Karine Rennberg

À chaque fiction son univers et son style : humour, horreur, fantastique, fantasy, uchronie ou science-fiction, il y en a pour tous les goûts !
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Du plomb à la lumière est un recueil riche où s'entrecroisent des univers originaux et baignant chacun dans une atmosphère bien particulière. Horreur, humour, futur se mélangent et forment un tout particulièrement homogène. Bien sûr, j'ai préféré certaines nouvelles plutôt que d'autres. Globalement, j'ai eu plus de mal avec les textes fantasy et j'ai largement préféré les textes fantastiques.



Les différentes plumes qui peuplent ce récit sont vraiment de bonne qualité, la sélection opérée par Le Grimoire est vraiment bonne et c'est un plaisir que de déguster ces vingt histoires. Chaque auteur a réussi à traiter de la thématique de manière originale et ont su la moduler avec finesse pour aboutir à des résultats vraiment très différents les uns des autres. On passe ainsi d'une chasse au collier magique à une foire un peu particulière via une réelle descente aux enfers de deux policiers. Dépaysement garanti avec cette lecture où chacun trouvera assurément son compte !



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Un roman original, qui exploite à la fois le trope des histoires de loup-garou dans tous ses attendus, et est totalement inattendu dans son déroulement et sa narration. J'ai particulièrement apprécié la narration à la deuxième personne et les variations de style entre les points de vue des différents personnages.

J'ai souhaité l'offrir après l'avoir lu, mais au vu des bouleversements qui agitent en ce moment ActuSF... J'espère vraiment qu'il sera bientôt disponible à nouveau pour pouvoir le faire lire à mon entourage !

Tout simplement magnifique.



J'ai aimé chaque histoires toutes aussi différentes des autres.



Chaque auteur.rice à sa manière de raconter et j'ai adoré les découvrir à travers ces nouvelles. Merci à elle.eux de m'avoir fait voyager dans leurs univers respectifs!



Je recommande vivement au public avertis comme le dit la 4ème de couverture, certains sujets traités sont délicats.



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Histoire de loups-garous dans une dystopie post-a.



Nous suivons Nath, un loup solitaire qui fait la rencontre d'un jeune loup-garou Calame. Calame est traumatisé après une captivité forcée et touche profondément Nath, qui va s'occuper de lui et l'aider autant que possible avec l'aide de son meilleur ami Val.



J'ai adoré le personnage de Val, mon chouchou. Le personnage de Nath est tellement en colère.



C'est une histoire de lien, c'est sombre et violent.



Il y a beaucoup de représentation gay, lesbienne, asexuelle.



J'ai trouvé beaucoup de coquilles dans cette édition.

Pépite ! Un roman de loup garou atypique, brillant, efficace et beau. Un tableau de couleur qui fonctionnent bien ensemble avec une narration puissante. Je me suis attachée à ses persos et c'est le genre d'histoire sur j'aurais pu lire pendant une saga entière. Un urban fantasy que je recommande, qui ne tombe jamais dans les clichés ou les pièges des récits de lycanthrope. Une superbe découverte !

Encore un recueil chez YBY qui permet de voir tout plein d'horizons différents à partir d'un même thème. Je dois reconnaître que ce n'est pas forcément mon préféré de la ME, mais il y a malgré tout de très bonnes choses (au sens propre ou figuré ? Hum hum....) qui se cachent à l'intérieur !



On passe par différents tons, allant de l'humour à des environnements plus sombres ou réflexifs, en passant par de jolies romances, ou d'autres thèmes... moins joli-joli ! J'ai été étonnée de la fréquence d'apparition du cannibalisme, je dois reconnaître (mais qui sont ces auteurices qui songent à déguster leur prochain ?! xD) mais ça a eu le mérite de me surprendre et d'amener pas mal d'originalité.



Comme petit podium de lecture, on a en premier la nouvelle qui m'a le plus plu : "Une pour tourte et tourte pour une" dont j'ai juste adoré le côté loufoque et tellement décalé, ensuite "Derrière les portes" que j'ai trouvé si lumineux et sensible, et enfin "La saveur des lendemains" dont j'ai beaucoup aimé le côté voyage culinaire et le ton bienveillant.



