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Critiques de Laurent Philipparie (137)
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Lectio Letalis

l’auteur nous montre comment les politiques peuvent prendre la main sur les affaires et nous rappelle que la Justice n’est au final qu’une affaire d’Hommes. Elle est censée être servie par eux mais en réalité, elle sert leurs intérêts. Laurent Philipparie nous incite à la réflexion tout en nous servant une action et un suspense qui nous tient captifs. C’est vraiment un excellent récit qui ne teinte pas ses héros d’une auréole et d’un masque infaillible. On s’identifie aux personnages car ils sont comme nous. Ils peuvent également commettre des erreurs, se laisser gouverner par leurs émotions… Ce sont des personnages qui nous touchent car on pourrait être eux. On s’attache donc à eux et c’est pour ça que l’histoire nous embarque avec eux.



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Lectio Letalis

Le petit avis de Kris

A Paris, une série de suicides mystérieux endeuille la maison d'édition Paul Gerber. A Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barrias enquête sur l'assassinat d'un psychiatre, massacré par un rapace. Si les deux affaires semblent éloignées au premier abord, elles sont pourtant liées par le nom d'Anna Jeanson, unique survivante d'une secte dressant des animaux à tuer.

Même si je m'éloigne de plus en plus des polars, il faut bien reconnaître que celui ci est original.

L'auteur a revisité le genre et ça marche.

Excellent moment de lecture.
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Lectio Letalis

Ayant rencontré l'auteur à Mons, je me suis laissé tenter par ce roman... A priori, des animaux tueurs, une secte, un livre qui tue, l'hypnose poussée jusqu'au contrôle extrême, un flic ex-indic, j'embarquais très très loin de ma zone de confort. Pourtant, au fil des pages, je me suis prise au jeu, comme lorsqu'on suit un film distrayant. On se rend bien compte des invraisemblances, mais, ma foi, on est dans de la fiction, alors pourquoi pas?

Au passage, notons que l'auteur, membre des forces de l'ordre en France, égratigne les dysfonctionnements de l'institution. Dysfonctionnements qui affectent de nos jours bien des services publics en Europe et dont nous pouvons tous, un jour, être les victimes.

En résumé, un sympathique moment de lecture.
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Lectio Letalis

Un livre qui tue ? Comme le grimoire interdit dans "Le nom de la rose" où en fait, c’était… Ah ben non, je ne vais pas vous divulguer comment le livre tuait de ce roman d’Umberto Eco !



Dans quel autre cas un livre pourrait-il nous pousser au suicide ? J’ai bien des pistes, mais pour cela, il faudrait que je balance des noms d’auteurs ou des titres de livres, et là, je serai muette comme une carpe.



La seule chose que je peux divulguer, c’est que je remercie NetGalley pour l’envoi de ce livre que la curiosité m’avait fait cocher dans leur catalogue.



Niveau marketing, l’auteur et les éditions Belfond ont bien fait leur job car ils nous proposent un titre des plus aguicheur tant il paraît bourré de mystère ou tiré d’une formule magique de Harry Potter et la couverture est plus que réussie. On le veut !



Verdict ? Mitigée. Je ne ferai pas de la critique complaisante, ce n’est pas le genre de la maison, donc, autant le dire de suite, j’ai eu l’impression de tourner en rond dans les premières parties, celles qui mettent tout en place, celles qui devraient distiller le mystère et le suspense.



Disons-le clairement, un certain côté fantastique a failli me faire tourner les talons tant il semblait peu crédible et mal abordé. Pourtant, j’aime le fantastique.



Là où je me suis embourbée aussi, c’est dans le style d’écriture de l’auteur qui était un peu trop imagé à mon goût, qui paraissait fort simpliste et j’ai eu cette sensation que je n’avançais pas dans l’histoire tant tout paraissait obscur et mal mis en scène, avec bien trop de répétitions sur les souffrances de certains personnages principaux, leurs haines, leurs obsessions.



