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Critiques de Kate Sedley (69)
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La rose du solstice

Friande de polars historiques, j’ai découvert il y a quelques jours que je possédais dans ma PAL ce livre qui est la treizième enquête de Roger le Colporteur, personnage créé par Kate Sedley.

Je dois avouer qu’en général, je lis toujours une série dans son ordre chronologique, et j’en avais bien l’intention, mais là, en feuilletant par curiosité les premières pages, je me suis laissé entraînée dans cette Angleterre du quinzième siècle, en pleine Guerre des Deux Roses.

Je me suis donc rendue à Bristol, en compagnie de ce personnage fort sympathique qu’est Roger. C’est lui le narrateur et j’avoue avoir apprécié son humour et par extension le style de Kate Sedley.

A travers cette histoire, c’est aussi le quotidien des petites gens que l’on suit car l’intrigue et l’enquête prennent leur temps à se mettre en place. Certes, l’histoire commence de manière assez intense pour Roger qui manque de se faire noyer par deux inconnues alors qu’il cherchait juste un abri pour se protéger d’un orage.

J’ai eu par moments un peu de peine à comprendre les différentes interactions entre Roger et les différents personnages qui gravitent autour de lui. Cela n’a cependant pas entravé le plaisir de la lecture. La compréhension de l’intrigue n’en a pas été affectée non plus.

Bon, en conclusion, quand je me remettrais à lire les aventures de Roger le Colporteur, je les lirais dans l’ordre chronologique, car clairement, pour moi, cela est un plus nécessaire à la compréhension de l’histoire.



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge A Travers l’Histoire 2022

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La fille de l'orfèvre

Deuxième polar que je lis, de cette série avec l'enquêteur de Kate Sedley, Roger le colporteur. Par rapport à d'autres séries des éditions 10-18, l'époque et le cadre (l'Angleterre du XVe siècle) sont moins exotiques et moins dépaysants, mais les enquêtes restent intéressantes. Après quelques longueurs, Roger, accompagné de son épouse Adela, enceinte, passe une semaine à Londres et revoit le duc, qui lui demande encore une fois son aide dans une enquête. Une histoire d'empoisonnement lors d'une fête de famille, il y a des mois déjà. Roger devra user de toute sa sagacité pour découvrir la vérité sur cette affaire bien mystérieuse.

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Le conte de la brodeuse

Après quelques longueurs, une bonne enquête dans la veine des enquêteurs anglais des éditions 10-18. Un polar de bonne facture, avec quelques passages intéressants sur un atelier de couture et broderie au Moyen-Age, et de plus en plus de rebondissements, jusqu'à un dénouement inattendu.
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La corde au cou

Pas simple la vie en Angleterre au 15e siècle. On a donc besoin du colporteur pour faire ses achats et combler ses besoins. Kate Sedley nous présente un colporteur bien spécial, Roger Chapman. Il parcourt le pays, ballot sur le dos, offrant moults objets tels rubans, ustensiles, rasoirs, toutes sortes de babioles, un vrai petit bazar ambulant. Dans cet opus, notre gaillard/colporteur arrive à Bristol bien affaibli des suites d'une forte fièvre et encore quelque peu malade. Il est accueilli/recueilli, soigné, nourri, remis sur pied par la veuve Walker et sa fille Lillis. Durant sa convalescence et au fil de leurs conversations, Chapman apprend que le père de Margaret Walker est décédé depuis peu, emportant avec lui les circonstances bien étranges de son retour chez sa fille.

On sent bien l'acharnement de Roger Chapman à découvrir la vérité sur de sombres affaires. Son pouvoir de déduction a le bonheur de lui ouvrir les portes chez les édiles de la ville et d'élucider quelques mystères.

C'est bien ce qu'il fera ici en cherchant à découvrir ce qui est réellement arrivé au père de Margaret Walker.

Kate Sedley est de la lignée des Peter Tremayne et de son personnage de soeur Fidelma ou encore du frère Cadfaël créé par Ellis Peters (Edith Pargeter). Elle nous présente un personnage atypique, sympathique, qui évolue bien mais une intrigue un peu simple. Le plaisir de la lecture se situe plutôt dans les descriptions de cette vie anglaise au Moyen Âge tardif. Un portrait très crédible du quotidien des petites gens , l'histoire façon facile, bref un après-midi de lecture agréable.
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Le Colporteur et la mort

En l'an de grâce 1471, peu après la mort de sa mère et sentant que la vie à l'abbaye qui s'ouvre à lui ne pourra le combler, un tout jeune garçon décide d'abandonner son relatif confort pour tenter sa chance et vivre ses rêves de voyage en embrassant la dure profession de colporteur.



