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Citations de Manu Larcenet (1012)


Peu de gens savent qu'il est d'usage dans ma famille, de donner de charmants surnoms aux aïeux pour que les plus jeunes se repèrent dans l'arbre généalogique touffu qui fait la fierté de nos dimanches après-midi. Evidemment, il y a toujours quelques rabat-joie pour trouver ça stupide et puérile. Et ce sont toujours les mêmes, comme mamie Clito et papy Trouducu.
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On ne mangera jamais personne, hein ?
Mais non ! Évidemment que non !
Même si on mourait de faim ?
On meurt déjà de faim !
Mais on ne mangera jamais personne ?
Non. Personne.
Quoi qu'il arrive ?
Jamais, quoi qu'il arrive.
Parce qu'on est les gentils...
Voilà.
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- Réfléchis à ce que tu mets dans ta tête, parce que ça y restera pour toujours.
- Il y a bien des choses qu'on oublie, non ?
- Ouais... On oublie ce dont on devrait se souvenir et on se souvient de ce qu'il faudrait oublier.
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CQFD*
* Ce qu'il fallait dessiner
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-Combien de fois je t'ai dis de ne pas aller jouer près de la centrale nucléaire avec tes explosifs !
- Maieuh, c'est pas moi ! Elle a explosé toute seule...
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Lors d'un voyage en Bretagne, Jean-Jacques Prunier se prend une fiente d'albatros en pleine poire. Cet incident en apparence anodin va pourtant bouleverser le cours de sa vie. Insidieusement, l'ADN de l'indolent volatile contamine celui de son hôte par un processus scientifique compliqué. Le comportement de Jean-Jacques Prunier se modifie sensiblement. Par exemple, il régurgite des sardines péchées en haute mer pour nourrir sa progéniture. Puis son corps entier se modifie (par une processus scientifique compliqué, me cassez pas les pieds) pour donner naissance au tout premier homme-albatros mondial. Épris de justice, il décide e mettre ses capacités nouvelles au service de la lutte anti-criminalité, sous le pseudonyme sibyllin de Albatrosman. Dans une mégalopole portuaire, une ombre fond majestueusement la nuit avant de se dissimuler dans la noirceur propice. Les ténèbres enveloppent la ville tentaculaire, mais Albatrosman est patient. Il sait que seuls la lâcheté, la violence et le crime sont acquis sur cette Terre.
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Pour résumer, après l'extinction des mammouths laineux, c'est Dieu qui prit en main l'inspiration artistique. (à noter qu'il s'est quand même un peu incrusté, tant il est vrai que personne ne lui avait rien demandé). Les artistes se consacrèrent alors naturellement à l'invisible, à la spiritualité, à l'intangible, et Dieu guidait leurs pinceaux. C'était super pratique. Surtout pour les scènes religieuses. C'est d'ailleurs en étudiant la fameuse Madone au petit Piou-Piou de Raphaël, datée du XVIe siècle qu'on a découvert que Dieu s'était même essayé à l'humour. Sans grand succès toutefois. Les historiens les plus réputés se sont penchés sur cette œuvre durant des siècles, en vain… Personne n'a jamais rien pigé.
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Un jour je serai un fantôme aussi.. J'espère seulement qu'il y aura quelqu'un pour m'héberger.
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- Eh ben, mais qui êtes-vous mon ami pour interompre la rêverie automnale qui est la mienne?
- P Petit Jean messire….Je..
- Petit Jean?! Je ne connais personne de ce nom… D'ailleurs où sommes-nous? Qui suis-je? Comment suis-je arrivé ici? Tata yoyo qu'est-ce qu'y a sous ton chapeau ?
KPA
- Arh !Merci petit Jean, fidèle compagnon… Depuis que je suis atteint de l'affection du sieur Alzheimer, je n'apprécie rien tant qu'un bon coup en travers du couvre-chef. Ca cous remet les idées en place.
- Oh, vous savez, quand on peut rendre service.
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On avait bien compris déjà qu'un cimetière c'est le meilleur endroit pour se cacher… Personne ne venait nous déranger à par quelques vieilles qui venaient fleurir les tombes...
Mais je crois qu'elle venaient un peu se cacher, elles aussi…
Et puis l'hiver, ça se remplissait de nouvelles tombes. Les vieux, ils appelaient ça "les crevaison"" comme si c'était une saison….! Et l'été suivant, on avait de nouveaux endroits pour se cacher..
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Cet album est l'un de mes préférés, on y suit le quotidien d'un jeune homme qui se pose beaucoup de questions sur sa vie, son époque, l'amour, le travail... Des questions que beaucoup d'entre nous peuvent se poser ce qui rend cette bande dessinée authentique.
