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Critiques de Joseph Finder (92)
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L'Instinct du tueur

Le thriller d'entreprise , vous connaissez ?

Vous allez me dire que le schéma classique se répète encore et encore : crime , enquête , arrestation .

Mais là , c'est pas qu'est-ce que vous croivez ! Dixit Ribéry...



Jason Steadman est bon , très bon dans son domaine .

Pour fourguer ses écrans dernière génération , le gars n'a pas son pareil ! La méthode est rodée . Un sourire enjôleur , une blague de Toto bien placée , un discours ultra balisé et le tour est joué !

Jason pourrait très bien se satisfaire de son train de vie actuel , sa femme beaucoup moins .

Le problème de ce vendeur pourtant hautement efficace , une gentillesse naturelle et une absence totale d'esprit de compétition . L'oeil du tigre , la rage de vaincre , l'instinct du tueur , voilà ce qui lui fait défaut pour espérer décrocher la nouvelle promotion ouverte aux cadres les plus audacieux . Mais Dieu , où le Diable , dans sa grande bonté , a mis sur sa route un ancien des forces spéciales , Kurt Semko , officiellement néo meilleur ami pour la vie attitré qu'il s'empressera de faire embaucher dans sa boite . Ce sera le début d'une irrésistible ascension mais à quel prix ? Jusqu'à quel point accepter de se compromettre avant que sa conscience ne tire le signal d'alarme ?

Comme l'analysera très lucidement Jason : Kurt , pas de pote plus fidèle ni d'ennemi plus redoutable... 



Finder fait dans le psychologique et le suggestif .

Il dépeint sans complaisance les modes de fonctionnement pervers d'une entreprise et la compétition nauséabonde qui régit cette foire aux ambitieux .

Sans jamais faire dans la démonstration ni la surenchère sanguinolente , l'auteur fait preuve d'une maîtrise narrative impressionnante et d'un sens aigu du suspense .

Véritable jeu du chat et de la souris où les protagonistes endossent ces deux rôles successivement , Finder vous claque une tension qui monte crescendo et qui vous tient du début à la fin !

N'oublions pas le petit côté moral de ce conte des temps modernes faisant l'apologie d'un arrivisme forcené devant cohabiter avec une conscience antagoniste pour finalement décider de basculer du coté obscur de la force...ou pas ! Quid du vainqueur , vous le saurez en dévorant cet énorme coup de bluff que n'aurait pas renié Martoni !
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Power Play

Petite gâterie du jour , Power Play de Joseph Finder , à ne pas confondre avec Kinder qui fait beaucoup plus dans la surprise chocolatée qu'ensanglantée .

Proclamé maître du «  business thriller « , réputation parfaitement justifiée dans L'instinct du Tueur , le prof prend ici un p'tit coup de mou dans la carafe avec un récit beaucoup plus formaté .



Jake Landry est un obscur , un sans-grade dans une grosse boîte d'aéronautique florissante .

Un désistement de dernière minute et le voilà convié au séminaire annuel réunissant toutes les têtes pensantes pouvant parfois cumuler le double emploi de têtes de nœuds , polyvalence intellectuelle aidant .

Un endroit totalement isolé , un système de communication inexistant , un coup à se faire prendre en otage ça . Et blam , qu'est-ce que je vous disais , brutalement séquestrés par un groupuscule terroriste , ils ne devront leur éventuel salut qu'au versement d'x millions de dollars , soit y millions d'euros , à vos calculettes amis de l'arithmétique , fou-fous de la conversion . Dans le cas contraire d'un refus négatif , cet hôtel chicos pourrait bien devenir leur tombeau .

Jake Landry devra faire preuve de pas mal d'astuce et d'espièglerie , tout comme sa soeurette Candy , pour espérer se sortir vivant des griffes de ces vilains tout plein .



