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Critiques de Martin Long (40)
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Les soeurs de Pékin

Le Bureau de Sécurité Publique de Nankin avait nommé le site « Dénichez un policier célibataire — rencontrez un héros national ». L'inspecteur principal Tian Haifeng décide de s'y inscrire mais ne sait comment se présenter aussi c'est son subalterne, le jeune Jin Yun, familier du site, qui remplit le profil de Haifeng. Très vite, Haifeng découvre un message d' une belle femme du nom de Bao Yu, Jade Précieuse, qui l'invite à voir son profil et à se connecter pour une discussion en ligne. Tous deux font connaissance, se rencontrent et tombent amoureux mais ce n'est pas un conte de fée, Les sœurs de Pékin c'est un roman policier avec des scènes de crimes dont une réserve bien des surprises.

Sur les lieux d'un crime survenu à Pékin où s'est rendu l'inspecteur principal Haifeng, celui-ci découvre un journal intime qui le plonge trente ans en arrière dans une période historique douloureuse des années quatre-vingt.

Les sœurs de Pékin, plus qu'un roman policier, permet une découverte des mœurs et coutumes d'une Chine méconnue.

Ce roman est le premier d'une série de cinq à être traduit en français dont Tian Haifeng est le héros.

Je suis partante pour la suite !

Un grand merci aux éditions in octavo.2 et à Babelio pour l'organisation de cette Masse critique.

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La mémoire de l'oubli

J'ai été très heureux de retrouver une nouvelle enquête de l'inspecteur principal Tian Haifeng (hé oui, il a pris du galon !). Il va une fois encore sortir de sa bonne ville de Nanjing (Nankin), pour un très long voyage dans une des contrées les plus exotiques du pays, le Xinjiang, terre des fameux Ouïghours. Au départ, il y a l'exhumation accidentelle par un paysan d'une femme momifiée. Cheveux oranges, tunique, bottes, et un bracelet qui bientôt va disparaître. Haifeng la trouve bouleversante, il veut retrouver ce bracelet. L'archéologue dépêché sur place voit peu après son labo et le corps de cette « femme de la tourbière » incendiés, il a peur, mais il se tait et fuit lorsqu'on lui finance le traitement pour sauver son fils malade. Haifeng trouve évidemment cela très suspect, d'autant qu'un étudiant en archéologie trop curieux de la momie décède soi-disant accidentellement chez lui. Ayant compris que le bracelet se trouvait au Xinjiang, Haifeng s'arrange pour que son chef l'inspecteur divisionnaire Hu Tang l'y envoit. Il y rencontrera une femme Mei Hua, qui sait où se trouve le bracelet, et le vieux propriétaire qui la loge, Lao Deng, lui aussi archéologue. Mais Lao Deng ne tarde pas à être approché par des gens du Ministère de la Culture…Bientôt, quatre momies sont retrouvées, dans un état de conservation parfaite. Lao Deng en est tout excité, le Ministère l'a choisi pour une conférence de presse qui révélera au monde à travers ces corps toute la grandeur du peuple Han, qui aurait, c'en est la preuve, exploré et conquis cette contrée reculée des millénaires auparavant. Mais quelque chose cloche, un inquiétant Pékinois est bien trop présent dans toute cette affaire…qui va se révéler une incroyable machination au service de l'implacable appareil d'Etat. de Tourfan à Urumqi, Haifeng et sa complice vont lutter pour mettre au jour la vérité, tout en devant sauver leur peau face à ceux qu'ils dérangent. Au terme de cette aventure, ils en auront appris un peu plus sur eux-mêmes.



Voici un épisode comme toujours bien équilibré entre réflexion de l'enquêteur, moment plus introspectif, passage rythmé avec course poursuite haletante… Bref, on ne s'ennuie pas, dans ce bout de Chine méconnue, une autre Chine loin de la consommation triomphante, qui est aussi un des principaux points de tensions qui secouent le pays à ses marges lointaines : là le Tibet, ici en l'occurrence le Xinjiang et ses poussées séparatistes, ses attentats terroristes et ses camps de rééducation, si ce n'est pire. Car la Chine est peuplée à 85 % environ par l'ethnie Han, ultra-dominante, qui concentre le pouvoir politique et économique, et cherche à éteindre toute velléité de contestation aux limites de l'empire. Mais les Ouïghours musulmans ne s'en laissent pas compter, malgré l'épuration ethnique et religieuse en cours. La falsification de la vérité historique est ici une facette très éclairante de l'implacable entreprise de mystification à laquelle peut se livrer un régime totalitaire.



L'épilogue surprend en nous ramenant de superbe façon quelques millénaires en arrière, sur une scène d'une grande puissance poétique qui nous interpelle sur nos origines à tous, avec humanité.



