Marie Neuser

Pour mon premier partenariat de l'opération 12-21 Fleuve Éditions, j'ai plutôt été ravie de faire cette découverte. Plutôt bien écrit, l'intrigue nous emmène dans un petit village d'Italie pieux et aux valeurs d'une morale irréprochable... Jusqu'à ce jour ou une jeune fille de 17 ans disparait dans une église pour ne jamais en sortir. Qui est le coupable ? Qui sait tout depuis le début ? Qui protège qui ? Un véritable jeu de piste avec de nombreux allers et retours dans le passé / présent -qui je le reconnais - peut dérouter le lecteur s'il manque d'attention. Mais c'est le fil conducteur de l'enquête à ces différentes époques qui prend tout son sens lors de ces multiples flashbacks et d'indices dévoilés.

Les personnages sont bien campés, surtout Damiano qui dés le départ attire immédiatement du dégout. (physique peu avantageux, obsessions très spéciales.... ). On se prend d'affection pour Elena, Adrian, la journaliste coriace...

Le lecteur est plongé avec tous les habitants du village pour savoir qui a pu "prendre Gloria"....

A votre tour de vous laisser happer...

Un bouquin impressionnant, tant par la qualité d'écriture, de narration que par l'indécence de l'enquête. Le lecteur évolue aux côtés de l'équipe de policiers en charge de résoudre ce fait divers, en particulier auprès de Gordon qui n'aura au fil des pages, plus qu'une seule raison de vivre : coincer le coupable.

La lenteur et les longueurs sont tout simplement indispensables pour une immersion totale au cœur de cette sidérante enquête où aucun indice n'arrive à s'élever au rang de preuve, où les erreurs judiciaires sont manifestes.

Marie Neuser nous sert un roman comme on en lit très peu souvent, la où s'arrête le documentaire commence son imaginaire et le tout semble très réel. A découvrir.

L’auteure nous emmène en Grande Bretagne, dans une ville balnéaire et nous plongeons avec l’enquêteur Gordon au cœur d’un meurtre mis en scène, pour que les enfants de Lily soient en fait les vraies victimes. Au hasard des faits, une ancienne disparition non élucidée en Italie vingt ans auparavant, va entraîner l’équipe du surintendant Bradford dans une traque aux multiples rebondissements. Viennent alors se greffer une erreur judiciaire pour cause de « délit de sale gueule ». On ne traque pas le meurtrier, mais les preuves inexistantes. 440 pages de malaise à regarder le suspect prendre un malin plaisir à nier et revêtir la tenue de l’innocence. Et en fin de roman, la claque qui laisse perplexe !

Belle balade littéraire et polar bien orchestré pour ce quatrième roman de cette quadra prometteuse.

Prendre Lily est inspiré d'une histoire vraie, celle de Danilo Restivo, un Italien fétichiste des cheveux condamné à la prison à vie au Royaume-Uni pour le meurtre pervers d'une Britannique en Angleterre en 2002. L'accusé a été reconnu coupable par le tribunal de Winchester, dans le sud de l'Angleterre, d'avoir tué à coups de marteau Heather Barnett en 2002, à Bournemouth. Il a ensuite découpé la poitrine de la Britannique, âgée de 48 ans, et laissé une touffe de cheveux d'une personne non identifiée dans sa main droite et une touffe de cheveux de la victime dans sa main gauche. La méthode utilisée était similaire à celle du meurtrier d'une amie de Danilo Restivo, Elisa Claps, 16 ans, dont le corps a été découvert en 2010, dix-sept ans après sa disparition dans le sud de l'Italie.

Marie Neuser nous plonge dans l'enfer personnel des policiers chargés de l'enquête, marqués à vie par une affaire qui dura neuf ans. Le coupable, Damiano Solivo, est identifié dès le départ. Manquent malheureusement les preuves scientifiques irréfutables. Prendre Lily est le récit de toutes les pistes, impasses, certitudes, doutes, espoirs et moments de découragement des enquêteurs. Le tout dans un style remarquable. Marie Neuser excelle dans les comparaisons, dans l'épaisseur et la justesse des personnages. Elle excelle tout court. Photos à l'appui, ses descriptions du "monstre" sont saisissantes de vérité. Chapeau!!! Une suite intitulée Prendre Gloria est prévue pour 2016. À suivre...

On finit le coeur en mille morceaux...

