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Critiques de Marie Vareille (3783)
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A pile ou face

Dannso je te remercie de m'avoir d'abord donné envie de lire cette nouvelle via ta critique, puis de m'avoir gentiment permis de la découvrir. J'ai toujours voulu lire Marie Vareille, dont j'entends beaucoup de bien depuis des années, mais je n'ai jamais osé car j'avais l'impression qu'elle écrivait des romans feelgood qui n'étaient pas pour moi. J'ai saisi l'occasion de cette courte romance de Noël pour sauter le pas.





Un peu avant Noël, Juliet apprend que Tom, un ami d'enfance qu'elle n'a pas vu depuis quinze ans, est en train de mourir. Elle décide donc de quitter Sydney pour retourner à Londres, faire son dernier adieu à Tom et… peut-être renouer avec sa femme, Natalie, son ancienne meilleure amie avec qui elle n'a plus de contact depuis quinze ans. Que s'est-il passé au sein de ce trio pour que seule la mort puisse espérer les rapprocher de nouveau ?





Eh bien vous n'êtes pas au bout de vos surprises : beaucoup de révélations pour une si petite histoire, qui avait selon moi tout d'une grande. J'ai adoré les révélations par petite touches entremêlées au récit actuel du retour de Juliet : Non seulement on en apprend plus sur le passé et les amours (en)volés, mais cela nous éclaire également sur le présent de ce retour aussi nostalgique que bourré d'espoir : espoir du pardon, mais aussi d'une belle renaissance qui se prépare.





Je n'aime pas les trio amoureux, toujours tellement irrémédiablement tristes et frustrants, mais l'auteure n'en abuse pas. Son histoire oscille subtilement et entre drame et romance, dans une ambiance douce tout en sensibilité. Je ne m'attendais pas du tout à la surprise finale, c'est une histoire kinder en quelque sorte ;-) Mais bien sûr, j'aurais adoré profiter beaucoup plus de la romance que l'on voit se profiler dès son retour en Angleterre : je me sentais si bien dans l'ambiance du pub avant Noël et le personnage de Jamie est un régal.





On trouve cette nouvelle dans un recueil, mais je n'ai pas eu envie d'enchainer avec le reste parce que j'avoue qu'une fois encore, même si j'ai bien aimé l'histoire, l'ambiance, les personnages et même la plume, j'ai trouvé ça trop court pour une romance et ça m'a laissée un peu sur ma faim. On prend évidemment certains raccourcis, même si l'auteure les a parfaitement géré pour le format, ce qui m'a arrangé concernant le trio mais un peu frustré pour la romance évidemment. C'est finalement une jolie découverte pour qui recherche une comédie de Noël format nouvelle plus qu'une romance. Notamment, les fans de Love Actually vont certainement l'adorer ! Merci encore Anne-Sophie.
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Ainsi gèlent les bulles de savon

- Claire travaille à Paris. Elle apprend qu'elle est enceinte.

Elle est enchantée, appelle son futur bébé "Coquillette". Son compagnon est très heureux de la future nouvelle. Tout va pour le mieux. Nous la suivons jusqu'à l'accouchement et après où tout n'est pas toujours rose et reposant.

- Claire commence à travailler pour son amie Éleonore . Elle devra accompagner une auteure, Eva, mère de plusieurs enfants en panne d'inspiration.

- Océane est une jeune fille de 19 ans qui va commencer des études de médecine dans une université d'un trou perdu aux Etats-Unis. Elle a choisi de suivre son père qui y est désigné comme professeur.

- Une femme mystérieuse nous raconte son séjour en Indonésie, à Jakarta mais surtout sa crise existentielle. Elle tente de se reconstruire. Elle a tout abandonné même sa fille.

Cela semble un peu décousu mais le récit est présenté comme tel. On passe d'un personnage à l'autre au cours des chapitres.

- Entretemps, Éléonore, l'éditrice envoie des mails mordants et harcelants à Eva, son auteure afin d'obtenir son livre à faire paraître .

Nous pouvons reconstituer le puzzle et il est bien intéressant car tous les personnages se relient finalement.

On s'aperçoit que les liens de la maternité prennent parfois du temps à s'installer, peuvent faire des dégâts aussi suite au baby blues ou ne poser aucun problème.