Mais voici un petit focus rapide sur chacune des nouvelles :



« Vis-à-vis » de Louise Dejour-Chobodická, illu par DiceShimi

Une nouvelle sympa, avec quelques petites touches d'humour appréciables ! J'ai été un peu frustrée par la taille, m'attendant à davantage, pour autant elle se lit bien, on passe un bon moment :)



« La saveur des lendemains » de Naël Legrand, illu par Lilliam Thomdet

Une nouvelle avec un ton que j'ai trouvé très réconfortant. peut-être à cause de son personnage attachant, ou bien de ce voyage culinaire vraiment agréable à suivre... on aurait bien goûté quelques mets cuisinés par Talo !



« Le Temps de la chasse », d’Auriane Velten illu par Éclair perdu

J'ai beaucoup aimé le principe, on part que quelque chose de très original et qui sort des sentiers battus, l'angle et les questionnements sont intéressants... et la chute m'a laissée très perplexe - on peut dire que je ne m'y attendais pas xD



« Du bout des doigts » de Mérida Reinhart, illu par Su and the boys

Une romance vraiment agréable à suivre dans le domaine de la restauration, mais aussi une mise en avant d'un autre sujet que j'ai beaucoup apprécié (et que je ne révèle pas pour pas spoiler héhé)



« Transgraission » de Camille Martinez, illu par Marie Ossent

Un texte qui se divise presque en deux parties, avec des tons différents, et dont j'ai préféré la première. Elle comporte une manière d'aborder les choses vraiment intéressante, jouant sur un parallèle entre rapport au corps et cannibalisme pour arriver à un sujet sensiblement amené ensuite. Très habile et intéressant !



« Derrière les portes » de Karine Rennberg, illu par Atelier Nymphaë

J'ai juste adoré la douceur qui émane de ce récit tout comme la "progression" qu'il y a à l'intérieur, allant du mystère le plus complet à l'apport de réponses qui sont amenées et qui renforcent encore plus le ton général. C'est délicat, réconfortant et lumineux ; un vrai plaisir.



« Retour aux sources » de Sully Holt, illu par Cyan

Très heureuse de relire la nouvelle que j'avais bêta-lue dans son état définitif et d'autant plus publiée dans le recueil ! J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la plume de Sully, ses personnages si marqués et caractériels dans un univers ancré dans la nature.



« Une pour tourte et tourte pour une » de Anne-Laure Guillaumat, illu par Mistéxpi

J'ai adoré le ton loufoque, à la fois gore et très fun de cette nouvelle. Les personnages hauts en couleurs, bien barrés et qu'on ne peut pas s'empêcher de bien aimer : un mélange si cool !



« Menu 3. sans dessert » de C.M. Deiana, illu par Helsenn

Une nouvelle plus sombre (et qui contraste grandement avec la précédente !) avec des personnages très attachants qui évoque des sujets délicats d'une manière habile via la romance.



En bref, encore un joli recueil, un joli travail, même, avec des textes de qualité et de magnifiques illustrations pour les accompagner (toujours si chouette de découvrir tant d'artistes en un seul livre !)

Sans doute ma meilleure lecture du mois. Je ne savais rien de l'histoire et si vous le pouvez, je vous invite à le lire comme ça.

Cette histoire était un tourbillon d'émotions, une vague que j'ai reçu de plein fouet.

C'est une tranche de vie.

Il ne faut pas s'attendre à retrouver telle ou telle chose. Ce roman est unique, ne peut sans doute pas plaire à tout le monde mais si vous accrochez il vous marquera. Par sa singularité, par la place qu'il laisse aux émotions de ses personnages.

Des personnages qu'il est dur de quitter et que j'aurais aimé accompagner encore un temps.