Le huis-clos est plutôt bien foutu . La tension palpable et évolutive . Finder excelle lorsqu'il s'agit de décrire les guerres intestines et le fonctionnement complexe propres à toute grosse boîte flirtant ouvertement avec les généreux mécènes philanthropes que sont les habituels représentants du CAC 40 . Rien à y redire .

Le petit désappointement , outre un final qui ne surprendra que les alzheimeriens , c'est une dispensable bluette entre deux ex qui n'ont pas clos le chapitre et qui voudraient remettre le couvert sans y être invité mais un p'tit peu quand même . Bof , bof...

Un scénario crédible cependant , aux multiples rebondissements , et c'est au final un agréable moment passé aux côtés d'un Jake Landry peut-être pas aussi lisse et inoffensif qu'il le paraît !



Power Play : tilt , same player shoot again...
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Company Man

Nick Conover est PDG d’une grande entreprise. Celui-ci se voit contraint de licencier plus de 5000 personnes. Il devient donc la personne la plus haï de sa ville. Il va recevoir des menaces jusqu’à son domicile, où une personne n’hésite pas à entrer et écrire sur les murs. Un jour il se retrouve face à une personne et là…..

Même si ce livre (en format poche) fait 700 pages, on ne les voit pas défiler car le style est fluide et le suspense est présent. Joseph Finder nous tient en haleine jusqu’à la fin. J’ai été surprise par la fin mais j’aurais aimé qu’elle soit différente ou plus travaillée.

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Sans laisser de trace

Sans laisser de trace



Voilà un titre bien trouvé pour une critique bien pourrie… Pour être honnête j'avais fait une première critique de ce bouquin, avant les paillettes, les pages nues, et les orgies littéraires, presque 6 ans déjà et 7 ans que je traine des conneries sur ce site… et putain j'en ai appris des tas de trucs depuis tout ce temps, à fourrer mon nez dans toutes ces pages vierges qui collent sous mes mains de branleur.



Et j'ai jamais eu besoin de lécher mes doigts pour tourner les pages, bien trop excité pour les tremper très vite dans de nouvelles aventures, un petit chapitre et au lit : tu parles mon cul ouais…



avec l'âge t'es plus vigoureux avec la culture, tu te lèches moins aller dans la bêtise, tu tentes des nouveaux trucs, tu veux pouvoir t'élever l'asticot qui te trotte dans le cerveau plus haut que ta bite le premier samedi du mois comme quand t'avais 15 piges : les yeux rougis d'excitation, la larmichette au fond du calebars parce que t'as pas encore été pissé, bah ouais c'est comme ça que ça fonctionne, soit tu pisses soit c'est le génocide, t'as pas le pouvoir de faire les deux à la fois, pas même si tu te concentres en fermant les yeux très fort, pas même si t'as fumé un pétard avant, que dalle, ensuite c'est la débandade, flasque et visqueuse, moite serrée entre tes mains culturées à l'adolescence, et cette putain de dernière goutte qui chatouille ta cuisse de cette cuite manuelle, parce que t'as 15 piges, que t'as des lunettes, que t'es pas très grand et que c'est la desh niveau gonzesse…



Le bon vieux temps de l'insouciance, de l'invincibilité, avec un peu de bol tes névroses te laissent pénard le temps de devenir adulte, quoi queue pour la majorité des trouducs qui m'accompagnent dans cette vie pépère de gens bien nés, elles débutent à cette période d'euphorie vaginale ou bitale, te consument gentiment la joie de vivre, jusqu'à plus d'espoir, ensuite faut payer les factures, élever les gosses, sortir les poubelles et commencer à picoler pour oublier tout les seins qui pendent...