Le sujet est vaste et bien traité.

le titre est amusant car j'ai trouvé qu'on pouvait l'interpréter à sa façon. "Ainsi gèlent les bulles de savon" : c'est pour moi ces petites bulles que l'on perçoit quand l'enfant commence ses premiers mouvements et le gel peut représenter l'enthousiasme des premiers moments qui risque de retomber.

Dans tous les cas, l'auteure vient rassurer les mères qui n'ont pas eu autant de facilités qu'on peut le croire à faire entrer un nouveau petit être dans leur vie.

Un très beau livre très vivant où j'ai dû un peu trop me presser pour connaître les liens entre les différentes femmes du roman.

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La vie rêvée des chaussettes orphelines

Le roman se déroule sur deux époques :

2011. Alice, mariée à Oliver, tient un journal intime sur les conseils de sa psy, qu'elle consulte à son corps défendant.

2018. Alice est à Paris, seule, maniaque à l'extrême, victime de crises d'angoisse plus ou moins chroniques, et cherche un appartement et un travail.

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Je découvrais Marie Vareille avec ce roman, et je dois avouer que les débuts furent laborieux.

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Les chaussettes orphelines et moi étions parties du mauvais pied, au point que j'ai failli abandonner. Alice ne m'était pas sympathique du tout, et ses histoires d'ovulation m'ennuyaient profondément...

Jusqu'à ce que j'arrive à un passage de son journal où elle parle de sa petite soeur, Scarlett...

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C'était bon, j'étais piégée. J'ai ressenti une profonde empathie pour cette cadette (11 mois d'écart entre les deux gamines) conçue par accident et rejetée par ses parents.

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Le père est parti en apprenant la grossesse et la mère le reprochant à Scarlett, n'aimait qu'Alice, sa fille parfaite.

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À partir de là, le livre s'est nettement amélioré à mes yeux et je n'ai pu le lâcher qu'après avoir lu la dernière ligne.

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La plume est belle, fluide, poétique, et l'histoire prenante. Bien souvent, les larmes ont pointé au bord de mes cils ; c'était tout juste.

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Un feel-good pas si good que ça finalement, puisqu'on est plus proche de la comédie dramatique, voire du drame, mais le récit est ponctué d'humour, ce que j'ai grandement apprécié.

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Ajoutez à ce récit plaisant une fin explosive à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

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Je remercie ma copine MissFourmi qui m'a alléchée avec ses extraits et a fini de me convaindre avec son retour élogieux.
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La vie rêvée des chaussettes orphelines

Original, émouvant…À lire pour passer un bon moment. J’ai lu ce roman très rapidement. Surpris, l'histoire d’Alice, une américaine qui débarque à Paris m’a happé. J’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de tous ces personnages drôles et touchants.

Un dénouement étonnant qui m’a fait gonfler les yeux !!

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La vie rêvée des chaussettes orphelines

Alice , notre personnage principal , passe son enfance et son début de vie adulte aux USA. Elle arrive ensuite à Londres avec son compagnon Oliver . Elle arrive enfin à Paris où elle se fait embaucher dans une start-up où chaque membre affiche son originalité. Ouvrir une application " pour réunir des chaussettes orphelines", quelle est cette fantaisie déjantée, se dit-elle ?

On découvrira bien plus tard que cette application qui paraît loufoque, cache une réalité bien plus profonde.

Le livre est partagé entre le présent à Paris raconté par Alice Smith - Rivière, un nom qui évoque quelque chose de connu par son patron. Alice est Américaine par son père et Française par sa mère mais...pas que. Mystère !

Les chapitres se partagent entre cette époque actuelle vécue à Paris et son journal intime écrit pendant sa vie à Londres. Elle s'adresse à Bruce Willis dans son journal. Pourquoi pas? Ça l'aide à rendre ses écrits moins dramatiques, plus vivants. Elle y raconte sa douleur, ses souffrances en tant que future éventuelle maman.

L'auteure raconte ces expériences en ajoutant un petite note d'humour qui atténue le côté dramatique.

Elle revient aussi sur son enfance avec sa petite soeur Scarlett, venue au monde alors qu'on ne l'attendait pas, rejetée par sa mère.

