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Critiques de Maxime Girardeau (188)
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Ego

A l’instar de son premier roman (Persona), Maxime Girardeau explore avec EGO (Libère-moi) le monde des nouvelles technologies et leurs implications dans nos mondes envahis par les divers réseaux…

Un banal accident de la route met à jour des morceaux de cadavres dont la capitaine Laurence Milhau va devoir découvrir l’identité… Dans le même temps, le commissaire Franck Somerset, en retrait de ses fonctions depuis l’affaire précédente dont il est sorti brisé, part à la recherche d’un individu mêlé à la disparition du fondateur de l’entreprise EGO… Leur duo va finir par se retrouver pour cette enquête aux multiples ramifications.

Dans ce roman, nous retrouvons des personnages du volume précédent et il est préférable de l’avoir lu pour mieux s’imprégner de cet Univers !

Comme pour Persona, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire… puis je ne l’ai plus lâchée jusqu’à la dernière page !

Dans ce roman, l’auteur réalise le pari de nous embarquer tour à tour dans les méandres de l’intelligence artificielle, dans les misères des SDF et leur monde parallèle souterrain totalement inattendu, dans les angoisses des réfugiés sans papier et sans avenir… Ce mélange improbable permet d’alterner entre des passages très « surréalistes » liés à la modernité et à ses dangers, puis des moments empreints d’humanité et de bienveillance au milieu d’êtres en totale rupture avec notre monde…

Avec EGO, Maxime Girardeau met le doigt sur les dangers de ces technologies dont une utilisation poussée à l’extrême permet d’effectuer une manipulation de masse en totale impunité et en totale transparence… et que de nombreuses puissances convoitent « à tout prix », qu’elles qu’en soient les conséquences…De quoi faire froid dans le dos !

Un bon moment de lecture pour qui s’intéresse à ces Univers des médias au sens large…

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Ego

La chronique Jubilatoire de Dany pour Collectif Polar

Nous pénétrons le monde des algorithmes, ces « choses » étranges qui nous gouvernent de plus en plus. Les garants de la morale s’en trouvent éliminés brutalement. Alors que l’intelligence artificielle devrait élargir l’horizon de l’humain, quand la finance s’en empare, elle l’emprisonne.

Mais que nous raconte cet "Ego"

Elga demande à son amie Ariane, mathématicienne et spécialiste des réseaux sociaux, de retrouver son compagnon Nicolas, mystérieusement disparu sans laisser la moindre trace numérique. En parallèle, la capitaine Laurence Milhau enquête sur un carambolage mortel à Paris où deux corps découpés sont retrouvés ainsi que sur la disparition du fondateur de la start-up Ego.

Impressionnant de se rendre compte que la manipulation peut être à ce point sophistiquée !

Jeu de dupe par démission à coup de rumeurs, ragots et complotisme.

C’est tout l’enjeu de cette démonstration édifiante que nous propose Maxime Girardeau avec ce roman d’un réalisme flippant

Pour en savoir plus c'est ci-dessous!
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Persona

Un homme drogué aux barbituriques se réveille dans un bâtiment abandonné, les membres entravés, enfermé dans un tonneau de bois, le corps tailladé de profondes entailles. Il porte un masque antique cloué à même le visage…(la liste de ses sévices n’est pas exhaustive…) Son tortionnaire l’observe…



C’est ainsi que débute le premier roman de Maxime Girardeau, un thriller de belle envergure, fascinant, intense, moderne et très prometteur… C’est avec plaisir que je remercie Net Galley pour ce premier partenariat, ainsi que les Editions Fayard pour la découverte de cette nouvelle plume… L’auteur nous entraîne dans un univers qu’il connait bien, celui des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft…), pour y avoir travaillé durant douze ans, dans le domaine du marketing digital. Il nous ouvre donc les portes d’un monde nouveau, à la suprématie avérée, et ce que l’on va y découvrir est profondément déstabilisant… Mais ce n’est que le contexte, l’histoire est riche, complexe et nous entraîne là où on ne s’y attend pas…



