Mathieu Burniat

Bob perd son chien lors d’une expédition, mais l’a t-il réellement perdu?

Durant 160 pages, les physiciens les plus connus et les plus renommés vont se succéder pour expliquer leurs théories et les mettre en pratique dans des expériences communes et accessibles.

Max Planck, I. Newton, A.Einstein ( Dieu jouant aux dés), Niels Böhr, Einsenberg, Shrödinger et son fameux chat....

Pour les accrocs de science ou encore pour ceux qui suivent la série Big Bang Theory, chacun y trouvera ou retrouvera des des références.

Des dessins grisés avec quelques touches de couleur pour les animaux, les objets.

Tintin au pays des atomes...

Bob, aventurier de l'extrème, est confronté dans cet album, au plus grand mystère de l'univers (après les femmes) la mécanique quantique !

Thibault Damour, auteur de vulgarisation scientifique bien connu, nous entraîne dans un cours magistral passionnant. Nous remontons le temps et découvrons la révolution scientifique majeure du XXème siècle.

Appuyé par des dessins ligne clair, simplement colorisés en noir et blanc, hormis quelques planches A4 noir et jaune de grande classe, cette bande dessinée est une réussite. Tant par ses qualités graphiques que par la manière dont l'auteur nous raconte ce pan de l'histoire des sciences.

Ysabelle est la fille d’Arthur. Le roi légendaire est devenu un ivrogne irascible. Pour échapper au mariage auquel son père la destine, Ysabelle s’enfuit avec l’épée magique de son père. Mais l’épée qui la guide semble avoir des desseins personnels bien différents.

Avec Furieuse, Geoffroy Monde revisite les légendes arthuriennes. On suit donc les aventures d’Ysabelle, seconde fille du roi, Maxine, l’ainée s’étant enfui des années plus tôt. Les hommes n’ont pas le beau rôle dans cette histoire. Vénaux, assoiffés de pouvoir ou idiots, ils s’incitent la jeune fille à s’émanciper de leur influence. Le récit est plein de rebondissement et de révélation, l’auteur imaginant des intentions bien sombres derrière la quête arthurienne.

Le dessin de Mathieu Burniat avec des traits d’une grande simplicité apporte pourtant une vraie profondeur en appuyant le récit par des couleurs qui changent en fonction des lieux et des situations.

Furieuse est un album qui revisite la légende arthurienne en lui insufflant des bouffées féministes. Une BD à découvrir.

Une bande dessinée pour comprendre la physique quantique ! dit le 4e de couverture...oui...euh...mais...enfin bref

Le but est donc de vulgariser les théories quantiques...La physique et moi, ça remonte à loin et ce n'était vraiment pas ma matière préférée et, de la physique quantique, je ne connais que le fameux chat de Schrödinger qui clôture quasiment cet ouvrage. Alors, pour quelqu'un qui n'y connait pas grand chose, cette BD, c'est comment ?

Cette BD est bien pensée, drôle et intéressante, c'est sûr.

Les personnages sont très sympas (des pastiches à peine déguisés de Tintin et Milou).

Le dessin est super, avec un noir et blanc nuancé d'une palette de gris et d'une multitudes de petites touches colorées judicieusement utilisée. Parfait.

Pour ce qui est de la vulgarisation, je ne peux pas dire que j'ai tout compris, c'est un fait, mais je dois dire que j'ai appris beaucoup et c'est déjà pas mal, je pense.

On peut dire que ça ne rigole pas des masses pour Ysabelle au royaume de Pendragon. Bon d'accord, c'est une princesse mais son sort n'est pas particulièrement enviable. Son père, le roi Arthur n'est même plus l'ombre de lui-même, il passe son temps à boire et à geindre entre deux siestes, et il a promis sa fille en mariage au baron de Cumbre, petit et libidineux.



Lorsque ce dernier arrive au palais pour récupérer sa future épouse, Ysabelle s'enfuit accompagnée d'Excalibur. L'épée de légende, magique et dotée de parole, n'en peut également plus de la vie au château.



Commence alors un road trip pour ces deux personnages, Ysabelle découvre la vie au dehors, les choix assez limités qui s'offrent aux femmes, et peu à peu la véritable personnalité de son acolyte acéré. Tout cela lui réserve bien des surprises !



J'ai vraiment apprécié cette lecture, recommandée fortement par ma fille de bientôt 13 ans. Cette bd, qui revisite la légende arthurienne à la sauce fantastique avec monstres maléfiques, aborde assez frontalement certains sujets comme la vie sexuelle, le consentement, la place faite aux jeunes filles dans la société très patriarcale de l'époque. De nombreux sujets sérieux sont donc évoqués, les couleurs acidulées des planches remontent le moral et ils sont traités avec beaucoup d'humour dans les textes comme dans les dessins , entre autres, ça m'a fait bien rire de constater que le baron Cumbre accorde la coiffure de son sexe avec celle de sa tête 😊.