De temps en temps, un mystérieux message de menace se glisse dans le récit. Il se précise de plus en plus au fil des pages.

Les mystères s'éclairciront petit à petit un peu trop loin dans le récit. Pas pour rien qu'Alice cachait tant sa personnalité à ses merveilleux collègues étonnants par leur franchise.

Je croyais avoir tout compris de la personnalité d'Alice lorsque une dernière révélation est arrivée et là, je ne m'y attendais vraiment pas. Grande surprise pour moi !

Bon, les chaussettes orphelines représentent en réalité la personne qui nous manque dans notre vie : soit on l'a perdue, soit on la cherche.

C'est précisément le titre qui a retardé ma lecture , je croyais avoir un livre trop superficiel dans ma PAL.

Un très beau roman .

Une écriture magnifique.

Dans ma lecture, j'ai peut-être attendu trop longtemps avant de savoir où Marie Vareille voulait en venir mais j'ai tenu bon. Heureusement , le jeu en valait la chandelle.

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Elia, la passeuse d'âmes, tome 1

Du plus loin qu'elle s'en souvienne, Elia ( lycéenne) s'est toujours sentie différente. Née dans une société post- apocalyptique dirigée par une caste dominante dont elle fait partie, elle est (du haut de ses 16 ans ) : "passeuse d'âmes". Elle est sensée être suffisamment dénuée d'émotions, pour faire passer des gens de vie à trépas, sans moufter, (Les vieux , les malades et les opposants au régime). Elle décide en un quart de seconde de désobéir et de sauver un adolescent/rebelle. Obligée de fuir, elle vivra dans la caste la plus basse , travaillera dans les mines, jusqu'au jour où la rareté de sa couleur de cheveux ( elle est rousse) , est découverte en même temps que tombe son foulard…





J'avais découvert Marie Vareille avec ses romans précédents (classés "Chick-lit"), et j'aime beaucoup, sa fraicheur et son humour . C'est en lisant un courriel ( m'informant de la sortie du tome 3 ), qui était tellement drôle , plein d'esprit, et touchant , que j'ai succombé à cette série, pour adolescents auquel mon âge ne me destinait pas …

Et je dois dire, que Marie Vareille m'a bluffée parce qu'elle a réussi le pari de changer complétement d'univers . On est dans l'inquiétant, le sombre. Pas trop non plus, car ce roman est destiné aux jeunes collégiens, et on sent qu'elle ne veut pas non plus les précipiter dans les affres de la dépression !

Je dirais qu'on est un cran en dessous d' un " Hunger Games", ( plus doux, moins oppressant, moins noir, et moins percutant ) .

Avec les trois castes présentes dans Elia… , Marie propose une réflexion politique et sociologique sur les classes sociales ( dominants/opprimés) , ainsi qu'un beau message sur la différence et le métissage.

Une trilogie agréable et divertissante qui séduira les collégiens entrainés par un beau personnage féminin.





Challenge Mauvais Genres.
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La vie rêvée des chaussettes orphelines

Alice est une jeune femme dont le quotidien est marqué d'habitudes. Après quelques années passées à New York, elle s'installe à Paris où elle prend un poste dans une start up en charge de créer une application pour rassembler les chaussettes orphelines. Elle y fait quelques rencontres au sein du personnel. On devine assez rapidement un secret dans sa vie bien rangée d'autant qu'elle est sujette à des crises d'angoisse... Sans trop en dévoiler, de nombreux sujets sont abordés dans ce roman très rythmé : les relations entre soeurs, la quête de maternité, la célébrité. Les personnages, comme souvent dans les romans de Marie Vareille, sont vivants et attachants. L'humour est présent. Une lecture très agréable qui exprime bien la philosophie du livre : "il n'y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous".
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Désenchantées

« On apprend aux filles à se tirer dans les pattes. Ça commence au berceau, avec les contes de fées : Cendrillon, martyrisée par ses demi-soeurs, Blanche-Neige, empoisonnée par sa belle-mère... Tout ce qu'on voit ce sont des femmes jalouses, en compétition (...). »



Heureusement, parfois, la sororité prend le dessus….