Ce livre est pour moi un coup de coeur indéniable, mais je commencerais par évoquer les quelques longueurs ressenties dans la première partie pour peut-être éviter à quelques lecteurs de se décourager… Je m’explique: certains passages centrés sur la description du monde de l’entreprise peuvent paraître assez longuets, voire inopportuns (vue mon aversion pour les costards-cravates et tout ce qui s’y rapporte, je me suis parfois demandée ce que je faisais là…), mais ces informations sont importantes pour le reste de l’histoire et contribuent à planter le décor. Et puis, et c’est là où je fais mon mea-culpea, j’ai entraperçu des pointes de cynisme dans la plume de l’auteur, notamment par l’intermédiaire de Franck Somerset le policier en charge de l’affaire, et l’aspect critique m’est apparu : l’auteur dénonce, balance sur cet univers impitoyable et, de ce point de vue, ça a vraiment commencé à me plaire… La qualité de l’intrigue, la richesse du développement ont finalement rapidement compensé cette impression de longueur…



Je ne veux rien dévoiler de cette intrigue fascinante, hormis qu’elle se déroule entre autres dans des endroits de premier choix comme je les aime : un bâtiment abandonné de l’hôpital psychiatre Sainte-Anne à Paris, les catacombes de la capitale pour une excursion à faire frémir les plus téméraires des explorateurs urbains… Tout cela autour de crimes absolument atroces (précision notable : aucune des victimes de Maxime Girardeau n’est décédée mais toutes ont beaucoup souffert! Leur bourreau les entraîne « bien au-delà de la mort »…). Par contre, je peux vous parler des enquêteurs car c’est à mon avis un des points très positifs de ce livre. Franck Somerset, flic aguerri mais qui risquerait bien de perdre pied face à la complexité de cette affaire, s’il n’avait près de lui sa collègue Laurence Milhau son « âme-soeur professionnelle ». Leur équipe peut être comparée à une couveuse dans laquelle sont intégrés de jeunes éléments fraîchement sortis d’écoles prestigieuses, les « couches-culottes » que sont Tanguy, Marion et Gilles, qui ont chacun un rôle bien attitré. Et sur cette affaire hors-norme, l’équipe sera rejointe par deux « pièces rapportées » tout aussi inattendues qu’officieuses : la perspicace Elga, experte du digital et des réseaux sociaux, qui par amitié pour Sonia, l’épouse de la première victime se lance corps et âme dans cette enquête, et son amie, Ariane, mathématicienne spécialisée en intelligence artificielle… Une équipe faite pour durer ?



Les personnages sont très approfondis, notamment Franck, dont l’enfance atypique, auprès d’une mère qui a une façon bien particulière d’appréhender les relations aux autres, guidera son rapport au monde qui l’entoure. Et Elga, dont l’implication dans cette enquête sera à l’origine d’une prise de conscience, et remettra en cause les préceptes d’une vie bien établie… De bonnes bases pour de nouvelles enquêtes et j’espère de tout coeur ne pas me tromper en imaginant que cette intrigue sera la première d’une longue série regroupant ces personnages, car tout est là, lecteurs compris! Une belle découverte donc que ce livre, et cet auteur : la révélation du thriller français de ce début d’année !
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Ego

L’auteur annonce qu’il va aborder son sujet en caractérisant les typologies de personnages. Il met en avant le concept d’archétype embrayant de suite sur les algorithmes susceptibles de déterminer nos différents comportements.

J’ai eu peur avec ce type d’introduction, peur de me perdre dans un langage de geek et puis non… Sa démonstration est claire : comment peut-on influencer la masse des humains que nous sommes ? Comment être sûr que l’éthique l’emporte quand les enjeux électoraux peuvent non pas forcer les votants dans leur choix, mais faire en sorte que les abstentionnistes soient plus nombreux laissant le champ libre à « l’autre camp ». Jeu de dupe par démission à coup de rumeurs, ragots et complotisme. Impressionnant de se rendre compte que la manipulation peut être à ce sophistiquée !

Nous pénétrons le monde des algorithmes, ces « choses » étranges qui nous gouvernent de plus en plus. Les garants de la morale s’en trouvent éliminés brutalement. Alors que l’intelligence artificielle devrait élargir l’horizon de l’humain, quand la finance s’en empare, elle l’emprisonne.

C’est tout l’enjeu de cette démonstration édifiante que nous propose Maxime Girardeau avec ce roman d’un réalisme flippant !

Elga recherche son compagnon disparu, auteur d’un programme révolutionnaire : EGO. Elle fait appel à son amie Ariane qui disparait à son tour. Elle va devoir se rapprocher d’une vielle connaissance, Franck Somerset, flic en retrait depuis la fin de Persona, premier roman de cet auteur. Franck est un fin observateur, comportementaliste, adepte de la PNL (programmation neurolinguistique). Une traque sans merci va naître de sa complicité avec Ariane.