Dommage que tout cela ait été amené de manière si malhabile. Là où le bât blesse de nouveau, c’est que, une fois de plus, le lecteur se trouve face à des flics torturés, au passé très lourd ou au caractère très entier qui donnent plus l’impression d’être des caricatures d’eux-mêmes que des personnages réalistes.



Pourtant, l’auteur est policier, il doit savoir de quoi il parle… Si ce genre de flics existent en vrai, je ne voudrais pas vivre dans leur tête. Et si un ancien SDF peut devenir policier, tant mieux pour sa réhabilitation, mais j’ai un peu coincé là-dessus.



Les parties suivantes sont plus intéressantes (après le chapitre 15), ça bouge, l’adrénaline monte, on entre mieux dans le vif du sujet et l’écriture me paraissait moins fade.



Même si on retrouve encore un peu trop de mots bateau tels que « démon(s) » pour qualifier le méchant de l’histoire, qui lui, est foiré tout à fait car il a encore moins de relief que les autres personnages, il débarque tel un cheveu dans la soupe et son portrait est tellement peu réaliste qu’il en deviendrait risible.



Anybref, même si mon esprit cartésien a bloqué pour quelques trucs fantastiques mal abordés, j’ai tout de même ressenti le suspense dans le final, l’adrénaline a monté dans les derniers chapitres, mais je n’ai pas ressenti ce que je cherche dans un thriller : cette poussée qui vous donne envie de rester éveillée toute la nuit ou cette force qui vous empêche de poser le livre sur la table, cette puissance qui vous sort totalement de votre vie réelle pour vous emporter ailleurs.



Une lecture en demi-teinte, je m’attendais à mieux, la faute sans doute à une écriture un peu trop imagée, des répétitions sur les démons intérieurs ou extérieurs des personnages à ne plus en finir, des obsessions sur une ancienne affaire dont on ne saura pas plus, un Méchant mal travaillé, mal servi et des personnages pour lesquels je n’ai pas eu de grande empathie car pas assez explicités, sans reliefs, aux portraits trop lisses, trop habituels.



Pourtant, il y avait matière à faire un super thriller avec un pitch plus rare qu’est celui du livre tueur. L’idée était originale car différente de celle du roman de Umberto Eco et j’aime assez ce contexte du livre qui vous tue.



Les passages sur les sectes sont bien traités, même si je ne comprendrai jamais rien à cet endoctrinement et alors que nous avons des passages très simplistes, nous en avons d’autres avec de beaux moments d’écriture, avec des réflexions vraies, puissantes, le tout cohabitant comme si deux personnes avaient co-écrit le texte ou comme si l’écriture manquait encore de maturité car l’auteur se cherche et n’a pas encore défini son style à lui.



"Peut mieux faire car a du potentiel mais ne le développe pas correctement", comme pourrait écrire un prof sous un travail rendu par un élève prometteur mais qui doit s’améliorer.


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Lectio Letalis

Il s'agit là de mon premier roman de cet auteur qui m'a attiré par son titre et sa couverture, chose assez rare pour le signaler. Qu'en est-il donc de ce Lectio Letalis ?



Bien que l'écrivain soit initialement un capitaine de police, ce dernier n'a pas perdu de temps - volontairement ou non - à nous décrire avec précision le commissariat et les divers fonctionnaires qui s'y croisent. Pourtant, il a su dépeindre les personnages principaux au fil du récit, leur passé, leur volonté et leurs manières d'agir. Le tandem principal est très atypique et attachant. Par moment, de par sa plume, Philipparie a réussi à me faire douter de la sincérité de quelqu'un.



Ne connaissant pas la Gironde, les lieux me paraissent bien décrits, qu'ils existent ou non. Certains passages nécessitant davantage de traits pointilleux n'ont pas été épargnés, et tant mieux, afin que l'on puisse mieux se projeter.



