Marie Pavlenko

Ce titre m’a toujours attirée et pourtant j’ai attendu jusqu’à maintenant pour le lire. Je suis enchantée de cette lecture et j’ai très envie de la partager !

Le récit commence par un cauchemar et le lecteur est aussitôt projeté dans l’action et le questionnement car l’on sent bien qu’un secret pèse sur le passé de Saskia. Cette jeune fille m’a plu dès le départ : un caractère sensible bien qu’affirmé et décidé. La narration étant à la première personne, nous suivons les pensées de Saskia et cela nous rapproche encore plus d’elle.

J’ai aimé son quotidien : la maison au fond du village, le chien si bien décrit dans ses réactions, la relation avec sa mère, cet amour qui les unit malgré l’absence de lien du sang, sa pierre qu’elle porte depuis la naissance, les promenades en forêt au plus près de la nature.

Mais j’ai aimé également ce nouveau monde qui lui est progressivement révélé. Le livre des lois, l’apprentissage du combat, les perceptions qui diffèrent, les perspectives pour l’avenir.

L’auteure nous emporte dans un tourbillon de sensations et d’émotions aussi diverses que surprenantes, allant de la plus grande douceur à la violence inouïe, et elle le fait remarquablement bien ! Pas de temps morts, les pauses que prend le personnage sont bien gérées et apportent au récit. Pas de descriptions inutiles, au contraire chaque fois elle nous donne l’essentiel mais souvent au détour d’un dialogue. Pas de ton mièvre ou larmoyant, des personnages sensibles mais matures et pleins de raison.



Une écriture soignée qui fait du bien, une intrigue bouleversante et une fin qui nous met atrocement en attente ! Vite le deuxième tome !!!!

Imaginez que la mort soit une femme, c est dans le titre 🥴, et que cette femme soit profondément fatiguée, exténuée par une éternité d'un labeur incessant... jusqu'à ce qu'un jour elle n'en puisse plus. C'est le burn-out. Et de ce fait, c'est le gros bordel sur Terre !

Plus personne ne meurt 😅



Humour noir, philosophie, fraîcheur, originalité, récit décalé, ce roman possède de quoi divertir mais aussi faire réfléchir.



Une très bon moment détente / lecture / rire.



Evidemment à déconseiller aux personnes sensibles au sujet (maladie/mort).

Le roman commence par le récit d'un accident de voiture. Abi, jeune fille de 20 ans, est gravement blessée. On lui ampute un bras.

Marie Pavlenko raconte avec beaucoup de finesse la longue reconstruction de ce personnage qui voit sa vie bouleversée par ce drame. Elle abandonne son rêve de devenir vétérinaire, perd des amis… Elle vit au quotidien avec les douleurs et aussi (et surtout) avec la honte de montrer son moignon aux autres. Elle a la chance de renouer avec un ami d'enfance, Aurèle qui lui découvrir l'oeuvre de Blaise Cendrars, lui-même amputé. Il ne la juge pas et l'invite à sortir de chez elle pour aller observer des oiseaux car il est passionné d'ornithologie. Ils partagent aussi tous les deux une passion pour le cinéma et regardent ensemble beaucoup de films en DVD. Un lien particulier se crée entre eux. Abi reprend petit à petit goût à la vie et apprend à utiliser une prothèse ultramoderne qui lui facilite la vie. D'autres personnages très attachants sont présents : les parents, Elsa et Martin, Millie la soeur cadette qui a du mal à trouver sa place, Coline, la tante délurée, croqueuse d'hommes qui apporte beaucoup d'humour et de légèreté. Une bien belle histoire sur un sujet peu traité.
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C'est toujours un grand plaisir de retrouver Marie Pavlenko, personnellement je dévore toujours ses livres en une seule fois !

Danse celui-ci elle parle si bien du deuil, de la solitude et de la famille, comment ne pas être touchée ?

Une belle plume.