Je suis très contente que mon ado ait fait la connaissance de cette bd et de ses auteurs, moi également.

Comment survivre en milieu hostile ? Un chaman utilise les peaux des animaux qu'il tue et dépèce pour s'approprier leurs pouvoirs. Il est accompagné de son fidèle chien bleu dont la pensée unique semble être de manger.



Mais à ce jeu, on peut toujours trouver plus fort que soi. Et un jour, nos deux compagnons doivent affronter un être particulièrement fort...



Un formidable récit sans texte qui doit beaucoup à l'expressivité des personnages et notamment du canidé.



La vie dans cette sorte de préhistoire n'a pas besoin de dinosaure car les monstres sont présents partout et semblent se renouveler à la manière d'un jeu d'arcade.



Plus l'histoire avance et plus les adversaires deviennent puissants. Il faudra en définitive la complémentarité des forces de nos deux héros pour espérer s'en sortir.



Les dessins sont animés, entre bd et comics, et l'intrigue se suit sans mal. Vous aurez compris que je suis fan du chien bleu qui paraît bien souvent ressentir pour deux chacune des émotions.



L'intrigue n'est pas en reste avec un scénario particulièrement bien ficelé.



A lire et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Je suis un peu déçue.... quand on me "vante" un livre sur la gastronomie, je m'attends d'abord à passer beaucoup de temps en cuisine. Et ensuite, j'attends que les plats prêts à la dégustation me fasse rêver....

Là, le temps passé en cuisine est assez réduit et les plats à défaut de description, sont certes dessinés, mais ils sont rapidement vus et je n'ai pas l'eau à la bouche en les regardant...

En fait, le sujet plutôt que la gastronomie tourne plutôt autour d'un personnage à la limite d'être misanthrope, tellement imbu de lui même et de ses compétences en gastronomie qu'il rejette tous les gens qui ne lui semblent pas dignes.... le genre de personnage que je n'ai pas du tout envie de rencontrer.

Mais comme dans les contes de fée : ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Je remercie masse critique et les éditions Premier Parallèle. J'ai beaucoup appris sur les mécanismes d'apprentissage avec cette BD très ludique et pleine d'humour.

Je compte malgré tout approfondir le sujet en lisant le livre de Sébastien Martinez une mémoire infaillible.

Il va falloir que je débride mon cerveau, lui apprendre à être plus imaginatif et fantaisiste.

Mon cerveau a du mal à retenir les choses si elles n'ont pas de sens pour moi.

Une des méthodes consiste à retenir une liste de mots, quitte à inventer une histoire rocambolesque, cette méthode risque de me donner du fil à retordre, il va falloir que je m'entraîne.

Je réalise qu'il n'est pas simple d'imposer de tels exercices à un cerveau qui n'est plus tout jeune comme le mien et me dis qu'ils seraient idéals pour des jeunes enfants pour qui ce serait un jeu d'enfant, leur esprit et leur imagination n'étant pas bridé.

Pas étonnant que je fasse un blocage avec les livres de SF, certains babélionautes ont pensé que je snobais ce genre littéraire, ils ne m'avaient pas laisser le temps de m'expliquer.

Voilà une Bd plutôt surprenante avec une association d’auteur que l’on n’attendait pas.

D’un côté l’excellent dessinateur Mathieu Burniat grand passionné des sciences et de la gastronomie, on lui doit notamment la magnifique BD « la passion Dodin-Bouffant » mais aussi « le mystère du monde quantique » etc…, et de l’autre Sebastien Martinez, un « monstre » multiple champion de France de mémoire.

Au-delà de cette association d’auteurs peu commune, le livre en lui-même est construit sur un ton humoristique mais restant en soi très sérieux et instructif.

C’est une sorte de manuel bien cool pour la mémoire



Le dessin :



Le dessin de Mathieu Burniat, pour ce récit, est dans un style comique, caricatural et jovial, simple et tout en rondeur.

Le trait léger et moderne, fin et plutôt élégant est particulièrement bien adapté au style comique.

Les backgrounds sont exempts de tout superflu. Mathieu Burniat va à l'essentiel et fait fi de détails pouvant accaparer l'attention du lecteur.

Il focalise ainsi admirablement bien sur les sujets traités par le texte afin que notre petite tête s'en souvienne.