C'est sur le chemin de la ville de Londres qui l'attire par dessus tout qu'il va entendre parler d'une étrange histoire de disparition dans la capitale. Fougueux et à la recherche d'aventure, il ne va pouvoir s'empêcher d'aller mettre son nez dans une affaire que tout le monde lui conseille pourtant d'oublier. Mais lorsque la piste remonte aux plus grand nobles du royaume, que peut faire un jeune homme sans argent ni relations ?



Premier d'une série de romans qui doit actuellement en compter une vingtaine, on s'attache facilement à Roger, héros de la série. Et on le suit donc avec plaisir dans cette Angleterre médiévale agréablement dépeinte pour une histoire qui s'agrège remarquablement à l'Histoire.



Au final, pas exceptionnel mais agréable, je continuerais la série avec plaisir car on peut supposer que l'auteur comme notre jeune Roger va progresser avec le temps.
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Le Noël des masques

Je viens de découvrir une nouvelle série, youpi!

Nous sommes en Angleterre en 1483 et c'est Richard III (oui oui le bossu, informe, né avant terme, tueur de neveux et "mon royaume pour un cheval", c'est celui-là, mon chouchou!) qui est sur le trône.

A Bristol Roger le Colporteur est sur le point de célébrer les fêtes de fin d'année lorsque deux hommes (des anciens soldats ayant combattus en France) sont assassinés.

Ayant pris la série en cours, je n'ai certes pas commencé par le premier tome mais l'histoire reste très facile à suivre. Ce Roger se révèle plus qu'un simple colporteur. Brillant déducteur, il mène l'enquête discrètement et efficacement.

Les célébrations de fin d'année sont très bien décrites et documentées, le contexte historique est richement rendu par l'autrice.

Polar historique, ce roman a tout pour me plaire et je replongerai dans cette série avec plaisir!

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Le Colporteur et la mort

Je commence tout juste cette série. J'apprécie beaucoup les séries historico-policières britanniques et je vais lire la suite du Colporteur avec, je le pressens, beaucoup de plaisir.

Le contexte historique est complexe puisque l'action se situe en pleine guerre des Deux Roses; après quelques mises au point historiques dans le deuxième chapitre (et un papier avec un crayon pour m'y retrouver car je connais très mal cette période), me voilà lancée dans l'aventure de ce jeune colporteur.

Je ne suis pas encore convaincue par l'aspect policier de cette série - mais cela va peut-être s'améliorer dans les romans suivants-, cependant la description de la vie quotidienne est très bien dépeinte et est convaincante, le héros est sympathique même si sa personnalité manque, pour l'instant, de complexité à mon goût.
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Le Songe du colporteur

Un colporteur dans l'Angleterre de la fin du XVe siècle, persuadé d'avoir été choisi par Dieu pour démasquer les méchants et faire triompher la justice. Dans cet épisode, il se rend à Plymouth sans bien savoir pourquoi, et pose beaucoup de questions à tous les témoins d'un meurtre, dont il suit la piste. D'où il ressort qu'il porte bien son nom, Roger Chapman (colporteur), car il répand les nouvelles et fait part de ses découvertes bien plus qu'il ne vend sa marchandise. Toujours sur les chemins d'un bout à l'autre des alentours de Plytmouth, on le suit sans réticence, même si on comprend bien vite les ressorts du mystère, et que notre héros semble un peu lent à rassembler tous les indices semés par l'auteur.

Des anachronismes et quelques incohérences inévitables dans un polar sans prétention, et une lecture agréable.
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Le Colporteur et la mort

Et hop. Voici une relecture assez rapide.

Mais très divertissante.

J'aime beaucoup cette série de Kate Sedley, elle mélange une enquête qui n'a rien à envier aux classiques d'Agatha Christie, et l'action se déroulant au XVème siècle c'est l'occasion de découvrir l’Angleterre de l'époque, au travers du descriptif de la vie des gens du peuple.

Évidemment, je ne maitrise pas trop les dynasties de souverains d'outre-manche, aussi j'ai vite été perdue par le rappel de leur généalogie en début de livre (je vais certainement reprendre "à tête reposée" cette partie du roman)

Mais cela n'est qu'une "toile de fond" et ne gène absolument pas le reste de la lecture. Le sujet principal restant "les aventures de Roger le colporteur".