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Pour peu que j’en pus juger, mes compagnons se divisaient en deux grands groupes. D’abord ceux que j’appelais « les morts qui marchent »… Des fantômes invalides, immobiles, livides, hagards, hébétés… Ils me fascinaient. Coincés dans leur chaos, ils n’étaient plus là… Des évadés permanents. Pour eux, pas d’espoir : ils étaient d’évidence ici pour mourir gentiment, sans effrayer les braves gens. Qu’on préférât leur prodiguer des soins inutiles plutôt que de leur mettre une balle dans la nuque me semblait d’ailleurs de la dernière des cruautés, tant leur cause était entendue… Et puis il y avait les autres, ceux qui, en principe, devaient sortir tôt au tard. Schizophrènes, pervers, suicidaires, grands paranoïaques, psychopathes, psychotiques en tous genre, en général, ils étaient placés à l’hôpital par les tribunaux. Pour l’essentiel, c’était des marginaux alcooliques qui passaient leur vie entre la rue et l’hôpital. Absolument imprévisibles et souvent violents, j’avais très peur d’eux et m’en méfiais comme de la peste. Cependant, pour certains, ils restaient actifs malgré les médicaments, éveillés, relativement cohérents et, surtout, en plein condition physique.
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Qu'est-ce que c'est que cette éthique à la con qui te fait sacrifier un ami à cause d'un passé auquel il a définitivement renoncé ?!
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- Tu vas bien papa ?
- Tu vois ce cargo, là-bas ?
- Euh... oui...
- Eh bien maman dit qu'il en passe cinq par jour, tout pareils, réguliers comme des horloges... et moi je ne m'en souviens pas...[...]
- Les médecins ont dit que c'était normal de perdre un peu la mémoire après tes attaques.
- Et alors ?!! Je devrais m'en accommoder ?! Je devrais m'estimer heureux de vivre avec une demi-mémoire ?! Une moitié de mémoire c'est une moitié d'homme !
- Je...
- Tu vois le cargo là-bas ? Eh bien figure toi que maman dit que...
- Papa !! Je... Tu viens juste de me le...
- Hi hi ! Je sais, c'était une blague ! On a encore le droit de rire, non ?
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"Savoir enfin ce que je suis passe à coup sûr par comprendre qui il était (son père)".
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Manu Larcenet
Je viens tous les jours à l’atelier, dimanche compris, je ne prends pas de vacances ou très peu, même avec les enfants. Glenn Gould disait que s’il s’arrêtait de jouer trois jours, il perdait trois mois. J’ai le même sentiment : si je pars en vacances, à mon retour, j’ai oublié tous mes automatismes, je me sens gauche, je déteste cette sensation d’avoir perdu le fil de ce que j’étais en train de construire.
Entretien Lire n°447 juillet-août 2016
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La vérité c'est plus facile à dire qu'à entendre.
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- Quatre-vingt-deux pour cent des électeurs se découvrent "des opinions", dis donc... Et tout le monde de trouver ça extratordinaire... Moi, je trouve ça inquiétant...
Trente-cinq ans de militantisme m'ont laminé les idées ! C'est pas un beau paradoxe, ça ?
- Si, si...
- Le militant, par définition, ne peut se remettre en question ni avoir tort... C'est le plus haut degré de la malhonnêteté intellectuelle...
C'est ça "avoir des opinions", ça permet de faire le tri du monde à peu de frais.
- J'ai envie de vomir...
- Alors soudain, tout le monde se sent pousser de opinions... C'est qu'on se sent concerné, quand on a des opinions... On se donne l'illusion de la lutte parce que c'est à la mode, ça fait "citoyen"...
Mais ce sont des luttes bon marché qui permettent de rentrer à la maison à l'heure du vingt heures... Des combats qui se résumeront à évoquer qui Jaurès que de Gaulle au dîner, entre les raviolis et le caprice des dieux avant d'aller glisser mollement son bulletin dans l'urne... Comme papa dans maman ! Ahr-Ahr !
Tu veux une cannette ?
- Rien que le mot me dégoûte !
- T'as tort, un soir d'élections, c'est idéal pour se saouler !
- Et bein moi ça me rend malade ! Chacun son truc.
- Je me méfie de ceux qui se découvrent des élans patriotiques au moment des présidentielles...C'est souvent pour se dédouaner de porter des baskets fabriquées par des enfants philippins pour aller faire du jogging au parc, le dimanche matin...
Combien d'entre nous ont assez de culture pour ne serait-ce que comprendre pourquoi ils votent ?
On ne vote pas pour un système de société mais pour le reflet médiatique le plus rassurant... ou pire, par tradition familiale !
On peut alors s'illusionner à se croire importants... c'est gratifiant... mais demain, crois-moi, nous redeviendrons... négligeables.
(pages 53 - 54 )
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"La vie nous donne beaucoup. Nous ne comprenons pas parce que nous avons obstinément appris à nous contenter de peu..."
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... Ca correspond à l’effet de souffle, l’onde de choc d’une explosion… Une explosion, c’est une onde de surpression… Si elle se propage plus vite que le son et qu’elle entre dans votre corps, elle provoque des dégâts internes considérables.
Vous vous retrouvez alors avec cette surpression d’un côté et la pression atmosphérique de l’autre… suspendu pendant une fraction de seconde, détruit de l’intérieur avant même que la chaleur ou les débris ne vous atteignent…
Le Blast, c’est cet instant-là.
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