Maria V. Snyder

Maintenant, je peux dire que j'ai été bluffée par un Darkiss.



Non mais, je l'admets totalement, je choisis mes lectures en fonction des maisons d'édition et de leur collection. Quand Clen m'a dit que Le Poison Ecarlate c'était trop bien, j'ai vérifié son taux d'alcoolémie. Une collection d'Harlequin, trop bien pour moi ? Vous rigolez j'espère ! Et bien oui, c'était même génial et merci de m'avoir surprise à ce point. Des cadeaux comme cela, j'en veux tous les jours. Je me suis régalée pendant toute la lecture.



Alors oui, il y a des facilités. La première, c'est Elena qui apprend son métier de goûteur en quelques jours. Et puis elle est trop sympa. Et elle tombe amoureuse de Valek. Vous pensez que c'est important ? Même pour moi ? Que nenni ! Le reste est tellement riche que j'ai dû faire des efforts de mémoire et de fierté pour vous rappeler tout cela.



C'était surtout sérieux sans être lourd, drôle sans être redondant, amoureux sans être niais. Bref, c'était bien écrit.







Elena, une héroïne plus complexe qu'on ne le croit.



Mais même si ma première partie vous a déjà convaincu, on va s'attarder sur Elena la gentille. Et c'est vrai que pour une meurtrière, elle est vachement sympa : intelligente, bonne pâte, acrobate, et même bonne guerrière.



Mais ce n'est pas un petit papillon rose, c'est juste une personne qui a de gros bleus à l'âme, qui tente de s'en sortir, d'affronter ses peurs et ses démons. C'est une femme qui est craintive mais qui essaie de trouver des moyens pour se battre. Et je me rends compte que si j'avais eu tout ce qu'elle a subie, je n'aurai peut être pas réussi à faire tout cela.



Car dans ce livre, on n'est sûrs de rien : de ses alliés, des vérités mis en route par le régime, de sa nourriture, des rumeurs. Il n'est pas facile de trouver sa nature dans un tel climat de suspicion. Surtout que Valek est là pour vous embrouiller à chaque progrès que l'on pense faire. En effet, dès qu'Elena a une certitude, il est là pour la balayer.





Une mythologie aussi très subtile.



Enfin, il n'y a pas que les personnages dans la vie, ni l'intrigue (et pourtant, ces deux là sont déjà bien costauds). Il y a l'univers créé par l'auteur et permettez moi de vous dire que c'est du solide.



Parlons d'Ixia. C'est un royaume qui subit une dictature, mais nous ne sommes pas sûrs que cette dictature soit mauvaise car elle a supprimé un régime bien pire. Cet empire est aux mains d'un personnage très énigmatique, Ambroise, qui a banni toute forme de magie. Et lorsqu'on voit les dérives qui ont été faites, on comprend pourquoi.





Aussi, voilà un royaume de transition, une dictature ultra ferme qui sert à remettre le pays d'aplomb. Mais n'est-ce pas trop au final ? Sûrement, mais ce qui a fait la force de ce roman, c'est que quelque part, on comprend les causes de ce régime politique. A voir comment tout cela va évaluer.
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Oh mon dieu, je viens à peine de finir ce livre et je ne peux m'empêcher de vous donner mes impressions à chaud. En toute honnêteté, sans exagération, je finis cette lecture complètement tremblante. Et j'écris cet article sur mon téléphone, ce qui ne me facilite pas la tâche. Mais peu importé la difficulté, je tiens de tout cœur à parler de cette saga.



Une merveille. Une pure merveille! Je n'ai pas eu un tel coup de cœur depuis la saga de Karen Marie Moning, Les Chroniques de MacKayla Lane. Tu te souviens, cette saga qui m'avait empêchée de dormir pendant 5 jours tellement j'étais dedans? Et bien ici c'est pareil, j'ai même du mal à trouver mes mots tellement c'est.. Magique. Vraiment.



Ma camarade Moody ne tarissait pas d'éloges à son sujet et je ne peux qu'être d'accord avec elle. C'est prenant, incroyablement génial. J'ai tout adoré, de A à Z. J'ai vibré en ressentant une foule de sentiments bien différents. J'ai eu peur, j'ai ri, j'ai aimé. Et j'ai découvert un monde fabuleux.



Un monde où une énorme partie de la population est morte suite à une épidémie de peste. La faute est mise sur le dos des guérisseurs, des mages capables d'absorber le mal des gens et d'y survivre en guérissant plus vite que la moyenne. Ils n'arrivent néanmoins pas à survivre à cette maladie-là, aussi se résignent-ils à ne plus essayer.. ce qui leur vaudra d'être traqués et tués jusqu'au dernier. Ou plutôt.. Il en reste une: Avry, une jeune femme qui se cache depuis 3 ans. Malheureusement pour elle, elle ne résiste pas à la souffrance d'un enfant ce qui lui vaut d'être enfermée et condamnée à mort après avoir été dénoncée par les parents de la petite fille. Elle est toutefois sauvée par Kerrick et sa bande de vauriens qui l'emmène de force sauver le prince Ryne, lui aussi malade mais endormi dans une torpeur magique. Elle refuse tout net d'aider cet homme dont elle pense le plus grand mal. Le voyage qui suivra bouleversera tout, leurs vies mais également celles de leur monde dans son entièreté.



Un monde assez complexe, il faut bien l'avouer mais je n'ai pas ressenti une seule seconde de la lourdeur ou de l'incompréhension. L'écriture de Maria est telle qu'on ne peut que se laisser porter, transporter, et pourtant je t'ai déjà parlé assez souvent du fait que je trouvais la plupart du temps la fantasy trop compliquée et que mes lectures se retrouvaient assez ardues. Ici le langage est clair et malgré la complexité de cet univers incroyable j'ai complètement été happée dès la première page, j'ai tout trouvé.. fantastique. Les créatures, la magie, les pouvoirs, l'Histoire.. Tout est juste passionnant. Je regrette juste qu'il n'y ait pas eu une carte pour me faire une idée plus précise de la géographie des lieux.



Outre tout ça, les personnages prennent une énorme place, une place centrale même. Je me suis attachée à chacun d'eux, profondément. J'ai passé deux jours à les voir comme des amis, à être heureuse d'être à leurs côtés, car ce sont des gens adorables, tout simplement.



Avry, tout d'abord. Notre jeune guérisseuse est d'une générosité rare, d'une bonté touchante. Elle est néanmoins forte et courageuse, elle ne se laisse pas faire malgré toutes les horreurs qu'elle a vues et malgré toute la haine que les gens ressentent à son encontre. Elle a juste appris à voiler son cœur et j'ai adoré voir cette armure se fissurer petit à petit devant ses compagnons.



Kerrick le premier. Le méchant, le bougon. Leur relation est tendue et fait plus d'une étincelle. Leurs joutes verbales m'ont fait sourire plus d'une fois. Lui aussi a un cœur de pierre, pour éviter de le voir de briser. On ressent néanmoins rapidement qu'il est plus que ça..



Et il reste la petite bande, les quatre compères: Belen, Flea, Quain et Loren. Ils sont une véritable bouffée d'air frais dans ce monde d'intrigues politiques et de douleurs. Leur attachement est beau à voir et chacun d'entre eux apporte quelque chose au groupe. Sans eux le récit ne serait définitivement pas le même, il serait bien fade.. et beaucoup moins drôle.