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La rose et le chardon

Une nouvelle aventure de Roger le Colporteur, impliqué en 1482 par Timothy Plummer, maître espion au service de Richard de Gloucester, frère d roi d'Angleterre, dans les troubles en Écosse.

Alors que le pays grelotte sous le froid, que la famine est partout présente, le roi d'Angleterre Edouard IV, pourtant bien malade, n'a d'autre priorité que de récupérer la ville de Berwick tombée des années plus tôt dans les mains des écossais. Il monte une expédition militaire dont le commandement est confié à son frère Richard , duc de Gloucester. Pour mieux maîtriser l'indomptable voisin écossais, la cohorte militaire emporte avec elle le duc d'Albany, prétendant au trône d’Écosse. Roger est chargé de l'escorter et de le protéger contre d'éventuels ennemis jusqu'à son arrivée à Edinbourg.

Mais le voyage s’avère compliqué et l'entourage du duc d'Albany assez étrange. Ce dernier charge d'ailleurs Roger de défendre un de ses amis accusé du meurtre de sa femme à Edinbourg. Rien n'est clair dans ce meurtre, puisque le meurtrier a avoué, mais en met la responsabilité sur la femme volage. L'enquête s'épaissit alors que traîne sans cesse dans les parages un homme habillé en vert et porteur d'un masque de la même couleur. Cet homme vert (Green man, titre original en anglais, plus explicite que le titre français), qui ne cesse de prévenir Roger contre des dangers, connaît-il le fin fond de l'histoire ?

Cet épisode de Roger le Colporteur est assez faible. Peu de rebondissements, un arrière fond historique mineur. Une déception.
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Le Noël des masques

Fin du XVème siècle en Angleterre. Richard III, auparavant duc de Gloucester, vient d’accéder au trône. Roger Chapman, le fameux colporteur créé par Kate Sedley pense pourvoir pour une fois profiter de sa famille et passer tranquillement les fêtes de Noël avec sa femme et ses quatre enfants. Mais, un double meurtre est commis à Bristol. Le voilà à nouveau contraint de délaisser quelque peu les siens pour démêler les fils de cette nouvelle enquête.

Une enquête classique pour notre colporteur. Mais, l’occasion pour l’auteur de nous faire découvrir le déroulement des fêtes de Noël à l’époque en Angleterre. Une approche de la fin de la guerre de cent ans vue du côté anglais également intéressante.

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La fortune de l'échevin

Une à deux fois par an, j'aime retrouver les aventures du détective colporteur Roger Chapman. Sans être révolutionnaire, j'aime cette série qui me procure toujours le même petit plaisir à la lecture.



Ici, Roger a fort à faire entre une femme assassinée sans que les autorités ne se bousculent pour connaître le coupable du meurtre, un mort qui réapparaît au bout de six ans, une menace de guerre civile et une femme que l'on cherche à faire épouser à notre jeune veuf alors que son cœur bat pour une autre.



Le narration est toujours aussi fluide, Roger toujours aussi sympathique. De quoi passer quelques heures de lecture agréable.

Bémol toutefois. Dans chaque intrigue de Kate Sedley, se trouve un détail, un indice qui éclairera, quelques chapitres plus tard, la ténébreuse affaire. Malheureusement, cette fois-ci, j'ai trouvé l'indice un peu trop flagrant et je n'ai pas eu a forcer pour savoir le fin mot de l'histoire.
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La fête des moissons

Cette série de romans policiers au moyen-âge, mettant en scène Roger le Colporteur, alterne le bon et le moins bon. Certains opus sont bien structurés, efficaces, tout en relatant un événement historique précis. D’autres sont plus plats et plus banals. Cette Fête des moissons entre dans la deuxième catégorie.

A contrario de beaucoup d’autres épisodes, ce tome se déroule entièrement à Bristol. Le colporteur voyage peu dans ce livre. Kate Sedley offre d’ailleurs au lecteur un vrai tour touristique de cette ville au moyen-âge, rues par rue : « à votre gauche, la demeure du boulanger John Overbecks ; à droite, sur la colline Saint Michael, le cottage de la sœur converse Cicely Ford ; droit devant les quais où abordent des bateaux de toute l’Europe, notamment de Bretagne ». Le rappel incessant des rues (streets) est lassant pour qui ne connaît pas Bristol.

Roger, comme d’habitude, met son nez dans une série de meurtres qui s’enchaînent et peuvent sembler liés à l’arrivée d’un voyageur, sans doute breton, qui pourrait être un espion pour le clan d’Henry Tudor, réfugié en Bretagne.