Ce titre qui dérange augure un roman noir et qui bouscule la moral.

Avec une écriture ciselée, des mots soigneusement choisis, des dialogues brutaux et sans détours, Marie Neuser dresse un portrait peu flatteur de la profession d'enseignant en zone "difficile".

Un roman volontairement agressif qui prend le lecteur aux tripes. Un roman qu'on lit d'une traite en souhaitant à chaque page que ce ne soit pas la réalité. Malheureusement, c'est un roman largement autobiographique, et là, ça ne nous rassure pas !



Un roman coup de poing et coup de coeur.

Ce recueil de nouvelles a pour thème commun la ville de Marseille, la grande Marseille, la médiatisée, la belle, la méchante et la moche, en somme, Marseille. Ces différentes nouvelles sont réunies par Cédric Fabre et les auteurs viennent d'horizons assez différents. Certains sont nés à Marseille et la connaissent, l'ont dans l'âme et dans l'esprit, les autres y vivent et l'ont dans le coeur. Marseille, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent. C'est difficile aussi de dire qu'on ne l'aime pas, car ses quartiers sont différents mais la vue sur la mer est toujours la même, le mistral y souffle toujours aussi fort et froid.



Dans ces nouvelles, on y retrouve bien sûr les clichés, la pègre, le banditisme, mais aussi la loyauté donnée pour la vie, l'amour pour un ami jusqu'à la mort, c'est des sentiments puissants et forts. On découvre le père qui raconte à son fils ce qu'est le Vélodrome, mais aussi la femme bafouée et passionnée. C'est aussi celui qui se venge quelques décennies plus tard, et l'amour d'une vie emportée par la drogue.



Ces nouvelles c'est les différentes facettes de Marseille, les gens sont comme la ville, fiers, grandes gueules, sanguins, mais au fond, ce sont de grands enfants qui s'amusent dans un carphanaum continu.



Les auteurs se succèdent avec leur style. Quatorze nouvelles, quatorze histoires, quatorze styles. Certains sont incisifs, d'autres sont posés, mais on y trouve à chaque fois un peu de cette folie que le mistral souffle sur la ville. Quatorze vies rocambolesques qui vous tiendront en haleine et vous feront découvrir une ville sous un autre angle.



Que l'on aime ou non Marseille, ce recueil aura le mérite de vous la faire vivre différemment.
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Ça fait froid dans le dos... Une vision du métier d'enseignant comme on le soupçonne sans le croire, sans le vivre... avec une écriture rythmée.



Le pire c'est que l'on finit par comprendre son geste et son absence de remords...

Tu avais vu la couverture du livre, tu avais lu le résumé, tu croyais qu'il s'agissait d'une bande dessinée, tu as reçu un recueil de nouvelles à l'accent marseillais.

Un peu à l'image des films de Guédiguian il s'agit de textes qui, malgré la noirceur qu'ils distillent, chantent à ton oreille. Tu lis avec l'accent de Marseille. Tu déambules dans les quartiers, mine de rien. Personne ne te remarque mais toi tu ne rates rien de tout ce que tu entrevois. Tu ne comprends pas tout: ce monde à mille vitesses, cette culture footballistique, les éboueurs et leurs habitudes propres à la ville, les trafics...tu sais déjà beaucoup, mais tu n'as jamais pénétré ces univers-là pour de vrai. Tu n'es même jamais allée à Marseille.

Pourtant tu lis avec l'accent, tout naturellement. Tu t'appropries la ville à travers une quinzaine de textes bien différents les uns des autres, pensés, projetés, écrits par des auteurs aux sensibilités diverses dressant ensemble une carte de Marseille qui finit par te faire croire que tu la connais comme ta poche.



Merci aux éditions Asphalte et à Babelio de m'avoir offert cette déambulation dans les rues marseillaises.
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Je n'avais jamais lu l'autrice, mais quelle claque ! Son style est vraiment très incisif, et m'a percuté. Ce roman dépend le quotidien d'une professeure dans une classe difficile. Il est terrifiant de réalisme, et on rentre très vite en empathie avec le personnage principal. On ressent sa solitude, l'abandon total de sa hiérarchie, l'absence de solution. Elle va subir du harcèlement, physique, mais également sexuel, sans parler de l'abondance de remarque sexiste.



Ce roman noir est très court, 160 pages, et ultra addictif, je l'ai dévoré. J'ai été frappé par la rapidité avec laquelle l'autrice m'a aspiré dans son histoire. Je n'ai pas pu décrocher avant la fin.