Un très bon suspense auquel nous assistons, endossant tour à tour les habits de chacun des personnages majeurs de cette traque sanglante. Ce choix narratif entraine des retours-arrières nécessaires mais qui néanmoins ralentissent parfois le dynamique des événements. Occasion pour l’auteur de brosser le portrait sans concession d’une immigration victime du système mafieux.


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Persona

Le 1er roman, thriller de Maxime Girardeau vaut le détour !!!

De prime abord on peut retrouver des éléments classiques : un 1er crime, un 2è crime.... et le commissaire du 36... Certes ! Sauf que Maxime y met de sa patte, notamment ses connaissances sur le monde des GAFA... et au final, on a un résultat très réussi !

Prépare-vous à sombrer dans la torture... Ici, il n'y a pas de mort, mais des êtres torturés... Le 1er est retrouvé mutilé dans un batiment désaffecté de Ste Anne... Quant au suivant, c'est pire ! J'ai trouvé passionnant tout ce passage dans les catacombes de Paris.

Franck Sommerset, notre commissaire du 36 va devoir s'allier à des connaisseuses du monde numérique : FB, Linkedin, etc etc... Et si c'était par le monde virtuel qu'on pouvait relier ce qu'il se passe dans la vie réelle... Plus de secret, des traces ineffaçables ?

Je dis WAOUH pour ce premier thriller ! Et je dis VIVEMENT le prochain (une suite pour y retouver Sommerset ?)

Merci à NetGalley & Mazarine/Fayard.
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Persona

Dans un bâtiment désaffecté du centre hospitalier de Sainte-Anne un homme et retrouve atrocement mutilé.



Franck Somerset, qui est commissaire à la Crime, se voit confier l'enquête et il s'avère qu'il ne sera pas au bout de ses peines, cette enquête et vraiment très et étrange et singulière.



Parce que cette série d'homicides qui ne sont pas vraiment au sens propre du terme une série d'homicides, à laquelle il se voit confronté, car les victimes sont encore en vie, mais son torturés et enfermé en elles-mêmes.



Franck va ne pas avoir le choix d'enquête dans l'univers des nouveaux maîtres du monde, les grands du numérique qui maîtrisent nos vies immatérielles.



Pour mener l'enquête en plus de son équipe, il sera aidé par Elga cadre chez Google.



C'est ainsi que je l'ai suivi dans Paris cette ville qui l'affectionne temps, à travers sa course contre la montre pour trouver ce tueur, qui ne lui laisse aucun repos et qu'il lui cause bien des tracas.



Il en vient à se poser tout un tas de question.



Pourquoi eux ? Qu'ont-ils commis ? Pour qu'il soit retrouvé dans cet état-là ?



Tout un tas de questions qui joueront sur son moral et son état, car il ne veut pas lâcher cette enquête avant d'avoir trouvé le coupable.



Ici, on est face au plus grand de ce monde, qui travaille dans un milieu professionnel, où il se la raconte et flambe et ce croit absolument tout permis, quand selon eux, tu n'es pas comme eux, tu es déjà catalogué, ils ont un ego gros comme une pastèque et moi ce genre de personnes, c'est tout ce que je déteste.



Roman où l'auteur nous entraîne dans le marketing digital, les réseaux sociaux, le pouvoir, et ceux qui aime avoir le contrôle en tout point et ne rien laissé aux hasards.



Divers thèmes sont abordés ici : la vengeance, la quête de justice, le masque de façade, internet, manipulation, la violence et bien d'autres choses encore.



L'intrigue est prenante, et cela, jusqu'au bout, il y a beaucoup d'action et de rythme, les personnages sont attachant, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Franck un homme qui ne lâche rien, et cela, même quand il sent qu'il va flancher.



On sent que beaucoup de grands de ce monde dans ce roman, se cache derrière le vernis des apparences et pourtant, il faudrait se méfier des apparences, car on ne sait jamais qui est en face de vous et de quoi il serait capable de faire.



Les apparences ici sont bien trompeuses et bien souvent, on se laisse totalement berner.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture pour moi, c'est une véritable surprise, l'histoire et vraiment original, et cela, jusqu'au bout, j'ai été pris au dépourvu.