Encore un bel opus d'un auteur qui est brillamment parvenu à construire une personnalité de flic simple et attachant, sans avoir le mauvais goût de lui coller une étiquette mille fois rebattue d'alcoolique ou de coureur de jupon.



Je remercie babelio pour cet envoi dans le cadre de masse critique, et les éditions in octavo, qui il faut le souligner conçoit toujours de belles couvertures, tant visuellement qu'en terme de matière, avec cet aspect de doux vélin.

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Le message du moine

Connaissez-vous les Mosuo ?

Il s'agit d'une des cinquantes minorités ethniques vivant en Chine et nous allons les découvrir en compagnie de l'inspecteur Tian Haifeng, car son enquête sur l'assassinat d'un jeune moine va le mener jusqu'au lac Lugu, à la frontière du Tibet.

Dans cette histoire, il est pourtant en vacances avec son fils, mais il va être amené à faire la lumière sur le meurtre mystérieux d'un jeune moine au sein d'un parc à thèmes, car les autorités locales semblent avoir clôt l'enquête sans vraiment chercher à savoir ce qu'il s'était passé.

Nous allons donc découvrir Shenzhen, Hong-Kong, une lamaserie, des parcs d'attractions et une société matriarcale.

J'ai beaucoup aimé découvrir cette Chine qui sort des sentiers battus, on apprend plein de choses tout en suivant une intrigue palpitante, en compagnie d'un inspecteur que j'aurais grand plaisir à retrouver dans d'autres ouvrages, car il existe trois autres tomes dans cette série, celui-ci étant le tout dernier, mais ne pas avoir lu les autres ne m'a gêné en rien.

On sent que l'auteur connaît bien la Chine et a envie de nous la faire découvrir, en prenant des chemins de traverse.

Je remercie Babelio et les éditions In Octavo 2 pour cet envoi qui m'a beaucoup plu.

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Le jeu du témoin

Cette série met en scène un policier chinois, Tian Haifeng, qui travaille à Nankin.

Dans ce second volume, qui peut être lu seul, on retrouve l'inspecteur Haifeng à Qingdao, une ville côtière située à presque 600 km de Nankin, où il doit assister à une conférence.

Mais il va découvrir tout à fait par hasard le cadavre d'un homme, très tôt, un matin, sur la plage et il va se retrouver à devoir collaborer avec les policiers locaux sur cette affaire.

Ce sera pour lui l'occasion de rencontrer un témoin clé, une femme étrange qui se fait appeler "Jane Austen" et qui va lui faire découvrir la littérature anglaise.

Les romans de cette série nous font découvrir plein de facettes de la Chine actuelle, entre lutte de pouvoir, développement commercial, traditions anciennes, violence et corruption.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de cette ville côtière, en plein hiver, et le personnage principal est un homme curieux et intègre, mais qui doit respecter des ordres qui vont parfois à l'encontre de ses convictions personnelles.

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Le jeu du témoin

Après sa première enquête narrée dans les soeurs de Pékin, nous retrouvons notre inspecteur principal de Nankin Tian Haifeng. Il est cette fois appelé à prêter main forte loin de ses bases, à son homologue de Qingdao, Zhou Yongkang. C'est qu'un ponte du Parti basé à Nankin, Fu Gaofei, a été retrouvé assassiné sur la plage de cette ville côtière de la mer de Chine, connue pour ses cerfs-volants, sa bière et ses anciennes villas allemandes de l'époque des concessions 1920-1930. La victime n'est autre que le directeur de la commission du logement et de la construction urbaine et rurale de Nankin. Les deux enquêteurs se jaugent, se rudoient parfois, s'estiment clairement, ne se disent pas tout, sous la pression des chefs locaux du Parti qui tiennent à une enquête rapide et efficace, qui ne devra sûrement pas éclabousser l'image du Pouvoir. Pas simple, d'autant que Gaofei s'avérait avoir un certain goût pour les yachts de cette cité balnéaire en plein boom des affaires et du tourisme, pour les femmes qu'on achète pour une nuit et l'alcool. Pour l'aider, Haifeng rencontre par chance une zonarde aux cheveux rouges et baskets vertes, illuminée par sa passion pour les romans anglais de Jane Austen, dont elle a endossé les nom et prénom, et de Thomas Hardy. Elle a été de près ou de loin témoin du meurtre, en tout cas elle en sait beaucoup, mais ne livre des indices qu'au compte-goutte. Au fil de leurs rencontres, Haifeng gagne peu à peu sa confiance, et obtient l'arme du crime, une lame-à-lancer d'arts martiaux souillée qui a lacéré et infecté le corps. Cependant, après quelques jours, une mauvaise nouvelle l'inquiète : son fils de 17 ans, Wei, a disparu à Nankin. Les maigres indices récoltés à Qingdao et une explosion de pipe-line de la compagnie Chinoil en plein centre-ville qui fait 50 morts et lui blesse une jambe, le décident enfin à rentrer à Nankin. Alors qu'il perd espoir, son fils Wei réapparaît très amoché avec sa copine Xiao Lin. Les redoutables Chengguan, forces de police urbaine, les ont tabassés. Les deux jeunes ont un peu trop clairement contesté la destruction de la petite fabrique de lanternes familiale de Xiao Lin, monde traditionnel d'hier qui doit laisser place nette aux constructions modernes qui poussent comme des champignons à Nankin, comme à Qingdao, et comme toujours ailleurs en Chine, avec son lot de corruption et de conflits d'intérêts…Cette histoire ne va pas manquer d'éclairer Haifeng dans son enquête sur la mort de Gaofei, dont le nom revient décidément dans bien des sociétés et des affaires tant à Nankin qu'à Qingdao…Au bout de ces investigations, il découvrira qui avait intérêt à le supprimer…