Découverte de l'autrice, j'ai maintenant envie de lire notamment Prendre Lily ou Délicieuse, d'autres de ses titres qui ont l'air tout aussi frappant.

J'ai lu la critique d'une amie babelio (josette pour ne pas la nommer) et je me suis dit ce "Un petit jouet mecanique" à l'air bien. En commençant la lecture je me suis un peu reconnu dans l'obligation de suivre ses parents dans un trou perdu (mais je ne pense pas être le seul) et ensuite j'ai adoré la rivalité des 2 sœurs qui croire en plusAnna de ses 16 ans ou une maman plutôt attentionnée???très beau livre et je n'ai aucun regret de l'avoir lu mais comme je disbtoujours ceci n'est que personnel.

L'amour peut entrainer une femme dans un tourbillon de folie.



Martha, elle n'accepte pas que son mari l'ai trahi, elle raconte dans cette histoire ses sentiments les plus profonds, ses rendez-vous avec ses patients les plus atteints et sa vie de famille avec son homme et son fils.



Elle sombre petit à petit dans un jeu de revanche terrible en entrant dans la vie de celle qui lui a pris son mari.



C'est Sakura qui va devoir entrer en jeu afin de régler cette affaire en toute discrétion.



Elle avait tout pour être heureuse, une vie de famille idéale quand un jour, une femme, Aline Pélissier va lui prendre l'amour de sa vie.



Aline, encore une de ces femmes qui volent le mari des autres, sans aucuns remords.



Elle n'aurait jamais dû se frotter à Martha, la femme rousse et belle qui cachent en elle une entité diabolique.



Tout en délicatesse et en finesse sa revanche sera terrible.



J’ai trouvé le début un peu long mais je me suis accrochée à l'histoire qui tout compte fait ne manque pas d'actions et de piment.



L'auteur nous parle des réseaux sociaux qui peuvent parfois être très dangereux car on ne sait jamais qui se cache sous un faux pseudo.



L'abandon peut entrainer au désespoir quitte à tout détruire, son récit va être passionnant et son plan machiavélique m'a emporté au-delà des limites de la cruauté humaine.



"Il n'y a toujours qu'un pas de l'amour à la haine. "



"Aimer à la folie c'est souffrir en silence, quand l'amour s'en va ailleurs, la mort rôde toujours pas très loin. "



"Le vengeance est un plat qui se mange chaud "







J'ai bien aimé ce roman alors je vous le conseille vivement et je vous souhaite une délicieuse lecture.
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La Kronik d'Eppy Fanny

J’ai fait la connaissance de Marie Neuser lors du salon de LISLE Noir. Après nos échanges j’ai eu envie de découvrir son univers et suis repartie avec ce roman.

L’histoire :

Une maison familiale en Corse, la seule maison debout du village d’Acquargento. L’acquisition de cette maison, alors qu’Anna à 9 ans l’enivre. Cette chambre rose, telle une bonbonnière. La petite Anna l’a aimée cette maison près de la plage. Cette maison que ses parents se sont évertués à retaper au fil des ans, à encombrer aussi, de toutes les vieilleries de leur quotidien et qui finissent immanquablement à Acquargento. Mais l’adolescence arrive, et Anna, du haut de ses 16 ans souhaite d’autres vacances. Elle ne sait pas encore que cet été va tout chambouler.

Vingt ans se sont écoulés et Anna revient à Acquargento avec son compagnon et son fils. Va-t-elle être capable d’aimer et de pardonner à ce lieu ? Les souvenirs de cet été affluent, déclenchés par la vue du petit canard mécanique au duvet râpé, qui dormait depuis toutes ces années au fond d’un placard.

20 ans plus tôt …Un été d’ennui. Anna voudrait être ailleurs. Heureusement elle a ses livres, le Rock, le cinéma et la peinture. Son père, lui, s’entête à monter des murets en pierres sèches, afin de ceindre la terrasse et organiser un jardin défiant la pente. Jardin où sa mère sème légumes et fleurs. Mais aussi des parents qui ne se parlent pas. Un père qui boit trop. Une mère qui se réfugie dans la musique.

Puis il y a Batti, le berger. Lui qui connaît Acquargento par cœur. Il en est la mémoire.