La trame était bien plaisante, travaillée comme un enquêteur, avec quelques lenteurs et longueurs. Les enquêtes parallèles sont bien amenées, l'intrigue de l'hypnose et des sectes également. Je m'attendais à plus de travail autour du livre intitulé Lectio Letalis, peut-être des exemples, un bout de phrase, quelque chose à se mettre sous la dent...



Tantôt accéléré, limite frénésique, tantôt ronronnant avec des théories, le roman crée de l'émotion ; à faibles doses. Loin d'un livre plat, il en reste qu'on en tombe pas de son canapé non plus. A noter certains passages bien torturés et admirablement manipulés.



Pour un roman policier, Lectio Letalis remplit son rôle. Un bon bouquin !
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Lectio Letalis

J'en ai entendu beaucoup de bien, je n'en dirais pas autant. "Lectio Letalis" se lit bien, comme un bon polar mais...

Mais l'intrigue est à la fois incroyable tellement les relations entre les personnages se tissent vite (un peu trop ?), et prévisible tellement on devine rapidement certains des rebondissements finaux.

Le thème des animaux tueurs est finalement peu exploité, et celui de la secte est tellement extra-ordinaire car la crédibilité en prend un peu un coup...

Bref une lecture sympathique, distrayante mais pas le polar de l'année.
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Lectio Letalis

Le résumé parlant d'un potentiel "livre tueur", ma curiosité a tout de suite été piquée. Toutefois, je suis assez mitigée par l'ensemble de l'ouvrage. La construction du récit est assez inégale mais ça se lit assez rapidement et il y a quand même des passages très prenants.



À Paris, une troisième personne s'est suicidée après la lecture d'un manuscrit aux éditions Paul Gerber. Tiéno enquête sur cette affaire mais c'est une impasse, l'éditeur et le manuscrit s'étant volatilisés. Quelques jours plus tard, à Bordeaux, une autre affaire se passe mal. Barrias est en planque avec son équipe dans une cité pour arrêter un trafic de drogues mais une autre équipe de police vient sur place pour une autre affaires et les hommes surveillés prennent la fuite, mettant le feu au bâtiment juste avant. Deux foyers étaient installés dans ce bâtiment. Une famille a été sauvée et une vieille dame, vivant seule, a été sortie de justesse des flammes, maintenant entre la vie et la mort.

Cette vieille femme n'est autre que la mère d'Anna Jeanson, une criminelle en cavale accusée du meurtre de son psychiatre. Anna est la dernière survivante d'une secte, dissoute par un suicide collectif. l'affaire, à l'époque, a été étouffée, traitée dans le plus grand secret, mais surtout bâclée.

Barrias croise la route d'Anna. En vérité, il devait l'extraire d'une rave par la force mais le destin en a décidé autrement, faute d'intervenants sur les lieux. Alors Barrias, c'est écorché vif obsédé par les sectes suite à son passé avant d'être dans la police, se voit contraint de mener un combat qui n'était pas le sien à la base. Mais en est-on aussi sûr ? Et s'il y avait un lien entre toutes ses affaires ? Par la force des choses, Barrias va aller de découvertes en découvertes...



Le début est tout de suite intéressant. En effet, l'auteur n'a pas attendu pour nous montrer l'étendu des dégâts causés par ce manuscrit atypique, celui qui pousse au suicide quiconque se plonge dans sa lecture. Très rapidement, on change de décor et de personnages pour suivre Barrias, qui n'a d'abord rien à voir avec l'enquête sur le manuscrit et l'éditeur. À partir de là, on rencontre pas mal de longueurs. Il y a beaucoup de détails qui ne servent en rien au récit et ce n'est franchement pas palpitant... Ce qui l'est un peu plus, ce sont les passages concernant Barrias et son passé, l'homme qu'il est devenu aujourd'hui à cause des horreurs qu'il a vécues. Mais pendant ce temps, j'ai eu l'impression de tourner en rond, il ne se passait vraiment pas grand chose, à part de longues explications sur un peu tout et n'importe quoi. Toutefois, c'est fluide et les chapitres sont courts, il n'est pas difficile de prendre son mal en patience pour revenir au cœur de ce qui nous intéresse. Dès que Barrias se voit contraint d'évoluer aux côtés d'Anna Jeanson, les choses sont tout de suite plus captivantes. En effet, on a déjà quelques révélations à se mettre sous la dent, le suspense et l'action sont présents, le rythme du récit est bien plus dynamique et nous ne sommes plus dans des détails superficiels.