L'humour est omniprésent, autant visuel que scénaristique, et contribue fortement à apprécier le sujet (qui peut paraître rébarbatif à première vue).

Les situations incongrues dessinées font preuves d'une imagination débordante, et bien évidement font leurs petits effets car le lecteur s'en rappellera.

Les couleurs sont sobres et bien choisies, et elle reste pour autant très lumineuses pour attirer notre regard.

La maîtrise des plans et de leurs enchainements donne un certain dynamisme et impose un rythme adéquat pour ne pas lasser le spectateur.

Les effets restent simples et passent presque inaperçus car encore une fois il ne faut pas perturber l'auditoire sous peine de lui faire subir un effet de rémanence (impliquant de fait son ennui).

Pour finir, Mathieu Burniat nous démontre encore une fois avec cet ouvrage son talent abouti de dessinateur. Tout est graphiquement et psychologiquement bien construit et particulièrement réfléchi pour que le lectorat accroche au sujet et surtout maintienne son attention !



Le scénario :



Le scénario et ses thèmes abordés sont une perle, bien que la trame soit simple et basique : un prince invité à une soirée se prépare du mieux possible pour séduire une belle princesse...

On y découvre beaucoup d'astuces et techniques d'aide à la mémorisation comme par exemple le "Major System".

Et comme notre binôme d'artistes est d'un grand professionnalisme, il a la délicatesse de faire participer activement son public au travers de mise en application concrète des procédés expliqués.

Cela donne donc un aspect ludique et interactif fort appréciable au livre.

Le découpage est travaillé avec brio et nous gratifie de toute taille de vignette, avec ou sans bordures, mais surtout de superbes pleines pages.

Mais le grand tour de force des auteurs, au-delà de donner des méthodes et techniques pour améliorer et faire travailler sa mémoire, c'est d'y intégrer énormément de valeurs et morales.

Ainsi, par exemple, la liste de prix Nobels à retenir ne porte que sur des filles ce qui est un beau moyen de rappeler à une population machiste qu'ils sont bien loin d'être supérieurs à nos bienaimées compagnes.

La fin du livre ouvre aussi sur la diversité culturelle et invite au cosmopolitisme ce que j'apprécie vraiment beaucoup.

Tout au long du récit, une réflexion sur le respect d'autrui et ses bienfaits nous est suggéré au travers du regard du prince sur son personnel de maison évoluant en cours de route.

C'est vraiment du beau travail.



J'ai vraiment apprécié cette œuvre qui est accessible aux adolescents comme aux adultes.

C'est une belle lecture qui devrait être imposée dans les programmes scolaires, universitaire etc...
Lien : http://www.7bd.fr/2018/10/un..

Voici une excellente, une délicieuse bande-dessinée.

Que de bonnes idées dans cette histoire de cuisine, certes, mais aussi de sentiments, d'amitié, de rivalité...

L'histoire, librement inspirée d'un roman, est parfaitement rythmée, bien construite et attendrissante. Pleine de bons sentiments, elle n'en est pas moins critique et soulève des questions plus profondes.

Le dessin est très bon, gentiment désuet mais parfaitement adapté à l'histoire.

Certaines scènes m'ont beaucoup fait rire et ne sont pas sans me rappeler des scènes du manga Food Wars mais avec un accent franchouillard très amusant.

J'en reprendrais bien une tranche...j'ai faim!!

Je ne suis pas physicien et possède juste une culture scientifique de base. J'ai eu du mal à comprendre le texte au delà de ce que je connaissais déjà de la physique quantique c'est à dire pas grand chose. C'est incontestablement ardu pour un non-spécialiste. Ce n'est pas une BD grand public. J'ai par contre apprécié le lien qui est fait entre les différents théoriciens historiques et la progression de la pensée entre le pionnier Max Planck et Hugh Everett.

D'un point de vue graphique, c'est un challenge quasi insurmontable d'illustrer une théorie qu'il est si difficile de relier à la réalité visible. La plupart des dessins n'apportent pas grand chose au propos. Quelques planches pleine page sont néanmoins très réussies.

Un petit bijou de BD. Mathieu Burniat nous offre un album plein de malice, d humour et de tendresse. Une BD réjouissante et jubilatoire avec un style et un dessin maîtrisé et dynamique qui donne du caractère et de la profondeur aux personnages et au récit. Une BD et un auteur à lire et à decouvrir. Un vrai coup de coeur !

Ce roman graphique très coloré par les dessins et très sombre pour le sujet abordé oscille entre la serie "il était une fois la terre " et le film " le prix du danger" .