Ce lieu se mérite. Il est âpre. Brûlé. Sauvage. Si les gens ont fui ce village il y a des raisons.

Il y a aussi la crainte du feu. Le lieu est loin de tout, et un incendie serait le pire.

Mais cet été-là ce n’est pas le feu qui va tout dévaster, mais le retour au bercail de cette sœur aînée, cette inconnue, méchante comme une teigne, qui, au mieux ignore Anna, au pire la blesse. Les mots sont des armes terribles. Hélène, cette sœur qui a maintenant une petite fille, Léa, cette nièce que ni Anna ni ses parents n’ont revue depuis un an.

Et c’est pour cette petite fille que les bras s’ouvrent, comme la porte d’Acquargento. Car les rancunes sont là. Voilà Anna, l’ado rebelle, la gothique, sous le charme de la petite fille qu’elle ne quitte guère des yeux. Acquargento est un lieu dangereux. L’été les guêpes sont partout, omniprésentes et leur vrombissement ne cesse qu’à la nuit noire.

Hélène a une attitude étrange. Elle devient hystérique au moindre bobo de sa fille, mais n’est pas pour autant attentive à la fillette au quotidien.

oilà qu’Anna veille au plus près à la sécurité de sa nièce et la tension entre les sœurs est au maximum. Car et si…

Simple divagation d’une ado ou réalité, dans cette famille où chacun est replié sur lui-même.

Ce récit va crescendo, cette petite Anna avec son regard critique, acerbe sur ce qui l’entoure. Sa différence, sa solitude, des éléments supplémentaires pour alimenter son intuition, ou bien son imaginaire ?

Un livre bouleversant avec un personnage central : la Corse. A chaque page les odeurs et les couleurs sont là et assaillent le lecteur. Et toute cette beauté accentue le drame qui se déroule sous nos yeux.

J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman que je vous recommande.
Lien : https://collectifpolar.com/

Le monde de Martha vient de s’écrouler. Après vingt ans de mariage, Raph lui annonce qu’il la quitte. La raison ? Il a rencontré quelqu’un d’autre. Celle qui le fait vibrer, se sentir fort, se sentir homme, celle qui lui procure toutes ces émotions que Martha n’est plus capable d’éveiller en lui. Vingt ans de partage, de soutien mutuel, de complicité qui a donné naissance à un enfant, vingt ans d’amour, balayés un dimanche soir, par quelques phrases désormais impossibles à ravaler.



Et Martha ? Martha essuie les reproches, ouvre les yeux sur les certitudes, affronte le dégout qu’elle n’aurait jamais cru inspirer à celui qui est toute sa vie. Martha n’est plus bonne à donner au chien. Mais elle ne va pas se laisser faire. Dans sa blessure, comme dépossédée de son identité, elle va trouver la force de faire payer à Raph et à sa maîtresse de l’avoir réduite à néant.



Une banale histoire de femme plaquée ? Non. Marie Neuser a concocté bien plus diabolique que ça. Dans un long monologue, Martha Delombre, psychologue criminelle, va raconter la trahison, l’humiliation, la honte de la comparaison avec sa remplaçante, l’agonie de n’être plus rien dans les yeux de celui qu’elle aime, de perdre les repères d’une existence qu’elle croyait bâtie sur la confiance.



Les cent premières pages valent à elles seules qu’on lise ce roman. J’ai commencé à relever certains passages, mais chaque virgule est à garder. Il y a une telle douleur, une telle colère qui émanent du personnage. Ce quotidien décrit par Martha, ces habitudes auxquelles on ne prête plus attention, ce feu sous la cendre que personne n’est venu attiser parleront à beaucoup. Je ne suis pas fan du tout du discours « Je suis une épouse, je suis une mère, j’ai oublié d’être une femme », mais l’auteur a su étoffer le sujet. Elle a bien mené sa barque, Marie Neuser. Un mot me vient à l’esprit quand j’y repense : machiavélique. Au fil des jours, Martha devient la vengeance qui l’anime, sans ménagement aucun (pas même pour elle-même). Si devais reprocher une chose à ce roman, c’est que dès la première page, j’ai deviné la fin. Est-ce que ça a gâché ma lecture ? Non. Délicieuse est un très bon bouquin, très bien écrit, qui n’abuse pas des clichés, et dans l’air du temps malgré son intrigue très classique – je suis toujours curieuse de voir de quelle manière un auteur, aujourd’hui, intègre les réseaux sociaux à son histoire. Tragique, ironique, violent.