Ce deuxième volet des enquêtes de notre policier chinois se lit avec tout autant de plaisir que le premier. L'essai est transformé. L'enquête a l'air d'avancer très tranquillement, mais on ne s'ennuie pas car les personnages et le paysage sont bien incarnés : c'est un plaisir de suivre les deux policiers s'observer, se jauger, dans une ambiance parfois tendue mais respectueuse et finement humoristique, souvent autour d'une bonne soupe et de savoureux raviolis. On regrettera, un peu comme dans le premier épisode de cette série qui s'amorce, que l'auteur laisse parfois tomber des personnages dont il n'a peut-être pas su quoi faire à l'avancée de son récit. De plus, il faut signaler à l'éditeur quelques coquilles, sans gravité cependant.



La grande force de Martin Long, écrivain qui vit à Paris et écrit en anglais, c'est de nous immerger dans la société chinoise actuelle comme personne. On sent qu'il la connaît bien, cette Chine où il voyage souvent, s'y imprègne de faits divers. Une Chine de tous les excès en terme d'urbanisation galopante et capitalisme triomphant, où les traditions et le patrimoine historique sont tristement saccagés et sacrifiés sur l'autel de l'argent-roi. Parlant chinois, il n'hésite pas à parsemer son récit de mots et expressions idiomatiques chinoises, avec l'excellente idée de les rassembler en fin de texte dans un lexique. C'est intelligent, absolument digeste, et renforce la couleur locale.



Un très bon livre donc, que j'ai, comme Les soeurs de Pékin, reçu par babelio et les éditions In Octavo, que je remercie chaleureusement. Vivement le prochain épisode des tribulations de ce policier chinois dans son fascinant pays !

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Le message du moine

Quatrième aventure de l'inspecteur Tian Haifeng…que je m'étais surpris à attendre, sinon avec une certaine impatience, du moins une grande curiosité, moi qui ne suis pas spécialement amateur de romans policiers. Notre homme est une figure du Bureau de sécurité publique de Nanjing (Nankin), mais a la manie de sortir de sa juridiction pour enquêter sur des affaires sortant de l'ordinaire, à Pékin, Qingdao, au Xinjiang chez les Ouïghours…Et c'est encore à un voyage dans la Chine profonde au contact des minorités ethniques qu'il nous invite ici.



Au départ, le fait divers en question nous emmène pourtant dans ce nouveau fleuron de la domination économique chinoise, à Shenzhen, une des plus grandes villes du pays aux portes d'Hong-Kong, qui n'était qu'une bourgade il y a quelques décennies. Haifeng, qui y a pris quelques jours de vacances chez sa soeur avec son fils Wei apprend qu'un jeune moine a été retrouvé mort par arme blanche dans le parc de « La fenêtre du monde », qui reproduit en miniature des monuments célèbres du monde entier. L'affaire ayant été trop vite classée à ses yeux par les enquêteurs locaux, Haifeng y récupère les affaires du moine, dont un kleenex sur lequel est lisible en transparence un mystérieux message, dans un dialecte qui va s'avérer être celui de la minorité Mosuo, qui vit au coeur du Yunnan, situé à des milliers de kilomètres en Chine du sud. Haifeng va tenter de reconstituer sur place l'histoire personnelle du moine dont il ignore le vrai nom, de découvrir le mobile de ce qui est manifestement un assassinat, et, peut-être, l'identité du coupable. Il en profite pour associer à l'enquête son fils, sentant que c'est l'occasion de retisser avec lui un lien affectif quelque peu abîmé. le contact avec les Mosuo, qui forment une société matriarcale, est souvent assez rude, les habitants ne se livrent pas spontanément...Nos enquêteurs vont découvrir que le jour du meurtre, la jolie star de cinéma Lacuo Duma, visage de la Chine urbaine triomphante, mais Mosuo d'origine, était présente à « La fenêtre du monde… ». Se pourrait-il que le jeune moine boiteux s'y soit rendu pour la voir, sachant que bien des hommes la poursuivent de leur assiduité ? Quel lien pourrait-il y avoir entre elle et la victime ? Est-elle pour quelque chose dans ce meurtre, quand Haifeng apprend de la matriarche Zhema que la mère de Lacuo gît au fond du lac au pied de la maison familiale, et que le message inscrit sur le mouchoir du moine semble y faire référence ?