Putain je ne buvais pas une putain de goutte d'alcool il y a encore huit mois, l'histoire d'une névrose paternelle qui s'effluve sur le parquet un week-end sur deux, je suis le genre de gars qui te nique l'ambiance quand tout le monde est bien grammé avec des grands yeux titubants, la blagounette un peu lourde qui reste coincée dans cette gorge assoiffée d'oubli momentané d'amour propre… avec modération donc, faut savoir se contrôler la décence…



Ouais je sais tout cela est bien mignon, mais quel rapport avec le bouquin, aucun, de toute façon j'ai oublié de quoi ça parlait, petite mémoire, mais j'avais moins d'ambition à l'époque, ma grand-mère disait toujours :



« Faut commencer en bas de l'échelle, un pied après l'autre »



les petits polars, les petites histoires, les romans de gare, je faisais partie du petit peuple à l'eau de rose, élevé au club Dorothée, j'ai réussi à verser quelques émotions dans certains bouquins, petite bite de la culture populaire, mais proprement assumé, sans complexe, pas de névroses d'infériorité, un petit manque d'assurance héréditaire qui t'aigrise un peu le sourire, et puis la jolie brune qui remplace une fois ou deux par semaine tes mains pour faire couler l'encre de la vie, qui rayonne de ses beaux cheveux ondulés pendant que tu essaies de t'élever dans l'intellectualité d'un truc qu'il faut vulgariser pour que t'y comprennes un truc ou deux… t'as pas les gênes du A+ trouduc.



Certes t'as gagné ta place dans un pays qui se défend la joie de vivre, t'as sorti les doigts de ton cul et fini par écouter les conneries que te racontait mémé, en oubliant les parties religieuses qui t'interdisent la branlette entre deux pages de papiers glacé décorées à l'hétoro, t'as gagné ton bonnet d'âne taille G, t'y plonge ton nez les yeux fermés, invité à modeler ton avenir entre tes mains douloureuses d'adversité, je n'aime pas la compète, tirer sur le complexe des vestiaires pour atteindre les 15 cm et rentrer dans la moyenne d'un ennui vaginal ne m'a jamais fait bander plus queue ça, alors tu assumes tes choix, et comme disait mémé entre deux verres de vin à l'eau :



« Vas ou tu peux, meurs ou tu dois… »



A plus les copains

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Paranoïa

Quelle surprise ! je ne pensais pas lire un livre d'espionnage en ouvrant ce roman, je pensais plus à un thriller psychologique . Et bien non et si je l'avais su je ne l'aurais pas choisi et cela aurait été un tord ! J'ai été conquise.

A plusieurs reprises, j'ai stoppé ma lecture pour vaquer à mes occupations, histoire de ne pas connaître immédiatement la suite. Vous l'aurez compris, ce n'était pas par désintérêt mais par stress pour Adam, notre jeune "héros".

Ce livre a donc très bien fonctionné, j'ai tremblé tout au long de ce pavé avec Adam.

Il y a sans doute des clichés, comme certains lecteurs le reprochent, mais n'étant pas du tout une habituée au roman d'espionnage, ces clichés ne m'ont pas sautés aux yeux !

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Jour de chance

Boston. Cela fait près de vingt ans que Rick Hoffman a quitté la maison familiale de style Queen Anne de 1903, maison qui n'a pas réussi à être vendue de par sa décrépitude et, comble de malheur, étant sans le sou et ayant tout perdu - le job avec - il devra réintégrer celle-ci. Un jour, Rick frappe dans un mur pour éloigner les rongeurs qui trottinent à l'intérieur et le choc fait basculer une bibliothèque, dévoilant une cloison qui ne ressemble pas aux autres. C'est ainsi qu'il découvrira un paquet de fric incommensurable - plus de 3 millions de dollars ! - caché dans ce mur...et c'est grâce è cela que sa vie prendra un nouveau tournant, pour le meilleur et pour le pire.



La demeure est toujours au nom de son père mais se trouve à l'abandon parce que l'homme a fait un arrêt cardio-vasculaire il y a dix-huit ans et habite depuis dans un centre de soins. Leonard Hoffman a perdu l'usage de la parole, celle de lire et d'écrire et on ne sait trop ce qu'il est capable d'assimiler ou non. Rick tentera de connaître la vérité sur la provenance de cet argent...est-il sale ou non ? À qui appartient-il, de toute façon ? Son père ne pouvant plus communiquer, il devra d'abord enquêter seul puis Andrea, une ancienne flamme, le rejoindra dans sa quête mais d'autres veulent aussi de ce pognon alors il devra faire vite.