Tu vas commencer à lire ces quelques mots, et, dans un souffle agacé, tu diras que "ouais c'est bon on a compris que c'est écrit à la 2e personne, ce bouquin ! tu vas pas t'y mettre non plus !", et tu n'auras pas totalement tort. C'est vrai, quoi ! Y a plein d'autres choses à dire. Allez, détends-toi, respire un bon coup, et viens te jeter… dans la gueule du loup ?



Roman d’UF futuriste (mais pas trop), Meute nous raconte l’intrusion dans la vie du loup-garou Nath et de son pote muet Val de Loupiot, jeune loup-garou brisé par on sait pas trop quel trauma. Autant évacuer tout de suite la question qui fâche : non, ce roman ne conviendra pas à tout le monde, et c’est tant mieux !



Meute, c’est un univers violent. Une dystopie post-apo sous le règne des gangs, des combats clandestins, des pénuries… Petite digression sur les combats, à l’ambiance superbement restituée. C’était franchement « agréable »… si tant est qu’on puisse trouver agréable le fait de lire des mises à mort organisées, évidemment). Ames sensibles, tout ça…



Ce contexte pas très joyeux posé en trame de fond, l’autrice peut se concentrer sur ce qui l’intéresse vraiment dans ce roman. Si tu cherches un bouquin avec des gentils qui vont botter le c** de méchants pas beaux grâce au pouvoir de l’amitié trouvé à 4 pages de la fin, ce livre n’est pas pour toi. Le gros des « péripéties » est torché aux deux tiers du roman… et on s’en fout ! Parce que ce qui compte, ici, ce sont les personnages. Des persos abîmés par la vie, brisés, fracassés, décrits avec beaucoup de sensibilité, et qui vont chercher à s’apprivoiser petit à petit pour, peut-être, former une famille et se reconstruire. Bouleversant.



En bref, une très jolie proposition, parfois difficile, mais toujours émouvante.



😍 J'ai aimé :

- Beaucoup de sensibilité

- Des partis pris (narration, univers…) parfaitement assumés…



🤢 J'ai moins aimé :

- … mais qui ne conviendront pas à tout le monde (mais est-ce vraiment une faiblesse ?)

À la croisée de plusieurs genres, le fantastique, l’urban fantasy ou encore le post-apo, Meute est un roman atypique. Déjà parce que la narration est très particulière et pour le moins originale : le récit est écrit à la deuxième personne du singulier. Au début c’est assez déstabilisant mais on s’y fait vite et j’ai trouvé que de cette manière l’immersion était totale. J’avais l’impression d’être dans la tête et le corps des personnages, de vivre les évènements en étant eux.



Meute est également atypique car c’est un roman dont le thème principal est la lycanthropie mais il s’éloigne des codes du genre et de tout ce que j'ai pu lire sur cette thématique. Car si Karine Rennberg ne réinvente pas le mythe du loup-garou, elle nous livre en revanche un roman intimiste façon tranche de vie familiale (ou plutôt tranche de vie de meute) qui fait la part belle aux émotions et aux sentiments.



L’univers est à peine esquissé, les lieux n’ont pas de noms propres. On est dans un monde proche du post-apo où les ressources telles que la nourriture, l’électricité, l’essence ou les médicaments sont difficiles à trouver et se négocient à prix d’or. Les citoyens sont organisés en gangs qui occupent des parties de la ville et se combattent, font du trafic ou volent les autres. C’est un monde inégalitaire marqué par la précarité, la violence et les combats (de rue, pour des ressources ou en Arènes) où il faut être prêt à tout pour survivre. J’aurais cependant aimé avoir plus de développement sur l’univers et je n’ai pas toujours bien saisi les spécificités de chaque gang.



On suit trois personnages principaux abîmés par la vie : Nath et Val, deux coéquipiers de longue date, et Calame. L’autrice développe au maximum ces personnages et le récit tourne principalement autour de la relation qui va se tisser entre Nath et Calame. Car Nath, loup-garou plutôt solitaire issu de la rue et qui s’exprime par la violence, va devenir malgré lui l’Alpha d’une meute. Il prend sous son aile Calame, un jeune loup-garou traumatisé qui refuse de parler, de manger et qu’on le touche. La narration du point de vue de Calame est très particulière car il appréhende le monde et les émotions des autres avec des couleurs et des énergies. On assiste au fil des pages à l’évolution du lien de meute entre les deux loups et à la perception très particulière, et animale, qu’ils ont des choses, des personnes et des émotions.