L'histoire de la secte et du manuscrit est très bien trouvée et développée, c'est plutôt pour mettre les deux affaires en lien qu'on a l'impression de piétiner un peu par moments. Malgré tout, la seconde moitié du récit est prenante et, si ça ne relève pas du grand final haletant et surprenant, la lecture reste sympa.



Un autre point qui permet d'apprécier quand même la lecture de ce livre : les personnages. Je ne suis pas très objective car j'adore les personnages torturés et ici, il y a de quoi faire !

Barrias est un personnage manipulé par ses propres démons. Il ne pense qu'à sa vengeance personnelle et est prêt à tout pour y parvenir.

Anna Jeanson est un personnage qui en a également vu. Retrouvée dix ans plus tôt après qu'elle se soit échappée d'une secte, totalement nue et amnésique, elle est en cavale depuis sa sortie de l'hôpital psychiatrique, tentant de rassembler des souvenirs. On se pose forcément des questions sur elle, elle est très intrigante.

Il y en a d'autres comme ça. La cheffe de Barrias, qu'on ne connait pas vraiment mais qui a l'air d'avoir un lien très fort avec son équipe et ça finit par se ressentir ; Dubois, dans la police également, auparavant, qui s'est isolé de tout depuis la mort de son fils. Lui, on finit par le connaître en détails et c'est un personnage vraiment intéressant tant il est torturé et habité par son désir de vengeance...



Ce n'est as le thriller de l'année et, personnellement, je n'y ai pas trouvé ce que j'adore dans ce genre littéraire, à savoir, principalement, une fois surprenante où les révélations nous retournent le cerveau mais ça reste un moment de lecture sympa. La cavale de Barrias et Anna est prenante, nos questions trouvent des réponses et, même si le récit est assez inégal dans sa construction, la plume est fluide et les chapitres courts, ce qui permet de ne pas tellement ressentir de ralentissement dans la lecture.
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Lectio Letalis

•• Lectio Letalis - Laurent Philipparie - 368 pages ••

Hello les bookivores ! Comment allez-vous ? Que lisez-vous en ce moment ? 📖

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Un livre tueur. Trois victimes. À Paris, après le suicide d'un assistant d'édition, une enquête commence afin de retrouver le créateur de cet ouvrage maudit. De son côté, le lieutenant Barrias est à la recherche de l'assassin d'un psychiatre, violemment tué par un rapace. Le rapport ? Anna Jeanson, seule rescapée d'un suicide collectif dans une secte. Animal et livre assassins, mais qui est le maître ?

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Gros coup de cœur pour cet ouvrage. Littéralement. J'ai adoré le scénario, la plume de l'auteur, les personnages, tout. Pourtant, je ne l'ai pas dévoré, déjà, je l'ai commencé avec un mois de retard, puisque c'était notre lecture commune d'avril. J'ai même failli ne pas le lire ! En plus, les autres membres étaient tous un peu déçus de la fin, peut être la seule partie qui dissonait du reste. Mais je ne regrette pas de m'y être mise ! On découvre une histoire très originale et intéressante, et je me suis vraiment sentie proche des héros, surtout dans la seconde partie où la majorité de l'action était concentrée. J'étais triste de devoir le mettre en pause pendant que je lisais Tréfonds. En effet, d'habitude, je lis plusieurs livres en même temps sans problème, mais ici, les deux ouvrages parlaient de sectes et je finissais par m'emmêler les pinceaux. Mais une fois récupéré, je l'ai lu avidement ! Si l'auteur ressort un livre, je pense que je me le procurerai directement ! Je crois que je vois parfaitement cette œuvre en adaptation télévisée (c'est marrant, je dis ça, alors que je ne regarde jamais les adapt'). Dernier point, je trouve la couverture vraiment superbe !

