AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jules Verne (2145)


- Et sait-on, répliqua le docteur, si quelque jour cette contrée ne deviendra pas le centre de la civilisation ? Les peuples de l'avenir s'y porteront peut-être, quand les régions de l'Europe se seront épuisées à nourrir leurs habitants.
- Tu crois cela ? fit Kennedy.
- Sans doute, mon cher Dick. Vois la marche des événements ; considère les migrations successives des peuples, et tu arriveras à la même conclusion que moi. L'Asie est la première nourrice du monde, n'est-il pas vrai ? Pendant quatre mille ans peut-être, elle travaille, elle est fécondée, elle produit, et puis quand les pierres ont poussé là où poussaient les moissons dorées de l'hombre, ses enfants abandonnent son sein épuisé et flétri. Tu les vois alors se jeter sur l'Europe, jeune et puissante, qui les nourrit depuis deux mille ans. Mais déjà sa fertilité se perd ; ses facultés productrices diminuent chaque jour ; ces maladies nouvelles dont sont frappés chaque année les produits de la terre, ces fausses récoltes, ces insuffisantes ressources, tout cela est le signe certain d'une vitalité qui s'altère, d'un épuisement prochain. Aussi voyons-nous déjà les peuples se précipiter aux nourrissantes mamelles de l'Amérique, comme une source non pas inépuisable, mais encore inépuisée. A son tour, ce nouveau continent se fera vieux ; ses forêts vierges tomberont sous la hache de l'industrie ; son sol s'affaiblira pour avoir trop produit ce qu'on lui aura trop demandé ; là où deux moissons s'épanouissaient chaque année, à peine une sortira-t-elle de ces terrains à bout de forces. Alors l'Afrique offrira aux races nouvelles les trésors accumulés depuis des siècles dans son sein. Ces climats fatals aux étrangers s'épureront par les assolements et les drainages ; ces eaux éparses se réuniront dans un lit commun pour former une artère navigable. Et ce pays sur lequel nous planons, plus fertile, plus riche, plus vital que les autres, deviendra quelque grand royaume, où se produiront des découvertes plus étonnantes encore que la vapeur et l'électricité.
Commenter  J’apprécie          20
Décidément, c'était un de ces rudes fermiers du Nord-Amérique, qui meurent centenaires et encore ne s'explique-t-on pas pourquoi ils veulent bien se décider à mourir.
Commenter  J’apprécie          20
Des coups violents retentirent au pied de la tour. La bande entière se ruait contre la porte pour monter à la galerie et éteindre le feu. Tous risqueraient leur vie pour retarder l’arrivée du Santa-Fé. Ils n’avaient trouvé personne sur le terre-plein ni dans le logement. Ceux qui étaient dans la chambre de quart ne pouvaient être nombreux. Ils en auraient facilement raison. Ils les tueraient, et le phare ne projetterait plus dans la nuit ses redoutables rayons.
Commenter  J’apprécie          20
Un édifice haut de cent cinquante pieds déploie sur ses angles, sur ses corniches, sur ses nombreux clochetons et sa flèche aigue, les innombrables efforescences du gothique flamboyant. C'est le monument de sir Walter Scott. La statue du grand écrivain, assis dans une attitude pensive, est posée au milieu de la plate-forme inférieure sous la clef d'une voûte ogivale, cette statue en marbre blanc jouit d'une certaine célébrité, la figure du célèbre romancier est fine et intelligente. Ce monument, d'une hauteur démesurée est orné d'un grand nombre de statues représentant les sympathiques héros de Walter Scott, dans les quatre niches de la partie inférieure, on peut voir : la Dame du Lac, le prince Charles de Waverley, Meg Merrilies et le Dernier Ménestrel.

Page99
Commenter  J’apprécie          20
Au mois de juillet 185...., le plus intime ami de Jacques, Jonathan Savournon, compositeur fort distingué, lui dit à brûle-pourpoint :
- Mon cher Jacques, une compagnie anglaise met à ma disposition l'un de ses steamers qui fait un service de marchandises entre Saint-Nazaire et Liverpool, je puis emmener un ami avec moi : veux-tu venir ?
Jacques put à peine contenir son émotion, sa réponse expira sur ses lèvres.
- De Liverpool, nous nous rendrons en Ecosse, reprit Jonathan.
- En Ecosse, s'écria Jacques, retrouvant la parole, en Ecosse ! quand partons-nous ? Ai-je le temps de finir mon cigare ?