Magnifique. Je n'ai pas d'autres mots.

J'ai commencé ce livre sans en avoir lu le résumé (tant mieux, parce qu'il spoile tout).

Ce n'est assez qu'assez tardivement dans la lecture qu'on comprend que c'est notre futur et pas un univers parallèle. Après avoir usé et abusé de toutes nos ressources, le désert a tout recouvert. Et même après cette catastrophe, l'Homme n'a pas appris de ses erreurs puisqu'il continue de détruire sans se poser de questions. C'est un magnifique roman dystopique et écologique.

La narration est douce mais puissante, elle m'a fait pleurer. Les phrases sont belles, poétiques. Ca redonne envie de croire.

Une magnifique bouffée d'air, une bouffée d'espoir.

Ce recueil de nouvelles jeunesse est arrivé un beau jour dans ma boîte aux lettres accompagné de son puzzle, une belle idée qui a occupé toute la famille les jours suivants. Bien entendu, sa couverture a alors entretenu nos conversations… nous laissant dans le doute sur ce que le ELLE signifiait. Marie Pavlenko est à l'origine de ce projet… Et « si le vivant s'incarnait, si Dame Nature était une vraie personne, que ferait-elle en voyant les hommes maltraiter la Terre, faire fi des créatures qui partagent cette planète avec nous ? Elle serait tellement furieuse. » ELLE représente donc La Nature, incarnée dans la première nouvelle par une vieille dame qui arpente les rues de la capitale, sidérée par le comportement des humains autour d'elle. Elle décide alors de se venger. Les nouvelles suivantes donneront à chacune des autrices invitées l'occasion d'imaginer leur version du pire, entre cette destination de vacances envahie par des singes, ces corps soudain prisonniers de plantes, ce printemps qui n'arrive plus, ces enfants qui présentent des caractéristiques étranges proche des poissons et jusqu'à l'écriture qui est menacée de disparaître. A quoi joue-t-ELLE donc ? Aux Hunger Games version Dame Nature ? le lecteur ne peut que faire un rapprochement évident avec les événements récents, cette pandémie qui peut laisser à penser qu'elle se venge de nous, en effet. Aurait-ELLE tort ? le recueil donne sa version, se plaçant du côté de Gaïa, puis regardant les pauvres humains se démener dans l'enfer qu'ils ont eux-mêmes créé. J'ai été absolument prise à la gorge par chacune des nouvelles de ce livre, qui peut être mis dans toutes les mains, des plus jeunes aux plus âgés. L'écriture est fluide, comme il convient aux livres jeunesse, mais le propos est fin, la plume acérée et le constat troublant. Un recueil qui ne mâche pas ses mots, et qui va trouver une place de choix dans ma bibliothèque. Je recommande chaudement.
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Huit nouvelles qui nous alertent sur l'état de notre Terre par six autrices renommées de la littérature jeunesse : Sophie Andriansen, Marie Alhinho, Marie Pavlenko, Coline Pierré, Cindy Van Wilder et Flore Vesco.



Des contes le plus souvent noirs et alarmistes qui nous poussent à reconsidérer notre relation à la nature.



Les récits tout comme les écritures sont variés. Dans le premier, c'est Dame Nature elle-même qui vient sur Terre voir ce qu'en on fait les hommes. Dans le second, les singes reprennent leurs droits dans les palaces indonésiens pour les touristes.



Ensuite, c'est le corps même des hommes qui est envahi par la nature de manière étrangement concrète. Avant qu'une nature vengeresse mette en action son projet de punir les hommes dans un "Extinction Game".



Ou encore que l'action des hommes fasse disparaître tout insecte semant ainsi le chaos et la lutte pour s'approprier les dernières ressources. Ou bien qu'il entraîne une mutation des hommes sommés de s'intégrer et de se fondre au sein des autres espèces.



