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Critiques de Lois Lowry (882)
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Le Passeur

Le Passeur nous emmène dans une société qui se veut parfaite et qui vit en autarcie complète.



Tout a été pensé au cours des générations précédentes pour parvenir à ce monde idéal, qui élimine tout risque.

La vie de ses membres est régentée, tout est déterminé, leur partenaire, leur métier, leurs deux enfants leur sont assignés : aucun risque de faire un mauvais choix.

Leur vie est tracée et célébrée lors de cérémonies aux moments-clés, dès la petite enfance jusqu’à leurs vieux jours et à leur «élargissement », procédure qui s’applique aussi à ceux qui ne rentrent plus dans le moule.



C’est dans cette société que nous suivons le parcours de Jonas qui recevra, lors de la cérémonie importante des « douze-ans » une affectation très importante.

Il se formera auprès de son prédécesseur dans cette tâche, le Passeur, qui l’initiera.



Ce roman dystopique incite ses jeunes lecteurs à réfléchir sur des thèmes importants : la liberté de choisir, le désir, l’uniformisation de la société, le droit à être différent, le rejet des membres inutiles, l’importance du passé et de l’Histoire, l’Amour enfin.



Cette réflexion se développera graduellement au fur et à mesure de l’avancement de la lecture, des découvertes que fera Jonas.



Certes parfois ce roman m’a paru parfois quelque peu didactique, on y sent un désir d’inciter son lecteur à réfléchir et à comprendre que vivre pleinement implique de pouvoir choisir quitte à faire de mauvais choix, et que l’amour est indispensable.



D’autre part j’ai trouvé que Lois Lowry poussait inutilement trop loin l’uniformisation de la société. Qu’avait-elle besoin de supprimer les couleurs, le soleil ou la montagne ?



Le Passeur se lira sans peine, le parcours de formation de Jonas est semé de découvertes qui maintiennent le rythme du roman.



Il mérite d’être discuté avec son jeune lecteur car immanquablement il suscite nombre de réflexions.



Il se clôture avec une fin ouverte, laissant l’imagination œuvrer.

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Le Passeur

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Au début, j'ai trouvé l'histoire dystopique assez perché, mais très vite on est propulsé dans les conditions de vie de nos personnages.



J'ai adoré les 90 premiers % du livre, qui sont palpitant et qui donnent envie de voir la suite rapidement. Mais malheureusement la fin m'a un peu déçue, surtout les trois derniers chapitres, ou je m'attendais à autre chose...



Je mets donc 4/5
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Le Passeur

Imaginez que tout ce que vous connaissez n’existe plus… et cela, pour le bien de la communauté. C’est ce pari que relève P. Craig Russell en adaptant le roman de Loïs Lowry avec une approche atypique.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..
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Passeuse de rêves

Ce livre, plutôt jeunesse, nous rappelle à la fois que tout à une histoire et que tout changement nous apporte quelque chose tout en nous obligeant à laisser quelque chose. C'est un récit magnifiquement léger en apparence et facile à lire mais très profond en fond de lecture. Je recommande vivement !
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Le Passeur

Assez étonamment, j'étais passé à côté de cette dystopie lors de sa parution. Je l'ai découverte au hasard des listes de lectures scolaires de mon aîné. Et je ne regrette pas de l'avoir lu. Je pense que l'on peut ranger le passeur aux côtés de Farenheit 451 et des autres grands livres d'anticipation dystopique.



Jonas va avoir 12 ans. La société, via un Conseil des Sages, va lui attribuer un métier, c'est-à-dire une place dans la société. Il y a un peu d'angoisse, mais beaucoup de sérénité aussi. La population sait que le Conseil fait pour le mieux. Que le Conseil agit pour le bien collectif, pour l'intérêt commun. Il y a un sentiment de plénitude qui se dégage du début du roman. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, en quelque sorte. C'est la fausse impression que le lecteur peut avoir. Il apparaît peu à peu que la population a troqué beaucoup de choses contre ce sentiment de sécurité, contre cette absence de libre-arbitre. Et il en va de même pour le choix d'une compagne ou d'un compagnon (la question de l'homosexualité ne se pose absolument pas).