Le message du moine est une nouvelle fois une belle réussite. Les personnages sont typés, l'intrigue est bien construite et d'une complexité modérée (j'apprécie personnellement d'en faire une lecture détente et découverte du pays, sans avoir à me faire d'horribles noeuds dans la tête).



Martin Long est décidément un écrivain passionnant. On s'attache à son personnage de Tian Haifeng, simple, provincial dans l'âme, perspicace mais qui doute et lutte avec ses failles personnelles, de sa capacité à bien gérer son rôle de père au souvenir de la perte tragique de sa femme à la suite de la rupture d'un barrage fluvial, en passant par son ascendance paternelle énigmatique…Avec son teint mat, il se demande s'il n'est pas lui aussi issu des nombreuses minorités qui subissent une forme de ségrégation quand ce n'est pas l'oppression de l'ethnie Han, ultra-majoritaire et qui détient le pouvoir central. Martin Long connaît bien la Chine, et c'est formidablement précieux, tant il nous fait progresser dans un début de compréhension de ce qui se passe, de nos jours, dans la Chine de l'intérieur. Une Chine des campagnes, celle qu'on ne nous montre jamais, qui se méfie, qui se tait ou commence à frémir, mais en tout cas n'en pense pas moins. Il faut le remercier dans la transmission de sa passion pour ce pays, qu'il revendique dans un cri du coeur en fin d'ouvrage : « A la Chine, à ce grand pays et ce peuple que j'aime ; un pays qui, à la fois, me fascine, m'inspire et me chagrine. »



Enfin, la qualité du produit est assez remarquable, avec un papier blanc et épais, une couverture à la ligne constante depuis le premier opus, somptueuse façon velin avec fond rouge, évidemment ! Pour finir, je ne peux m'empêcher de regretter une profusion de coquilles orthographiques, qui curieusement se concentrent essentiellement dans les 50 premières pages, rien moins qu'une dizaine. A se demander si les correcteurs n'ont pas commencé leur travail à la suite…



Plus que jamais, je remercie babelio et l'éditeur In Octavo, qui m'ont permis jusqu'ici de recevoir successivement depuis leur publication à partir de 2018 les quatre volets de la série à l'occasion d'opérations masse critique.

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Les soeurs de Pékin

Premier tome d'une série qui met en scène l'inspecteur Tian Haifeng, ce roman policier se passe en Chine, de nos jours, entre Nankin, Pékin et Shanghai.

On y fait la connaissance de l'inspecteur Tian Haifeng, père d'un adolescent et qui, après des années de veuvage, vient de retrouver l'amour grâce à un site de rencontre.

Mais sa nouvelle compagne va être assassinée et Tian Haifeng va tout faire pour retrouver son meurtrier, bien qu'il ne soit pas officiellement sur l'affaire.

J'ai aimé découvrir la vie en Chine telle que la décrit l'auteur, qui nous parle de géographie, de politique, de développement économique, de corruption, de gastronomie, de meurs et coutumes, mais aussi de la vie telle qu'elle était il y a 30 ans, quand il était adolescent et jeune adulte, encore plein de rêves.

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui se déroule à deux époques différentes, la partie la plus ancienne éclairant la partie plus récente, par le biais des souvenirs de jeunesse des personnages.

L'intrigue est prenante et l'enquête est pleine de surprises.

La vie quotidienne en Chine est extrêmement bien décrite, il faut dire que l'auteur connait parfaitement son sujet.

J'aurais grand plaisir à retrouver cet inspecteur dans d'autres enquêtes.
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Les soeurs de Pékin

Un très bon moment de lecture avec ce roman qui allie enquête policière et couleur locale. L'auteur franco-britannique a un vécu conséquent en Chine, en connaît la langue et les mentalités, et ça se sent.