J'ai le deuxième dans ma PAL, je pense que je ne vais trop pas tarder à le lire.





« L'homme est moins lui-même quand il est sincère, donnez-lui un masque et il dira la vérité. » Oscar Wilde

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Je te mens

Avec Je te Mens, Maxime Girardeau nous offre bien plus qu'un roman, une intrigue savamment tissée et une réflexion sur l'utilisation faite de l'IA. Maxime innove avec Loïe, ce personnage "joué" par ChatGPT. Comme précédemment avec Persona et Ego, l'auteur nous emmène dans son univers où les nouvelles technologies constituent le socle de ses récits. Je me suis régalé. À lire sans modération !
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Je te mens

Maxime Girardeau met en scène l’utilisation de l’Intelligence Artificielle Générative dans son thriller Je te mens, en explorant les codes littéraires et en mettant en avant sa propre singularité d’écrivain. Ainsi, entre expérimentation d’un écrivain et découverte pour celui qui le lit, le roman Je te mens met en place une machination à plusieurs niveaux.



Brins d’histoire

La commandante Castro est une flic hyper vigilante qui a développé sa capacité d’observation grâce à son père, médecin à Saint-Domingue. Le capitaine Brabant est plutôt un policier désabusé, taciturne et même taiseux. Ils vont mener leur enquête ensemble, comme ils en ont l’habitude. Car un écrivain a été assassiné sauvagement !



Cet écrivain, on le retrouve au cours d’une signature de dédicaces. Il s’appelle Max Guerarida, évidemment je me suis vue sourire. Alors, la nouvelle plume du thriller français signerait son propre meurtre. Inhabituel, non ! Car, qu’est-ce que ce nom, un peu Guernica ! Je n’ai pu m’empêcher d’y penser. Y a-t-il un rapport ? Non, c’est pas ça ! Pourtant, il y a une explication ! Avez-vous trouvé ?



Alors, Max demande à ChatGPT, l’IA Générative, d’être sa muse artificielle et de l’aider à écrire son prochain roman. Le sujet naît lorsqu’il aperçoit un homme, nu fumant sa cigarette au milieu de la nuit au balcon de la fenêtre d’en face. Alors, une obsession va naître qui va carrément le dévorer. « Je te mens« , ce titre martèle l’esprit tout au long du livre. Qui ment à qui ? L’imagination s’emballe…Car, dès le prologue, Maxime Girardeau révèle qu’il laisse ChatGPT écrire, complétement et sans rien retoucher, les interventions de Loïe !



Les chapitres s’enchaînent entre enquête policière pour retrouver le corps et le meurtrier et affres de Max essayant d’écrire son roman avec l’aide de l’IA.



L’IA, une amie ?

De son passé de collaborateur des Gafam, Maxime Girardeau s’est fait la spécialité de plonger ses thrillers dans le monde cybernétique. Avec ce troisième, il s’immerge dans le domaine de l’IA qui ne peut pas mentir. En effet, elle répond simplement à une demande avec toutes ses connaissances enregistrées. Cependant, Max lui donne le nom de Loïe, lui attribue une voix ressemblant à son ex. De plus, il la place à la fois comme une muse irréelle et comme une assistante personnelle.



Au fur et à mesure, le malaise grandit. Non seulement, Loïe est une interlocutrice à part entière. Elle interagit à la fois dans la vie du romancier et dans la construction du roman. Pourtant, ce n’est qu’une IA qui répond aux sollicitations. Mais, l’enquête révèle des aspects insoupçonnés où tout s’emmêle ! Entre Maxime Girardeau et Max Guerarida, le lecteur s’y perd !



Une amie qui nous veut du bien ?

Outre cette démonstration diabolique, Maxime Girardeau met en scène la véritable dérive que peut apporter dans nos vies d’humain une IA. Ce n’est pas que la machine devienne humaine avec des émotions et des sentiments, ça n’arrivera jamais ! C’est que nous, pauvres humains, nous faisions remplir à la machine des vides dans nos vies. Ainsi, leur présence fictionnelle pourrait combler nos manques, à tel point que celle-ci devienne notre réalité !