Une leçon d'écologie radicale sous forme de jeu qui élimine à chaque énigme une quantité non négligeable de participants pour qu'il n'en reste qu'un appelé à devenir le nouveau Dieu des enfers.

Pédagogie extrême pour un futur hypothéqué...pour les plus pessimistes.

Pour conquérir une jeune fille, notre héros, spécialiste des croquettes aux crevettes, va empreinter des chemins de traverse qui vont le conduire, non pas à las palmas comme il l'espérait mais à bord d'un vaisseau spacial affêté par le gouvernement chinois afin de sauvegarder leur civilisation.

dans ce premier tome on assiste à son départ, en attendant les suites de ses aventures extra-terrestres.

Dodin-Bouffant perd la perle qui lui servait de cuisinière (et plus?). Une jeune fille belle et élégante, très sociable et gracieuse.



Il cherche une remplaçante mais peine à trouver son équivalent.



C'est alors qu'il découvre Adèle, une jeune fille simple, fille de fermier, ronde et charnue... qui cuisine à merveille.



Contre toute attente, le lien entre les deux personnages se tissent au fur et à mesure de la constitution et de la création des plats, jusqu'à ce que les sentiments s'emmêlent...



Une très jolie histoire pour adultes avec en personnage principal, la cuisine !

On savoure la description des plats et le mode de vie qui est suggéré !



A lire !

Avec cette BD, la légende arthurienne en prend un sacré coup dans l'aile ! J'ai adoré suivre la princesse Ysa, fille du Roi Arthur, dans sa fuite du château. Car il faut dire que son père n'est plus qu'une épave ruinée par l'alcool et le désir de pouvoir longtemps passé. Et surtout, l'idée d'être mariée de force à un vieux baron libidineux n'enchante pas vraiment la jeune fille, et ça se comprend !



Dans sa fuite, elle va découvrir le monde extérieur et comme souvent avec les princesses, elle ignore tout des dangers et de la misère. Heureusement elle peut compter sur celle qui va l'accompagner durant ce voyage, l'épée magique du Roi ! Et oui, Ysa n'est pas partie seule. Et j'ai beaucoup aimé les suivre toutes les deux au fil des pages et voir l'épée présentée comme un personnage à part entière, avec des dialogues assez surprenants et drôles.



L'histoire est dynamique, les cases le sont tout autant, c'est coloré et plein de punch, j'ai vraiment été embarqué dans cette quête. Les combats, les dangers, les secrets, la magie qui se glissent tout au long de l'aventure m'ont tenue accrochée jusqu'au bout et je ne regrette absolument cette découverte. Entre secret, pouvoir, trahison et émancipation, j'ai adoré cette BD !
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A tous ceux qui se posent des questions sur le monde qui nous entoure sans avoir de réponse scientifique, je recommande cet ouvrage qui réalise la prouesse de simplifier la compréhension des phénomènes quantiques. Même les plus novices dans ce domaine saisiront les incroyables mécanismes qui régissent l'univers. L'histoire de la physique quantique est décrite grâce à des personnages scientifiques célèbres servant de guides au héros. On en ressort troublé, pensif et bouleversé car cela met forcément en défaut notre propre conception du monde.

Avec sa couverture aux reliefs dorés, pleine d’anges gracieux sinon grassouillets et d’animaux souriants, la Passion de Dodin-Bouffant s’annonce comme un album très alléchant ! Et c’est le cas, entre l’étonnement, devant tant de mets dessinés, et l’amusement, face à des situations fort cocasses. Une BD très agréable, qui se lit avec gourmandise !



« En 1862, dans une petite ville du Jura », ainsi commence l’histoire. Eugénie, une jolie jeune femme, fait son marché et chacun la salue sur son passage. C’est qu’Eugénie Chatagne est la cuisinière réputée de Dodin-Bouffant, « le maître absolu de la gastronomie », un critique réputé, un esthète de la nourriture, un farouche défenseur de la cuisine française. Lorsque Eugénie meurt, c’est une tragédie car Dodin-Bouffant, s’il ne peut rester sans cuisinière, met la barre très haute pour la remplacer. Les candidates se pressent mais aucune n’est du goût du maître. Il faut dire que Dodin-Bouffant est plus que difficile et carrément coriace sur la qualité des mets servis à table. Pour symboliser ce fort caractère à la bedaine imposante, Mathieu Burniat s’est amusé à jouer avec ses mèches de cheveux, le représentant en diable tempétueux.