Nous sommes entraînés sur les pas de l'Inspecteur principal Tian Haifeng, la cinquantaine au physique quelconque, du BSP (Bureau de la sécurité publique) de Nankin, qui va être confronté à un drame personnel. Il a récemment noué une relation épanouissante avec une jolie femme de son âge, Bao Yu, rencontrée via un site internet. Mais elle est retrouvée assassinée chez elle. Un temps on soupçonne un jeune collègue de Haifeng, Jin Yun, qui fréquente assidûment ce site, d'autant que d'autres surfeuses du site ont été assassinées. Haifeng va avoir à coeur de résoudre personnellement l'affaire qui le touche si cruellement en cherchant le coupable, tout en innocentant Jin Yun qui l'aide sincèrement. Il doit aussi ferrailler à distance contre son chef Zhao Ming qui a les idées bien arrêtées, ne tenant pas à avoir une affaire compliquée à élucider, ni à faire de vagues, quitte à désigner un coupable.

Le fil conducteur de l'enquête, et c'est une bonne idée je trouve, c'est le journal intime de Bao Yu retrouvé caché chez elle, journal de ses vingt ans. Haifeng va en lisant petit à petit avec nous avancer dans son enquête, émettre des hypothèses, avec l'aide de Chunchun, amie de jeunesse lesbienne de Bao Yu dont il a retrouvé la trace à Pékin. Ce journal nous présente l'entourage de la jeune femme, ses amis rêvant de libertés dans une Chine fraîchement post-maoïste qui semble s'ouvrir fin des années 70-début des années 80. On découvre aussi leur désenchantement, lorsque leurs expériences des petits trafics, de la création artistique contestataire ou de l'homosexualité vont leur causer de gros ennuis. Bao Yu s'en sort mieux que d'autres, grâce à un vieil ami de son père décédé, M. Wang, riche homme d'affaires qui l'embauche comme pièce maîtresse de sa société et s'entiche platoniquement d'elle.

Mais à un moment de l'enquête, double coup de théâtre : il s'avère que le corps retrouvé chez Bao Yu n'était pas le sien, mais celui d'une autre femme, qui a usurpé son identité...alors même que Bao Yu, vivante, est hospitalisée à Shanghaï suite à un accident de la route.

Pour enfin démêler cette histoire, Haifeng, qui a retrouvé successivement les anciens proches de Bao Yu, y compris le désormais vieux Wang, devra profiter de la convalescence de sa chérie à l'hôpital pour mettre la main sur deux pages arrachées de son journal intime, lesquelles, il le devine, le conduiront à résoudre cette enquête...Mais une ultime surprise ne va pas manquer d'intervenir !



N'étant pas grand amateur de polars, je m'abstiendrai de juger de la qualité, de la crédibilité, de la construction de l'intrigue policière. On observera que l'auteur abandonne complètement toute idée d'enquête sur les meurtres en série signalés au début (si ce n'est pour glisser une explication de cinq lignes à la fin), peut-être pour lui simplifier la tâche ? Ce qui est certain, c'est que le scénario tient entièrement sur le journal intime de la supposée victime, et fait remonter l'explication dans son lointain passé. Et ça, c'est très habile pour le modeste sinophile que je suis, car ces allers-retours dans le présent-passé de la Chine, qui s'ajoutent aux quelques réflexions de Haifeng sur l'environnement dans lequel il évolue, nous éclairent énormément, non seulement sur les mentalités, mais aussi sur les bouleversements intervenus ces dernières décennies dans le pays. J'ai aussi apprécié l'utilisation de vocabulaire chinois (accompagné d'un petit glossaire), qui pour autant n'est pas invasif, ce qui ne gêne pas du tout la lecture.



Un grand merci à babelio, à l'excellente maison In octavo (bravo notamment pour la couverture soignée et attrayante !). Vivement l'édition des autres aventures chinoises de l'inspecteur Haifeng !



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Les soeurs de Pékin

L'inspecteur principal Tian Haifeng, veuf, tombe éperdument amoureux de la belle Bao Yu, dont il a fait la connaissance sur une site de rencontre, sur les conseils de son jeune adjoint Jin Yun. Après quelques moi sà filer le grand amour, la belle disparaît au cours d'un voyage à ShanghaÏ. Son cadavre est retrouvé quelques jours plus tard dans son ancienne maison, à Pékin. L'inspecteur principal perd confiance : quel secret inavouable a pu pousser sa bien aimée à lui mentir sur la destination de son voyage ? Sur le lieu du crime, il découvrira le journal intime de Bao Yu, qui le ramènera près de trente ans en arrière, quand la jeune femme et ses amis étudiants anticipaient une libéralisation du régime chinois qui ne viendra pas, lui procurant autant de pistes pour mener son enquête.



L'histoire est bien ficelée. Elle nous fait découvrir la Chine moderne, en pleine transformation, mais nous entraîne également dans son passé, juste après la mort de Mao, une époque où la jeunesse croyait en de prochains jours meilleurs, qui tourneront au cauchemar. Le suspense est bien construit, avec ce qu'il faut de rebondissements pour entretenir l'intérêt tout au long des 450 pages.