Mon histoire préférée retrace la fin du papier et ses conséquences sur notre civilisation. Il remet ainsi en premier plan l'importance du langage et de la transmission. C'est aussi un hommage aux grands écrivains et aux traces laissées.



Ainsi nous allons de récits philosophiques à des thrillers, des contes fantastiques et poétiques à des contes réalistes prophétiques, d'une litanie en forme de prière où les mots sur la page se réduisent comme l'humanité sur Terre.



Les thèmes abordés en filigrane sont nombreux comme notre rapport aux animaux, les relations entre les générations, la solidarité mais aussi la place des femmes dans ce monde.

Une très jolie biographie collective termine l'ouvrage et rappel les luttes actuelles.



S'il reste un espoir, c'est bien à nous de le construire et de le dessiner.



À lire !
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🍁 « On ne réalise pas, quand tout va bien, la rapidité avec laquelle ce qu’on croit immuable peut s’écrouler ». (P. 84)



🍁Dame Nature, sous les traits d’une vieille femme débraillée et peu soignée, s’immerge dans le quotidien des hommes, métro, gare, ruelles, afin de mesurer l’étendue des dégâts qu’ils ont causé. Irrespectueux, vulgaires, égoïstes et méchants, le constat est sans appel, aucun d’eux ne mérite la Beauté qu’elle leur offre. Le gris du béton a enseveli le vert des arbres, les machines tonitruantes ont noyé le chant des oiseaux, les gratte-ciel ont coupé leur envol. La vengeance de Dame Nature ne se fait pas attendre...



🍁 A travers six nouvelles aux styles bien différents, les autrices font se déchaîner la Nature, qui reprend ses droits. Des singes qui prennent le contrôle d’un hôtel, puis d’une ville et d’un pays, des êtres humains qui se « végétalisent » ou encore une ville contrôlée par une seule et même personne, sont autant de facettes d’un monde chamboulé, bousculé, en proie à la déchéance la plus totale et qui tente le tout pour le tout afin de ne pas disparaître...



🍁 Si le thème (brûlant d’actualité) et le format de ce recueil (pour ados) m’ont séduite, je dois dire que j’ai été plutôt déstabilisée par deux choses : la première est le fait que chaque nouvelle soit plus ou moins fantastique là où j’aurais aimé peut-être plus de probabilité dans les événements (nous savons désormais qu’une pandémie est possible, et il n’est pas nécessaire de faire se déchaîner les déchèteries à ciel ouvert du Bangladesh). La deuxième est le côté obscur et très noir qui va crescendo ; je pense notamment à la nouvelle intitulée « sauvée des eaux », dont j’ai adoré la forme mais beaucoup moins le fond, qui est tout de même très morbide.

Après « Je suis ton soleil » et « Un si petit oiseau », deux immenses coups de cœur, Marie Pavlenko change radicalement de registre en nous emmenant dans un monde post-apocalyptique où le désert recouvre la Terre entière.



Au cœur d’une tribu de nomades, où les hommes chassent les derniers arbres pour les échanger contre des vivres, le lecteur est invité à suivre les pas de Samaa, une jeune fille rebelle de douze ans qui rêve de de faire partie des chasseurs… tâche réservée uniquement aux hommes. A force d’enfreindre les règles, Samaa va finir par faire une étrange découverte qui ébranlera ses certitudes et changera totalement sa vision du monde !



« Et le désert disparaîtra » est non seulement un roman initiatique féministe, mais surtout une fable écologique, onirique et contemplative qui invite à réfléchir au lien qui nous lie à la nature et qui ne plaira pas uniquement à Greta Thunberg.
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J'ai trouvé que les personnages étaient attachants et plutôt bien travaillés.



L'autrice a réussi à bien traités des sujets difficiles (handicap, deuil,..) et rarement abordés pour le public adolescent/jeunes adultes.



La plume de l'autrice est bien travaillée voire même poétique mais reste toujours accessible.