Ce personnage autour duquel se régale Mathieu Burniat, le jeune dessinateur de la BD, est en fait né de l’imagination de Marcel Rouff qui l’immortalise dans un roman paru en 1924 : « la Vie et la Passion de Doddin-Bouffant, gourmet ». Ami de Curnonsky, Marcel Rouff partageait avec lui l’amour d’une « cuisine simple, exacerbant au mieux les saveurs des terroirs et dénuée d’assemblages compliquées qui dissimulent le goût des aliments ». A la fin de l’album, Burniat a inséré quelques notes sur »quelques illustres sans lesquels la gastronomie française n’aurait pas atteint ses lettres de noblesse » pour inciter le lecteur à creuser lui même cette riche histoire.



La BD est donc une libre adaptation du roman de Rouff, découpé en cinq chapitres, tous plus croustillants les uns que les autres, avec de très belles apothéoses gustatives ! Les dessins plein de fantaisie de Mathieu Burniat s’emparent de cet imposant personnage et nous le rendent fort sympathique. Même si la cuisine de l’époque est plutôt différente de celle d’aujourd’hui, on salive devant tous ces mets servis.

Les trois acolytes de Dodin-Bouffant, « Beaubois, notaire, Rabaz, médecin et Magot, marchand de bestiaux », seuls admis à sa table pour de mémorables repas, sont admirablement croqués, leurs traits caricaturés à la façon de Daumier. Les dessins sont rehaussés par une belle palette de couleurs et plusieurs planches, représentant la félicité des personnages mangeant des mets extraordinaires sont merveilleuses ! Le style de Mathieu Burniat m’a fait penser à celui de Christophe Blain, notamment dans les sortes de bulles représentant les humeurs des personnages. Ceci dit, rien de gênant, ce n’est pas du copié collé évidemment. L’ensemble est très réussi et comblera les gourmets et gourmands de tous bords. Quant aux autres, ils se convertiront à la bonne chair après avoir lu l’album !



A vous donc de découvrir cette BD très réjouissante qui place la nourriture au rang d’œuvre d’art, et qui, à défaut de rendre meilleurs les hommes, les rend amoureux car « la cuisine est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour ». Une BD à déguster sans modération aucune !


Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..

Fan de la légende arthurienne mais également de la série d'Alexandre Astier qui revisite l'histoire du roi Arthur dans Kaamelot, je ne pouvais que me précipiter sur cette bande dessinée.

Dans Furieuse, Geoffroy Monde et Mathieu Burniat nous raconte une autre version de ce légendaire roi.

En effet, Arthur est devenu un vieil ivrogne qui veut marier sa seconde fille Ysabelle au vieil et ignoble baron de Cumbre. La princesse ne le souhaite évidemment pas et va s'enfuir avec l'épée magique de son père. Ses deux dernières vont partir à la recherche de Merlin, celui qui a forgé cette fameuse épée...



Dans cet album, les auteurs font passer les hommes pour des ivrognes, des malhonnêtes ou assoiffés de pouvoir. Ils n'ont pas le beau rôle et ça fait du bien. Heureusement que les femmes sont là pour élever le niveau... Les personnages sont tous intéressants .



L'humour et le féminisme sont vraiment mis en avant dans cette superbe bande dessinée. Sa lecture a été un véritable moment de plaisir.



Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de ma demande de lecture.

Trap est un chasseur. Il est solitaire et son seul ami est son chien bleu. Rap à un pouvoir étrange, c’est de se transformer en animal, celui dont il revêt la fourrure. Il chasse pour se nourrir ou pour se défendre. L’action se passe dans un monde qui semble provenir de l’âge du feu. Il y a peu d’humains mais Trap en rencontre parfois. Trap va rencontrer l’amour mais aussi la fourberie qui est sans doute le propre de l’homme. Trap cherche aussi à vaincre un redoutable dragon rouge qui a tué les habitant de la tribu de la femme qu’il semble aimé. Nous allons donc suivre le trappeur tout au long de ses chasses et ses rencontres. Cette bande dessinée est « muette ». Aucun dialogue, juste une bulle avec une note de musique. Mais il y a quelque chose de magique dans cette bande dessinée. Elle est fascinante, sans doute parce qu’il n’y a aucun dialogue. Le graphisme est contemporain, les couleurs vives, les paysages sauvages et beaux. Juste le visage de Trap nous donne le sentiment que ‘est un homme bon et courageux. Par l’attitude aussi, on ressent les sentiments, celui de l’amour, celui de la peur, celui de la joie et aussi de la tristesse. L’homme fourbe aussi, on se rencontre de sa fourberie par ses attitudes. Une bande dessinée originale, sans un son ou presque, même pas une onomatopée mais qui ne laisse pas indifférent. J’ai vraiment apprécié.