Que du bon, comme vous pouvez le constater. Je ressors de ce livre avec un énorme sourire aux lèvres et une seule envie: lire la suite! Vite une traduction du tome 2, ne torturez pas trop longtemps mon petit cœur..
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Dans un monde fantastico-médiéval, une violente épidémie de peste a ravagé la population, ne laissant que peu de survivants derrière elle. La Guilde des Guérisseurs, constituée de personnes possédant un don de guérison, n’a rien pu faire, et fut éradiquée suite à sa prise de position enjoignant tous ses membres à ne pas guérir les personnes atteintes de ce mal. En effet, les Guérisseurs, ayant un pouvoir régénératif plus élevé, absorbent le mal en eux. Mais pour cette peste, leur corps ne se régénérant pas assez vite, nombre d’entre eux sont morts. Les autres furent tout simplement exécuté pour ne pas avoir soigné la population. Avry est la dernière d’entre eux, et pour éviter la peine de mort, elle se cache de ville en ville depuis trois. Jusqu’à ce qu’un certain Kerrick lui mette la main dessus…



Je n'ai pas du tout aimé ce premier tome. En réalité, je n'ai juste pas adhérer aux personnages autant les principaux que les secondaires. J'ai eu l'impression qu'ils ne sont pas vraiment travailler et que l'auteur a fait une fixette sur le triangle amoureux mais qu'elle en a oubliée les autres. Je vais passé à autre chose. Cependant, l'histoire était plutôt ben trouvée.

Ce livre est un petit coup de foudre. J'ai vraiment été prise dans l'histoire dès les premières pages et j'ai passé des heures et des heures à lire ce livre en ayant beaucoup de mal à le reposer quand c'était nécessaire, sans jamais me lasser.



Après la peste qui a ravagé les deux tiers de la population, les gens se sont soulevés contre les guérisseurs, ces humains aux pouvoirs magiques qui n'ont pas pu guérir leurs proches. Avry est la dernière guérisseuse. Elle s'est enfuie et vit maintenant cachée, se fondant dans la masse, se faisant passer pour une autre. Cela fait trois ans qu'elle parvient à survivre. Pourtant, un jour, elle trahit sa propre règle afin de sauver un enfant : ne jamais soigner sous risque de se faire attraper puis tuer. Heureusement pour elle, un groupe de cinq garçons parviennent à la sauver mais ils attendent quelque chose en échange.



J'ai tout de suite accroché avec Avry. C'est une fille courageuse et forte, qui n'a pas peur de souffrir et de se mettre en danger pour sauver les autres. En effet, lorsqu'elle utilise son pouvoir pour sauver les autres, elle prend elle-même leurs blessures et souffre alors du même mal, même si elle guérit 10 fois plus vite. Elle ne se plaint jamais et essaye toujours de prendre des décisions justes. Elle est loyale et ça a été un véritable plaisir de voyager à ses côtés, de découvrir le monde à travers ses yeux. C'est vraiment un personnage que j'ai adoré et elle m'a semblé réelle et cohérente dans ses choix, ce qui me l'a rendue terriblement humaine. Elle est également têtue et les moments où elle tient têtes à ses compagnons m'ont beaucoup fait rire.

On suit ici son voyage à travers les quinze royaumes. Ses compagnons sont tous très différents, avec chacun son caractère, ses défauts, et ses petits détails qui fait qu'on ne peut s'empêcher de s'attacher. Mon préféré à été Belen, un vrai Papa Ours, comme l'appelle Avry. Il protège notre préférée et a un coeur énorme. J'ai adoré le rencontrer et voir Avry passer du temps avec lui. Il apporte de la douceur au roman et une amitié vraiment très belle se crée. Les deux inséparables, Loren et Quain, sont un peu moins présents mais ce sont les gros rigolos de l'aventure. Je ne l'ai ai pas particulièrement aimés car ils restent assez effacés, mais ils rajoutent de l'humour au roman et détendent l'atmosphère. Il y a aussi Fléa, le plus jeune, qui a vraiment le rôle de petit frère et est très touchant. Et enfin, Kerrick, que j'ai eu beaucoup de mal à cerner même si je savais très bien où l'auteur voulait en venir.



D'autres personnages croisent la route de nos amis, comme Maman, Estrid, ou encore le terrible Tohon que j'ai tout simplement haï. Un autre personnage, central, est aussi présent tout au long du roman à travers les autres : le prince qu'Avry doit sauver et dont on se fait notre propre idée à travers les souvenirs que les autres racontent.



J'ai beaucoup aimé le côté aventure, traversé d'un monde différent du notre peuplé de magie. Les sentiments d'amitié sont vraiment très forts c'était vraiment touchant. L'amour reste en retrait pour n'arriver qu'à la fin, et c'était parfait comme cela. En effet, les relations se créent toujours trop vite pour que ce soit vraissemblable et j'ai aimé que ce soit effacé pendant une bonne partie du roman (même si ça m'a quand même énervé quand c'est arrivé, bien trop mielleux...). Les personnages sont plus âgés que d'ordinaire, ils ont une vingtaine d'années, et c'est agréable car je me sens parfois trop grande pour lire les histoires d'ado de 16 ans. Enfin, la plume de l'auteur est vraiment très agréable et il y a beaucoup d'actions. Je ne pouvais vraiment pas lâché le roman, j'étais vraiment plongée dans l'histoire et je ne voulais qu'une chose : passer plus de temps aux côtés d'Avry et de ses compagnons de route.



C'est vraiment une lecture géniale que je ne regrette pas. J'ai tellement hâte de lire la suite !
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Il était tout de même temps que je sorte ce roman de la poussière ! Il trône dans ma bibliothèque voilà plusieurs années, et depuis que j’ai découvert la plume de Maria V. Snyder dans Les Portes du secret, je souhaite me pencher dessus. Les retours sont élogieux, et connaissant son penchant pour les romans qui sortent de l’ordinaire, j’ai eu le temps d’imaginer à quoi ressemblerait l’histoire. Pour le coup, je me suis imaginé n’importe quoi, car la trame n’est pas celle à laquelle j’avais pensé, mais j’ai néanmoins passé un très bon moment, et j’ai eu toutes les peines du monde à quitter cet univers.



Trella est une Gratteuse. Ceux qui, comme elle, sont chargés d’accomplir les tâches les plus avilissantes qui soient, vivent dans un Cube subdivisé en plusieurs sections. On distingue très nettement les Supérieurs et les Inférieurs. Vous vous doutez bien que les Gratteurs n’écopent que des quartiers inférieurs… Leur tâche ? Travailler toute leur vie, sans jamais espérer pouvoir monter dans les échelons. Ils s’entassent dans des zones trop petites pour tous les contenir et ne jouissent d’aucune intimité. Jamais. Et pas question de se révolter, les habitants Supérieurs veillent au grain. Ceux qui osent se rebiffer finissent dans la Broyeuse et sont recyclés.



Et Trella n’aime pas du tout son existence. Pour échapper à ses semblables qu’elle n’apprécie guère, le meilleur endroit où se cacher reste les conduits qu’elle est chargée de nettoyer en temps que Gratteuse. Mais le jour où son unique ami, Cogon, lui parle d’un prophète persuadé de détenir les clés pour ouvrir la Porte de leur prison, son destin aussi serein que rébarbatif, bascule.