Seul petit bémol les 100 dernières pages qui amènent une fin un peu trop convenue !



En bref, j'ai passé un très bon moment ave ce livre.

Ce titre raconte l'histoire de Déborah, qui débute son année de terminale. Les lecteur.ices suivent sa vie quotidienne : ses rapports avec ses amis et sa vie de famille...



Mon avis : premièrement, un ouvrage qui intrigue par son titre et la présence des coquillettes sur la couverture. Le mot soleil et la couleur doré du livre laissent présumer un titre lumineux... et c'est ce qu'il est !!!

Il s'agit en effet d'une oeuvre émouvante qui décrit avec justesse et sensibilité le quotidien d'une famille qui se déchire et se reconstruit.

C'est aussi un roman rempli de références culturelles qui sont, en partie, indiquées à la fin du livre. Pour les autres citations, l'autrice invite à une relecture ce qui lui donne un aspect ludique !

C'est enfin une oeuvre qui se lit (trop) rapidement grâce à son écriture fluide !

En bref, une oeuvre merveilleusement belle et touchante !!

C'est l'histoire d'Abi une jeune femme qui du jour au lendemain doit se faire amputer le bras à cause d'un accident de voiture. Toute sa vie bascule. Tout d'abord il y a la période où il faut apprendre à revivre avec un bras en moins, parce que on s'en rend pas toujours pas compte mais nos deux bras sont plus que nécessaires pour certaines actions. Tresses ses cheveux, faire un lacet, casser un oeuf et j'en passe. Puis elle va devoir affronter son nouveau corps, la perception de son "rognon' comme elle l'appelle. Mais il y a surtout le pire qui est la douleur incessante ainsi que les questions qu'elle se pose. Pourquoi elle? Qu'est ce qu'il ce serait passé si sa mère avait pris une autre route ou aurait été partie seulement 30 secondes après?



C'est un livre assez émouvant et dur sans non plus que ce soit trop triste. On suit toutes les étapes de la reconstruction d'Abi. De plus si vous êtes fan d'ornithologie, le livre vous plaîra d'autant plus vu que le sujet prend pas mal de place. J'ai énormément apprécié les personnages, tous singuliers. Le livre est plutôt fluide et je n'ai pas du tout été déçu alors qu'au début j'étais pas trop tentée.

On m'avait conseillé ce livre comme "un roman jeunesse à mettre entre les mains de tous les lecteurs, même ceux qui se tourneraient à priori vers d'autres genres". J'avais vaguement compris que c'était une dystopie et qu'il était question d'écologie. Ca m'avait donné envie de le lire, mais je ne savais pas à quoi m'attendre, surtout d'un livre aussi court (240 pages en format papier en "grande police" et seulement 90 pages en format epub).



Eh bien, ce livre fut une très belle surprise ! J'ai tout de suite été immergée dans le monde futuriste dépeint par Marie Pavlenko : les continents ont laissé place à un immense désert, avec quelques rares villes faites de bâtiments bétonnés et de dédales souterrains. Il n'y a plus d'eau : les quelques sources restantes sont asséchées et l'eau et l'oxygène sont transformés en bouillie gélifiée, rationnée pour chaque habitant. Les hommes chassent les derniers arbres contre un peu de gel d'oxygène et de protéines, sans quoi la famine et l'asphyxie tuent une grande partie de leur village. Les femmes tissent les quelques fibres ramenées de la ville en échange du bois coupé. Mais les arbres et les sources disparaissent petit à petit. Que deviendront les humains ?



Ce livre est une très belle ode à la nature, qui soigne, nourrit les humains mais aussi les animaux, offre de l'ombre quand le soleil tape trop fort, et se reproduit seule, lorsqu'on lui en laisse le temps. Contrairement à certains livres beaucoup plus engagés où on se dit que c'est exagéré, c'est seulement un scénario catastrophe, l'autrice nous emmène par la main dans un monde où les humains ont simplement oublié qu'avant, on protégeait les arbres et les animaux car ils étaient nécessaires à notre survie. On se rend compte petit à petit de toutes les "petites" conséquences qui impacteront les générations à venir si la planète ne se refait pas une santé rapidement. de la chance qu'on aura eu, de se faire mordre par une fourmi rouge, ou de pouvoir boire quand on avait soif.