Page 10
Commenter  J’apprécie          20
Déjà une petite ligne pâle, nuancée de rose, se dessinait au-dessus de l'horizon sur un fond de brumes légères. Un reste de vapeurs, égarées au Zénith, fut attaqué par le premier trait de lumière. Au pied de l'Arthur-Seat, dans le calme absolu de la nuit, Edimbourg, assoupie encore, apparaissait confusément. Quelques point lumineux piquaient çà et là l'obscurité. C'étaient les étoiles matinales qu'allumaient les gens de la vieille ville. En arrière, dans l'ouest, l'horizon, coupé de silhouettes capricieuses, bornait une région accidentée de pics, auxquels chaque rayon solaire allait mettre une aigrette de feu.
Commenter  J’apprécie          20
Cependant les neiges fondaient de toutes parts, sous l'action du soleil; l'eau salée, répandue sur l'ice-field par les crevasses et les trous de phoques, en hâtait la décomposition; mélangée à l'eau de mer, la glace formait une sorte de pâte sale à laquelle les navigateurs arctiques donnent le nom de ­"slush"
Commenter  J’apprécie          20
Comment ? Ces barbares coutumes subsistent encore dans l'Inde et les Anglais n'ont pu les détruire?
Commenter  J’apprécie          20
Il y a de l'or là-dessous, et, parce-que nous marchons dessus, lieutenant, ça ne veut pas dire que nous le méprisons !
Commenter  J’apprécie          20
Chaque pièce a sa cheminée [...] Quant à la fumée [...] elle est dépouillée des particules de carbone [...] et déchargée à l'état incolore, à une hauteur de trente-cinq mètres dans l'atmosphère. [p.155]
Commenter  J’apprécie          20
-Est-ce que monsieur est fou ? » me dit-elle.
Je fis un signe affirmatif.
-Et il vous emmène avec lui ? »
Même affirmation.
« Où cela? »dit-elle
J’indiquai du doigt le centre de la Terre.
-A la cave ! » s’écria la vieille servante.
-Non, dis-je , plus bas ! »
Commenter  J’apprécie          20
Michel Ardan était un Icare avec des ailes de rechange.
Commenter  J’apprécie          20
Partis en observation jusqu'à un mille de la chaîne, ils se rendirent compte que l'éclat des flammes diminuait et peut-être finirait par s'éteindre. au vrai, il ne paraissait pas que la région fût menacée d'une éruption. Aucune pierre n'était lancée dans l'espace, aucun torrent de lave ne dévalait les talus de la montagne, aucune rumeur ne courait à travers les entrailles du sol… Nulle manifestation de ces troubles sismiques qui peuvent, en un instant, bouleverser tout un pays.
Commenter  J’apprécie          20
Ainsi se formèrent ces immenses couches de charbon qu’une consommation excessive doit, pourtant, épuiser en moins de trois siècles, si les peuples industriels n’y prennent garde.
Commenter  J’apprécie          21
En vérité, ne ferait-on pas, pour moins que cela, le Tour du Monde ?
Commenter  J’apprécie          20
Un proverbe chinois dit :
Quand les sabres sont rouillés et les bêches luisantes,
Quand les prisons sont vides et les greniers pleins,
Quand les degrés des temples sont usés par les pas des fidèles et les cours des tribunaux couvertes d'herbe,
Quand les médecins vont à pied et les boulangers à cheval,
L'Empire est bien gouverné.
Commenter  J’apprécie          20
- Un vrai Chinois est toujours orienté, monsieur le capitaine, reprit Kin-Fo d'assez mauvaise humeur, en citant un dicton très à la mode dans l'Empire du Milieu.

- Sur terre, oui ! répondit le capitaine Yin. Sur mer, non !

Et sa bouche de se fendre jusqu'à ses oreilles.

- Il n'y a pas matière à rire, dit Kin-Fo.

- Ni à pleurer, répliqua le capitaine.
Commenter  J’apprécie          20
Robert Kurtis, debout sur la grand-hune, ne veut quitter son navire que lorsque son navire disparaîtra dans l’abîme. C’est son devoir et c’est son droit. Ce Chancellor qu’il aime, qu’il commande encore, on sent quelle emotion lui brise le cœur au moment de le quitter!
Commenter  J’apprécie          20
La suite-
Les années ont passé. Sur les quais du port de Raguse, le fils d'Étienne Bathory rencontre Pointe Pescade et Cap Matifou, deux inséparables Français qui essaient vainement de gagner de quoi manger en faisant des démonstrations d'acrobatie et d'hercule de foire. Le jeune homme est amoureux de la fille de l'ancien banquier Silas Toronthal. Ce que le jeune Bathory ignore, c'est que Toronthal est responsable de la mort de son père. Malheureusement, Silas Toronthal a promis sa fille à Sarcany. Par piété filiale, elle accepte ce mariage, faisant le désespoir de Pierre Bathory. Celui-ci est grièvement blessé par son rival, Sarcany. Le médecin Antékirtt, alias Sandorf, lui sauve la vie mais laisse croire à tous que Pierre Bathory est mort. Le jeune homme devient le bras droit de Sandorf. Juste avant son mariage avec Sarcany, Sava apprend qu'elle n'est pas la fille des époux Toronthal et refuse donc de l'épouser.
Commenter  J’apprécie          20
Or, à cette époque, pour retourner à San Francisco, Mrs. Weldon se trouvait dans la nécessité d’aller chercher en Australie l’un des bâtiments de la Compagnie transocéanique du « Golden Age », qui font le service de Melbourne à l’isthme de Panama par Papéiti. Puis, une fois rendue à Panama, il lui faudrait attendre le départ du steamer américain, qui établit une communication régulière entre l’isthme et la Californie. De là, des retards, des transbordements, toujours désagréables pour une femme et un enfant. Ce fut à ce moment que le Pilgrim vint en relâche à Auckland. Elle n’hésita pas et demanda au capitaine Hull de la prendre à son bord pour la reconduire à San Francisco, elle, son fils, le cousin Bénédict et Nan, une vieille négresse qui la servait depuis son enfance. Trois milles lieues marines à faire sur un navire à voiles ! mais le bâtiment du capitaine Hull était si proprement tenu, et la saison si belle encore des deux côtés de l’Équateur ! Le capitaine Hull accepta, et mit aussitôt sa propre chambre à la disposition de sa passagère. Il voulait que, pendant une traversée qui pouvait durer de quarante à cinquante jours, Mrs. Weldon fût installée aussi bien que possible à bord du baleinier.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Jules Verne Voir plus

Quiz Voir plus

Jules Verne

Quel est le premier livres écrit par Jules Vernes?

Robur le conquérant
Les enfants du capitaine grant
5 semaine en balon
L'étoile du sud

5 questions
245 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}