Max, le héros de Je te mens, est esseulé et même fragilisé. Face à ce vide, l’intelligence artificielle le comble avec sa sollicitude machinale, sa disponibilité illimitée, son attention empathique. Alors, il lui accorde toute sa confiance jusqu’à devenir complétement dépendant de cette relation simplifiée et entièrement empathique sans contre partie d’effort. Là, semble être le vrai danger ! Sans relation, l’homme perd toute son humanité !



Expérience ou énième machination ?

Comme un scientifique, Maxime Girardeau explique sa démarche à la fin de l’ouvrage. C’est passionnant puisqu’il pointe les limites actuelles de la machine » Par exemple, pourquoi Loie ne peut pas dire : » Je ne sais pas « . A la place, elle va « halluciner ». c’est à dire inventer, de toutes pièces, quelque chose. » C’était surement un peu vrai pour les premières exploitations de ChatGPT. Actuellement, nous savons que selon l’incitation donnée à L’IA, le fameux « Prompt ING », la réponse est différente.



Au moment où la lauréate du « Goncourt Japonais » vient de révéler sa coopération avec une Intelligence Artificielle et que le milieu littéraire s’insurge de ses 5% d’apport, Maxime Girardeau prend le contrepied et donne à cette « machine », la place principale dans ce thriller.



Seulement, est-ce que Maxime Girardeau ne nous ballade pas du début jusqu’à la fin ! Saurez vous démêler ses manipulations dans son troisième thriller, Je te mens ? A vous de vous faire votre idée ! Particulièrement réussi !
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Persona

Chronique de Flingueuse

L’intrigue est très adroitement ficelée, l’alternance de rythme entre actions et réflexions met le lecteur au milieu de la scène.

Un homme atrocement mutilé est retrouvé errant dans une aile désaffectée de l'hôpital Sainte-Anne à Paris. Franck Sommerset, commissaire à la brigade criminelle, est chargé de l'enquête. Il découvre plusieurs victimes du même traitement, vivantes mais comme enfermées à l'intérieur d'elles-mêmes. Toutes travaillaient pour des géants d'Internet.

La fin m’a bouleversée, j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour un personnage que je ne nommerai pas et que les personnes qui ont lu ont deviné. Il est à la fois touchant, voir attendrissant et révoltant ou écœurant.

Enfin, après avoir passé un excellent moment de lecture en découvrant ce premier roman qui m’a sacrément bousculée, j’ai été ravie de la dernière phrase mentionnée dans les remerciements de l’auteur. Je vous laisse le soin de tout découvrir !!!


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Persona

Franck Sommerset, commissaire à la brigade criminelle, est appelé sur une scène de crime où la victime est malheureusement encore vivante. Jugeant que la mort serait probablement trop douce, l’agresseur a en effet multiplié les tortures et les mutilations, mais en prenant bien soin de ne pas ôter la vie…



Si l’enquête piétine, elle emmène très vite le lecteur dans l’univers impitoyable des GAFAM, acronyme désignant les géants du web : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Si les horreurs perpétrées par le coupable font froid dans le dos, les dessous de ce monde digital ne sont pas en reste. Á travers ce thriller sociétal, Maxime Girardeau pointe en effet du doigt les dérives de notre société hyper-connectée et cherche à faire tomber les masques de ceux qui n’affichent pas leur vrai visage sur les réseaux sociaux et dans ce monde fait de paillettes et d’apparences.



« La Persona est ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais que lui-même et les autres personnes pensent qu’il est. »



« Persona » n’est pas seulement un polar original et engagé, c’est aussi un page-turner d’une efficacité redoutable. Alternant les narrateurs, multipliant les fausses pistes et les crimes sordides, l’auteur entretient un suspense qui monte crescendo, empêchant le lecteur de lâcher son roman. En plus d’une construction parfaitement maîtrisée et très solide, l’auteur propose également une galerie d’enquêteurs attachants et une plume efficace, certes sans fioritures, mais non dénuée d’un cynisme qui fait admirablement mouche. Le fait qu’il ne semble pas trop apprécier les parisiens et Trump devrait achever de vous convaincre de vous intéresser à cet auteur qui signe ici un premier roman que je n’hésite pas à classer parmi mes coups de cœur de 2020.
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Persona

Franck Somerset est l’enquêteur de Maxime Girardeau, un nouveau dans l’univers du polar français. Premier roman, Persona, reprend les éléments classiques du genre : un crime sans cadavre, et même plusieurs à élucider, un enquêteur suffisamment intuitif pour ne pas passer à côté d’éléments importants, une équipe où chacun tient sa place par rapport à ses compétences et une intrigue qui grandit au fil des pages.