J'ai adoré les trois personnages de femmes qui portent ce roman : Samaa, l'héroïne au coeur sincère, qui rêve d'avoir les mêmes droits que les hommes, mais aussi sa maman, qui la laisse en secret acquérir des compétences masculines (grimper haut, savoir lire) et la renseigne sur la fonctionnement de la communauté, et enfin l'Ancienne, vieille femme centenaire, qui a connu le monde "d'avant", et qui raconte à qui veut l'entendre comment c'était avant : les animaux, les nuages qui pleuvaient, les racines qui portaient l'eau...



Je pense que ce livre peut plaire autant aux jeunes qu'aux adultes, tant la narration est fluide et belle. J'ai été moi-même surprise d'avoir les larmes aux yeux lorsqu'il est question des souffrances des arbres... On est loin du manifeste écolo grossièrement déguisé en roman.



J'ai appris à la fin du livre que Marie Pavlenko est engagée auprès de diverses associations écologistes. Une raison de plus pour lire d'autres livres de cette autrice !

Quand je regarde maintenant la couverture de ce roman ,il me parait évident que ce sont des coquillettes qui la décorent. Pourtant,même une fois lu (il y a quelques mois déjà ),je m'étais toujours pas rendue compte que c'était ça ! Pour moi, elle était juste dorée avec des ..."petits trucs" (que j'avais même pas pris le temps de bien regarder).Bref, merci Claire,je la regarde d'un autre oeil depuis,je connais son sens caché ! Si vous avez lu cette pépite, vous savez de quoi je parle,sinon, sachez que vous avez passé a cote d'un roman ado/young adult drôle, touchant et avec une écriture tout simplement délicieuse.

C'est l'histoire de Deborah, une jeune fille en terminale,qui partage avec nous son quotidien. Entre ses craintes par rapport a cette dernière année de lycée, son amie Elodie avec qui elle semble ne plus avoir grand chose en commun, son chien Isidore et ses parents qui marchent droit vers un divorce,la vie de Deborah n'a rien de réjouissant et pourtant elle s'accroche et trouve du réconfort auprès de ses 2 amis, Jamal et Victor.

J'ai adoré ce livre qui nous parle à la fois de l'amitié,du premier amour, de l'adolescence,de la vie de famille,de l'homosexualité,du divorce, de l'avortement, du suicide ...je suis d'accord que ça sonne pas tres gai présenté comme ça, mais je vous assure que l'auteure approche tous ces sujets délicats avec une extrême douceur et de l'humour bien placé ,parfois c'est très drôle même!

Ce n'est pas juste une banale histoire d'adolescence,au contraire ,elle est bien plus que ça. Je me suis retrouvée plusieurs fois dans le personnage de Déborah ,dans ses doutes, ses peurs,ses envies et ses besoins,elle est parfois forte ,parfois fragile , mais toujours attachante !

Marie Pavlenko nous peint une jolie fresque du passage de l'adolescence à l'age adulte ,un passage pas toujours facile pour notre héroïne,qui en plus est mal chaussée (clin d'œil) pour partir à l'aventure.

Bon,je vais tout naturellement lire " Un si petit oiseau" et "Le désert disparaîtra ",j'espère qu'ils me plairont autant !

J'ai beaucoup apprécié ce roman tant par son style d'écriture, que par le sujet.



Le style est simple, léger et celui-ci nous permet d'accompagner Samaa dans son périple. L'écriture est poétique, douce.



Le sujet touche la nature, la Terre, l'écologie. On a envie de protéger encore plus ce que l'on a et de "réparer" au mieux à notre échelle d'humain.



