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Citations de Marek Halter (623)


L'homme se trompe en comptant ses chameaux, ses femmes et ses espoirs.
Pourquoi ne se tromperait-il pas sur les dieux?
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Nul n'ignorait l'infinité autant que l'étrangeté des croyances des hommes dans le désert. Celles-ci n'étaient guère plus insolites que bien d'autres. A Mekka aussi, on aimait à penser que les humains, pour se rapprocher de la mort sans craindre les démons du monde de l'après-vie, ne devaient pas aller sans règle ni sans dieux.
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Elle piqua ses paupières de petits baisers. Sogdiam ne répondit pas. Pas plus qu’il n’osa enlacer sa taille. Il demeurait simplement contre elle, le souffle court, le buste un peu raide, tout entier frémissant.
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Un jour, je me suis demandé si l'absence de regard féminin sur la Bible n'était pas à l'origine de tous les malentendus qui suscitent tant d'interrogations et de débats parmi les hommes. Aussi ai-je essayé de relire la Bible à travers les femmes. Brusquement tout changeait. Les événements historiques retrouvaient leur place, les invraisemblances disparaissaient.»
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Désormais aussi dodue qu'une jarre bien pleine, Muhavija avait abandonné le soin de sa personne autant que l'ambition de séduire. Sans pour autant s'aigrir, ni que le fiel de la jalousie lui gâte le caractère. Elle savait montrer un esprit aussi aiguisé qu'une pointe de flèche, et de grande sagesse. Elle était drôle et légère. En outre, toute curieuse et bavarde qu'elle fût, elle tenait sa langue quand il le fallait ou, au contraire, s'en servait abondamment si le besoin s'en faisait sentir.
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La violence commence là où s'arrête la parole.
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Nathan avait dit vrai. David vint vers Bethsabée. Elle lui ouvrit les bras, lui offrit le chemin de son corps, les sentiers de sa chair, parfum de vie, armure de l’amante dans sa jouissance.
Pourtant, ce désir-là fut différent du désir qui les avait portés si follement l’un vers l’autre.
Il n’étaient pas moins assoiffés l’un de l’autre. Mais la douleur qu’ils avaient affrontée, la vérité qui les tenait liés semblèrent donner à leurs caresses l’étrange profondeur qui possède parfois le ciel avant que la lumière ne succombe au pouvoir de la nuit.
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Ce qui fut, je n’ai nul besoin de l’écrire : chacun sait ce qu’est un massacre.

Les femmes et les enfants impubères furent témoins de la colère du Tout-Puissant. Eux seuls furent épargnés. Ils devinrent tous esclaves.

(Robert Laffont, p.271)
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- Il paraît aussi qu'ils [les nazis] vont confisquer nos passeports... Enfin, pour les bienheureux qui possèdent ces trésors... Mon ami pense que tout ça, c'est pour nous pousser dehors avant d'étriper ceux qui resteront... Ça coûte cher, d'étriper les gens. Donc moins on sera, plus ils feront d'économies.
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Socrate et Platon n'enseignaient-ils pas que les guerres conduisaient à plus d'injustice, à plus de souffrances pour les peuples et à la grandeur éphémère des vainqueurs aveuglés par leur force ?
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"Au fond, elle ne croyait pas qu'un piège l'attendait dans la voiture. Jamais Jinhui avait ne ferait une chose pareille. Mais croire ou ne pas croire était la faiblesse des ignorants."
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Elle voulait recouvrir les bruits du dehors, faire comme si rien n’avait eu lieu. C’était ainsi que les choses se déroulaient dans Berlin désormais. Il fallait apprendre à ne pas voir, à ne pas entendre.
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Toute son apparence était un piège. Almaquah lui accordait la puissance de l'univers et Râ la voilait sous la beauté du jour. Mais gare à celui qui se laissait aveugler !
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Il arrive toujours un moment où les horreurs commises par les hommes vous laissent sans voix.
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P.93. Vis ton rêve dans le sommeil, mais ne laisse pas ta vie devenir un sommeil.
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_ Un officier du Kremlin a apporté ça pour toi, camarade.
La politruk considéra l'enveloppe, la retint quelques instants entre ses doigts. Une lettre du Kremlin ! Son pouce hésita à frôler l'écusson rouge et or. Mais on avait dû lui faire comprendre qu'il n'y avait aucun honneur à en attendre. Elle le tendit à Marina.
Le revers de papier se déchira sous les doigts gelés de Marina. La peur lui cisaillait le ventre. Elle avait du mal à respirer. L'enveloppe contenait une feuille de papier pliée en quatre.
Deux jours. En souvenir. I.
Marina relut sans comprendre. L'écriture était élégante, claire.
La politruk annonça :
_ Tu ne travailles plus ici, camarade Gousseïeva.
Martina comprit enfin. I, c'était lui. Iossif.
Elle avait sous les yeux l'écriture de Staline.
Il lui offrait deux jours pour disparaître de Moscou.
Deux jours et pas d'arrestation. Le cadeau de Iossif Staline pour la nuit du 8 novembre 1932 !
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-Nous écrivons de père en fils, dit-il. Mon père, Aaron, est le halter de Benfeld. Mon aïeul Abraham était scribe à Jérusalem... J'ai étudié à Mayence et je copie des rouleaux de la Tora, et les heures des jours ne me suffisent pas... C'est pourquoi j'ai parlé à Herr Gensfleisch...
-Tout le monde m'appelle Gutenberg.
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Rien ne m'est venu des mes enfants, sinon des reproches. Ni plaisir, ni curiosité, ni fierté, ni même l'apparence de l'âge. Je suis Eve. Eve, la première d'entre vous dans le temps, créée côte à côte d'un homme. Rien d'autre.
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Parler avec ses amis est facile, disais-je, il faut apprendre à parler avec ses ennemis.
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Longtemps, pour moi, le cycle des saisons a tourné sur lui même sans laisser de traces. Un jour suivait un autre, mon corps n'en portait pas la marque. Je ne m'appelais pas encore Sarah mai Saraï. On disait de moi que j'étais la plus belle des femmes. D'une beauté qui faisait peur autant qu'elle attirait. Une beauté qui a séduit Abram dés son premier regard sur moi. Une beauté qui ne se fanait pas, troublante et maudite comme une fleur qui jamais n'engendre de fruit.
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