Mais la nouveauté tient surtout dans l’univers décrit par Persona. Dans le marketing, la « Persona » est une personne fictive construite pour représenter les caractéristiques psychologiques et sociales d’un groupe cible. Au cœur des décideurs du monde, le roman évolue dans les GAFAM qui décident dans une bulle de notre sort et celui de la planète. Le Persona est aussi le masque que portait l’acteur de théâtre pour faire porter sa voix. Carl Gustav Jung a repris ce mot pour désigner la façon que chacun a de fondre sa personnalité dans le rôle social que les autres veulent le faire jouer. Le polar va jouer sur tous ces aspects.

Mathieu Girardeau entraîne son lecteur sur de fausses pistes, le trimballe de droite à gauche au gré de son intrigue dans « sa » Paris. La description des tortures subies par les victimes est difficilement supportable. Le monde aseptisé des entreprises du numérique fait froid dans le dos. Et, pourtant, l’âme humaine reste la même !

Bien construit, à l’intrigue bien menée, Persona devrait inaugurer d’autres romans avec ce flic particulier, fils d’une mère au syndrome autistique qui lui a appris à décoder les autres à partir de cette communication verbale et non verbale qui l’angoissait tant ! Que de nouveautés dans Persona !

https://vagabondageautourdesoi.com/2020/02/23/persona-maxime-girardeau/
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Ego

Tout part de la découverte de deux corps découpés en morceaux dans la voiture d’un retraité sans histoire, tué lors d’un banal accident de voiture. Une brillante mathématicienne reçoit un appel au secours de son amie non moins brillante dont le compagnon, patron d’une entreprise informatique, a disparu. Une équipe de policiers entre dans la danse, l’armée s’en mêle et….

Avec Ego, Maxime Girardeau a très bien su manipuler notre peur de l’IA (intelligence artificielle) et nous captiver avec une enquête policière complexe.

Le découpage du roman en plusieurs parties dans lesquelles le narrateur est chaque fois différent, est astucieux. Je me suis laissée avoir quelques fois en pensant qu’il s’agissait du personnage principal. Au début Maxime Girardeau nous abreuve un peu trop de connaissances techniques auxquelles je n’ai rien compris. En fait, ce n’est pas grave, je lui fais confiance, il est du métier. L’important c’est de nous faire réfléchir à ce qui pourrait arriver demain. Peu importe comment sont créées ces IA, le danger c’est de savoir qui les créent et à quoi elles vont servir. Et ce que j’appelle demain est sans doute déjà hier.

Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Personna, le précédent récit de Maxime Girardeau, pour apprécier Ego mais c’est avec plaisir qu’on retrouve certains des personnages.

#Ego #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Persona

Pour un premier thriller, saluons la performance de Maxime Girardeau qui signe avec « Persona » une excellente intrigue à la fois féroce et captivante.

Immersion dans les GAFAM et leur dangerosité, Franck, aidée d’Elga, Laurence, Gilles et les autres ... suivra la trace d’un meurtrier fou, auteur de 4 crimes atroces dans le tout Paris.

Dans la lignée de Morgan Audic, un auteur à suivre.
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Persona

En un mot : excellent. De tous ceux que j'ai lu, dans le top des meilleurs, vraiment. Le rythme, l'intrigue, les faits (les sensibles s'abstenir), et les personnages, ou devrais-je dire les "persona"



TOTAL : 17/20

Idée(s) - 4 - Originales

Ecriture - 4 - Une référence littéraire, voire un best-seller

Intrigue - 5 - Nuit blanche assurée avec un regret : l'avoir fini

Globalement- 4 - Un beau moment qui mérite d'être partagé et connu
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Persona

Franck Somerset commissaire de la police criminelle de Paris enquête sur des sévices perpétrés sur Philippe Silva, torturé, amputé et lobotomisé. S'en suit la découverte d'autres victimes.

Le commissaire et son équipe de choc font tout pour retrouver le coupable à priori jeune trentenaire, athlétique avec formation militaire, connaisseur d'art. Mais qui diable a un tel sang froid? Une telle inhumanité ? Une telle animosité ? Le détestable Kahl Doe? Elga, la responsable de chez google , fouineuse et curieuse? ...