Les personnages paraissent crédibles, pour autant qu'on puisse en juger dans un environnement aussi différent du nôtre. Sur deux époques, on retrouve tous les ingrédients d'une vie : l'enthousiasme, l'amour de la vie et l'envie de liberté de la jeunesse ; la violence de la répression ; les pesanteurs bureaucratiques ; les transformations qui tendent à faire disparaître le passé ; etc.



La plume de l'auteur est alerte. Le lecteur aurait pu vite se perdre dans les noms étranges des personnages et des lieux, mais Martin Long a su contourner cet écueil en restant centré sur peu d'individus importants et peu de lieux majeurs.



Au final, un polar comme le les aime : une bonne intrigue, prétexte à nous faire découvrir une ambiance, effleurer une culture très éloignée de la nôtre. Un grand plaisir.
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Le message du moine

Merci à Babelio et In Octavo de m'avoir faite voyager dans une Chine que je connais peu.

c'est la quatrième enquête de Tian Haifeng, inspecteur principal. il a décidé de partir en vacances à Shenzhen chez sa cousine. Cette dernière a assisté à la mort d'un moine dans un parc d’attraction et voilà l’inspecteur sur les traces de ce moine dont on ne sait rien. Dans cette enquête, il va tenter de renouer les liens avec son fils et découvrir une minorité ethnique; les Mosuo .

Une très belle découverte ce roman qui me donne envie de lire les autres. Ce n'est pas juste un roman policier: c'est aussi une plongée dans le monde de la société chinoise et plus particulièrement dans une société matriarcale unique : les Mosuo.

De plus, avec cette lecture, on se rend compte que la Chine est multiple avec ces ethnies différentes parfois minoritaires et une certaine opinion de l'ethnie Han.

L'écriture est fluide et facile à lire.

Un auteur à découvrir avec un personnage récurrent sympathique.
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Les soeurs de Pékin

L’inspecteur principal Haifeng de la PJ de Nankin n’est pas un menteur et ne peut décidément pas enjoliver son profil pour rechercher l’âme sœur sur un site de rencontres. Son jeune collègue Jin Yun, dragueur insatiable, lui donne alors un petit coup de pouce pour rencontrer la belle Bao Yu.

Mais quelle est cette fugace impression de tristesse qu’Haifeng perçoit parfois dans les yeux de Bao Yu ?

Quelques temps après le début de leur relation, elle doit s’envoler vers Shanghai. Pas de mensonges avait-elle demandé lors de leur première rencontre mais déjà la destination de son voyage en est un puisque son corps est retrouvé dans une maison de Pékin. L’inspecteur doit-il vraiment creuser ce meurtre au risque de découvrir des choses déplaisantes sur celle qu’il a aimé si fugacement ?

Appuyé par son supérieur, Haifeng part sur Pékin où il est accueilli très froidement par l’équipe locale.



Les lieux sont bien détaillés, très suggestifs. J’ai découvert les hutong et leurs maisons à cour carrée, un très agréable dépaysement. Parsemé de termes chinois, le texte nous fait voyager au cœur de ce pays.

Ce petit duo de policiers de Nankin est simple et tout à fait vraisemblable. Haifeng a du mal à chasser ses émotions pour laisser place à son travail d’enquêteur ce qui le rend humain et crédible.



Au-delà de l’enquête et à travers le journal de jeunesse de Bao Yu, c’est tout un contexte politique et social de la fin des années soixante-dix que l’auteur nous présente. C’est la fin de la politique de rééducation et la réouverture des universités.

Le changement s’opère en Chine mais pas aussi vite que les jeunes l’espèrent avec leur soif de liberté. Les dénonciations étaient encore monnaie courante et les jeunes avides d’amour en ont été victimes.



Les pensées de l’inspecteur Haifeng se répètent parfois, l’avancée de l’enquête n’est pas trépidante mais reste très cohérente et suit son cours au milieu des révélations sociales tragiques de ce petit groupe de jeunes. C’est essentiellement l’étude habile et approfondie d’une page de l’histoire récente de Chine qui fait tout l’attrait de cette lecture. Une scène de crime qui nous dévoile cette jeunesse bridée des années quatre-vingt pour laquelle vie et amour ne demandaient qu’à éclater.



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Les soeurs de Pékin

L'inspecteur Haifeng est tombé récemment amoureux de Bao Yu. Celle-ci, alors qu'elle devait partir pour un temps à Shangaï, est retrouvée assassinée à Nankin. Haifeng part alors sur ses traces, loge dans la maison d'enfance de Bao Yu à Nankin et découvre son journal intime. Celui-ci nous permet de nous éclaircir sur la vie en Chine dans les années 80, et sur les effets de la révolution culturelle. Rien n'a changé dans tous les cas dans le milieu de la police. On ne cherche pas le bon coupable mais un coupable. C'est pourquoi Haifeng tient à enquêter lui-même. En même temps, il protège un jeune collègue accusé d'assassinat de femmes rencontrées sur le net. Il va sans dire que l'histoire ne manque pas de rebondissement. C'est sans violence et cela se lit facilement. Un roman intéressant. Merci Babelio.
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La mémoire de l'oubli

La mémoire de l'oubli est un polar qui nous est proposé par Martin Long. Ce livre est publié aux Editions In Octavo.