Ce roman est vraiment très bien écrit, il capte notre attention dès le départ et son sujet est addictif. Toutefois, j'ai trouvé qu'il comportait plusieurs longueurs, surtout lorsque Rick fait ses recherches dans la paperasse de son père. J'ai trouvé cela un peu trop long pour rien et certaines parties auraient sans doute pu être tronquées sans en enlever à la compréhension de l'histoire. Mais dans l'ensemble, celle-ci reste excellente et on a hâte de voir ce qu'il va se passer. Action, mystère, droit, pas beaucoup de romance, on ne s'ennuie pas du tout ! Cela pourrait d'ailleurs faire un bon film. Je pense qu'il vaut la peine d'être lu si vous avez envie d'un suspense pas trop violent.
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Paranoïa

Adam Cassidy n'est pas vraiment l'employé modèle de la société high-tech où il travaille. "Générosité" ou "inconscience", il a réussi à organiser le pot de départ en retraite d'un collègue aux frais de l'entreprise. Cela n'a pas fait rire son patron qui le menace de porter plainte pour détournements de fonds... à moins qu'il accepte de servir de taupe chez leur principal concurrent. Coaché comme un boxeur qui va rentrer sur le ring, le jeune homme parvient à se faire embaucher et se révèle si efficace que Jock Goddard, le PDG le choisit comme bras droit. A lui le gros salaire, le bel appartement et la Porsche mais Adam culpabilise à l'idée de trahir ce directeur sympa qui l'a pris sous son aile.



J'ai beaucoup aimé ce thriller qui nous fait découvrir la face cachée des grandes entreprises. Malgré son côté looser, je me suis attaché à ce héros improbable. le suspense est maintenu tout au long du roman car il a le don pour se mettre dans des situations périlleuses. C'est vrai que le métier d'espion apporte plus d'adrénaline que celui de comptable. J'admire le talent de Joseph Finder : il alterne entre humour et émotion, notamment lorsqu'il nous dépeint la relation d'Adam avec son père gravement malade. Issu d'un milieu modeste, ce dernier n'a pas sa langue dans sa poche et sait ramener à la réalité son fils grisé par le succès.

Même si j'avais un peu prévu la fin, j'ai bien aimé le concept et la morale : pour gagner sa vie, doit-on y perdre son âme ? Un bon 17/20 car l'auteur a su me captiver tout en me parlant de haute technologie !!!
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L'Instinct du tueur

Un cadre d'une grande entreprise américaine. Tout semble lui réussir mais pour arriver au sommet, il lui manque l'instinct du tueur afin de se frayer un chemin à travers la jungle de ses collègues. Une rencontre fortuite avec un certain Semko changera la donne. Pourquoi tout est si facile tout à coup?



Ici, Joseph Finder égale en originalité son premier roman Paranoia. Il nous sert une galerie de personnages qui nous accrochent dès le départ. On s'identifie au héros et à mesure que le suspense progresse , l'engrenage de l'intrigue tient le lecteur tout autant que notre personnage principal.

Le machiavélisme est au rendez-vous jusqu'à une finale qui ravira les plus tordus.

Malgré quelques petites facilités (surtout pour obtenir des renseignements: peut-on se laisser berner aussi facilement et envoyé des documents importants à une adresse internet de nos jours?) une forte appréciation est méritée.
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Power Play

Un huit clos plutôt bien ficelé, avec une tension qui augmente au file de la lecture.

Avec des termes un peu compliquer sur la grosse entreprise, j'était souvent perdu dans la lecture.