Meute nous décrit la vie quotidienne de ces trois personnages, leur rapport aux autres, à la violence et au monde. Il se passe donc finalement peu de choses, il y a quelques longueurs, le lecteur étant surtout témoin des essais de Nath pour gagner la confiance de Calame et lui permettre d’avoir moins peur. Il y a tout de même des scènes d’action efficaces car Nath et Val sont habitués à combattre pour gagner de l’argent. Je suis d’ailleurs absolument fan de Val qui est un personnage certes badass mais surtout incroyablement humain et protecteur, d’une bienveillance sans limite vis-à-vis de ceux qu’il aime. La relation qu’il a avec Nath est tellement belle, pleine de complicité et de confiance.



Meute fut donc une superbe lecture, c’est un roman qui sort de l’ordinaire de bien des façons. Les thématiques abordées sont pour certaines très dures et sombres mais le récit transpire tout de même la douceur et la sensibilité en mettant en avant les liens entre individus et l’espoir. En le finissant je me suis rendue compte qu’il m’avait marquée plus que je ne l’aurais pensé pendant la lecture et les deux derniers paragraphes ont gonflé mon petit cœur de tout plein d’émotions.
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Dans meute, on concilie deux choses incompatibles a priori : cocooning et tous les codes classiques du post-apo. Rien ne manque, de la ville abandonnée aux habitants et gangs en passant par les combats omniprésents, la loi du plus fort, la pauvreté… et pourtant le destin du groupe de personnages que l’on suit à un côté très doux.

Le titre est meute donc comme on peut s’y attendre il va aussi être question de loups. L’autrice réussi à mettre dans cet univers très sf/post-apo de la lycanthropie. Ce roman est dont à l’intersection des différents genres de l’imaginaire et c’est réussi.

La grande force pour moi est de réussir à créer une impression de douceur dans un univers très sombre, malgré la prédominance de la violence on s’y sent bien. Qu'est-ce qui fait qu’un univers si sombre laisse le sentiment inverse ?

La réponse est plutôt simple, c’est la galerie de personnages avec en particulier deux personnes hyper attachants, complètement cabossée et qui, malgré leurs armures vont apprendre à composer ensembles et pourquoi pas se reconstruire.

Le récit est un récit chorale où la narration est à la deuxième personne du singulier. J’avais peur de lire un roman utilisant le tu, ce choix me laissait perplexe et pourtant c’est exactement ce qu’il fallait. Ce n’est pas dérangeant et c’était même crucial pour l’intrigue.

Nathanaël est un des personnages principaux. Il ne veut pas de meute mais va pas être pousser par les événements à cohabiter avec le petit loupiot. Loupiot est un jeune complètement prostré. Il ne parle pas et a une façon très particulière de communiquer. Et enfin il y a Val, l’humain et ami de Nathanaël. Celui qui est au courant pour les loups garous mais ne devrait pas l’être. Il est d'un soutien fou, est hyper protecteur, aime aider les autres et se fait régulièrement charrier parce qu'il est à ace.

A ce trio s’ajoute toute une galerie de personnage dont le petit ami de Nathanaël qui a une construction réussie et intéressante. Ce personnage a une place clé dans un gang et surtout l’a gardé malgré un accident qui a laissé des séquelles.