Avec pour point d'ancrage un cold case (la disparition de Sarah, 15 ans), un roman résolument féministe qui traite de famille recomposée, d'adolescence et d'amitiés. de celles qui durent toute une vie

« Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »

C'est drôle, sans temps mort, ça se dévore….
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Le Syndrome du spaghetti

L'avenir ouvre ses portes en grand à Léa, jeune basketteuse à la vie très prometteuse coachée par son père avec qui elle s'entend à merveille dans l'action, l'humour et la bonne ambiance familiale.

Un matin, au lycée, une mauvaise nouvelle l'attend , tout s'écroule. D'autres mauvaises nouvelles vont arriver en cascades.

Léa choisit de se taire. Les larmes ne sortent pas. Elle entre dans une phase de déni qui dure longtemps.

Les amis ne sont pas mis au courant, pas même Anthony qui vit dans un quartier de HLM . Elle le rencontre lorsqu'elle est de passage devant le terrain de basket de la cité où il habite.

Il a des dons pour ce sport mais a déjà trempé dans un trafic de dealer pour défendre son frère. Entre leurs deux, une entente va s'installer immédiatement mais aucun des deux n'est prêt à confier le fond de leurs problèmes respectifs.

Marie Vareille exprime magnifiquement le sentiment de la douleur morale , entre parfaitement dans la vie d'une adolescente de 16 ans. Elle sait remuer les émotions, ça c'est certain.

Le roman est partagé en étapes qui correspondent aux phases d'un match de basket associées à un état d'esprit . Exemple : mi-temps , Colère...4ème quart-temps, Acceptation...

Le langage employé correspond parfaitement au langage de nos jeunes qui enlèvent le "ne" de la négation ou appuient leurs propos avec le mot "juste".

Cependant l'auteure garde une grande correction de langage écrit et une beauté de mots dans les descriptions, les pensées.

Léa, la jeune héroïne du livre en est la narratrice à la première personne : ce qui donne un ton intimiste à l'ensemble du livre catalogué dans les bouquins jeunesse ou Young adult mais je peux vous assurer qu'il m'a touchée en plein coeur et l'auteure aussi d'après son témoignage qu'elle nous communique dans les dernières pages.

Pour ce qui est de la fin, l'espoir va dans le même sens que celui que j'attendais. Ça ne gâche rien.





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Ainsi gèlent les bulles de savon

Marie Vareille, je la suis depuis la première heure, je l'aime dans tous les styles qu'elle aborde, aussi, c'est avec beaucoup de “pincettes” que j'écris être un peu déçue par ce dernier roman...

C'est à la fois, son livre le plus personnel, et le moins personnel.



J'ai retrouvé ce qui fait sa force, et puis j'ai eu, parfois, l'impression d'être dans un roman pour adolescente, ou dans un roman américain un peu aseptisé, sans l'ADN français.. Ça tient à la trame de cette histoire, puisqu'on est à cheval sur trois continents. J'ai au début, eu l'impression d'être dans "La Tresse" de Colombani ( trois femmes sur trois pays qui n'ont rien en commun mais qui se retrouveront liées à la fin...)



Claire (en France), qui va découvrir qu' elle est enceinte , puis les joies de la grossesse avec son bébé (entraperçu grâce aux échographies) qu'elle a surnommé Coquillette (de par sa forme ) , puis les débuts de la maternité.

Le deuxième personnage est un personnage fort peu visible en littérature, qui lève un tabou, celui de l'abandon d'enfant. Une femme à bout. Une femme au bout du monde puisqu'elle s'est sauvée en Indonésie pour échapper aux cris et aux pleurs de son bébé . Et depuis , elle traîne son mal-être.

Et la troisième est étudiante dans une obscure université des Etats Unis où elle vit avec son père, professeur de littérature.

Trois femmes que seul, (à priori), rassemble l'amour des livres, ou de l'écriture.



Seules les parties sur la première femme en France “font” Marie Vareille. Pour le reste , ce pourrait être écrit par une autre. Mais c'est un peu normal, Océane se baladant dans un campus américain, ça fait auteur américain. Un peu aseptisé au début dans son contenu, cette partie, va vite devenir plus forte grâce au thème (dont je ne peux parler sans spoiler...). Mais quand même , par instant, on a l'impression de "déjà vu". "Déjà vu" dans des séries, déjà vu dans d'autres romans, des personnages un peu clichés, pas assez "creusés" faute de temps, Océane n'étant qu'un des maillons de ce roman.