J’ai eu des difficultés à embarquer dans l’histoire. Le début commence très lentement, et si d’habitude ça ne me dérange pas plus que ça, là, il m’a été difficile d’y entrer. Pour commencer, se représenter le Cube dans sa globalité était laborieux. L’auteur et la maison d’édition auraient gagné à ajouter un plan, car toute l’épopée de Trella se déroule dans différentes zones, et donc tout le processus qui consiste à passer d’un endroit à un autre passe pour une longueur quand on visualise mal l’espace.



Puis peu à peu, j’ai fait abstraction du plan en question pour uniquement me consacrer à l’histoire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai très bien fait. Tout a commencé à se mettre en place, les pièces du puzzle s’imbriquaient, au point de me couper le souffle par moment. J’ai fini par me prendre au jeu, à voir au-delà du début laborieux, pour uniquement me concentrer sur Trella et sur son combat.



Trella est un personnage aux antipodes de ce que l’on a l’habitude de voir dans les romans de ce genre-là. Sauvage et renfermée, on a du mal à la cerner au début. Puis à mesure que les choses s’accélèrent, sa carapace se fendille et nous laisse voir une jeune fille fragile qui colmate ses blessures comme elle peut. Je pense que c’est un personnage qui pourrait agacer certains lecteurs, mais personnellement, je n’ai pas réussi à détester son égoïsme. Pourquoi ? Parce qu’elle évolue. Constamment. Ses aventures la forgent et font d’elle quelqu’un d’attachant.

Maria V. Snyder introduit également d’autres protagonistes formidables. Cogon reste mon grand (gros) chouchou, ainsi que Logan, le petit génie. Je ne vais pas tous les énumérer, mais chacun a sa place dans l’histoire et y apporte sa touche de couleur.



Quant à l’histoire… eh bien, l’auteur a poussé la chose jusqu’à reformuler les mesures de temps, tout en s’encrant sur des choses très terre à terre. C’est un univers bien pensé avec un concept encore jamais vu. L’imagination de Maria V. Snyder ne semble connaître aucune limite, et moi je me suis régalée. On n’est pas à l’abri d’une trahison ou d’un bouleversement, alors croyez-moi, accrochez-vous parce que ça déménage !



La fin est le gros point fort de ce premier opus. Elle nous donne l’occasion d’en apprendre plus sur ce qu’il se passe à l’Extérieur, et je ne m’attendais pas du tout à pareil revirement. L’auteur parvient une nouvelle fois à nous surprendre avec une conclusion inédite, qui nous dépeint Trella comme un petit rouage à l’intérieur d’un ensemble mécanique complexe. L’héroïne n’est pas une élue chargée de changer le monde, elle est l’une des multiples pièces maitresses d’un tout. Et rien que pour ça, je m’incline bien bas. Même si on se doute bien que les problèmes sont loin, mais alors très loin, de se terminer.



En résumé, Enfermée est un excellent tome introductif, qui mêle avec brio un suspens douloureux et une intrigue parfaitement menée. Malgré un début trop étiré en longueur et une difficulté à s’imaginer les lieux, j’ai apprécié mon voyage dans le Cube et j’en redemande ! Maria V. Snyder et sa plume inimitable m’ont transportée dans un univers imprévisible duquel on ressort agréablement surpris.


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La procrastination va en prendre un coup, j’ai décidé de faire ma chronique tout de suite, avant de repousser encore à demain !

Bref, après cet interlude tout à fait riche et utile, passons au vif du sujet.



Le tome 3 de la saga du Pouvoir des Lys nous ramène directement dans la situation de tension que nous connaissions de la fin du tome 2. Attention spoiler : Kerrick a disparu, personne ne sait où il est et Avry n’est pas décidée à croire en sa mort. Sauf qu’il faut continuer à se battre. Parce que la guerre n’est pas terminée, qu’un nouvel ennemi encore totalement siphonné du bocal a fait son apparition et qu’Avry va découvrir avec horreur que Tohon n’est pas mort. Il est pourtant temps que cette boucherie cesse. La guerre doit prendre fin, et le petit groupe que nous connaissons désormais bien sera au centre de la résolution. Mais tout a un prix… seront-ils prêts à payer celui qui leur est demandé ?



Je vous rappelle que le tome 2 m’avait passablement envoyé valser du côté des trolls pendant quelques instants, vu que j’ai manqué hurler de façon très convaincante. Dans le genre fin qui vous traumatise et ne vous donne qu’une seule envie : plonger sur le trois, j’avais rarement vu mieux !

Il faut tout de même avouer que je possédais la crainte que ce tome 3 me déçoive comme dans la saga des Portes du Secret. Cela n’a pas du tout été le cas !



Exactement dans la même veine que les deux premiers opus, ce final vous propose des rebondissements en tout genre, vous emmène dans des endroits que vous n’auriez pas soupçonnés et… il n’y aucun temps mort. L’auteure se paie même le luxe de nous offrir un nouvel ennemi qui a dû se faire frapper par la foudre à plusieurs reprises. C’est un grand malade mental qui vous donnera envie de vomir tout en vous effrayant pour quelques nuits !



Bref, l’intrigue se renouvelle, et même si la recette reste la même, quelque part, je n’ai pas eu l’impression de tourner en rond : les choses se complexifient autour d’Avry et de ses proches, la guerre atteint un niveau incroyable, et on ne se repose que très peu. Oui, on se repose, parce qu’on ne peut pas toujours être en action… et c’est bon, aussi. Parce que nos personnages sont quand même réellement éprouvés et on admire leur résistance. Ils ont quand même le droit de souffler aussi ! (et nous avec eux !)



Nous retrouvons une Avry amoureuse, désespérée et pourtant déterminée. Elle sait ce qu’elle a à faire, même si quelque part, souvent, elle se sent trahie. Les manigances de la guerre ne sont pas faites pour elle, bien qu’elle possède un esprit très vif. Son instinct de guérisseuse est à la fois un atout et une faiblesse, puisque cela la met dans des situations très difficiles. C’est pourtant une héroïne tellement forte, avec un caractère qu’on ne peut qu’apprécier : elle suit le chemin qu’elle trace elle-même, en fonction de ce qui lui paraît juste, et elle ne perd jamais espoir. Franchement, Avry est une de celles que j’ai le plus aimé suivre dans une saga ! Je garderai un excellent souvenir d’elle, et elle détient mon admiration, c’est clair !



Je pourrais parler aussi des autres personnages, de Fléa et Danny qui mûrissent, des deux vauriens qu’on aime toujours autant, de Kerrick qui fait encore chavirer mon cœur et de Tohon qui m’agace prodigieusement… tout en ayant des côtés attirants. Difficile à croire ? Pas quand on suit l’histoire avec Avry. Il y a aussi le Roi Squelette, un pur malade mental qui m’a filé envie de gomir. Oui, de gomir ! Dans le genre… pervers, horrible, il a été l’épisode le plus ardu à lire dans le roman, à mes yeux. C’est inhumain ! Yerk ! Sauf que ça nous montre aussi les dérives des humains.