Prendre Lily est un bon roman, que j'ai dévoré.

Suite au meurtre de Lily, Gordon et son équipe pensent savoir qui est l'assassin, le reliant à un précédent meurtre non pas en Angleterre mais cette fois-ci en Italie, des années auparavant !

Les policiers vont tout mettre en oeuvre pour résoudre cette enquête et incarcérer le coupable, même si cela peut prendre des années.

J'ai aimé ce roman, je l'ai trouvé bien écrit, captivant, et je n'avais qu'une envie : le finir pour savoir le fin mot de cette histoire :)

J'ai hâte que Prendre Gloria, qui cette fois ci parle de la première affaire, sorte en poche pour que je le dévore lui aussi :)

Je vous invité à découvrir vous aussi "Prendre Lily" et je lui mets 4.5 étoiles :)

Avec Prendre Lily, Marie Neuser nous plonge directement dans l’horreur. Lily Hewitt, une couturière travaillant à domicile, est retrouvée assassinée dans sa baignoire par ses deux filles. Le tueur a soigneusement découper les seins de Lily avant de déposer deux mèches de cheveux, une blonde et une brune, dans sa main et de disparaître. Les soupçons de la police se porte rapidement sur un voisin, mais son alibi est en béton.



Il faut dire que Damiano Solivo, un italien bedonnant et suintant maîtrisant mal l’anglais, a tout du parfait coupable. Une paire de basket plongée dans la javel avant leur arrivée et plusieurs condamnations en Italie vont vite attirer le regard des chargés de l’enquête. D’autant plus que Lily Hewitt et Damiano Solivo ont eu une altercation deux jours avant le drame concernant des clefs volées lors d’une visite de ce dernier. Il n’y a qu’un seul problème : Solivo a gardé le ticket du bus qu’il l’a amené à son travail le jour du meurtre et à l’heure précise ou Lily se faisait massacrer chez elle, notre italien signait le registre des présences à plusieurs kilomètres de là.



Gordon McLiam, chargé de l’affaire, n’en dort plus. Il revoit les images sanglantes de la salle de bain de Lily dès qu’il ferme les yeux. Il en est certain, il ne pourra plus aspirer à une vie normale tant qu’il n’aura pas trouvé l’assassin de la couturière. Plus il enquête sur Solivo, plus il est persuadé qu’il est l’assassin de Lily. Mais la question se pose : et si la police s’acharnait sur un innocent, certes dégoûtant, mais innocent tout de même ?



Prendre Lily est un thriller atypique dans sa construction : le coupable présumé est rapidement désigné mais encore faut-il le prouver. McLiam et son équipe vont tenter de démontrer, durant une enquête qui durera plusieurs années, la culpabilité de Solivo. Mais à chaque nouvel élément, un détail permet à l’italien de leur glisser entre les doigts. De déroutes en revers, le désespoir et la colère s’installent vite chez nos protagonistes. Le lecteur apprend avec exaspération les différents rouages du système judiciaire anglais et s’identifie totalement avec ce héros prêt à tout, et même au pire, pour venger Lily.


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En premier lieu, merci à Babelio et aux éditions Fleuve Noir pour l’envoi de ce livre qui, très vite, s’est inscrit parmi ma liste très réduite de gros coup de cœur.

Inspirée d’un fait divers ayant secoué l’Italie en 1993, Marie Neuser nous embarque ici dans un roman époustouflant, tant par son histoire que par la façon dont il est écrit. Par une chaude matinée de septembre, Gloria, 16 ans, se rend à la miséricorde afin d’y rencontrer Damiano Solivo, qui a apparemment un cadeau à lui faire. Elle n’en ressortira jamais vivante.



En toute sincérité, il m’a été difficile de passer à autre chose après fermeture du bouquin. Inlassablement, je ne pouvais m’empêcher de repenser à toute cette histoire, hypnotisée que j’étais par ce fait divers italien particulièrement sordide. « Prendre Gloria » fait partie de ces œuvres addictives, prenantes, desquelles il est impossible d’en ressortir intact. La plume est fluide, accrocheuse ! Les chapitres courts renforcent la tension qui, déjà bien installée, n’en finit plus de monter à chaque page tournée. Non pas qu’il nous tarde de connaître l’assassin, celui-ci est déjà tout trouvé, le lecteur est seulement impatient de connaître le dénouement de tout cet imbroglio. L’assassin sera-t-il, enfin, inquiété ? Paiera-t-il pour tous ses crimes ? Va-t-il recommencer à tuer ? Ses alliés seront-ils appréhendés également ?