La final ma parue un peu trop facile à mon goût, pas de suspens évident
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Company Man

Pour Nick Conover, pdg d’une société de meubles de bureaux, tout tourne mal. Sa femme est décédée, son fils lui pose problèmes, sa boite coule et il doit la céder à une multinationale, qui l’oblige à licencier des milliers d’employés. Il devient alors l’homme le plus détesté du coin. Tout s’enchaîne , les incidents se multiplient.

Cet excellent thriller financier, doté d’une écriture fluide, était à l’époque une nouveauté : un auteur capable de mêler économie et suspense, tout en gardant un style fluide et rythmé. Le meilleur Finder...
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Paranoïa

« Paranoïa » de Joseph Finder est un thriller d'entreprise : un récit sous haute tension du monde de l'espionnage industriel avec arnaques financières et manigances occultes en arrière plan.



Le roman est centré sur un personnage cynique et talentueux, Adam Cassidy, la vingtaine, tire-au-flanc désinvolte, fatigué de son travail à Wyatt Télécom, compagnie High Tech. Sa principale préoccupation au boulot consiste à en faire le moins possible.

Habile hacker, il détourne des fonds d'entreprise destinés à un « séminaire » à Saint Barth, réservé au PDG et dirigeants pour organiser une fabuleuse fête de départ à la retraite d’un manutentionnaire des quais de chargement.

Il s'attend à être congédié mais au lieu de cela il est sommé par son patron, Nicolas Wyatt, détestable personnage, de se faire employer chez le concurrent Trion Systems, de les espionner et d’en ramener des informations hautement confidentielles. Il est formé à devenir un cadre à haut potentiel tout en assimilant les techniques d'espionnage industriel.



Adam intègre rapidement des fonctions importantes au sein de Trion et commence sa vie d’espion d'entreprise. Il bosse tard le soir, gagne beaucoup d’argent, roule en Porsche mais se rend vite compte qu’il est piégé au cœur d'une affaire qui le dépasse complètement.

La description de la vie de l’entreprise avec enjeux de pouvoir, rivalités et rapports de force entres cadres supérieurs aux dents qui rayent le plancher n’est certainement pas exagérée.

Les deux présidents des entreprises sont des personnages opposés: d’un côté, Nicolas Wyatt est impitoyable tandis que Jock Goddard est paternel, bienveillant : que ferions-nous si nous devions trahir ce brave homme qui aime ses employés comme ses enfants pour satisfaire aux exigences de celui qui se moque de son personnel et se préoccupe seulement de rentabilité?

Joseph Finder dépeint habilement la lutte d'Adam avec sa conscience, ses problèmes avec son père malade, son meilleur ami, sa nouvelle conquête mais aussi son inquiétude d'être démasqué. Il va devoir se surpasser physiquement et intellectuellement et c'est bien malgré lui qu'il va découvrir qui il est vraiment.



Ce livre se dévore. Le plaisir de la lecture est là, Joseph Finder nous tient en haleine du début à la fin. Articulé en 9 chapitres, chacun est défini selon un terme d'espionnage, qui est ensuite illustré dans le roman. Chaque mensonge, chaque effraction nous fait frissonner jusqu'à la fin du chapitre.

L’auteur nous éclaire sur les stratégies de pouvoir et les méthodes de management, dénonce les pratiques douteuses dans la manipulation des employés et nous fournit des faits captivants sur l'espionnage et la sécurité des grandes entreprises.

Les personnages sont attachants et bien dessinés, l'intrigue est parfaitement solide, bien documentée, crédible. Le dénouement est d’un cynisme absolu.

J’ai adoré !







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La trahison aux deux visages

Mon second Joseph Finder. Le premier, je l’avais qualifié d’excellent, c’était « Paranoïa ». Idem pour celui-ci qui m’a passionné. Une très bonne intrigue où l’on se demande qui sont les bons, qui sont les méchants.



J’ai eu quelques soupçons à peu près au milieu du roman et mon intuition s’est révélée exacte. Mais que de rebondissements !! S’il faut apporter une critique négative je dirais que j’aurais aimé un dénouement un peu plus long et un épilogue.