Ce tome final nous permet d’élargir un peu le contexte de l’histoire. Je vais encore vous parler des valeurs, mais c’est important. Dans Puissante, on apprend à ne jamais perdre espoir, à se battre quoi qu’il advienne, à accepter ce que l’on est… l’amour, l’amitié, la franchise et la vérité sont aussi des éléments très importants. On voit réellement à quel point cela peut avoir un impact sur les personnages, d’autant plus qu’ils sont en guerre et que chacun peut utiliser différents moyens pour parvenir à ses fins. Ce que j’aime aussi ? La notion de respect de la vie. De l’humanité. Avry aura été une héroïne parfaite pour porter ce message… parce que même s’il y a des combats sanglants, des morts et tout, elle fait toujours au mieux pour éviter de tuer.



Je pourrais parler de la super plume de Maria V. Snyder, qui est juste hypra fluide, de la façon qu’elle a de mener aussi bien la narration à la première personne qu’à la troisième, bref, pour moi, c’est un gros succès ici aussi. Les sentiments sont très bien décrits, le rythme est excellent, elle n’insiste que sur des points qui me paraissent essentiels tout en frôlant avec des choses qui le sont moins… avec ces points qui nous permettent d’aimer les personnages plus loin que leurs aventures.



L’univers est aussi incroyablement riche, et tout le contenu, en fait, l’est. C’est un ensemble qui forme un tout et qu’on ne peut s’empêcher de contempler avec bonheur, quelque part. Avec effroi, aussi, parfois… mais on voyage et c’est indéniable. Le roman a été travaillé pour que nous puissions à notre tour nous évader. Et c’est réussi !



En conclusion, c’est un final qui m’aura vraiment plu, jusqu’à la fin ! Malgré des passages carrément dégoulasses qui contribuent pourtant à apporter des messages d’une importance notoire pour le livre, vous ne décrocherez pas de cette intrigue qui devient plus complexe, haletante et envoûtante. Amitié, amour, rires, suspense, action… tout y est ! Ne craignez rien, ce troisième tome est à la hauteur des deux premiers et vous embarquera une nouvelle fois avec brio ! Je quitte avec regret Avry et ses compagnons, bien que la fin me plaise beaucoup.

Je remercie à nouveau La Bibliothèque d’une Serdaigle pour son prêt, et ce sera un 18/20 pour moi !
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Nous retrouvons Avry et Kerryck, où nous les avions laissés, c'est à dire dans les bras l'un de l'autre, mais pour une courte durée. En effet, les deux héros élaborent des plans pour venir à bout du maléfique Tohon. Ils vont ainsi se séparer, se donnant rendez-vous auprès de Rynhe, pour mener bataille contre leur ennemi commun.

Avry veut retrouver sa soeur Noëlle et veut se rendre utile auprès des troupes d'Estrid qui résistent à Tohon. Quant à Kerrick il veut porter main forte à Rynhe pour mener cette guerre. Sur leur chemin respectif, rien ne va se passer comme prévu et leur séparation sera bien plus longue et douloureuse.



Kerrick se retrouve sur le chemin des royaumes du Nord, à affronter les Barbares menaçants, quant à Avry elle se retrouve sergent, à entraîner des troupes de guerre...

Encore une fois, beaucoup d'action, de rebondissements... pas une page de répit. Un récit dense et riche où il est très difficile de s'ennuyer.



Une histoire fantasy originale, un récit d'aventure plus "young-adult" que jeunesse avec une trame narrative intéressante, construite et intense, ainsi que des personnages attachants.

Dans ce dernier tome, le narratuer alterne entre le point de vue d'Avry et un point de vue omniscient pour suivre Kerrick.

Chaque chapitre nous fait voyager d'un bout à l'autre du royaume, de l'un à l'autre des héros. Ainsi, pas de lassitude, et chaque chapitre apporte son lot de suspense...



Seul bémol, le fait que les deux amoureux soient séparés tout au long du récit est assez frustrant. Ce qui était plaisant dans le premier tome était de lire les répliques entre les deux personnages. Leur jeu entre haine et séduction, les deux se cherchant sans cesse dans un défi interrompu, pour enfin se retrouver dans les dernières pages. J'espérais que Kerrick et Avry se retrouvent davantage dans ce tome avec un peu plus de romance, et bien non! A cause de ma petite frustration, je ne donnerai pas mon coup de coeur, bien qu'aillant grandement apprécié ma lecture, (je sais c'est moche, je suis une incorrigible romantique que se frustre rapidement).

Mais c'est sans doute une stratégie de l'auteur pour mieux nous faire nous précipiter sur le troisième et dernier tome.



Bref une très bonne trilogie qui nous fait passer un moment de lecture agréable et dépaysant.



Petite parenthèse tout de même, cette couverture est plus que moyenne et ne reflète en rien la richesse du récit. Si je m'étais arrêtée à cela (oui je suis particulièrement sensible aux couverture), je n'aurai jamais acheté ce roman... Chers éditeurs, à méditer...
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Maria V Snyder fait partie de mes auteures préférées depuis que je l'ai découverte avec la trilogie du "Poison écarlate". Après deux excellents premiers tomes, Maria V Snyder offre à sa nouvelle série : "Le pouvoir des Lys", une fin en apothéose ! Bien qu'au début, ma préférence soit allée vers "Le poison écarlate", j'ai eu un énorme coup de cœur pour "Puissante". Cet ultime tome est une riche palette d'émotion, j'ai été complètement bluffée par les nombreux rebondissements, angoissée comme jamais pour les personnages et surtout très émerveillée par l'univers hyper original créé par Maria V Snyder!





L'histoire reprend juste après la fin de "Magique". Kerrick a été infecté et a disparu pendant la nuit, laissant Avry dans le doute et le désespoir. Alors que tout laisse à penser que Kerrick est mort dans la forêt, Avry refuse de baisser les bras et d'abandonner les recherches. Il va falloir attendre plusieurs chapitres avant de découvrir ce qu'il est advenu de notre mage sylvestre. Dans ce tome, Maria V Snyder développe énormément la relation entre les deux amants. Ils ont sont liés par leurs sentiments, par la magie et comptent bien finir leur vie ensemble. Malheureusement pour le couple, la situation politique des Quinze Royaumes est critique et avant d'envisager un avenir, ils devront vaincre leurs ennemis. Avry et Kerrick auront tous les deux un rôle prépondérant à jouer... Un rôle qui les obligera souvent à s'éloigner l'un de l'autre.

Je vous avais dis que le second volume était sombre mais celui-ci l'est encore plus. La guerre est ouverte et apportera son lot de souffrances. Les ennemis du Prince Ryne sont tous aussi sanguinaires les uns que les autres et prêts à commettre toutes les atrocités pour imposer leur domination sur les royaumes. Tohon a beau être enfermé dans une stase magique, il n'est plus la seule menace. Celina mène son armée et le Roi Squelette, un barbare cannibale compte bien s'accaparer le pouvoir. Depuis le début, Avry se bat toujours aux côtés du Prince Ryne, fin stratège mais qui n'hésitera pas à se servir d'elle si besoin. Tout moyen est bon, tant qu'il s'agit de gagner et de ramener la paix dans les royaumes.