La fin est assez mélo.

Je mentirais en disant que j'ai adoré ce roman pour toutes ces raisons, et puis sur une note plus personnelle, j'ai du mal avec ce sujet : les mères qui abandonnent leur bébé quand elles ont tout ce qu'il faut autour d'elles (compagnon aimant, grande famille aimante et aidante, amies compréhensives et aidantes ,argent, boulot)

Mais tous ces passages sont très forts, Marie Vareille sachant mettre les bons mots sur les maux..

Et c'est là que je rebondis sur le côté personnel de ce roman pour Marie Vareille qui est rentrée dans les joies de la maternité puisqu'elle a deux petites filles. Du haut de son amour pour elles, elle réussit à nous parler de ces femmes qui , elles, n'y arrivent pas, ces femmes épuisées atteintes de dépression post partum. C'est un sujet fort , un peu mis sous le tapis en général quand on parle de maternité. Elle en parle bien, très bien. Elle met en avant ce que la société exige des femmes devenues mères sans que les pères , eux, soient vraiment impactés dans leurs métiers.

C'est un roman très féministe.

Dommage qu'il y ait toute cette histoire un peu rocambolesque et mélo autour.

Ayant eu un véritable coup de coeur pour Le Syndrome du spaghetti ( son roman précédant ) , j'appréhendais un peu ces bulles de savon, il est possible que je ne sois pas encore "redescendue" du Syndrome du spaghetti, que Marie Vareille me pardonne...
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Le Syndrome du spaghetti



le syndrome du spaghetti...  Voilà un titre qui m'a interpellé. Je me demandais où Marie Vareille allait m'emmener cette fois !

Je n'ai pas été déçue du voyage ! Encore une fois l'auteure a joué de son talent pour me faire découvrir un monde dont j'ignorais l'existence.



Léa, le personnage principale est une jeune fille courageuse et sert d'exemple !

Elle traverse différents stades que je ne vous dévoilerai pas...

Merci Marie Vareille pour m'avoir fait connaître cette "chose" dont j'ignorais l'existence . Je vous conseille vivement de vous pencher sur ce roman que l'on englouti pages après pages, mots après mots.

le syndrome du spaghetti va rejoindre ses comparses dans ma bibliothèque mais je le relirai c'est certain ! Merci à vous !

- Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident. Elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.

- À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l'absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemp.

Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n'auraient jamais dû se revoir.

- Pourtant, lorsque la vie de Léa s'écroule, Anthony est le seul à pouvoir l'aider à se relever.

Leurs destinées s'en trouvent à jamais bouleversées.



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Désenchantées

Désenchantées m'a enchantée.



Dans une bourgade plutôt tranquille de la Côte d'Opale, la dramatique disparition de Sarah, 15 ans, en 1992 amène Marie Vareille, dans une excellente maîtrise du suspense, à nous dévoiler peu à peu les prémices et les circonstances qui y ont mené. L'intrigue est rehaussée d'un autre mystère : la « voix off » qui joue les intermèdes entre les différents vécus des protagonistes.



Marie Vareille mène une danse rythmée, un brin tourbillonnante. La disparition de la jeune fille et la condamnation d'un homme qui croupit en prison en ne cessant de clamer son innocence reste nimbée de mystère. Ce n'est pas le judiciaire qui s'empare à nouveau de ce dossier car il n'y a aucun fait nouveau. C'est une jeune ado et une jeune femme mêlée de loin à l'affaire qui veulent lever les doutes, car est-ce bien celui qui est derrière les barreaux qui a tué Sarah ? Sa condamnation repose sur des présomptions lourdes, mais les preuves, elles, sont légères, d'autant qu'on n'a jamais retrouvé le corps.



J'ai aimé la manière dont Marie Vareille nous restitue l'atmosphère des années 90, nous conte les amitiés fortes et indéfectibles, ici féminines, qui naissent dans l'enfance ou l'adolescence, qui se renforcent ou se détruisent, qui marquent à vie, et peuvent être le seul socle sur lequel se construire.