Il s'agit de l'un des trois opus mettant en scène le personnage Tian Haifeng, policier à la PJ de Nanjing.



Pour cette aventure, l'inspecteur Tian Haifeng met en péril sa carrière suite à l'étrange découverte d'une momie millénaire dans un champ de tourbière.



Pour une première découverte de Martin Long, je dois dire que j'ai été complètement soufflée. Cet auteur nous transporte avec passion à travers la Chine, un pays qu'il affectionne et qu'il connait bien.



L'intrigue est formidablement bien ficelée et les personnages hauts en couleurs sont extrêmement attachants.



Une heureuse découverte en ce qui me concerne. J'ai déjà commandé un autre livre des aventures de Tian Haifeng et je l'attends avec impatience.
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La mémoire de l'oubli

Je viens de découvrir cet auteur qui m'a vraiment impressionnée par sa façon de nous transporter dans une Chine encore plus dépaysante que l'idée que nous en avons: celle des traditions toujours vivantes ,celle d'un modernisme sous le joug "dictatorial" d'un pouvoir suprême qui met en scène des mensonges d'Etat pour réécrire l' Histoire et l'adapter à son désir de mainmise absolue sur tout un chacun.

S'y affrontent des scientifiques épris de vérité, d'autres habilement contraints aidant les dirigeants dans la persécution du peuple Ouighour insoumis par opposition à la place prépondérante accordée aux Han.

Ce pays est tellement loin de notre Culture que l'on pourrait penser refermer le roman et réintégrer sereinement notre quotidien, mais il n'en est rien pour moi. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire des rapprochements avec ce que nous vivons actuellement.....

Très bon roman. Martin Long ,je vais chercher à lire d'autres histoires parmi vos précédentes publications.



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Le jeu du témoin

La lecture de ce livre m'a permis de découvrir un auteur Martin Long, et une maison d'édition, In Octavo éditions, qu'au passage je remercie ainsi que Babelio pour cet envoi lors d'une opération Masse critique.



Avec ce roman Martin Long nous fait découvrir la Chine moderne. Celle-ci est en pleine transformation. Des traditions se perdent, les villes changent, d'anciens quartiers sont rasés, de nouveaux apparaissent. L'effervescence immobilière avec son lot de corruption permet à certaines personnes de s'enrichir et malheureusement d'autres personnes en pâtissent. Cette corruption est accompagnée d'une violence institutionnelle.



Le sujet principal du livre est l'enquête menée sur le meurtre d'un haut dignitaire corrompu par l'inspecteur principal Haifeng de Nankin et son homologue de Qingdao. Parallèlement Haifeng doit faire face à la disparition mystérieuse de son fils. Le suspense est bien construit, avec ce qu'il faut de rebondissements pour entretenir l'intérêt tout au long des 397 pages.



Il y a peu de personnages ce qui facilite la lecture. Ceux-ci sont charnels très crédibles. Avec une plume alerte et une bonne intrigue Martin Long réussit à faire un bon polar, agréable à lire. J'ai bien aimé l'ambiance, les références culturelles de la société chinoise très présentes dans ce livre.



Un plaisir de lecture que je vous invite à découvrir.
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La mémoire de l'oubli

Laissez-vous dépayser le temps d’une lecture et d’une enquête aux côtés de l’inspecteur Haifeng. « La mémoire de l’oubli » vous emmène sur les traces d’un corps momifié retrouvé intact des siècles après son inhumation. Qui était cette femme ? D’où venait-elle ? L’auteur profite de cette trame pour soulever des questions pertinentes, notamment concernant les dessous de l’Histoire et sa réécriture. Il nous dit avec beaucoup de justesse que « quelquefois, la vérité doit se cacher pendant un temps pour éviter qu'elle ne meure. » L’auteur montre ici sa connaissance du pays, de certaines coutumes et des problèmes : la corruption à divers niveaux et la « vérité officielle » qui n’est pas toujours celle que nous avons sous les yeux entre autres problèmes.



L’auteur s’intéresse également au Xinjiang, sujet très sensible. Dans quelques scènes décrites, nous y voyons le racisme envers les Ouïghours, les mauvais traitements subis par la population, mais aussi le mépris de Chinois Han, la sinisation forcée et le désir omniprésent de prouver que cette région du monde est chinoise depuis des siècles, voire des millénaires.