Le livre date de 1993, et en 2024 le règne de l'individualisme est sacré et domine assez largement la société. La question du collectif est encore centrale, mais se pose différemment de ce qui est présenté dans le roman de Lowry. C'est pour cela que cette solidarité imposée peut sembler salutaire de prime abord, même si la société tolère quelques écarts par rapport aux règles édictées. Des écarts minimes, dont on se dit qu'ils sont intentionnels, afin de laisser l'impression à la population qu'elle peut enfreindre les règles et décider par elle-même. C'est le cas pour le fait d'apprendre à rouler à bicyclette, même si l'âge pour recevoir un vélo est fixé par le Conseil. Exemple révélateur par son côté dérisoire et trivial.



Jonas se voit attribuer le rôle de Passeur. Il va devenir le gardien de la mémoire de la société. Car, vu que certaines situations et certains comportements ont été gommés, éradiqués, les gens n'ont plus l'expérience de certaines choses, ils ne se souviennent pas de choses non vécues. Les choses non vécues n'ont en fait aucun intérêt. Mais il y a une personne qui en est le détenteur. C'est le Passeur, un adulte qui va éduquer Jonas aux souvenirs disparus, à la mémoire collective "inutile". Je dis inutile car le Conseil ne fait que très rarement appel au Passeur pour prendre des décision. Comme si le passé et l'expérience n'avaient aucun intérêt. C'est en substance ce qui se passe actuellement dans nos sociétés.



La rencontre entre Jonas et le Passeur va produire une réaction humaine et alchimique qui ne sera pas sans conséquence, tant indviduelle que sociétale. Mais je vous le laisse découvrir, dans ce roman sensible et empathique, de façon à ce qu'il fasse son petit bout de chemin en vous comme il l'a fait en moi.



J'ajoute que, comme beaucoup de dystopies (et aussi à l'instar du IIIè Reich), la langue officielle, que d'autres auteurs ont appelé novlangue, est utilisée à dessein par le pouvoir pour masquer les pratiques inavouables. Dans l'Age de Crystal, on parle de Grand Carrousel. Victor Kemperer a analysé la langue du IIIè Reich dans Lingua Tertii Imperii, et on peut supposer sans trop s'engager que Loïs Lowry connaît cette rhétorique et la maîtrise. Je vous laisse donc imaginer ce que peut recouvrir le terme d'élargissement...
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Le Passeur

Je n'ai jamais. lu un livre comme celui-ci. Il est singulier, révélateur, il nous offre le vrai visage de notre monde rempli d'émotions positives et négatives. Elles ont toutes leur importance. Ce livre est pour moi une vague d'émotion à l'état pur car il nous pousse à reprendre pleinement conscience des nôtres en acceptant nos "mauvais" souvenirs aussi dur soit-ils parfois. Car ils nous permettent d'être et de vivre, de comprendre et ... D'apprécier.
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Le Passeur

Dans cet univers, tout est lisse, rien n'est excessif. Ni les paysages, ni les sentiments. Chaque vie est bien réglée, rythmée par des rituels et des cérémonies. Chaque année est marquée par une évolution, un prénom, un vêtement, une coiffure, un vélo. La cérémonie des douze-ans marque la fin de l'enfance et l'attribution d'un rôle dans cette société. En devenant le dépositaire de la mémoire de sa communauté, l'existence de Jonas bascule et il découvre l'envers du décor que lui seul peut connaître et recevoir des mains du Passeur, le dépositaire précédent. Dès lors son regard change et sa vie est bouleversée.

Ce roman devrait être un classique de la littérature jeunesse tant il est à la fois riche et facile d'accès. Chacun peut y trouver des résonances particulières. Les suites que lui ont donné l'autrice contribuent à en faire une partie d'un tout, mais sa fin ouverte laisse aussi des possibilités de relectures multiples.
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Le Passeur

Lu en février, dans le cadre d'un défi lecture proposé en Sde. Je connaissais évidemment ce roman dystopique, figurant parmi les listes de nos 3e (la SF au programme de français).

J'ai été essentiellement happée par la première du récit, celle qui décrit la société aseptisée dans laquelle vit Jonas, sa famille et ses voisins. J'ai moins apprécié ensuite la direction prise par les événements, et complètement perdu le fil sur la fin que j'ai trouvée assez frustrante...
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Le fils

Une très belle conclusion au Quatuor.

Lu d'une traite, ce roman en 3 parties est rythmé et complet. Il apporte de nouveaux éléments aux zones d'ombre des tomes précédents.