A partir de cette intrigue limitée, l’histoire avance très paresseusement. Est-ce la faute à la chaleur de l’été 1478 ? Roger traîne ici et là, fait le beau avec une de ses anciennes amours de jeunesse (qui finit occise), boit de la bière dans des tavernes, trouve insupportable les cris de son nourrisson, adopte un chien, et rivalise avec le sergent d’arme benêt, amoureux transis d’Adela, la femme de Roger…

Bref, Sedley a fait beaucoup mieux.

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Le Colporteur et la mort

Roger vient de quitter l’abbaye de Glastonbury où il ne se sentait pas à sa place, pour se faire colporteur. Un jour où il se trouve à Bristol pour vendre ses produits, il fait la rencontre de Marjorie Dyer, servante de l’échevin Weaver, qui lui raconte la disparition mystérieuse du fils de son maître, Clement. Plein d’espoirs, l’échevin charge alors Roger d’enquêter sur cette affaire une fois qu’il sera à Londres, ville où ont eu lieu les faits. Le colporteur reprend alors la route et une fois à destination, s’acquitte de sa tâche, complétée par une autre disparition dans des circonstances similaires.

L’intrigue se déroule dans une période troublée : celle qui oppose les Lancastre aux York, les deux familles royales rivales. C’est une période que je ne maîtrise pas du tout et j’avoue que ça m’a posé problème. Un arbre généalogique des personnages historiques ayant existé en début d’ouvrage ainsi que quelques notes sur le contexte en fin d’ouvrage n’auraient pas été de trop, bien au contraire. Leur absence se fait cruellement ressentir pour qui en connait peu ou pas du tout sur la Guerre des Deux-Roses, même s’il ne s’agit que d’un contexte qui n’a pas vraiment de lien avec l’intrigue principale.

Ensuite, avant d’entrer véritablement dans le cœur du sujet : la disparition de Clement Weaver qui est rapidement évoquée au début, il faut attendre un bon moment, le temps que notre héros se rende de Bristol à Londres, ce qui tarde à arriver. Ses pérégrinations comme la visite de Saint Thomas à Cantorbéry ne sont pas des plus intéressantes. Je me suis ennuyée et n’eut été le peu de pages que compte ce livre, je l’aurais sans doute abandonné, d’autant que les indices laissés par l’auteur nous amènent très vite à deviner l’identité du coupable. L’enquête manque de finesse et arrivée au bout, me reste une impression de « tout ça pour ça ». Mouais, bof. Je n’ai pas vraiment aimé ce polar historique. J’en ai un autre de la série dans ma Pal, La Fête des moissons, le 11ème de la saga, reçu en cadeau pour deux livres de l’éditeur achetés, ce qui m’a poussé à acheter le premier d’occasion, histoire de ne pas me sentir perdue, surtout dans la vie de Roger puisque chaque enquête est indépendante des autres. J’avoue qu’il (La Fête des moissons) me tentait davantage que celui-ci et peut-être aurais-je dû m’écouter et commencer par lui. J’essayerai tout de même de le lire mais pas tout de suite. J’espère qu’il sera meilleur que Le Colporteur et la mort dont les imperfections sont peut-être dues au fait qu’il s’agit du premier…

Bref, une lecture peu concluante…
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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La Combe du Nocher

J'ai toujours beaucoup de plaisir à plonger dans les enquêtes de Roger le Colporteur et d'effectuer par la même occasion un voyage temporel dans le sud de l'Angleterre à la fin du XVe siècle. Parfois comparé au frère Cadfael, que j'apprécie aussi, les aventures de Roger sont quand même plus « rythmées » que celles de son ancêtre religieux.



Dans la « Combe du Nocher », Roger Chapman (Colporteur en anglais) se voit confier, par le Duc de Clarence, la tâche de conduire la jeune Cicely Armstrong chez sa tante, à Glastonbury, où elle doit épouser Peter son cousin. Parvenus sur place, ils apprennent que ce dernier s'est volatilisé en pleine nature quelques jours plus tôt. Cette disparition fait naître des rumeurs de sorcellerie et de compromission avec le diable au sein de la population. Voilà de quoi combler le besoin d'aventure pour notre détective amateur.