Je mets une note de 4/5 et je recherche illico un autre Finder à mettre dans ma PAL !



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Paranoïa

Adam Cassidy, 26 ans travaille comme employé dans une entreprise high-tech. Enfin "travaille "est un bien grand mot car notre protagoniste est plus un pro de la glande qu'un employé modèle ! A la suite d'une grosse " bourde " au sein de son entreprise, son impitoyable patron lui donne le choix : la prison ou partir travailler pour la concurrence et ainsi en espionner les rouages…Le choix est vite fait…

Avec ce thriller original de part son thème – le monde impitoyable du travail et l'espionnage industriel, Joseph Finder réussi là un très bon roman. Fluide, plein de rebondissement et de suspense, l'on à plaisir à suivre les aventures d'Adam. Bravo !

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Secrets enfouis

Secrets enfouis.



Tout est dit dans la quatrième de couverture, à savoir que Alexa fille d’un magnat de la finance est enterrée vivante après « une soirée qui a mal tourné" (sic).



Nick Heller sauvera-t-il la belle endormie gardée par un forcené bosniaque exalté ?

Suspense !



Quatre pages de remerciements nous indiquent que nous avons pour le moins affaire à une équipe de professionnels, bien renseignés et tout et tout.

Ne cherchons donc pas d’originalité dans ce produit formaté signé par un Joseph Finder satisfait.



C’est correctement écrit et ça se lit sans effort.



Hors saison

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Company Man

Abonnée il y a longtemps au Livre du mois, dans mon premier appartement de jeune adulte, l'équivalent de France Loisirs, je m'offrais un livre par mois sur le catalogue que je recevais. Ce catalogue était pour moi comme un catalogue de jouet, quand j'étais petite et que je feuilletais sans cesse quelques semaines avant Noël. Choisir un livre, c'était génial. Je lisais très peu à l'époque et je ne me fiais qu'au résumé du livre. Et je suis tombée sur Paranoïa. J'ai l'impression que l'on parle d'une antiquité. La date de sortie du livre vous dira l'âge que j'ai à quelques années près… Paranoïa de Joseph Finder (mais aussi la ligne noire de Jean-Christophe Grangé) sont depuis cette époque, les livres qui m'ont fait le plus vibrer. Depuis, j'ai lu pas mal d'autres livres et j'ai un peu plus de recul. Si je les avais découverts aujourd'hui, je les aurais sûrement moins apprécié car les rebondissements, les twists et le suspense étaient à l'époque nouveaux pour moi. Mon expérience de lectrice fait que je suis maintenant rôdée. C'est bien dommage d'ailleurs…

Bref, je suis tombée sur Company man d'occasion pour un euro symbolique. Je me suis précipitée et ai commencé à le lire tout de suite. Empressée de retrouver cet auteur et ses fameux romans d'espionnage d'entreprise, ou business thriller.

Nick Conover est le nouveau PDG de Stratton, une entreprise de mobilier de bureau. Il y a 2 ans environ, Nick a été obligé de licencier du personnel pour des raisons économiques. Ce fut l'une de ses premières décisions à prendre. Dans la petite ville de Fenwick, dans le Michigan, les habitants lui en tiennent rigueur. Beaucoup de familles ont été touchées par ces licenciements, mettant parfois ces personnes dans des situations financières très difficiles. Il semble le prendre avec distance, a priori. Mais, c'est en réalité pour tenter d'échapper à cette ambiance lourde qu'il se réfugie dans son travail. Sa femme a été tué récemment dans un accident de voiture et était l'une des personnes qui tentaient de le protéger de toute cette ambiance. Consciente de ça, elle a pris en main de protéger sa famille et déménager dans une résidence protégée. Mais, depuis quelque temps, une personne entre dans sa propriété pour le harceler, quand il n'est pas là et finit par effrayer ses enfants. le point culminant est atteint quand le chien de la famille est retrouvé mort.