Dans un univers aussi sans foi ni loi, arriver à ne pas mourir  quand on se retrouve avec un handicap c'est une espèce de performance non négligeable qui m’a beaucoup touchée. Autre personnage détonnant, la cheffe du gang est une femme pas piqué des hannetons qui as une façon de faire régner l'ordre bien angoissante. Du coté des personnages de meute, la variété est aussi au rendez-vous. Certains sont plus tolérant que d'autres, certains plutôt martyrisés d’autres plutôt harceleurs… Une chose est sure, on a une sacrée galerie où la diversité est au rendez-vous. On aime les suivre. C’est le genre de livre où on se pose et où on a l'impression de faire parti du groupe. On vit leur quotidien, on a même pas l'impression que il y a des choses horribles qui se passent alors qu’on est servi entre les combats clandestins dont les participants ne sont pas toujours volontaires, les disparitions de loups, les enquêteurs louches… J’ai adoré c’est un gros coup de coeur.

et bien quelle lecture ! Très étrange. C'est la première fois que je lisais un roman écris à la 2ème personne du singulier. C'est un roman choral donc avec plusieurs personnages. J'ai eu du mal à m'adapter à l'utilisation du "tu" et au changement de personnages, j'avais du mal à discerner qui est qui. Le contexte n'est pas posé du tout, je ne comprenais rien au départ. Petit à petit tout se met en place mais il faut persévérer... C'était trop long pour moi. Je n'aime pas lire quelque chose sans rien comprendre. Même après cela passé, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Le tu créait une barrière (étonnamment) et le manque de contexte m'a perdu. J'ai lutté pour aller jusqu'au bout parce que je voulais me faire un avis complet mais cela ne m'a pas fait changer d'avis. Je ne peux que louer l'effort de l'originalité qui est super, c'était simplement pas pour moi. Je vois pourquoi certains ont adoré, les thèmes abordés sont traités de manière originale et juste, l'écriture très originale avec un rythme saccadé et le "tu" rendent la lecture très différente mais je suis passé à côté malheureusement.

Meute de Karine Rennberg



Points positifs : les protagonistes sont bien dépeints et attachants malgré la violence des 2 persos principaux, les liens très fort entre les personnages, on parle de loups-garous 🐺, il y a un potichat trop chou.



Points négatifs : je n'ai pas perçu l'intéret de l'emploi de la 2ème personne du singulier pour la narration, la violence banalisée (je tue 2 mecs par jour, je me bats dans des arènes pour le plaisir, tout est normal...), l'univers flou et peu développé autour des protagonistes, l'intrigue peu rythmée.



Je ne m'attendais pas à ce type de livre, où on a l'impression d'un huis clos qui alterne entre les 3 protagonistes et qui se focalise principalement sur leurs pensées, leur évolution et les liens intenses qui les unissent (ça c'était très chouette). La plume est facile à lire malgré cet emploi étrange du "tu". Dommage que l'univers soit si pauvre, ça laisse une sensation de frustration sur l'ampleur que l'intrigue aurait pu prendre avec ces persos tout en profondeur. Et surtout j'ai été très mal à l'aise avec ces tueries incessantes en toile de fond, basées sur pas grand chose et ces combats gratuits, pour prouver la force physique et mentale des persos. On avait capté depuis le début qu'ils étaient badass, no need... Et pourtant, j'avais envie de poursuivre pour savoir où cela allait mener et parce que malgré tout je les aimais bien, donc ce roman ne m'a pas laissée indifférente. Un peu déçue tout de même par rapport à mes attentes vu la hype autour de ce titre. Pour moi, ce livre n'est pas vraiment de la fantasy (c'est du post-apo mais honnêtement c'est tout juste effleuré), mais plutôt un livre sur des relation humaines/loups-garous. Ce sera donc une lecture en demi-teinte pour moi. Et vous, il vous tente ? Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à venir m'en parler si c'est le cas !

2,5/5

Dès la 4è de couverture, Meute est décrit comme un roman atypique, on ne peut pas le nier. Il est toutefois intéressant à lire. J’ai aimé que les 3 personnages qu’on suit soit eux aussi atypiques.



*Il y a des scènes qui peuvent heurter la sensibilité des âmes sensibles, Le livre possède donc un page avec les quelques « Trigger Warning » existants dans l’histoire
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Une excellente surprise.

Un alignement impeccable entre le fond et la forme, l'ambition et les moyens mis à sa disposition.