Un livre qui pose question sur l'avenir de notre planète, et qui mériterait presque d'être étudié en classe dans un contexte pédagogique.



Une belle histoire jusqu'au bout où l'on s'attend au pire...
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La talentueuse Marie PAVLENKO a encore frappé! Ce roman de vie est une pure merveille!!! 😍 L'autrice donne tellement aux lecteurs, elle offre un récit aussi intime que réaliste et ça ne peut laisser indifférent... Sa plume est toujours sublime, à la fois poétique et pétillante avec toujours cette dose d'humour diablement efficace. Vous savez quand vous rigolez franchement avant de vous sentir légèrement coupable vu le contexte. Et en même temps l'humour est une arme extraordinaire à certains moments de la vie...



Le drame qui a touché Abi est traité avec beaucoup de justesse et dans toute son ampleur. Marie PAVLENKO ne s'arrête pas uniquement sur les répercutions dans la vie de la jeune femme mais aussi sur celles de son entourage proche qui le subit à grands coups de réorganisations. Ses parents, sa sœur, sa tante, toutes les réactions, je dirais même les postures, sont différentes. Pas une n'est bonne ou mauvaise, toutes sont humaines et compréhensibles car l'autrice ne bâcle rien et nous permet justement d'y réfléchir.



Comme beaucoup, j'ai adoré Coline la tante complètement barrée mais tellement géniale. Un vrai rayon de soleil! Ce qui me fait penser que je n'ai pas raté les bottes grenouilles et sa propriétaire courant après Isidore... 😂 La reconstruction passe par plusieurs étapes et il est important d'avoir des alliés pour surmonter les nombreux obstacles qui jonchent le chemin. La relation qui se noue avec Aurèle ou encore le tête à tête avec Rose sont de grands moments pour Abi. L'espoir d'un avenir qui s'il n'est pas meilleur est au moins possible. A lire à partir de 13 ans et beaucoup plus!!! 😉



Votre avis m'intéresse...



Prix Babelio - Jeune adulte - 2019

Finaliste du Prix Kezako de la littérature jeunesse (2ème édition).



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Je suis ton soleil est un livre Flammarion Jeunesse, émouvant, drôle et bien écrit.

On est à 100 % dans la tête d'une ado de 17 ans, en terminale (rhéto), qui nous raconte ses états d'âme, ses coups de coeur, ses déboires, ... L'auteur nous immerge dans ses pensées parfois très corrosives.

Une réussite.

J'ai ADORE.

Je recommande pour les ados ...mais pas que ....

Les malades ne meurent plus, des toubibs éssayent de zigouiller des vieux et ça ne fonctionne plus. La mort est en grève, elle en a marre, est fatiguée. Pendant sa pose elle va à la rencontre de ses habituelles victimes afin de les analyser, de les observer et s'en suit une histoire drôle et passionnante que j'ai adoré. Je conseille vivement ce livre à tous ceux qui aiment l'humour gris et farfelu.

J'ai été embringuée, je ne sais plus comment, dans une lecture commune avec les copines Tite Freelfe, Sev, Sarah, Julie et Koré. Nous avons décidé de lire la trilogie du livre de Saskia de Marie Pavlenko.



C'est le second roman de cette auteure que je découvre, le premier étant la fille sortilège que j'avais moyennement aimé (et aujourd'hui, je reconnais n'avoir aucun souvenir lecture de ce livre) .



Le livre de Saskia est une trilogie qui a fait beaucoup parlé d'elle. J'ai de nombreuses copines qui me la recommandait d'ailleurs.



Au niveau du style d'écriture, je n'ai eu aucun problème pour rentrer dans le monde de Marie Pavlenko. L'écriture est très fluide, il y a tout de suite de l'action. Les chapitres s'enchaînent bien et j'ai adoré l'univers parallèle. Cependant, j'ai été freinée dans mon élan à cause des personnages que j'ai trouvé immatures.