Au sein de l'entreprise, l'ambiance est pesante aussi. On lui fait bien sentir que sa gestion laisse à désirer et se rend compte que ses plus proches collaborateurs s'éloignent de lui et vont lui jouer des tours inattendus.

Dans cette ambiance, où Nick ne peut plus fait confiance à plus grand monde, Nick va commettre l'irréparable. Il va être aidé par un ancien ami de lycée, qui s'occupe de la sécurité au sein de l'entreprise. La question est : en qui il peut avoir vraiment confiance ?

J'ai bien aimé ce livre. Retrouver cette ambiance de travail au sein d'un livre est assez fascinant. Se méfier des collègues n'est pas forcément sain dans la vie de tous les jours. Joseph Finder nous créé une ambiance lourde pour mettre dans la balance cette ambiance fictive pour peut-être relativiser cette ambiance que vit le lecteur ? En tout cas, j'aime bien ce côté-là. Psychologiquement, d'ailleurs, c'est intéressant. Je suis sûre que ce roman pourrait être analysé du point de vue du management. La force que trouve Nick dans la gestion de son entreprise face aux investisseurs qui peuvent amener à un certain chantage est riche d'enseignement. La guerre du pouvoir est imaginée et présentée sous les conseils de pas mal de monde que l'auteur a pu rencontrer pour préparer son livre. J'avoue que parfois, j'ai vu des relents de misogynie de Nick qui m'a fait réfléchir. le simple fait, par exemple, de considérer qu'une femme n'est pas agréable, ou professionnelle, parce qu'elle ne sourit pas, me hérisse le poil… On ne demande jamais à un homme de sourire. Au contraire, on lui demandera de rester sérieux pour qu'il soit professionnel. Ce n'est qu'un détail mais c'est tout à fait significatif…

J'ai eu quelques passages où j'ai un peu décroché. J'ai trouvé que parfois, on tournait un peu en rond et que le rythme était un peu trop long. L'ambiance pesante est lentement installée. On subit nous aussi l'angoisse que vit Nick. Si bien que je m'attendais à un énorme rebondissement à la fin. J'ai été surprise par cette fin certes, mais ce n'est pas une fin mémorable en soi.

En bref, ce fut une bonne lecture divertissante. Je continuerai à lire cet auteur mais je continuerai à considérer que « Paranoïa » reste l'un des meilleurs souvenirs de lecture que j'ai eu jusqu'à présent.

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Paranoïa

Contraint malgré lui à de l'espionnage industriel Adam se prend au jeu et les complications s'accumulent. S'en sortira-t-il? La trame de ce thriller est aussi simple que cela mais si j'ai lu ces 633 pages en deux jours c'est peut-être un indice de la qualité du développement... Finder réussit à nous river à nos fauteuils avec cette intrigue où la chute du héros n'est jamais loin, le rythme haletant et les surprises nombreuses. Je découvre ici un auteur qui me fait songer à Dennis Lehane, un beau compliment à mon avis. Au-delà de l'action, ce roman pose des question sur les notions d'allégeance et d'intégrité mais on reste bien loin d'un conte philosophique! Un personnage central attachant, des complots bien menés, le milieu des géants des technologies dépeint avec férocité sont autant d'éléments qui m'ont accroché. Et quel est le prix pour vendre son âme? Une bonne et surtout captivante lecture!
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Secrets enfouis

J’ai adoré Finder dans sa période thriller économico-réaliste. Avec Nick Heller, il s’est créé un héros pour polars survitaminés, genre Myron Bolitar pour Harlan Coben.