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Donc, malgré cette fin un peu trop rapide, je vous le conseille vivement et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi !

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“Gabriel s’était souvent jeté dans la gueule du loup. Mais jusqu’à présent, il n’avait jamais eu besoin de s’atteler à lui pour survivre.„

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Vous l'avez lu ? Vos avis dessus ? Il vous tente ? D'autres de cet auteur ? 🖋️

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Lectio Letalis

Paris 2013 :

Alexandre, Assistant d’édition chez Paul Gerber, à la suite de la lecture d’un manuscrit, se suicide. En moins d’un mois c’est le 3eme employé de cette maison d’édition qui se suicide. Le commandant Nils Tiéno trouve ces morts étranges, d’autant plus que Paul Gerber s’enfuit avec le manuscrit.



Région bordelaise :

Un psychiatre est assassiné par un rapace. Première suspecte sur la liste son ancienne patiente, Anna Jeanson, seule survivante en fuite d’une secte.



Sophie Galant commissaire demande au lieutenant Gabriel Borrias d’enquêter.



Celui-ci est traumatisé par l’histoire qu’il a vécue 7 ans auparavant alors qu’il était un vagabond sans domicile à Paris.Depuis il n’a qu’une hantise : retrouver Albert Modeas, ancien inspecteur, auteur de plusieurs crimes atroces.



On découvre le côté sombre d’une secte emprunt d’un but effroyable, dirigé par des hommes et des femmes au dessus de tout soupçon



On découvre des êtres torturés, la vengeance les menant jusqu’à des actes inimaginables, leur autant tout leur côté humain.



Au milieu de tout ce chaos, ce gâchis de vies humaines, 2 êtres normaux, Gabriel et Anna. Abîmés par la vie ils essaient de maintenir la tête hors de l’eau et de vivre une vie normale, malgré les fantômes du passé qui les hantent, ne leur laissant aucun répit. Leur chemin va se croiser, et ils vont pouvoir, enfin, avoir un espoir d’un futur plus joyeux.



Un excellent roman, je ne me suis pas ennuyée un instant. On sent que l’auteur connaît les rouages de la police. Pas de cliché, pas de temps mort dans ce roman qui sort vraiment des sentiers battus (que peuvent parfois employer les officiers de police qui s’essaient à l’écriture). Je recommande !
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Lectio Letalis

On se laisse rapidement emporter par cette enquête complétement hors du commun ! Quel est le dénominateur commun entre ces assistants d’édition qui se suicident après la lecture d’un manuscrit à Paris et un psychiatre tué par un rapace à Bordeaux ?

Un nom apparaît dans les deux affaires Anna Jeanson avec elle, une secte refait surface « les syphoniens » et le Lectio Lectalis, le livre qui tue!

Résumé ça peut paraître un peu « perché » mais au fur et à mesure que l’on progresse dans le récit, on se laisse prendre par l’histoire et ça fonctionne…. Pas de temps morts, on découvre peu à peu les rouages de cette machination et des desseins complétement déments des adeptes de cette secte. C’est bien écrit, on ne se perd pas dans cette enquête hors normes… J’ai bien aimé, et les retours favorables que j’ai lus sont justifiés ; bien sûr, il ne faut pas être cartésien… la manipulation mentale existe mais, dans la vraie vie, a ses limites, alors que dans ce livre, c’est carrément effrayant !

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Lectio Letalis

Bonjour,



Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Lectio Letalis" de Laurent Philipparie aux éditions Belfond.



Paris. Un assistant de direction d'une maison d'édition se donne la mort après la lecture d'un manuscrit. Fait troublant : c'est le troisième employé de cette maison d'édition à se suicider dans ces circonstances similaires.