Un thriller que je qualifierais d'intelligent, le sujet est bien pensé, l'intrigue bien ficelée, les personnages bien travaillés avec un suspens d'enfer.

Des tortures à faire soulever le coeur avec une signature singulière du coupable: un masque précolombien est fixé sur le visage des victimes.

J'ai aimé par-dessus tout cette approche avec la psychanalyse jungienne. Tout tourne autours de ''persona'' ce masque social que l'individu expose en vitrine à ses pareils. Cette conviction de la personne d'être ce qu'elle n'est pas en réalité et c'est justement le cas des personnages du roman.

Bravo à l'auteur pour ce premier roman réussi.
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Persona

1er roman et thriller de l'auteur très réussi sortie prévue le 12 février

Franck Somerset dirige une unité spéciale au sein de la police criminelle au 36 Quai des Orfèvres à Paris. Il est appelé par son commissaire pour s'occuper d'une affaire particulière. En effet, le corps de Philippe Silva a été retrouvé à l'hôpital psychiatrique Sainte Anne. La particularité est qu'il n'est pas mort mais toutes ses blessures sont d'une extrême violence. Nous voilà plongé en tant que lecteur dans cette enquête policière.

A travers cette enquête l'auteur nous emmène au cœur des nouvelles technologies (Google, Facebook …...). Il y a de bonnes descriptions de ces organismes, cela est certainement dû au passé de l'auteur. D'ailleurs cela donne matière à réflexion sur l'usage que l'on peut en faire. Il y a également de bons portraits psychologiques des personnages, beaucoup de détails qui les rendent sympathique ou antipathique. En tant que lecteur rien ne nous ait épargné dans la violence des mutilations, âmes sensibles s'abstenir.

Malgré un démarrage un peu lent à mon goût, on a un rythme qui s'accélère avec des rebondissements. L'intrigue est bien menée, j'ai été bluffée par le dénouement, je n'avais pas imaginé cela.

Un 1er roman très réussi. Un thriller psychologique noir que je vous recommande si vous êtes amateur du genre.

J'ai hâte de découvrir le prochain livre de Mr Maxime Girardeau.

Merci aux éditions Mazarine pour cette lecture en avant-première.
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Persona

Un homme est retrouvé mort, dans d'affreuses circonstances, dans un entrepôt désaffecté dans l'hôpital "Sainte-Anne" à Paris. Franck Sommerset, commissaire à la criminelle des 36 quais des orfèvres de Paris, est chargé d'enquêter sur ces meurtres assez spéciaux. Les victimes sont mutilés, avec une sorte de masque sur le visage. Mais le plus atroce, c'est que ces personnes sont laissées en vie. Franck est à la tête d'une équipe de plusieurs personnes dont Laurence, Gilles, etc... Entre complots, multinationales, numérique, argent, sera-t-il résoudre cette affaire de la plus haute importance??

Pour commencer, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains, un public averti est conseillé. L'auteur a une plume fluide, très sombre, effroyable et qui nous lecteur, nous coupe le souffle. Les personnages sont réels, pas d'invraisemblance majeure à déplorer. L'équipe de la crim', n'a pas de passé d'alcoolisme, ou de bras cassés comme j'ai pu lire dans beaucoup de thrillers polars. Le décor est très immersif, l'auteur vous prend par la main et vous guide vraiment dans les tréfonds de cette intrigue. Chaque scène est détaillée à la perfection, chaque chapitre finit avec du suspense qui te donne envie de bouffer le livre. Pas de longueurs. J'ai bien aimé que l'auteur insère dans ce livre, un personnage très important, qui ne soit pas flic, ou dans le métier d'investigations à proprement parler ou autres. J'ai reposé le livre trois fois, car à certains moments, les détails des scènes sont tragiques, très sombres et tournent au noir très glauque. Il y a principalement quatre narrations : Franck de la crim', , Elga qui travaille chez Google, Kalh Doe dans une multinationale de cosmétiques et le protagoniste. J'ai adoré le dénouement de l'histoire qui est à 100% réussi!! Je n'ai rien vu venir. Comme on dit " La vengeance est un plat qui se mange froid", là on y est complètement!! L'ambiance est anxiogène à gogo, flippante et te tord les boyaux une bonne partie de l'histoire. Mais pour une fin magistrale! Bravo l'auteur pour toutes ses recherches, ses analyses et pour tout ce temps passé, pour un rendu qui est présent! Il a su me piéger, me dérouter et me faire poser des questions à la perfection! Ce thriller psychologique et très noir, est mon premier coup de cœur de l'année 2020.