Ce roman parle aussi de harcèlement scolaire et familial, de parents indifférents ou absents, de familles recomposées, des premiers amours, de sororité, de deuil, de viol, d'enfants livrées à elle-mêmes. Ces sujets graves sont abordés de manière factuelle mais sont d'une telle force qu'ils génèrent une puissante empathie envers toutes les héroïnes de ce roman.



Merci à Nico, @NicolaK, d'avoir remis Marie Vareille sur ma feuille de route. Et merci à Marie Vareille de m'avoir replongée dans MES années 90.

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Désenchantées

Je ne me souviens plus du tout comment ce roman s'est retrouvé dans mon pense-bête, sans doute au détour d'une critique alléchante.

Toujours est-il que lorsque je l'ai emprunté à la médiathèque, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et ce n'est pas ma hantise des 4eme page de couverture qui allait arranger l'affaire.



Mais, j'en suis bien heureuse car la surprise - la bonne surprise même !- fut au rendez-vous !



Alors, on va faire comme ça. Je ne vais rien vous raconter de l'histoire mais juste vous exprimer toutes les émotions que j'ai ressenties dans ce livre.



Tout d'abord, c'est la curiosité. J'ai tout de suite été harponnée par l'intrigue de l'histoire et il a fallu que je me raisonne deux soirs de suite pour ne pas finir ce roman trop rapidement et faire durer le suspense.



Ensuite, c'est la nostalgie. Je me suis revue avec mes meilleures amies lorsque j'étais ado et j'ai adoré ça !



Puis, le regret. Mais, ça je ne vous dirai pas pourquoi...je le garde pour moi.



Pour finir, il faut bien le dire, mon petit côté fleur bleue a repris le dessus et j'ai eu quelques larmes aux yeux...De tristesse ou de joie ? Ah non, ça non plus, je n'en dirai rien !



Et puis, surtout, pendant toute la lecture du roman, j'ai adoré la plume légère de Marie Vareille, ses personnages attachants et leurs petites remarques assassines qui m'ont donné le sourire plus d'une fois.



Je ne connaissais pas Marie Vareille.

Enchantée !



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Y aura-t-il trop de neige à Noël ?

Au départ l'idée était bonne :

Six comédies romantiques , six nouvelles écrites par six auteures différentes , avec pour seul impératif : que ça se déroule le soir du réveillon de Noël .

Mais les histoires se succèdent sans que je m'amuse ou qu'il y est du suspens . Je suis même choquée par la première nouvelle où le mari se barre avec la soeur de sa femme .. Ou Isabelle Alexis voit que c'est romantique ce genre de plan ? Glauque: oui !

Les personnages se suivent et se ressemblent: caricaturaux. Histoires improbables, qui ne font pas rêver , humour trop rare ...

Et surpriiise , au milieu du bouquin, on prend les mêmes et on imagine une suite un an après. Sauf que je m'ennuie toujours autant . Et je suis tellement déçue par ces écrivaines que j'adore en temps normal ..

Allez , si je dois, en sauver une , je prend l'histoire de Tonie Behar avec son couple black, et son dealer corse... au moins ses personnages sont originaux dans le paysage de la chick-lit.

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Elia, la passeuse d'âmes, tome 3 : Saison cha..

L'un des bons moyens de savoir si on a aimé une saga et ce sentiment de regret que l'on a une fois la dernière page tournée car c'est déjà terminé, j'ai ressenti celle-ci en lisant les dernières pages de cette très bonne dystopie jeunesse.



C'est que l'on s'attache tout de même au personnage et celui d'Élia l'est indéniablement et il faut dire que l'auteure n'épargne pas vraiment cette dernière au cours de ce tome mais pas les autres non plus il faut dire. Il y a de la torture, des trahisons et des morts au cours de ce dernier tome très prenant. Elia, Tim, Solstan, Arhia, Alek et la résistance font de leur mieux pour survivre dans ce monde cruel et injuste et tenteront de se relever du terrible coup qu'a subi la résistance pour continuer la lutte. Mais Élia est fatigué, trop de mort, trop de douleur, trop de poids sur ses épaules. La jeune femme ne croit plus avoir la force de se battre. Pourtant pour sa sœur Édeline  et son père la jeune femme se relèvera et se battra jusqu'à la fin.