Bordeaux. En parallèle, le lieutenant Barrias enquête sur l'assassinat d'un psychiatre. Sa dernière patiente était atteinte d'un trouble psychotique et est activement recherchée. Là encore, le plus troublant est que le psychiatre a été attaqué à mort par un rapace.



Les deux affaires vont se rejoindre en la personne de Anna Jeanson, celle qui a écrit le manuscrit et qui a fait partie d'une secte adepte du dressage de rapace tueur.



Un bouquin sympa à lire, j'ai pu accrocher à l'intrigue une fois les deux affaires réunies, même si j'ai trouvé quelques longueurs issues d'une intrigue assez complexe.



Les personnages sont crédibles mais on a encore affaire à des flics torturés, têtus, se la jouant en solo et des méchants issus d'une secte dont on ne sait pratiquement rien. C'est dommage, je suis restée en manque d'informations pour comprendre ce qui les a poussés au suicide collectif et à faire renaitre ce manuscrit.



J'ai trouvé bizarre que la liaison entre les deux affaires se soit faite difficilement, maladroitement. J'ai été déçue que le Fauconnier ne soit pas autant mis en avant avec son rapace, j'en attendais un peu plus de ce côté là.



Un livre qui fait le job de divertir le lecteur. La plume de l'auteur s'assure de distiller son imaginaire au rythme de cette enquête quelque peu palpitante. J'ai aimé l'idée assez originale du rapace tueur. Ma lecture m'a laissée en conclusion sur un sentiment plutôt mitigé.



Bonne lecture, amis Lecteurs !
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Lectio Letalis

Le lecteur de Ne regarde pas l’ombre retrouvera avec plaisir Gabriel qui a maintenant intégré un placard au sein de la police, dans la proche banlieue de Bordeaux. Ses vieux démons le hantent et le voici rattrapé par son passé alors qu’il va, au hasard d’un flag qui tourne mal, se frotter au monde malfaisant des sectes.

Certes Bordeaux n’est pas Chicago et l’auteur en sait quelque chose, lui qui doit être pote avec son collègue Gabriel … cependant l’approche qu’il nous propose est très documentée sur la manipulation mentale des personnes fragiles … ou pas, car chacune et chacun peut être leurré par des individus experts en PNL (programmation neuro linguistique). Les techniques sont les mêmes que celles utilisées en marketing alors qui peut proclamer : « je n’ai jamais succombé à la tentation ! »

Que l’on trouve l’histoire, selon ses convictions, un peu ésotérique ou carrément réaliste, il reste une intrigue bien menée, au rythme rapide, qui se termine en cataclysme et qui ne faiblit pas au long de ces 368 pages, ancrées dans des paysages de carte postale quand Laurent Philliparie nous emmène sur la côte atlantique, aux abords du bassin d’Arcachon. Elle a en plus le mérite d’aborder des sujets de société actuels dérangeants.

Un deuxième roman prometteur pour une suite avec ou sans Gabriel … un très bon moment de lecture.

Petit précis linguistique : lectio letalis = langage céleste … J’ai conscience que ça ne vous en dit pas assez alors … lisez !




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Lectio Letalis

Trois assistants de direction se suicident à la lecture d'un manuscrit...

C'est un officier de police, L. Philipparie, qui nous relate cette enquête un peu particulière...

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Lectio Letalis

Comment ne pas regarder un livre différemment. L'auteur a fait un sacré bond en avant avec ce thriller. Un flic hors du commun va dépasser la légalité avec une obsession non dissimulée pour les sectes, une suspecte, seule rechapée d'un massacre, sera son point de mire. De Paris à Bordeaux, deux enquêtes, un rythme effréné entraînera Gabriel et Anna vers l'impensable.