Plongez dans les tréfonds du monde d'aujourd'hui et de demain, qui n'a pas fini de nous surprendre!

Merci aux Editions Mazarine et Netgalley pour cette perle de sang incroyable et d'une réussite extraordinaire!
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Je te mens

Le corps d'une femme est retrouvé dans l'appartement d'un écrivain, affreusement défiguré. C'est la Commandante Castro et le Capitaine Brabant de la Crim qui sont chargés de l'affaire. Il va leur falloir découvrir qui elle est et retrouver l'auteur disparu. A-t'il quelque chose à voir avec ce crime ?



Maxime Girardeau nous emmène ici dans le monde des intelligences artificielles puisque Max Guerarida, cet auteur confronté au syndrôme de la page blanche, a recours à un chatGPT pour retrouver l'inspiration. Celle-ci va devenir son interlocutrice et conseillère, qu'il va appeler Loïe, devenant sa muse. Intrigué puis obsédé par son voisin Nathan surpris à sa fenêtre avec un comportement violent, ce dernier va lui redonner un regain d'inspiration.



L'auteur connaît bien son sujet et il sait conjuguer suspense et intérêt. Sans qu'il y ait beaucoup d'action, l'intrigue nous tient et les interrogations s'enchaînent. C'est vraiment original et surprenant comme histoire, et je me suis laissée porter avec plaisir.



Ne vous laissez pas rebuter par le monde des IA, ici c'est un personnage à part entière, à la limite de l'humain dans une intrigue qui saura vous surprendre, comme je l'ai été par ce final totalement inattendu !



Et le petit plus c'est toutes les explications de l'auteur sur sa façon d'avoir conçu cette histoire.
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Je te mens

Je te mens de Maxime Girardeau est un roman des éditions Slatkine et Cie qui m’a tout de suite intriguée et lorsque vous connaîtrez le synopsis vous le serez aussi !



Max est un romancier en manque d’inspiration et comme il n’a pas connaissance de l’immeuble des auteurs (référence à À l’intérieur de Thorkael Morra) il décide de s’appuyer sur l’intelligence artificielle. Loïe devient son assistante virtuelle et avec son aide élabore son récit autour d’un voisin qu’il espionne.



Je reconnais que l’idée est originale et j’ai dans un premier temps adhéré au concept. Mais rapidement j’ai trouvé que ce n’était pas crédible. Pour utiliser occasionnellement l’IA et avoir lu sur le sujet, ça sonne faux. L’auteur nous dit reproduire à l’identique les réponses de l’IA mais je n’y crois pas, ou alors il a une version ++ PREMIUM XXL de ChatGPT que je ne connais pas. Je suis donc entrée dans une phase de scepticisme et je n’en suis pas sortie.



L’intérêt du roman était dans cette interaction. Si celle-ci est biaisée, cela revient à créer une tierce personne. Ceci-dit, je semble être la seule à remettre en question la légitimité du contenu de l’IA.

Si vous avez lu ce roman et eu le même ressenti, ou non, n’hésitez pas à me le partager, je suis curieuse !

Et si vous souhaitez découvrir un autre roman qui fait intervenir l’IA, je vous conseille Alfie de Christopher Bouix.

En tout cas, l’intelligence artificielle s’infiltre petit à petit dans la littérature, bien ou mauvais ?!
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Persona

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

thriller que j'ai commencé vendredi soir et jusqu'à lundi je n'avais lu que 70 pages environ. Le 1er crime est super bien décrit (et les autres aussi d´ailleurs) mais après c'est parti un peu dans tous les sens et je ne voyais pas le but. Mais je me suis dit cela doit se regrouper et du coup aujourd'hui je l'ai dévoré et fini. Les crimes sont très violents attention quand même et pour Franck et son équipe une enquête difficile se profile. L'enquête est super car on a des suspects potentiel(le)s.

Mais bon dans ce premier de Maxime Girardeau quelques incohérences erreur de jeunesse comme faire participer 2 personnes inconnues dans l'enquête et qui ne sont pas de la police (mais bien sur !!!!) ensuite la fin un peu grosse mais ce 1er roman m'a quand scotché et je vais m'attaquer à Ego. Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.

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