Maria V Snyder nous offre un final grandiose. "Puissante" est un pavé et l'auteure a prit le temps d'apporter une conclusion parfaite à sa saga. Elle n'oublie absolument rien. Ce tome est un concentré d'action et de tension. Nous savons qu'aucun personnage n'est intouchable, Maria V Snyder joue avec nos nerfs et torture les héros que nous chérissons tant. Malgré son épaisseur, j'ai englouti ce tome à une vitesse incroyable. J'ai eu du mal à mettre des mots sur mes pensées, j'ai ressenti tellement de choses durant cette lecture! Maria V Snyder nous apporte toutes les réponses attendues, dont celles sur les Lys, ces plantes qui nous intriguent tant depuis le début!

Je me suis attachée à tous les "gentils". Avry, malgré son sale caractère m'a épatée. Elle a muri et a apprit à être moins impulsive et plus réfléchie grâce à Kerrick. Leur relation est tout simplement explosive, ils sont radicalement différents mais on ressent tout leur amour et leur complicité à chaque fois qu'ils sont réunis. Les personnages secondaires ne sont pas en reste puisque nous passons une bonne partie du roman avec Fléa et les deux vauriens, des personnages présents dès le tout début de la saga! Ça a été un réel bonheur de retrouver la bande du début. Seul Belen manque à l'appel, mais est-il encore en vie ?





La plume de Maria V Snyder est, à l'image de ses romans, magique et envoûtante! L'histoire a beau être complexe et les protagonistes nombreux, elle arrive à nous captiver et je n'ai, à aucun moment, perdu le fil. Ce roman m'a fait vibrer, c'est le plus intense de la série. Il m'a coupé le souffle, du début à la fin!





En bref, cet avis dithyrambique ne peut (en tout cas je l'espère!) que vous donner envie de découvrir cette saga! Si vous aimez la mélange fantasy/romance, les romans de Maria V Snyder sont pour vous!







❤❤❤❤❤



Coup de cœur !


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Challenge ABC 2014/2015



Dystopie ou science fiction. En regardant la définition d’une dystopie qui est en fait l’opposé d’une utopie, je dirai que c’est une dystopie, une société censée être parfaite mais qui ne l’est pas du tout et où la révolte gronde. Par contre, en avançant dans le roman, personne ne pourra nier qu’il s’agit également d’un roman de science fiction.
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C'est le genre de roman pour lequel j'ai envie de dire :



Mais pourquoi ne l'ai-je pas lu avant ?????



Je sais, j'avais d'autres lectures qui passaient toujours avant mais franchement ce fut une belle erreur car j'ai adoré !!!



On est dans de la Fantasy, alors n'ayez pas peur du terme car il est très accessible, il n'y a pas des descriptions à rallonge, l'Auteur nous plonge sans soucis dans cet univers et même si vous n'en lisez pas ou que ce n'est pas votre genre, tentez-le, car au delà de ça, j'ai vraiment trouvé l'histoire passionnante malgré un petit coup de mou vers le milieu (sinon il aurait été classé en coup de coeur).



Ce qui est génial avec ce premier tome, c'est justement qu'on ne dirait pas un premier tome : Maria V Snyder jongle habilement entre présentation de l'univers, des personnages, action, révélations et intrigue sans nous ennuyer ou nous perdre. A part le moment des entraînements d'Elena, tout m'a plu et m'a intéressé.



Les personnages sont une pure merveille, je suis tombée sous le charme d'Elena qui m'a touché par sa volonté de s'en sortir, elle est volontaire et même si elle a envie de baisser les bras par moment, elle ne le fait pas. Elle doute souvent mais il faut dire qu'elle a fait confiance par le passé et qu'elle a été trahie en retour, donc pas facile de se fier à quelqu'un après ça. Quant à Valek, cela n'a pas été le coup de foudre entre nous mais à partir du moment où il se dévoile, je n'en avais plus que pour lui ! c'est le genre de personnages qui en a "dans le pantalon", il n'a pas peur de se mettre en danger pour les personnes qu'il aime, il peut se révéler dur mais il est également tendre et cette association est exquise.



Vous avez d'autres personnages, plus secondaires très intéressants, je pense bien sûr au commandant qui m'a bien surprise, Rand qui, même s'il fait des choses regrettables, reste touchant et je ne vous parle même pas de Janco et Ari qui sont excellents !



Je terminerai ce billet par un passage de ce roman qui est la page 348 et qui m'a touché. C'est Valek qui parle à Elena : "La vie est faite de choix, Elena. Parfois bons, parfois mauvais. Si tu n'as pas le courage d'y faire face, alors renonce, abandonne. Mais ne fais pas les choses à moitié. Ne perds pas ton temps à t'apitoyer sur ton sort." Je trouve ce passage tellement juste que j'avais envie de finir cet avis comme ça.


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Un second tome tout aussi stupéfiant que le premier, malgré un début où j'ai eu quelques difficultés à me remettre dans cette histoire.



Tout d'abord j'ai été très heureuse de retrouver les personnages, en particulier Kerrick qui est celui qui m'intrigue le plus, j'aime beaucoup sa personnalité. Il est mature et protecteur, tout ce que j'apprécie.

Avry ; qui se cache de Tohon mais pas seulement, devient sergente. Je l'ai adoré dans ce rôle là, je l'ai trouvé plus sûr d'elle, plus téméraire. Un peu trop peut-être.

Les autres protagonistes sont important aussi mais à pars Tohon et Jaël, je les ai bien aimé. Surtout Ursan et Noak qui m'on surprise à plusieurs reprises et qui cache leurs émotions.



Dans ce deuxième tome ce qui m'a plu c'est le fait qu'à chaque fin de chapitre il y a un rebondissement qui bouleverse tout. le suspense tient jusqu'au bout et ça c'est à la fois fascinant et frustrant. L'originalité est le point fort de cette saga et elle est toujours présente. Franchement l'idée est recherchée, surtout pour les Lys qui sont encore un grand mystère et j'espère que dans la suite ce sujet là sera vraiment plus approfondi.



La plume de Maria V. Snyder est envoûtante, elle décrit les choses tel que les héros du récit, les paysages, les combats, les sentiments avec tellement de facilité et d'intensité qu'elle me transporte dans son univers en un clin d'oeil.



Certes pendant les trente premières pages je n'ai pas réussi à me projeter dans le roman ; par contre ensuite j'ai été emporté par un tsunami d'émotion, qui n'ont pas été aussi puissante que dans le précédent opus. Néanmoins je m'attache de plus en plus aux personnages ; ils ont pour la plupart un coeur généreux. Comme je l'ai déjà dis ; les nouveaux mystères et les révélations sont époustouflants et ça m'a tenu en haleine jusqu'à la fin et ce n'est pas fini au vu du dénouement de ce livre... Un coup de coeur tout simplement parce que cette histoire n'est pas ordinaire.
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Comme cela faisait un certain temps qu’on m’avait parlé de ce livre, j’ai été ravie lorsque les votes me l’ont désignée. Ce roman étant également présent dans la PàL de ma copinaute Kassandra, elle s’est jointe à moi pour une autre lecture commune (un partenariat qui risque de continuer puisque notre PàL est assez similaire) Et il faut le dire, c’est toujours plus sympa de lire le même livre à plusieurs ^^

Dès les premières pages, nous entrons progressivement dans l'histoire, découvrons les personnages au fur et à mesure.