En effet, Saskia, Tod, et Mara sont sensés avoir entre 18 et 24 ans, et pourtant Saskia va avoir des réactions totalement puériles et incompréhensibles pour ma part. Pour citer un exemple, dès le début du roman, Saskia est suivi par un homme, peu importe l'endroit où elle se trouve, il se matérialise. Déjà, j'aurai flippé et je n'aurai pas trop aimé partir seule à la capitale. Ensuite, elle subit une agression assez violente dans le train, son suiveur la sauve. Personnellement, j'en aurai parlé à mes parents ou aux services de police ou à ma meilleure amie dès mon retour à la maison... Et bien non, la demoiselle garde tout pour elle et pire, elle continue de foncer dans le danger malgré les signaux d'alerte.. C'est principalement ce qui m'a agacé, ses réactions n'étaient pas cohérentes pour son âge, j'avais l'impression d'avoir affaire à une adolescente de 13 ans, sans vouloir offenser personne.



Tod et Mara sont deux personnages intriguants, qui se détestent mais restent courtois, et semblent être des gardes du corps de Saskia. Cette dernière, devant leurs quelques révélations, reste oisive.. Elle ne cherche pas à en savoir plus et accepte les faits trop facilement.. Non mais Saskia?! On te dit saute de la falaise, tu fonces? Voilà un autre aspect d'elle qui m'a enervé... Elle manque clairement de curiosité pour son bien être...



Revenons à Tod et Mara, ils sont mystérieux et toujours aux basques de la demoiselle mais ne doivent rien lui dire. Ce n'était pas trop gênant même si par moments, on a envie de leur tirer les vers du nez (contrairement à Saskia). Puis petit à petit, les révélations arrivent et on découvre enfin qui ils sont.



Alors ne vous fiez pas aux apparences. En voyant la couverture, je me disais que c'était dommage que l'auteur nous dévoile de cette façon la nature de ses personnages, mais cela va plus loin. Elle met en matière des êtres surnaturels que je n'avais jamais lu, les Enkidare.

Autant l'univers m'intrigue, même si cela semble manichéen, j'ai très envie d'en apprendre plus sur leur monde. Par contre, les révélations sur Saskia ne m'ont pas surprises, très facilement on devine sa vraie nature dès qu'on découvre les personnages secondaires. Ca reste de la jeunesse, c'est peut être à cause de cela.



Durant ma lecture je n'ai pu m'empêcher de comparer l'histoire à la quête du livre monde de Carina Rozenfeld que j'avais lu une quinzaine de jours plus tôt, puisque ses personnages sont aussi dotés d'ailes et la trilogie s'adresse à la jeunesse, et j'ai trouvé LQDLM bien plus matures malgré des personnages plus jeunes (16 ans).





En conclusion, je suis ravie d'avoir partagé cette lecture avec mes copinautes, cela m'a en plus permis de reprendre contact avec certaines d'entre elles avec qui je n'avais pas discuté depuis un long moment. Je vais continuer la série car je suis intriguée par les Enkidare et leur monde, et j'espère voir évoluer Saskia au fil de ses aventures !

Attention, lecture coup de coeur ! Le Livre de Saskia n'est rien de moins que mon livre préféré de l'année 2013. Marly, qui me l'avait chaudement recommandé et offert avait donc bien raison, il s'agit d'une vraie pépite. Merci à elle ! A mon tour, je ne peux que vous inviter à découvrir l'univers de Marie Pavlenko au plus vite si ce n'est pas déjà fait.



La chronique va être difficile à faire car quand on a vraiment aimé un livre, il est difficile de transmettre ce que l'on a ressenti avec justesse. Mais, pour faire en sorte de vous en parler au mieux, je vais puiser dans les conversations que j'ai eu avec Myly, ma binômette, puisque nous l'avons lu en lecture commune.