Au début :

- "Alexandre ouvrit à la volée la porte de son studio, le visage transporté d'allégresse. Il venait de décrocher un poste d'assistant d'édition dans la prestigieuse maison Paul Gerber. c'était pour lui une formidable opportunité. À vingt-huit ans, il allait enfin réaliser son rêve, devenir un passeur de lumière : un éditeur…"



Le pouvoir et l'argent, l'humanité et la vérité, qui gagnera dans cette intrigue menée intensément. Le psyché des acteurs sera malmené, jusqu'au point de rupture. Un tout qui nous enchaîne à cette lecture addictive jusqu'à cette inéluctable fin… Ce livre fait partie de ceux que j'ai acquis au salon "Noir Vézère" avec la seconde rencontre de l'auteur. Bravo Laurent!!

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Lectio Letalis

J’ai rencontré Laurent Philipparie à la foire du livre de Bruxelles .



Il m’a tellement bien pitché son livre que je me suis mise au défi de le lire avant de le recroiser à un prochain salon.



L’histoire de ce manuscrit qui pousse pour la 3ème fois son lecteur au suicide et l’assassinat sanglant de ce psychiatre à Bordeaux m’ont tout de suite embarquée.



L’auteur nous fait partager le quotidien de Gabriel, cet ex indic parisien devenu flic à Bordeaux. On le suit dans une enquête tortueuse où tout n’est pas tout blanc ou tout noir. Cette enquête via laquelle des éléments de son passé parisien vont refaire surface et mettre à mal son équilibre Bordelais.



Si tu aimes un bon suspens, une histoire bien tordue, des secrets ancestraux qui refont surface, une pointe de manipulation de l’esprit et de bons vrais personnages ambivalents voire borderline, fais-toi plaisir et ouvre ce roman.



J’espère avoir rapidement la chance de relire cet auteur qui si j’en crois ses remerciements est un ami de Barbara Abel, une autrice belge qui est une spécialiste du genre (oui je suis de celle qui lit les remerciements à la fin 😅).



J’attends donc ma prochaine rencontre avec Laurent Philipparie pour une petite discussion lecture et pourquoi pas un nouveau pitch.
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Ne regarde pas l'ombre

Ce thriller été une grosse surprise pour moi. Dès le résumé, j’ai eu hâte de le lire, de le découvrir, mais j’avoue, je ne m’attendais pas à ça.

Je pensais me trouver dans un huis clos, mais pas du tout. Cette prise d’otage dans le commissariat n’est que le point de départ de ce polar. Pour commencer, nous allons alterner entre ce qui se passe dans le commissariat et les équipes qui sont en dehors du bâtiment. Mais cela n’est que le début. Et c’est en fait là que toute l’histoire va commencer.



Sous une écriture tranchante, froide et même parfois un peu trash, l’auteur va nous présenter ici une histoire inspirée de faits réels… Et cela donne froid dans le dos. Tortures, sorcellerie et crimes atroces sont au rendez-vous. Pour les âmes sensibles, ce sont quelques passages assez durs, mais l’ensemble du récit n’est pas fait que de violences. Les personnages sont parfaitement maîtrisés et je me suis demandé tout au long de l’histoire qui pouvait bien être le mystérieux Germain que tout le monde semble vouloir cacher. Oui mais pourquoi? Qu’est ce qui peut justifier de cacher un flic?



Laurent Philipparie dénonce ici, l’abus de pouvoir, la corruption mais nous montre également la solidarité au sein des policiers qui est presque fraternelle. Le récit va crescendo et ne vous laissera pas le temps de respirer. J’ai été happée par l’écriture, je ne parvenais plus à poser ce thriller totalement addictif.



Action, psychologie des personnages, mystères, tous les éléments étaient donc réunis pour un thriller efficace. Je découvre la plume de l’auteur et j’ai vraiment beaucoup apprécié cette approche (en plus j’ai appris plein de choses sur les différents services de police, ce qui ne gâche rien).
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Ne regarde pas l'ombre

"Le bonheur est un parfum que l'on ne peut verser sur les autres sans en recevoir quelques gouttes."



Coucou tout le monde,



Quel bonheur de retrouver Barrias et Modéas ! Merci à Laurent et son équipe d'avoir enfin republié son premier livre.