Elena est une jeune femme dotée d’un caractère fort et réfléchie, qui saura nous attendrir de par son passé douloureux et sa détermination à aller de l’avant quoiqu’il arrive. Pleine de bon sens, nous suivons son évolution avec beaucoup d'intérêts, impatient d'en connaître davantage sur ce qui va lui arriver.

Alors qu’elle croyait son dernier jour arrivé, elle rencontre Valek qui détient sa vie entre ses mains. Un personnage qui m’a littéralement envoutée. Un homme qui semble être bon et loyal, malgré sa passion pour les poisons, nous laissant sans cesse dans le doute, au même titre que l'héroïne. Froid, dur, mais juste il lui donnera du fil à retordre, bien que certaine de ses réactions l’intriguent. J’avais d’ailleurs un sérieux doute dès le début lorsqu’il empoisonne notre héroïne pour l’empêcher de s’enfuir. Ma théorie s’est finalement révélée juste lors des révélations, en fin de roman.

À travers cet univers riche et bien construit, Elena rencontrera beaucoup d’autres personnages, tous plus intéressants les uns que les autres, arborant chacun de petits défauts qui les rendent crédibles et attachants.

La plume de l’auteur est fluide, riche et soutenue, sachant nous tenir en haleine, bien qu’il y ait certaines facilités dans le scénario. Notamment le fait que Valek soit capable de se battre sans jamais être blessé, tel un super héros, alors qu’il avoue lui-même ne pas être infaillible. Il confessera même à Elena que deux de ses amis seraient capables de le battre.

La tension grandissante entre Valek et Elena m’a longtemps fait espérer un rapprochement digne de ce nom. Malheureusement, quand le lecteur commence tout juste à entrevoir la romance se développer (pratiquement à la fin du roman) il faudra attendre encore plusieurs pages pour arriver à la scène tant attendue et s’apercevoir qu’il n’y a même pas un baiser torride, mais que tout a été tronqué et résumé en une simple phrase. Autant vous dire qu’en tant qu’adepte de la romance, j’ai été vraiment très déçue. Surtout avec des personnages comme Valek et Elena qui sont bien fouillés et auxquels nous n’avons aucun mal à nous attacher ou à éprouver de l’empathie.

En résumé, un très bon livre de fantasy qui vous fera passer un excellent moment de lecture, malgré la romance trop en retrait et survolée
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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Darkiss et la masse critique de Babelio pour leur confiance et de m'offrir la chance de pouvoir lire en avant-première ce premier opus qui m'a comblée du début à la fin ! Ce n'est pas un coup de cœur, mais pas loin !



Avry vit cachée depuis trois ans. Elle fait partie de la guilde des guérisseurs, qui, à présent, sont recherchés pour être tués. Pourquoi ? Tout simplement parce que le virus de la peste s'est propagé dans tout le royaume, et, devant le nombre de malades, les guérisseurs se sont sentis dépassés, et beaucoup de gens sont morts. Depuis, une mise à prix est posée sur leur tête. Elle est guérisseuse, mais pas que. Elle peut aussi donner la mort, ce qui la rend bien plus dangereuse. Mais son pouvoir de guérisseuse ne s'arrête pas là. Car elle peut guérir, mais elle récupère aussi la maladie de la personne. Elle soigne une côte cassée, elle récupère la côte cassée. Autant dire que son métier n'est pas un métier de rêve !



Malheureusement, un jour elle enfreint l'une de ses propres règles : ne pas se faire remarquer. C'est à partir de cet instant que Kerrick D'Alga fait surface et décide de l'embarquer dans son aventure avec au bout, la guérison d'un prince, au périple de sa vie.



Entre ces deux-là, une relation ambiguë va se créer. Pour le plaisir des lecteurs ! Kerrick est un personnage haut en couleurs, avec un caractère grognon, jamais content, et qui ne fait pas du tout confiance à Avry. À plusieurs reprises, les discussions vont voler en éclat et Avry non plus ne se laisse pas faire. Ils ont deux caractères forts, qui au final les rapprochent plus qu'ils ne le pensent. Bien qu'ils ne peuvent pas se voir en peinture, ils vont devoir cohabiter, ce qui ne sera pas simple tous les jours pour eux, mais drôle pour nous. J'ai adoré leurs échanges, qui apportaient un peu de fraîcheur dans ce monde gouverné par la haine.



Évidemment, il n'y a pas que ces deux-là durant le voyage ! Il y a aussi Belen, la tête pensante et apaisante du groupe. J'ai de suite aimé ce personnage, car malgré la guerre contre les guérisseurs, il est prêt à tout pour protéger Avry, et une vraie relation d'amitié va se créer entre eux.

Ensuite, nous avons Flea, le plus jeune du groupe. Le petit rigolo qui ne cesse de rire, raconter des bêtises mais aussi qui est grognon quand il ne parvient pas à faire quelque chose. Il semble cacher un secret assez dur, et c'est ce côté mystérieux qui m'a plu en lui.

Et pour finir, les deux inséparables : Loren et Quain. Je les ai trouvés plus effacés que les autres, ce qui est dommage car eux aussi on s'y attache vite. On ne les voit pas vraiment mais on arrive à les comprendre et à rire des piques qu'ils s'envoient continuellement. Un vrai lien de fraternité les unis, ce qui est beau à voir.



Il y a évidemment d'autres personnages, mais on les rencontre au fur et à mesure de l'avancée de la lecture, et je vous laisserai le loisir de les découvrir vous mêmes ! La plume de l'auteure et fluide (oui, c'est le premier roman d'elle que je lis!) et le fait que ce soit à la première personne du singulier, fait qu'on s'attache plus vie au personnage principal. D'ailleurs, dès les premières phrases j'ai su que j'allais aimé Avry.



Bien qu'elle soit recherchée par tout le monde pour être tuée, elle reste forte et ne se plaint pas. Quand elle soigne les blessés, elle s'accapare toutes les maladies sans broncher et va même au devant de tout. Elle ne réfléchit pas, ne se pose pas la question de savoir s'il est utile de guérir telle ou telle personne au point d'en souffrir d'autant plus. Non, elle y va, elle fonce sans s'inquiéter de l'état dans lequel elle va se trouver. Elle a un caractère affirmé qui la tire de situations difficiles ou au contraire l'y enfonce. Mais elle en ressort toujours plus forte et ne se plaint jamais. Elle est intelligente et devine presque instantanément ce qui va se dérouler par la suite. Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de cœur pour Avry, et j'ai hâte de la retrouver dans le tome 2 !



Une fois qu'on a lu le roman dans son intégralité, que l'on a bien ancré les informations dans nos têtes, le titre de la saga prend tout son sens et je n'ai qu'une chose à dire : waouh ! Car oui, c'est de la fantasy, des royaumes, des personnages qui ont une quête à mener, mais l'originalité prime sur le reste. J'ai été happée par l'aventure du début à la fin, et si je n'avais pas travaillé, je pense que je l'aurais terminé très rapidement ! En bref, une seule phrase : procurez-vous cette série ! La plume de l'auteure vous embarque dès les premiers mots et les personnages avec leur caractère fort vous attendrissent, vous font rire, vous font vous énerver, vous font douter. Bref, un bon cocktail pour être pris dans l'histoire !