J'ai aimé le traitement que l'auteure à accorder au traite de la résistance qui vient un casser le côté manichéen que l'on retrouve dans la série, on a ici un très beau personnage gris, et cela permet d'ailleurs à l'auteure de faire  un dénouement très réussi.



J'aurais été en effet un peu déçu de voir que cette saga se termine par un total Happy-End et je fus donc content de voir que ce n'était pas le cas ici, je trouve le dénouement de la trilogie particulièrement réussie et émouvant.



Entre actions, rebondissement et moment d'émotion j'ai dévoré ce dernier tome très rapidement. Elia la passeuse d'âme est une dystopie jeunesse réussie, très agréable à lire porté par des personnes attachants et une intrigue rondement menée par Marie Vareille. Je ne pense pas lire ses autres romans pour adultes mais s'il elle fait d'autre roman jeunesse je les lirais sans le moindre doute car cette trilogie fut vous l'aurez compris une très belle découverte.
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Là où tu iras j'irai

Isabelle : 32 ans, actrice , avec un film à son actif , suivi d' une longue dégringolade (de films publicitaires en job chez Mac Do...)

MAIS ... :

Un Chihuahua , nommé Woody Allen et un petit copain adorable depuis, 5 ans .

Quand son copain la demande en mariage , Isabelle panique, elle ne veut pas d'enfants, et pour elle , c'est la suite logique . du coup, séparation et compte en banque à sec .

MAIS...

une rencontre avec une adolescente la propulse nounou ... pour 10000€ , dans une sublime maison en Italie , alors qu'elle déteste les enfants.

Son job: jouer la parfaite Mary Poppins auprès de gamins qui ne se sont pas remis de la mort de la mère et séduire le père .



C'est une comédie légère , qui oscille entre émotion et sourires .

La famille est particulièrement attachante (surtout le petit garçon ).

Les filles sont terriblement bien "saisies" dans toutes les nuances de leur adolescence ;-) , terriblement actuelles, et ma préférée est la plus peste des deux, l'ainée , youtubbeuse .

Mais tous les personnages seraient un vrai bonheur à jouer pour des comédiens... Avis aux producteurs ...

J'ai été étonnée par la fin, qui n'est pas celle que j'aurai choisie . La comédie familiale prend le pas sur la comédie romantique , du coup j'ai (très ,très) légèrement moins aimé ce roman que: "Je peux très bien me passer de toi" .

Mais c'est sûrement un plus, pour toutes les lectrices qui ne sont pas à l'aise avec la chick-lit.

Ce roman comporte 350 pages et arrivée à la fin, on se sent tellement bien, au bord du lac de Côme , avec la famille Kozlowski, qu'on rempilerait bien pour 400 nouvelles feuilles ...

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Elia, la passeuse d'âmes, tome 2 : Saison fro..

Si j'ai pris un peu plus de temps pour lire ce deuxième tome moins entraînant j'ai trouvé que le premier j'ai néanmoins de nouveau passé un très agréable moment à la lecture de celui-ci.



L'intrigue fait directement suite au tome 2 et l'auteure ne perd pas son temps pour mettre le lecteur dans le bain sur ce qui se passe au conclusar, ce centre où sont "formés" les futurs défenseurs mais dont bien peu de jeunes  ressortent vivants. Elia est cependant déterminé : elle veut sortir sa petite soeur de cet enfer et fera de son mieux pour ce faire aider par Soltan que j'ai trouvé très attachant au cours de ce tome. de nouveaux personnages intéressants apparaîssent par ailleurs au cours du tome où se préparent la révolution des nosabas tandis que les passeurs d'âmes eux prennent de plus en plus de pouvoirs sur le plan politique.



Avec de l'action, des rebondissements et des révélations, même si je l'ai trouvé moins entraînant que le premier, ce second tome reste tout de même très prenant le tout étant aussi écrit il faut le dire avec une plume très agréable. On ressent néanmoins ici que l'on est dans un tome de transition mettant en place tous les éléments nécessaires au troisième tomes et d'ailleurs la fin du tome ne donne qu'une envie, se jeter sur le troisième, ce que je n'ai pas manqué de faire.
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Elia, la passeuse d'âmes, tome 3 : Saison cha..