C'est attachant, rafraichissant à plus d'un égard, j'aimerais lire ce genre de nouveautés plus souvent.

D'autant plus agréable que de l'extérieur je ne pensais vraiment pas prendre mon pied à ce point là.
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Ce roman est assez surprenant, en le voyant on se dit, oh c'est un pavé, ça va prendre du temps pour le lire mais au fond non, car dès qu'on rentre dans l'histoire, on n'en sort plus tellement c'est passionnant et on s'attache aux personnages.

C'est un roman sur les loups bien évidemment et nous suivons Nathanaël, Val et Calame. Le premier est un loup-garou, le second un humain sans voix et le troisième est un loupiot traumatisé. Chacun des trois avec des problèmes et avec qui la vie n'a pas été tendre. La force de ce récit réside vraiment dans la capacité de l'autrice à nous parler de ce moment où tout bascule entre le noir et la lumière. C'est vraiment fantastique et je vous le recommande surtout pour les fans du fantastique et de la littérature de l'imaginaire en général

Colore le monde



Parvenir à évoquer les loups-garous, la synesthésie et la naissance de liens de meute, tels étaient les défis auxquels s'est confronté Karine Rennberg dans ce roman atypique qui prend le contre-pied de la tendance actuelle.



Là où les auteurs de fantastique vont s'attacher à développer un univers et une intrigue addictive, l'autrice a préféré se concentrer sur les personnages en faisant fi du reste. Des personnages attachants, qui sous une fourrure rêche de violence, cachent un besoin d'être aimés, d'être acceptés, d'être entendus.



Le récit met en avant trois personnages principaux que l'on ne peut qu'apprécier. Nat le solitaire, au caractère ombrageux, inadapté à la vie en société qui va découvrir qu'il peut compter pour quelqu'un. Val, le tueur muet, sans doute le plus mature et réfléchi et enfin Calame, le louveteau brisé, hanté par une terreur que nul ne peut apaiser, petit être fragile au talent immense qui mélange couleurs et émotions.



Ces trois personnages soutiennent le récit de tous leurs traumatismes et de toute leur amitié, si vous ne vous attachez pas à eux, difficile d'apprécier la lecture. Mais il est encore plus difficile de ne pas s'attacher à eux. La synesthésie, ce trouble neurologique très complexe à expliquer, font des passages consacré à Calame les plus beaux que j'ai pu lire. Ce mariage de couleur et d'émotions rend le texte poétique et intense, tel une flamme ardente qui éclaire les ténèbres.



Meute est donc un récit sur la création de liens puissants, qui transcendent l'amour, l'amitié et le respect. Pauvre en worlbuiding il offre une palette d'émotions rarement vues dans la littérature fantastique, il aurait juste gagné à être plus concis.


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La première chose qui frappe, quand on ouvre Meute de Karine Rennnberg, c'est le style. Original et maîtrisé, tout en tension, il nous rappelle qu'à chaque instant tout pourrait exploser. Parce que l'autrice ne ménage pas ses personnages : Nath, Val et Calame, ce sont 3 destins qui se croisent sur fond de société post-apo où la violence fait partie du quotidien, et clairement aucun n'a tiré les bonnes cartes dans la vie. Et pourtant, j'ai trouvé ce roman plein d'espoir. Pas celui trop facile des gens à qui tout sourit, mais celui auquel on s'accroche et qu'on construit jour après jour.



Sans jamais rendre le trauma glamour, le texte nous montre une très belle histoire d'entraide et de soutien. L'amour, platonique, amical, familial, ne résoud peut-être pas tout, mais je me suis terriblement attaché au parcours de cette petite meute bien moins dysfonctionnelle que ce qu'on pourrait croire. Et, parce que ça vaut le coup de le souligner, je crois que c'est la première fois que je voyais une aussi belle histoire d'amitié entre mec impliquant un perso gay, sans la moindre ambiguïté ni frustration. La représentation des persos queer en général sonne juste et réaliste, un vrai plaisir à lire !