Oui, pour ceux qui ont lu "Lectio Letalis", voici la première enquête qui explique tout, enfin

Je vous conseille de commencer par celui-là puis par "Lectio".

Un polar comme je les aime, où on revient parfois 2 pages en avant en croyant avoir raté quelque chose mais non ! Laurent joue avec nous jusqu'au bout ! D'ailleurs, je l'ai lu en deux jours pour être certaine de ne jamais quitter Germain des yeux !

Merci pour ce bouquin qui est bien plus personnel que les autres, je trouve.
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Ne regarde pas l'ombre

Je tiens à remercier Masse Critique de Babelio et les éditions Phénix Noir. Le résumé de ce thriller m’avait attiré et c’est pour cette raison que je l’avais sélectionné. Ce livre a dépassé le simple stade du résumé. Une intrigue de haut vol.

L’histoire commence par une prise d’otage dans le commissariat et on s’attend au départ à un huis clos, mais il n’en est rien.

Laurent Philipparie, l’auteur, est criminologue et capitaine de police. « Ne regarde pas l’ombre » est son premier roman qui a été réédité. Cette histoire est inspirée de faits réels.

C’est un thriller comme je les aime… On a l’impression de voir un film rien que le lisant. Tout est au rendez-vous… Un stress indescriptible avec les crimes, les tortures et même un peu de sorcellerie. Une écriture fluide et des personnages que l’on suit sans difficulté. Un seul personnage nous apporte des interrogations : qui est Germain ? Un personnage caché de tous. Mais pourquoi ?

Nous n’avons pas une minute à nous en lisant ce livre. Il est prenant à la limite de l’addiction.

En capitaine de police et en criminologue, Laurent Philipparie apporte sa vision de l’abus de pouvoir en le dénonçant. Il nous aide à comprendre le fonctionnement de la police et ses différents services.

Laissez-vous embarquer par « Ne regarde pas l’ombre » … Vous y trouverez tous les ingrédients nécessaires pour faire un bon thriller… Pardon… Un excellent thriller.

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Ne regarde pas l'ombre

Il m'a fallu dépasser les 40 premières pages pour entrer dans le roman et à partir de là je ne l'ai plus lâché. Juste un peu déçue par le dénouement qui arrive beaucoup trop vite, comme si tout était réglé d'un coup de baguette magique.

J'avais envie de plus. Peut-être retrouvera-t-on Germain dans d'autres aventures?

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Ne regarde pas l'ombre

Commissariat du 7ème arrondissement le plus calme de Paris, voit sa routine chamboulée par une succession de missions toutes très urgentes.

A peine le temps de se retourner et le commissariat vire au cauchemar.

Lors d'un banal contrôle routier "l'affreux", Grégoire Janot, l'ennemi public numéro 1, est ferré. Pas le temps de le faire transférer qu'à l'aide de complices il prend le commissariat en otage.

Les otages sont un acteur très connu, sa petite amie du moment, son fils et un couple de touristes japonais.

C'est la pagaille absolue...Mais il y a Germain.

Germain, un personnage comme je les aime, mystérieux, borderline et haut en couleurs.



Désormais pour le commissaire Valmer commence une longue quête, dans laquelle le capitaine Vélauf a une place de choix.



Le lecteur est entraîné dans une spirale dont il ne voit pas la fin.

C'est écrit le pied sur la pédale d'une Yamaha Frazer 600 et avec "un chronomètre incrusté dans le cerveau".



C'est rythmé, très visuel mais pas que, l'écriture est au rendez-vous.



Un premier roman par un capitaine de police, et donc un vrai polar même si toute ressemblance...etc rien de ce qui est décrit comme actions, comme vie d'un commissariat, n'est fortuit. Le lecteur est plongé dans ce que l'auteur souhaite "un conte urbain" qui sonne véridique.

De l'action encore et encore, mais pas seulement. Excellent polar à lire pendant l'été ou au coin de la cheminée, vous ne regarderez plus les rues qui vous sont familières de la même façon, ombre ou pas.
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