Action, action, et encore action pour le dernier tome de cette trilogie...

Tim a disparu, Solstan est passé à l'ennemi, Max est considéré comme traître, ,alors qu'Alek lui, l'est vraiment ...

Et Elia , aidée de ses amis ( les vrais comme les faux...), va passer à l'action... Il faut dire qu'elle est poursuivie, ses jours sont comptés et puis, a t' elle encore quelque chose à perdre ?

Action, revirement de situation, suspens, coups tordus, rédemption pour ce bouquet final. Mais quand on sait lire entre les lignes, on se rend compte que Marie Vareille fait passer deux ou trois idées de tolérance, de justice, de morale, de générosité, de courage ...

Les trois tomes se valent , ils sauront séduire les adolescentes qui aiment les héroïnes au caractère bien affirmé.

Et même si je préfère cet auteure dans le registre pour adulte (forcément...), j'ai été bluffée par sa capacité à changer de genre...



Challenge Mauvais Genres.
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Elia, la passeuse d'âmes, tome 2 : Saison fro..

Son entrainement sportif a payé, Elia va rentrer au Conclusar le centre de détention pour mineurs du Palatium, où elle espère retrouver sa petite soeur . Solstan est là pour veiller sur elle. Entre ce monde impitoyable , (qui n'est pas sans rappeler les enfants soldats de notre monde actuel), et tout un monde caché, secret qu'elle a découvert dans celui des Nosobas, Elia a fort à faire.

Action, action, action…



Et la prise de conscience politique, révolutionnaire, sociologique, écologique , sanitaire qui continue…

Comme dans toute trilogie, le premier tome sert à installer l'univers de l'auteur, et avec le deuxième, il peut se " lâcher" ! On ne s'ennuie pas une seule seconde dans cette partie, ça bouge, explose, transpire, se bat, trahit, soutient, apprend , dans tous les sens. C'est une série qui fera réfléchir les ados sur le monde qui les entoure. Elle leur fera prendre conscience des injustices de ce monde, le tout de façon agréable et ludique, on s'amuse beaucoup dans ce tome.

On est dans une dystopie qui rappelle un peu Hunger Games, mais Marie Vareille arrive à créer un monde différent au niveau du ton (un petit second degré).

Chouette série.

Lecture ultra agréable…( même pour ceux qui ont largement dépassé l'adolescence …;-)



Challenge Mauvais Genres.
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Désenchantées

J'avais beaucoup aimé "La vie rêvée des chaussettes orphelines" qui m'avait fait découvrir Marie Vareille. Mes aprioris sur elle sont tombés les uns après les autres car je l'avais classée d'emblée parmi la pléthore d'auteures surfant sur la vague des "feel good books". La lecture de ce deuxième titre confirme ma méprise du départ. Marie Vareille a le talent pour créer une intrigue sérieuse tout en parsemant son texte d'instants qui font du bien, sans tomber dans l'excès pour ne pas faire "too much"



Avec "Désenchantées", le lecteur voyage entre plusieurs époques, de la promesse d'amitié indestructible d'une poignée de collégiennes dans les années 90, à la disparition mystérieuse de l'une d'elle en 2001, jusqu'à l'enquête forcée menée de nos jours par Fanny et sa belle-fille Lilou. Ne craignez pas d'y prendre le tournis comme chez certains écrivains qui vous malmènent entre passé et présent car quand Marie Vareille vous prend par la main, c'est du sûr. L'écriture est limpide mais travaillée, les personnages ciselés, l'espace temporel précis. Même si je pense que tout un chacun va deviner aux 3/4 une partie de l'énigme, la lecture reste addictive jusqu'à la fin. Attention, l'émotion vous prendra à l'improviste au détour d'une page alors que celle d'avant l'humour était au rendez-vous.

La construction de ce roman est originale, l'écriture talentueuse et les thèmes très actuels. Le site près des falaises du Cap Gris-Nez, l'ambiance des années-collège, tout un décor qui a séduit mon cœur de nostalgique. Un seul petit regret, ce côté, une fois de plus, trop "fleur bleue" pour moi, du dénouement... Un 19/20 pour ce bel hommage à l'amitié et à la sororité, qui nous fait revisiter les hits des années 90.



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