Meute, c'est définitivement le roman de loup-garou sont j'avais besoin sans le savoir. Karine Rennberg nous apporte un point de vue subtil et réfléchi sur le genre sans rien sacrifier à l'efficacité des scènes d'action. Un conseil : jetez-vous sur cette pépite des éditions Actusf , elle le mérite !!!
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Je vous avoue ne pas trop savoir par où commencer tellement cette lecture a été envoûtante, originale, sentimentale, percutante. Autant d’adjectifs pour affirmer que c’est un peu un ovni et que ce roman revisite la lycanthropie d’une manière fantastique. Il faudra pourtant distinguer 3 points à mettre en valeur (et il y en a pourtant tellement). Par ordre de priorité, j’ai été littéralement séduit par:



- la plume de l’auteur: tout est parfaitement orchestré et mis en valeur. Une écriture concise efficace durant les scènes d’action avec de nombreux détails des combats mais également de magnifiques descriptions pendant les phases plus calmes. Le vrai atout est l’emploi d’un panel de couleurs toujours plus exhaustif pour décrire les différentes émotions nous immergeant et nous faisant réellement ressentir les sentiments des personnages. Un exemple simple: « celui qui vous protège (Val) surveille la forêt, vert vigilance et bleu protection étendus autour de vous ».



- Les personnages: le trio Nath (notre loup Béta impulsif) - Val (l’humain équipier de Nath expert en combat) - Calame (le louveteau brisé) forme la pierre angulaire de ce roman. Ils nous présentent tour à tour leurs faiblesses, leurs regrets, leurs sentiments et se dévoilent à nous petit à petit. Ils évoluent dans un cadre assez restreint (les scènes se déroulent régulièrement aux mêmes endroits) où la loi du plus fort prime. C’est dans cet environnement sans pitié que nous verrons interagir nos 3 protagonistes avec de nombreux thèmes: famille, abandon, pauvreté, cohésion, survie.



- La structure du roman: il est divisé en trois grandes parties avec un événement primordial marquant la fin de chaque partie. Le nombre de lieux restreint ne gêne pas la lecture outre mesure. Elle l’embellie même, car nous ne sommes pas perdus dans ce récit dynamique alternant très régulièrement les points de vue de nos 3 protagonistes. C’est structuré en annonçant clairement dans quelle tête nous allons nous trouver. Nous avons même le luxe de savoir dans quelle phase lunaire nous nous situons à chaque changement de personnage (j’ai adoré ce détail). Allié à une narration à la deuxième personne immersive, je n’ai pas manqué une seule miette de ce roman.



Vous l’aurez compris, Meute fera partie d’un de mes coups de cœur de l’année. C’est une lecture atypique, utilisant de manière totalement novatrice le thème de la lycanthropie. Elle met en avant le thème fondamental de la faille au travers de cette meute dont j’aurais sincèrement voulu faire partie.

Clairement ce livre ne plaira pas à tout le monde. Un roman atypique. Très atypique. On en voit très peu. Pourtant, j'ai beaucoup aimé. Un roman déroutant notamment par son écriture à la 2ème personne. Mais, on s'y habitue assez rapidement. Une plume parfaite et poétique, parfaitement adaptée. On découvre une histoire de famille, de meute, d'amitié, et de reconstruction. C'était beau et touchant. L'univers post-apocalypse est bien construit où les gangs et la violence règnent. L'atmosphère est d'ailleurs pesante car le danger est y permanent. L'autrice revisite le mythe du loup-garou de façon crédible et réel. Maltraitance, traumatisme, handicap, enlèvement, combat, sang, mort sont au cœur du récit. Une fin qui donne une belle leçon de vie 😊

L'autrice développe à merveille ses personnages et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Ils ont tous un passé lourd et douloureux quoique différent. Calame m'a énormément touché par ses traumatismes, son isolement volontaire et par ses pensées. Il voit l'âme de chaque personne avec des nuances de couleurs. C'est très original et différent. J'ai aimé aussi Val, par sa fiabilité et son côté protecteur; Nath, par son courage et son instinct de loup.