Au départ, le côté déstructuré des chapitres m’a quelque peu surprise. Tantôt on est 1993, le lendemain de la disparition, tantôt Marie Neuser nous embarque en 2011, date à laquelle le corps est enfin retrouvé. Les personnages se succèdent à chaque chapitre où on en apprend un peu plus sur chacun et sur son rôle, bon ou mauvais, lors des évènements, et chaque fois, la plume change, s’adapte au personnage et à sa psychologie. Quel brio ! Jamais je ne me suis sentie perdue malgré ça. Pas une fois je n’ai perdu le fil, pensé à autre chose... Seul le livre accaparait mon entière attention.



Alors que dire de plus à part que je vous le conseille vivement ?

Prendre Gloria est un thriller qui m’a beaucoup plu. Par son rythme, son scénario déstructuré, ses mensonges qui éclatent au fur et à mesure et les diverses émotions qu’il m’a provoquées, il su me captiver du début à la fin. ...............................................
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C'est une histoire monstrueuse qui va nous prendre aux tripes dès les premières pages car l'auteur ne va pas prendre de gants contrairement au meurtrier. Lily c'est cette mère de deux enfants que ceux-ci viennent de découvrir au retour de l'école baignant dans son sang.



Une enquête qui va s'avérer complexe, longue et très difficile vu la perversion du principal suspect Damiano Solivo. Comme Gordon, l'enquêteur, je vais vouer une haine féroce, un dégoût profond pour cet être immonde qu'est Solivo. Un être dégoûtant tant dans son corps, ses mimiques que dans sa façon d'être.



Gordon ne va pas lâcher, sa vie va en être chamboulée, il ne vivra plus que pour ça et peu importe le temps que cela prendra. Il ne vivra plus que pour Lily et aussi pour les autres victimes car oui, Gordon est persuadé que Solivo est aussi le meurtrier de Gloria et de Sun. Mais pendant sept longues années, Solivo va échapper aux mailles du filet. Continuellement, il aura l'appui "d'aides extérieures", sans cesse il arrivera a retomber sur ses pattes.



Il est vrai qu'il y a beaucoup de détails qui pourraient décourager le lecteur mais pour part, j'ai vraiment apprécié ce livre, du début à la fin. J'ai apprécié le fait que l'enquête ne soit pas résolue en deux coups de cuillères à pot. Cela démontre la complexité des enquêtes de la vie réelle. J'ai aimé surtout de voir Gordon se perdre dans cette enquête. Un très bon premier tome!




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Le titre de ce livre m'a interpellé, c'est en grande partie grâce à lui que j'ai voulu voir de quoi ce roman parlait, je m'attendais à une intrigue de fer et finalement après lu ce livre en quelques heures, je déchante totalement.



Comme l'indique le résumé, on suit le quotidien de Lisa une jeune prof, âgée de 28 ans elle peine à se faire respecter par ses élèves qui n'ont de respect pour rien ni personne et qui baignent dans la vulgarité. Les conditions dans lesquelles elle exerce son métier la pèse, mais au cours d'un incident les choses vont se dégradées un peu plus poussant Lisa dans ses retranchements.



Déçue, totalement déçue. Dans le genre roman noir je m'attendais vraiment à tout sauf à ça. Ce roman m'a clairement fait penser au témoignage d'une prof harcelée parce qu'au final le sujet qui ressort principalement est le harcèlement des enseignants en ZEP.



L'histoire est bourrée de clichés : prof harcelée en ZEP, l'élève qui fait le tapin pour s'acheter des fringues de marque, bref des sujets qui existent et qui ne sont pas très recherchés par l'auteure car trop connus. Et puis la vulgarité, que l'auteur nous expose les propos une fois ça va, deux fois ça passe mais plusieurs fois, non pas la peine d'en rajouter.



En bref une lecture décevante, qui m'a plus agacée qu'autre chose, les sujets sont importants mais trop mal exploités, l'intrigue ne m'a pas convaincu, il n'y a aucun rebondissement, je me suis fermement ennuyée, finalement je suis contente que le roman ne fait que 152 pages, sinon je l'aurais sûrement abandonné !
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