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Messager

Où l'on comprend enfin le lien entre Le passeur et l'Elue. Un récit tout en finesse, lent, inquiétant puis haletant.

L'on prend plaisir à retrouver et re-découvrir des personnages secondaires des tomes précédents, quelques années plus tard.

J'ai notamment bien apprécié ce nouvel univers et son vocabulaire où les éléments deviennent des personnages: Forêt, Village, Chez-Soi, etc.

Il le tarde désormais d'entamer le 4e tome de ce quatuor.
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Les Willoughby

C'est un livre très drôle, hilarant, que je conseille aux enfants bons lecteurs. Une histoire pleine de rebondissements et d'aventures !! À lire absolument !! Bonne lecture !!
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Compte les étoiles

Nous sommes à Copenhague, au Danemark, en 1943. Annemarie Johansen vit entourée d'amour et de bienveillance auprès de sa petite soeur Kirsti et de ses parents. Affectée par l'accident de voiture qui a causé quelques mois plus tôt la mort de Lise, sa grande soeur âgée de dix-huit ans, Annemarie tente de faire bonne figure et de vivre son enfance le plus normalement possible, mais il n'y a plus rien de normal quand des soldats allemands interpellent des enfants au coin d'une rue et quand il faut mentir sur son identité. le pays est occupé depuis 1940 mais les contrôles se multiplient brusquement et l'on vient chercher les Juifs directement chez eux. Un soir, Ellen Rosen, la meilleure amie d'Annemarie, est confiée par ses parents aux Johansen. En la faisant passer pour leur fille, ils font, sans s'en rendre compte, un acte de résistance. Ils découvriront alors le formidable élan humaniste qui anime dans l'ombre leur pays à cette époque et côtoieront au plus près les acteurs du sauvetage des Juifs du Danemark.

Inspiré de faits réels, ce roman aborde avec justesse et simplicité la question de l'occupation et de la déportation des Juifs. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à un long exposé historique, toute l'histoire étant focalisée sur une poignée de personnages, mais le roman n'en reste pas moins instructif. Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu un autre récit sur la même période se déroulant au Danemark et j'y ai appris des choses, notamment sur le passage des Juifs en Suède et la manière dont les résistants parvenaient à tromper les nazis et les chiens policiers qu'ils avaient commencé à utiliser. L'écriture simple et l'âge de l'héroïne me font dire que Compte les étoiles est plutôt destiné aux 10-12 ans mais il peut être lu également par des adolescents plus âgés qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances sur la Seconde Guerre mondiale.


Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Le Passeur

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Le retour des Willoughby

Alors que les horribles parents Willoughby se la jouent hibernatus les enfants vont enfin pouvoir s'épanouir... Recueillis par Nounou et son milliardaire de prétendant, ils reçoivent enfin l'amour et l'attention qu'ils méritent. Mais 30 ans après leur disparition voici le couple infernal décongelé, et bien décidé à reprendre sa place - et son héritage... Mais un complot des dentistes va mettre à mal l'entreprise familiale de sucreries, et notre héros Tim, devenu riche mais désormais proche de la faillite, se rapproche de la famille voisine, les Pauvret. Une suite toujours aussi farfelue, avec des personnages attachants et détestables à souhait, mais aussi quelques saillies bien senties sur notre société contemporaine.
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Le Passeur

Ce livre, je l’ai découvert au collège lorsqu’on apprenait ce qu’était les utopies et les dystopies, et il ne m’a jamais quitté malgré que ce soit un roman jeunesse. Jonas, emprunt d’une mission de la plus haute importance, dans une histoire qui pourrait s’apparenter au mythe de la caverne.

Quand le savoir isole, il peut aussi être l’objet de nombreuses nouvelles perspectives.
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Le Passeur

LE PASSEUR BD *****

d’après Loïs Lowry



Ce roman dystopique adapté avec talent par Craig Russel nous décrit une société autoritaire , superstructurée où la vie est codifiée dans tous les détails.

La cellule familiale se compose de deux individus appairés par les autorités, de 2 enfants maximum (1mâle et une femelle) dont les prénoms leur sont également imposés ?

Rien n’est laissé au hasard , ils sont affectés chacun à des tâches particulières et ils sont punis au moindre manquement . S’ils naissent ou deviennent inutiles ils sont « déliés » c’est à dire supprimés et jetés aux rebuts. En réalité ils sont robotisés.