Derrière cette enquête traditionnelle pour le genre, on baigne dans un monde remplit de superstitions, de croyances, d'ignorance et d'obscurantisme sur les terres de la mythique Avalon. De quoi passer quatre petites heures agréables dans cette période de confinement.
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La cape de Plymouth

J’aime bien cette série policière mettant en scène le colporteur Roger Chapman, embringué pendant la guerre des Roses dans des intrigues complexes au service du duc Richard de Gloucester, frère du roi Edouard d’York. Mais je dois avouer que je lis les épisodes de ses aventures dans le désordre le plus complet.

Nous voici donc en 1473, dans ce qui est le deuxième tome de cette longue série, époque où Roger est chargé d’accompagner, contre sa volonté, un messager royal, qui doit remettre en secret une missive au duc de Bretagne. Les derniers Lancastre et le jeune Tudor sont réfugiés en Bretagne d’où ils pourraient avec le soutien du duc venir contester l’autorité des York. Le but est donc d’obtenir la neutralité du duc de Bretagne. Pour porter cette missive le roi a choisi Philip Underdown, un ex armateur, commerçant un peu pirate, porté sur le commerce des nains. Et oui, à l’époque, la noblesse demandait des nains de compagnie. Alors quoi de plus rentable que d’aller de pays en pays en trouver pour satisfaire la clientèle…

Roger est chargé d’accompagner Philip et de s’assurer de sa sécurité au moins jusqu’à son embarquement à Plymouth sur un navire royal. La suite ne va évidemment pas se passer comme prévu.

Cet épisode est un peu mou, sans grand relief, jusqu’à la partie finale en Cornouailles, plus animée. La caractère de Roger est déjà là, sa quête de la vérité immense, mais il manque un peu d’action pour que le livre aille vraiment de l’avant. D’autant que la résolution de l’intrigue est un peu prévisible. Kate Sedley a fait bien mieux avec ce personnage.
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Les trois rois de Cologne

On poursuit les aventures de Roger, le colporteur.

Cette fois ci il est officiellement mandaté par le maire pour résoudre un crime de 20 ans ... et ce qui l'ennuie, c'est qu'il est rémunéré pour ... cela va contre ses principes.

Avec toujours en trame de fond l'histoire de la vie en cette fin de moyen âge en Angleterre, une façon plaisante d'apprendre.
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La danse macabre

Ce roman policier historique entre dans la série de Kate SEDLEY Roger le Colporteur, marchand de Bristol, amené par les événements (et au cas présent par les fortes pressions de Richard de Gloucester, frère du roi d'Angleterre Edouard IV, le premier des rois issus de la maison d'York) à devenir espion sur le territoire français pour le compte de ce dernier, sous l'autorité de Timothy Plummer, maître espion retord.

Roger qui rêvait de rejoindre sa famille à Bristol est d'abord retenu à Londres, avant de partir pour la France accompagné de Eloïse Gray, femme dangereuse tout en faux semblants, qui doit jouer son épouse, de John Bradshaw, homme de confiance de Timothy Plummer qui jouera son valet, et de Philip Lamprey, un ancien ami de Roger dans la peine suite à la mort de sa femme. Le petit groupe va croiser de nouveaux compagnons de route, et parsemer son voyage de cadavres et de disparitions.

Évidemment la mission secrète confiée à Roger est vite éventée et tous les accompagnateurs paraissent suspects.

L'intrigue avance mollement et ne connaît de véritable avancées qu'à l'arrivée du groupe sur Paris, c'est à dire quasiment à la fin. L'environnement social et culturel de la fin du XVéme siècle en Angleterre est peu fouillé. Le contexte historique n'est pas trop expliqué. Un petit arbre généalogique des rois d'Angleterre en ces temps de guerre des deux roses aiderait le lecteur non anglo saxon.

Pour ma part, j'avais l'avantage de connaître le nœud de l'intrigue (une question de légitimité de la filiation royale), car c'est exactement la même anecdote historique qui sert de toile de fond à Sang Royal de C.J. SANSOM, que j’avais lu quelques semaines auparavant. A mon goût, le livre de SANSOM est bien plus riche de descriptions d'époque (même s'il intervient quelques dizaines d'années plus tard) et plus élaboré.

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Le Noël des masques

Policier historique / tome 22 de la série Roger le Colporteur



XIVe siècle. Angleterre. Ville de Bristol. Noël arrive à grands pas et tous s’apprêtent à commencer les festivités … Roger le Colporteur et sa famille attendent avec impatience ce moment privilégié. Malheureusement deux meurtres ont lieu, et Roger le Colporteur ne peut s’empêcher de mettre le nez dans les enquêtes, ce qui chamboule son emploi du temps passé en famille.