L'histoire de cette jeune fille ordinaire qui s'avère en fait appartenir à un monde dont elle ignore tout paraît en quelque sorte un peu banal. Le début m'a d'ailleurs fait penser parfois à d'autres sagas Y.A telles que Les anges déchus ou La cité des ténèbres. Pourtant, Le Livre de Saskia se démarque bien vite de ce qu'on a déjà lu car l'auteur fait preuve d'une imagination qui force le respect et nous entraîne dans un monde dont on ignore tout et que l'on découvre avec la même naïveté ébahie que l'héroïne. Avec Myly, nous avions eu une petit idée de ce que pouvait nous cacher l'auteure mais en réalité, elle a réussi à nous surprendre par son univers très original et ce fut très différent de ce à quoi on s'attendait.





Sans trop vous en révéler, je peux toutefois vous dire qu'elle parvient avec talent à mener une intrigue dans laquelle se mêlent magie, prophétie, dons exceptionnels, amour et conflits séculaires. Un mélange détonant qui nous happe du début à la fin sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle. L'action est continue et ne souffre d'aucun temps mort.



La plume de Marie Pavlenko est l'une des réussites de ce roman. Myly et moi avons tour à tout été surprises, émues voire carrément bouleversées lors de certains passages. Les émotions sont très bien retranscrites, il n'y a rien de niais par exemple dans l'histoire d'amour entre Saskia et Tod.



Les personnages justement, parlons-en. Tous aussi fascinants les uns que les autres même si on apprend pour l'instant à peine à les découvrir.

Je me suis beaucoup retrouvée en Saskia. Parfois jugée trop studieuse, cette jeune femme est en réalité pleine de surprises et elle sait s'imposer et prendre les bonnes décisions quand il le faut. A fleur de peau et pourtant déjà très courageuse malgré ce à quoi elle doit faire face, elle nous séduit totalement par sa personnalité. Je l'ai trouvée convaincante, touchante et réaliste et j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur ses origines et son histoire dont on ignore encore beaucoup.

Tod, quand à lui, est un beau brun mystérieux comme on les aime (enfin moi en tout cas...). Il est en quelque sorte le point d'ancrage de Saskia dans cet univers fascinant.

Mara, troisième personnage important qui arrive un peu plus tard dans l'histoire, est une jeune femme pleine de contradictions. Elle est à la fois attachante et antipathique. J'aime beaucoup cette complexité.



J'ai adoré plus que tout le fait que tout ne soit pas tout blanc ni tout noir, ce monde crée par l'auteur est effectivement plein de contrastes et on a du mal à savoir qui oeuvre pour le bien... Chacun croit agir comme il faut et Saskia doit démêler tout cela en évitant de se laisser enfermer dans ses préjugés. Cette démarche rend l'intrigue très intéressante on ne peut qu'imaginer une suite tout aussi bonne.

Myly et moi avons choisi de prendre quelques semaines pour "digérer" cette histoire que nous avons adoré et dans très peu de temps nous nous lancerons dans le tome 2 qui ne saurait trop attendre dans notre pile à lire. Quant au tome 3, il fera très certainement partie des mes premiers achats de l'année.



En Bref...

Un roman époustouflant qui nous emmène dans un univers nouveau et très imaginatif. Ce monde auquel Saskia appartient malgré elle et sans le savoir se révèle fascinant au fur et à mesure qu'il lui est dévoilé. On ne peut être que captivé par ce récit fantastique qui nous fait aller de découverte en découverte et nous impose déjà ses personnages comme des héros à part entière qu'on ne veut plus quitter.

Vous l'aurez compris (ou alors c'est que j'ai pas assez insisté, est-ce possible ?), cette lecture fut un énorme coup de coeur qui me donne à la fois envie de dévorer au plus vite les 3 tomes et en même temps de les savourer, de me délecter de chaque instant passé dans le fabuleux monde de Saskia.


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