Justine P.



« — Et donc, qui lui a donné ce surnom ? ai-je demandé.

— Kerrick, a répondu Belen.

Vraiment ? Cela m'a paru étonnant.

— Et pourquoi « Flea » ?

Ce dernier s'est fendu d'un sourire éclatant.

— Parce que je suis rapide et quasiment impossible à attraper.

— Parce que c'est une nuisance et qu'on ne peut pas l'écraser, plutôt, a rétorqué Belen.

— Parce qu'il fait des bons de trois mètres de haut quand il est effrayé, a ajouté Loren.

— Parce qu'il est irritant et que tu as toujours envie de te gratter quand il est dans les parages, a renchéri Quain.

— Merci les gars. Moi aussi je vous aime. »



« […] Ensuite, Flea pourra aller au marché, peut-être avec Avry...

Il s'est tourné vers moi pour achever sa phrase :

— A condition qu'elle apprenne à se déplacer dans la forêt sans faire autant de bruit qu'un cerf qui marque son territoire.

— J'aurais dit « qu'une ourse qui protège ses petits », a proposé Loren.

— Vous n'y connaissez rien, a lancé Quain. Elle fait le même bruit qu'une troupe de gardes à la poursuite d'un braconnier.

Avec un sourire malicieux, Flea s'est joint à la conversation.

— Moi, quand je l'entends marcher, je pense plutôt à la fois où nous avons été pourchassés par une meute de chiens sauvages dans la forêt du Fer à Cheval. »



Sortie en Novembre 2013 !
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Elana est condamnée à mort pour avoir tué le fils du général Brazell. Mais la veille de sa pendaison, elle se voit offrir le poste de goûteur du Commandant. Elle va alors commencer sa formation avec le mystérieux Valek. Mais certaines personnes, qui auraient préféré la voir morte, n’ont pas dit leur dernier mot…



Le poison écarlate est le premier tome de la trilogie Les portes du secret de Maria V. Snyder, publié aux Editions Harlequin et dans la collection Darkiss. Une petite brique dotée d’une magnifique couverture de presque 550 pages, qui se dévore ! Si j’avais quelques préjugés sur cette collection (car les Editions Harlequin ne proposent pas de romans me correspondant), ceux-ci sont définitivement envolés ! Cette collection propose des romans souvent dotés de sublimes couvertures avec des prix attractifs. Malheureusement, la maison ne sort ses romans qu’en édition limitée et pour trouver une version papier de ce roman aujourd’hui, il vous faudra soit débourser une petite somme, soit avoir de la chance. Il reste cependant l’alternative numérique, que vous pourrez trouver à 8,49€. Et franchement, vous devriez céder !



Ce roman n’est pas un coup de cœur, mais il est vraiment très prenant. Une écriture simple et fluide nous entraîne dans cet univers de fantasy. Nous voici en Sitia qui est sous dictature militaire après un coup d’état qui a chassé du pays la monarchie et toute trace de magie. C’est dans ce pays que nous découvrons Elana, une jeune fille très attachante, courageuse, intelligente et attendrissante, que nous avons tôt fait d’apprécier. Une héroïne dotée d’un bon tempérament, parfois imprudente mais pas bornée. Elle est réfléchie et fidèle, plutôt méfiante et à raison. Je me suis immédiatement attachée à elle. J’avais envie de découvrir son passé, de savoir pourquoi elle avait tué ce fameux Reyad (et si c’était vraiment vrai elle ou si elle cachait quelqu’un).

Je me suis aussi beaucoup attachée au mystérieux Valek. Au final, on ne sait pas grand-chose de lui, même si on découvre quelques parcelles de son passé durant le livre. En réponse à la méfiance d’Elana, nous nous questionnons aussi sur ses véritables intentions. J’étais curieuse de savoir comment allait évoluer cette relation entre Valek et Elana, savoir si ça pouvait dépasser le stade du maître et de l’élève, s’il se servait d’elle, ce qu’il attendait d’elle… L’auteure sème vraiment bien le doute dans notre esprit et nous laisse entrevoir toutes les possibilités possibles !

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J’ai particulièrement beaucoup aimé Janco et Ari, deux soldats marrants et attachants. Je me suis aussi attachée à Rand, le cuisinier…. Bref, nous avons plusieurs personnages secondaires, certains très attachants, et d’autres incroyablement rebutants.



L’histoire évolue rapidement et nous sommes entraînés par les différents rebondissements que l’auteure sait placer au bon moment pour toujours nous garder captiver. Tout en apprenant davantage sur cet univers et sur les personnages, de nombreuses questions s’éveillent en nous, dont nous n’aurons pas toutes les réponses à la fin du roman. L’intrigue, quoique plutôt prévisible, est vraiment sympathique. Cette histoire n’est pas forcément innovante, mais elle saura captiver un grand nombre de lecteurs.



J’ai cependant quelques reproches à émettre. J’ai notamment eu quelques difficultés à différencier le pays de Sitia, où vit Elena, et celui d’Ixia, qui est voisin à celui de Sitia. Plus généralement, je regrette la rapidité et la brièveté de la formation d’Elana. De fait, elle ne prend pas une grande place dans l’histoire, contrairement à ce que l’on pourrait s’attendre. Dernier petit point, j’ai été déçue par la non-évolution d’un personnage du roman, ce qui m’a laissé une fin plutôt amer…

Ces quelques petits points, et notamment le dernier, empêcher ce roman de figurer dans la liste de mes coups de cœur. Il n’en demeure que j’ai vraiment dévoré cette lecture et que je lirai la suite avec grand plaisir !



Conclusion



Ce livre est un roman cocooning, idéal pour s’évaporer loin de la réalité. L’histoire est ponctuée de rebondissements, d’actions et de révélations. L’auteure sait nous captiver du début à la fin, grâce à une histoire qui ne stagne pas et à des personnages particulièrement attachants et prenants. Un roman qui saura satisfaire tous les lecteurs d’imaginaires ! Je vous le recommande vraiment pour une soirée détente !
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J’ai bien aimé le premier : le poison écarlate ; le second : l’apprentie magicienne était moins passionnant ; celui-ci est carrément ennuyeux.



On retrouve Elena à la citadelle, les captifs du tome précèdent, se sont échappés, Elena et un poignée d’homme dont son frère et l’homme-lune partent à sa recherche et traque un peuple nommé Les Vermines.



Je me suis vite perdue, entre les personnages et les histoires de magie, c’est confus et peu actif, j’ai eu l’impression de tourner en rond ; l’histoire n’avance pas, elle ne nous apporte rien de plus. J’avais aussi bien du mal à m’y retrouver dans les personnages.

Cette série compte 3 livres pour l'instant et je les ai déjà dévorer 4 fois.

J'adore, bien écrit, bien ficelé, de la magie des intrigues et bien bien sûre de l'amour. Vivement le 4ème.

Un vrai coups de coeur, et le premier Harlequin que j'ai lu :)

on plonge dans un univers différent et pourtant bien similaires avec de la magie et des intrigues en plus. Même si le couple se forme peu à peu sous nos yeux, rien de guimauve ni de fragile dans notre héroïne, on l'adore tout simplement, on frisonne et on vibre avec elle... Pourant gros bémol, je n'ai pas vraiment aimé la fin du premier tome et la suite est moins prenante, on passe plus de temps sur l'histoire et moins sur l'action, dommage...