Roman lu dans le cadre de mes lectures de l’Avent. Je ne connaissais donc pas du tout la série de roman dans laquelle on retrouve Roger le Colporteur. Très belle découverte ! On suit les enquêtes de notre colporteur tout en apprenant sur les célébrations traditionnelles des douze jours de Noël, c'est-à-dire de la naissance du Christ le 25 décembre jusqu’à l’Épiphanie, jour des rois. Un excellent polar historique !

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La fête des moissons

La fête des moisson.. Ou le bouquin qui traînait depuis des lustres dans ma pile, et qui par un étrange concours de circonstance (malgré les ajouts aussi divers qu'incessants, suivez mon regard merci chéri ^^) s'est retrouvé au dessus... donc bah oui je le lis...



Pitch :

1478, Bristol c'est l'été y fait chaud... La ville est en effervescence malgré la puanteur... Bientôt la grande foire prendra ses quartiers dans la ville, Roger s'en frotte les mains d'avance, y va faire des bonnes affaires c'est sûr ! Rien que pour trouver de la marchandise à revendre, bin oui il est colporteur... Après y aura la fête de Lammas, la fête des moissons.. faut d'ailleurs aller commander les pains au boulanger. Une petite attention qu'il offre à sa femme Adéla, qui est fatigué avec leur nouvel enfant, qui passe sa vie à brailler, et fort en plus... Pas de folie non plus, y sont pas riches, mais un pain rouge à la rose, et un pain violet aux prunes ils peuvent bien se le permettre... Allant passer sa commande au boulanger, mais attention pas n'importe lequel faut pas se tromper, même si leurs boutiques se font face... Maitre Overbecks ou Maitre Fairbrother, mais bon pour ce dernier faut pas trop se fier à son nom, lui c'est plutôt un escroc qui rogne sur le poids du pain et pas que, y fait d'autres trucs, un vrai bandit.. Alors quand le trouve assassiné, un couteau entre les côtes, comme qui dirait ça surprend pas grand monde.. non faut dire ce qu'y est, limite ça fait même plaisir .. mais quand même les cadavres vont s'accumuler, ça commence à faire désordre... Roger va y aller de son grain de sel, mode limier...



Franchement j'ai lu ce polar jusqu'au bout pour voir si j'avais bon... et heu j'avais bon... j'avais bon avant même que le cadavre soit découvert... genre le perso arrive tient v'la le coupable... et je lève les yeux au ciel... et quand les autres meurtres arrivent, tient v'la l'autre coupable (oui y en a deux).. Alors que voir le soi-disant limier pédaler dans la semoule mais d'une force.. alors que tout le long du bouquin c'est roooh comme je suis intelligent, et comme je réfléchi bien... heu non...



Après le côté moyen-âge, à part dire que les égouts sont à ciel ouvert et que ça pue, je trouve pour ma part ça un peu léger.. bon oui je suis un peu vache, y a quelque trucs vestimentaires ou autres pour faire couleur locale, mais c'est pas transcendant non plus.. Historiquement y a pas de grand fait sur lequel l'auteur vient appuyer son récit, c'est un peu dommage, quelque allusion ici où là entre la guerre entre Lancastre et York ou guerre des deux roses ( pourtant ça a fait du dégât, et pi ça a duré !) avec forcement une histoire d'espion...



Bon on se balade dans Bristol, on connaît tous les noms de rue, les collines églises couvents et estaminets... mais comme j'ai aucune idée de comment est foutue cette ville, parce que j'y ai jamais mis les pieds, quoi que ça, si c'est bien fait ça n'a aucune importance, je ne suis jamais allée dans certaines villes où se passe certaines histoires et pourtant ça marchait bien, là non, je visualisais rien du tout, au final aucune idée de comment cette ville est ... parce qu'on rentre jamais vraiment dans la description de la ville, maison, etc.. y a une foire on la voit pas tant que ça, à par que y a des mecs bourrés qui se foutent sur la tronche et chantent des chansons paillardes.. c'est à Bristol au moyen-âge mais finalement ça pourrait être n'importe où ailleurs... niveau immersion c'est pas transcendant..



Résultat des courses,

niveau enquête, surprise du coupable, c'est plus que moyen

niveau historique c'est carrément bof

niveau immersion c'est une sorte de flou constant...



Pas certaine que j'en lirais d'autres de cette série... pas certaine du tout même, et là, c'est pas flou... du tout...
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