Finder maîtrise la montée du suspense, mais n’arrive pas rendre l’intrigue réaliste et palpitante, ce qu’il savait si bien faire dans le milieu de l’entreprise.
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Power Play

Les dirigeants d’une grande entreprise d’aéronautique réunis en séminaire sont pris en otage par un groupe de pros. Jake Landry, un sans grade invité au dernier moment au raout va faire jouer ses neurones pour se sortir de cette situation…

Finder met du suspense dans la vie quotidienne de l’entreprise, en décrit les rouages et les organigrammes. Un thriller économique rythmé, même si ce n’est pas le meilleur Finder.
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Company Man

Un beau thriller économique !!!



Quel plaisir de lire quelque chose de différent ! J'ai beaucoup aimé le contexte, le monde des affaires et une entreprise en déclin en proie à quelqu'un qui vous veut du mal...

Le point de vue est différent, on est dans un lecture vraiment originale, l'écriture est fluide, les personnages travaillés et les dialogues m'ont vraiment scotchés!!



Le livre se lit très vite, et le suspens est garanti, Finder arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dernier chapitre et cela avec brio, puisque impossible de découvrir le dénouement avant la fin du livre !!!



On passe un très bon moment, je recommande !!!
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Secrets enfouis

Alexa Marcus a disparu !

Appelé à la rescousse par son père très inquiet, Nick Heller, ancien officier des forces spéciales et présentement patron d’une agence de renseignement privée, est chargé de la retrouver au plus vite. Le problème est que la jeune fille a disparu il y a peu de temps (a-t-elle réellement été enlevée ?), que Marcus le Père est surveillé étroitement par le FBI pour malversation et qu’il n’a pas alerté la police concernant la disparition de sa fille.

Peu de temps après, une vidéo diffusée sur internet montre la jeune fille filmée en direct, enfermée dans un cercueil 3 mètres sous terre, qui supplie son père de livrer le dossier « Mercury » en échange de sa libération.

Il est temps pour Nick d’accélérer ses recherches et de faire appel à tout son réseau pour délivrer la jeune fille, quitte à passer outre les limites imposées par la justice et à déterrer les vieux secrets enfouis.



J’ai trouvé extrêmement classique « le thriller Albin Michel de l’été ». L’ouvrage est écrit selon les « codes » du « page turner » (chapitres très courts, parfois de moins d’une page, une action par chapitre et/ou passage au chapitre suivant en plein milieu d’une action, …) mais l’histoire met du temps à se mettre en place et à démarrer réellement. L’auteur alterne les points de vue du héros, de la victime et du bourreau, sans que cela améliore le rythme de l’intrigue. Quant à l’intrigue, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans, car elle me paraissait manquer de vraisemblance. Par exemple, l’agence de renseignements de Nick Heller qui emploie deux salariées à temps plein n’a aucune affaire en cours au moment de la disparition d’Alexa Marcus, et jamais personne non plus n’en franchit le seuil pour une nouvelle affaire pendant le déroulement du livre.

Dans le même registre, j’ai trouvé le personnage de Nick vraiment peu convaincant, une sorte de héros américain sauveur du monde plutôt artificiel : ancien des forces spéciales, il est imbattable dans… à peu près tout (les armes, la séduction, la réflexion, le dépistage de capteur, le bluff, mais c’est également un crack dans le repérage de séquence de vidéos de surveillance, etc) ; son carnet d’adresses et son réseau ferait pâlir d’envie n’importe qui : on y trouve des policiers, des financiers, des mafieux (non, ce ne sont pas les mêmes !!), des agents russes de l’ex CIA, des experts en balises GPS, un marchand d’armes de je ne sais plus quel pays… jusqu’à sa standardiste qui, à défaut de savoir utiliser le téléphone, est une « pro » des tatouages. A chaque étape de l’enquête de Nick, ce dernier peut compter sur une personne bienveillante qui dépatouillera le problème du moment pour l’aider à avancer jusqu’au suivant. L’intrigue manque donc de tension, et le style fluide mais sans aspérité et les dialogues classiques et sans humour n’arrivent pas à lier la sauce.

Pour moi, « Secrets enfouis » n’est pas une mauvaise lecture, mais manque de patate et de panache !
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