On retrouve Elena en route pour apprendre à gérer ses pouvoirs magiques avec Irys, une grande magicienne du conseil. Au cours de son périple vers la cité de Sitia, elle fera la connaissance de son peuple les Zaltana et de ses parents qu'elle n'a pas revus depuis une dizaine d'années. Elle devra faire face à son frère aîné qui lui voue une haine sans nom et on ne l’apprécie pas tellement, il est froid, distant et méchant, et on ne sait pas du tout pourquoi.

Arriver à l’école de magie, elle ne se fera pas que des amis, ses seuls amis seront de jeunes mendiants, et un cheval avec qui elle communique par la pensée (ce qui engendre de belle scène de tendresse avec un brin d'humour.)

Beaucoup d'action et de suspense, d'amour et de tendresse, mais aussi de violence et de haine injustifiées qui énerve au plus haut point mais contre lesquels Elena arrive à faire face grâce à sa force mentale.

On fera volontiers connaissance avec les parents d'Elena, on attendra avec impatience le retour de Valek, ce puissant assassin qui a su fondre pour elle, on sera de tout cœur avec Elena dans sa recherche de pouvoirs, mais aussi dans sa tentative de canaliser ses forces magiques.

Un 2eme tome très prenant et addictif, qui n'est pas de tout repos pour Elena, et pour nous car le livre est difficile à poser une fois débuté.

Auteure inconnue au bataillon, c’est la superbe couverture de ce roman qui m’a décidée à le lire. Il est d’ailleurs rare que la couverture française soit plus réussie que l’originale. C’est qui pourtant le cas ici. Les éditions Darkiss ont fait un excellent choix car elle illustre à merveille l’univers crée par Maria V. Snyder !



A mi-chemin entre le dystopique, le fantastique et la science-fiction, Inside Out nous offre un récit absolument captivant ! Je vous préviens d’avance, dès que vous ouvrirez ce roman, vous serez happés au cœur de cette aventure, et ce, jusqu’à la toute fin ! Je vous conseille, donc, d’avoir un peu de temps devant vous au moment de l’entamer 😉



Pour vous mettre dans le contexte : Trella vit dans un monde clos. Un cube géant construit sur quatre niveaux, chacun placés sur une disposition très réglementée. Il n’y a pas de sortie connue et personne ne sait ce qui est arrivé à l’extérieur ni pourquoi ils ne peuvent pas partir. Les Habitants Supérieurs vivent sur les deux premiers niveaux, ils ont un contrôle complet sur la société, ils prennent toutes les décisions importantes et ils vivent dans le luxe.



Tandis qu’aux deux niveaux inférieurs, vivent que les gratteurs qui font tout le travail (généralement ingrat) pour maintenir la société opérationnelle. Ils vivent dans des casernes surpeuplées, ils ne sont pas autorisés à rester dans les unités familiales et ils travaillent de longues heures à faire les travaux que les Habitants Supérieurs refusent de faire de par leur statut de privilégié.



Dans ce monde, tout espoir d’avenir est inexistant si on est né du mauvais côté de la barrière. Aucune liberté ni aucune rébellion n’est possible car ils courent le risque de finir comme engrais en passant par la Broyeuse ! Hé oui, dans le cube tout est recyclé, tant les déchets que les humains !



Je ne regrette absolument pas ce choix de lecture, car j’ai vraiment beaucoup apprécié l’ambiance particulière de ce roman. Un monde très complexe, que cette civilisation vivant dans un cube formant un énorme enchevêtrement d’habitations et de tuyaux ! Étant de nature assez claustrophobe, j’ai été sensible à l’atmosphère confinée de ce cube ! Ce monde est, je dois dire, sombre et effrayant !



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J'ai encore passé un très bon moment en suivant les aventures d'Avry, même si je sors de cette lecture moins enthousiaste qu'après le premier tome.



On retrouve Avry alors qu'elle a survécu à la peste grâce à un lys de la paix. Comme tout le monde la croit morte, elle décide de profiter de cette liberté afin de se fondre dans les troupes d'Estrid, alors que Kerrick retourne vers le prince Ryne.



Ce tome est donc partagé entre le récit d'Avry, toujours à la première personne, et les fins de chapitres sur Kerrick, à la troisième personne. Cela nous permet d'avoir les deux points de vue, de savoir ce que devient Kerrick alors qu'il est loin de sa bien-aimée. Les passages avec ce prince sont beaucoup plus courts que ceux avec Avry, et c'est vraiment super car je préfère suivre les aventures de la guérisseuse. J'ai aussi apprécié qu'ils soient séparés car cela sépare l'action, nous fait voir de nouvelles facettes des quinze royaumes (et des clans du nord) ; mais aussi surtout parce que le couple Kerrick-Avry lorsqu'ils sont ensemble m'énerve un peu, trop mielleux, trop gnan gnan, alors qu'ils ont un comportement préférable lorsqu'ils sont séparés.



J'ai toujours autant apprécié Avry dans ce tome. Elle reste courageuse et très forte, mais se montre encore plus intelligente. C'est le genre d'héroïne que j'adore, qui n'a pas peur de se mettre en danger pour sauver ses amis et même des inconnus, et surtout qui est très loin de la demoiselle en détresse. Elle n'attend pas qu'on vienne l'aider et prend les devants. J'aime beaucoup son caractère et c'est très agréable de voir l'action à travers ses yeux. Kerrick, Belen et les autres sont fidèles à eux-mêmes. Il y a aussi d'autres personnages, des anciens comme Tohon (que je hais) et Jaël, mais également des nouveaux, comme Odd par exemple. Même s'il m'arrivait parfois de me perdre parmi tous les noms, j'adore ce genre de romans où il y a beaucoup de personnages avec des personnalités différentes et où on arrive à s'attacher à la plupart.



L'action est moins présente dans ce second tome. C'est sûrement parce qu'il fait la transition entre le premier et le dernier. On ne s'ennuie pas pour autant, car il y a toujours de la réflexion, des trahisons... J'ai aimé certains passages plus que d'autres. Par exemple, je n'aime pas ceux avec Tohon car je n'arrive pas vraiment à saisir son comportement, je ne le trouve pas cohérent, parfois trop cliché en mode "je veux te séduire", parfois trop bipolaire. Je pense que c'est un peu fait exprès mais ça m'a lassé à force. En revanche, j'ai adoré la fin (c'est-à-dire les cinquante-ou-je-ne-sais-pas-combien dernières pages). En effet, j'adore ces moments à la fin des romans comme ça où tous les personnages se retrouvent, les masques tombent, il y a de l'action, du suspens, des révélations. J'adore vraiment vraiment vraiment.

De plus, j'adore toujours autant l'écriture de l'auteur et je vais certainement me lancer très prochainement dans la lecture de ses autres romans quand j'aurais fini cette magnifique série.



Et à la fin, à la toute dernière page, il y a un nouveau une énorme source de stress et de suspense. Heureusement que le tome suivant est déjà sorti.



En bref, j'ai un avis mitigé mais tout de même positif concernant cette suite, et j'ai hâte de voir le dénouement.