Jonas, le héros, est désigné comme le futur et unique « receveur de mémoire » qui va être initié dans sa tâche par l’ancien qui doit être remplacé.

Réticent et ignorant au départ, l’adolescent va découvrir des pans entiers de souvenirs provenant des temps anciens.

Lui qui vit dans une société en noir et blanc, uniformisée à l’extrême il va découvrir lors des expériences, une kyrielle de sensations (chaud, faim, froid, brûlure etc) désagréables mais aussi très plaisantes(un coucher de soleil, le parfum des fleurs, la douceur d’un vêtement…)

Il apprendra aussi ce qu’est la peur, l’amitié, le deuil, la perte, le chagrin , l’amour…

Il en viendra à la conclusion que ce monde oublié malgré ses douleurs et ses absurdités vaut la peine d’être connu .

Avec l’aide de son mentor, il parvient à s’échapper et il va à la recherche de la liberté



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Le Passeur

« Une aventure humaine dans un monde débarrassé de ce qui fait son humanité : sa diversité ».



Tous sont formatés, et ne ressentent plus aucunes émotions. Pas de joie, de jalousie, d’émerveillement…



Mais Jonas, lui, va rapidement découvrir de nouvelles émotions et bien + encore.



Coup de cœur de jeunesse.
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Le Passeur

Très bonne surprise que ce roman littérature jeunesse ! Dans cette dystopie, tout est fait pour que la vie des gens soit neutre, les émotions, lorsqu'elles sont ressenties, doivent tout de suite être extériorisées pour les évacuer, les rêves doivent de même être partagés. La différence est bannie comme tout ce qui pourrait donner du caractère à la vie. Chaque étape de l'enfance est millimétrée et à 12 ans, les enfants passent dans le monde adulte.

Dans ce contexte, Jonas va se voir attribuer un rôle particulier, celui de la mémoire.

C'est vraiment un super pitch pour parler avec les enfants de plein de sujets et de les faire réfléchir sur la nature humaine, la tolérance, les émotions, qu'elles soient positives comme négatives. De montrer qu'un monde "parfait", qui semble idéal, a toujours une face cachée et entraîne forcément des conséquences. J'ai beaucoup aimé la manière dont ce monde idéal devient petit à petit moins idéal. J'aurai aimé avoir un roman tel que celui-ci à étudier à l'école lorsque j'étais petite. Je suppose qu'il est devenu depuis un classique !

A lire, à tout âge.
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Le Passeur

Comme d'autres l'ont déjà dit, ce qui est assez ironique à souligner en postant un tel avis (où je m'apprête moi aussi à faire dans la redite), c'est que le principal souci de ce roman, c'est que les thèmes, les personnages, les idées ont été vus maintes fois ailleurs et dans des romans d'un autre niveau littéraire.

Que ce soit la forme ou l'exécution, le récit m'a paru bien trop simple et sous ses dehors "philosophiques", on reste clairement à quai côté profondeur.
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Le fils

SERIE POUR ADOLESCENTS « LE QUATUOR » .

Tome 4 sur 4 (le Passeur, l'Elue, le Messager, le Fils).

Un dernier tome pour rassembler les trois autres, parfois avec quelque maladresse mais c'est une très jolie série, qui, je rassure tout le monde, se termine bien, mais je ne dirais pas comment...

La première partie est la plus intéressante, nous retournons dans le village de Jonas (le Passeur) avec Claire, la jeune mère porteuse de 15 ans à laquelle on enlève le fils (le produit, le nouveau venu) dès sa mise au monde.

Claire tentera tout pour le retrouver, être avec lui tant qu'elle le peut, les règles de la communauté sont tellement rigides et inhumaines !

Pour le retrouver elle quittera le village, affrontera une terrible tempête, accostera dans un village où elle passera des années la mémoire abîmée, grimpera une falaise pratiquement à pic, pactisera avec le diable.

Dans un second village, elle rencontrera Jonas et Gabriel, Kira et l'esprit du courageux Matt(y), déjà croisés dans les précédents tomes, elle découvrira les couleurs, les sentiments, la notion de famille.

J'ai été moins sensible d'une part, au côté fantastique, qui permet parfois de résoudre avec un peu trop de facilité une situation délicate et d'autre part, à la fin légèrement expéditive.
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