Outre l’enquête, j’ai vraiment été interpelée par ce rapport que nous avons à l’Histoire avec un grand H, ces détournements de faits, cette peur de ce qu’elle peut prouver. Les faits historiques peuvent être malléables entre les mains d’un gouvernement, il peut complètement réécrire l’Histoire et la faire passer pour véridique. C’est d’ailleurs glaçant de remarquer que des milliers de gens peuvent croire les yeux fermés à cette version. Mais ce n’est pas nouveau et cela continuera probablement encore.

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Les soeurs de Pékin

En tant que accro de littérature de tout genre sur la chine, j'ai été très vite séduite par ce roman. Vécu à travers des expériences de l'Inspecteur Tian Haifeng, on se trouve dans un univers riche et réaliste. J'ai vite reconnu la vraie chine que je connais si bien, chose rare dans la littérature étrangère. Excellent récit, des personnages riches et un scénario intelligent et original. Le premier d'une série à être traduit de l'anglais. J'attends donc la suite avec impatience.
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Nano

J'ai reçu ce roman pour ados dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie Babelio et les éditions In Octavo pour cette chouette découverte.

Je tiens à relever que c'est, je pense, la seule dystopie que je connaisse qui ne soit pas anxiogène. Sans doute parce qu'elle ne critique pas réellement une société à la dérive, ayant poussé à l'extrême les technologies mais dresse avant tout un constat sur l'univers d'Entropie ainsi imaginé en le comparant avec un autre mode de vie plus naturel. D'autres dystopies ayant imaginé une société "soignée" des sentiments en montrent généralement les dangers, les risques et les revers de cette "purge" émotionnelle. Il n'a ici aucun jugement, l'auteur laisse le lecteur se faire son opinion.

Carrie est une adolescente qui vit dans un monde organisé et géré par des intelligences artificielles autonomes utilisant les nanotechnologies pour créer, réparer et maintenir cette société.

Un meilleur des mondes dans lequel chacun vit de façon mesurée, mangeant équilibré en fonction de ses besoins, apprenant les savoirs scientifiques et technologiques nécessaires à l'entretien et au maintien de cet univers. Une immense ville sous cloche dont les habitants ignorent qu'elle n'est, sous son dôme, qu'une minuscule partie du monde. L'héroïne du roman est un esprit un peu plus libre qui se pose des questions alors qu'elle n'est pas "programmée" pour. Elle va être témoin un jour de l'intrusion d'une fille qui ne leur ressemble pas et découvrir en la suivant une brèche dans le dôme lui révélant un monde extérieur totalement inconnu.

Cela permet d'aborder le point de vue de Tarune et le mode de vie de son clan en harmonie avec la nature et sa biodiversité. Mais la nature et les membres de son clan son attaqués par une étrange maladie.

Carrie va faire appel à son ami Virgile qu'elle va tenter de sortir de sa léthargie de confort pour qu'il lui vienne en aide auprès de ses nouveaux amis.

Sans doute le texte n'est-il pas anxiogène du fait qu'il n'aborde pas les questions humaines liées à la démographie avec les naissances et les morts, ce qui maintient cette illusion d'utopie à Entropie même si ses habitants s'apparentent plus à des androïdes qu'à des humains. L'absence de culture, d'Histoire et de fiction (liées à un monde extérieur et naturel) n'y est pas innocent car c'est une pure société de consommation gérée par des algorithmes qui est ici décrite.

La question centrale de ce livre ne serait-elle pas relative à la nature du bonheur et du sens de la vie ?
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Les soeurs de Pékin

J'ai découvert un récit sur la Chine en général et sur Pékin en particulier qui se détache des autres oeuvres que j'ai lu sur la Chine jusqu'à ici. De plus, J'ai retrouvé la ville de ma jeunesse décrite avec justesse et sensibilité.

Sur fond d'enquête policière, on pénètre dans les hutongs de Pékin et on navigue entre le passé et le présent – une très bonne façon de suivre les évolutions dans la société chinoise.

Le scenario est captivant, les personnages croyables et l'ambiance est tangible. L'auteur a, de toute évidence, une compréhension de la Chine qui est bien plus que superficielle.

Un bon découvert et un vrai régal.

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Les soeurs de Pékin

Je m'attendais à un polar classique, mais à ma grande surprise, j'ai découvert beaucoup plus qu'un roman policier ordinaire. Avec l'intrigue sur un meurtre, on se trouve plongé dans la Chine des années 80 et contemporain - loin des clichées et des idées reçues sur ce pays. de très beaux personnages qu'on découvre au fil de la lecture. Style agréable, en mélangeant drame, humour et l'ivresse de la jeunesse. A découvrir...
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