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Critiques de Maxime Girardeau (188)
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Persona

👺MASQU...ARADE👹

Frank Somerset, flic à la Crim, est chargé d'une sale affaire : un homme a été retrouvée torturé et lobotomisé dans une pièce désaffectée de l'hôpital Sainte-Anne, l'asile parisien. Détail macabre, on lui a fixé un masque ancien sur le visage, avec des clous enfoncés dans le crâne !😱

Bientôt, d'autres victimes suivent. ElIes ne sont pas tuées mais c'est bien pire....

Elga, une jeune femme travaillant chez Google pense pouvoir aider la police grâce un logiciel de pointe recoupant les traces laissées par les victimes sur les réseaux sociaux....



Maxime Girardeau qui signe ici son premier roman a bossé 12 ans dans le marketing digital et connaît bien les célèbres Gafam, ces géants du web qui tentent de gouverner nos vies, vous savez, Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.... Son thriller noir et violent est une satire au vitriol du monde des start-up et du management moderne d'une inhumanité décomplexée. Son intrigue est surtout diaboliquement menée avec ce qu'il faut de twist, d'originalité et de perversité. Bref, on a liké à donf et on va le follo à la trace !😉🤣



Il vous tente ?
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Persona

Un très bon thriller psychologique !



J'ai beaucoup aimé tous les ingrédients qui le composent, dont en particulier l'atmosphère créée par l'inhumanité du capitalisme effréné, en lien avec le marketing et l'utilisation des données numériques. On est vraiment en plein dans l'actualité ! Quelle valeur voulons-nous donner à l'Humain ?



Le côté psychologique, avec les références jungiennes, est également vraiment intéressant.

Au fil du livre, nous suivons l'enquête de près, tout en essayant de comprendre la psychologie du tueur. J'ai presque eu l'impression de faire partie de l'équipe des enquêteurs, et il faut avoir l'estomac bien accroché !

Nous finissons par avoir des explications, des réponses aux "pourquoi", mais je dois avouer que j'ai ressenti la toute fin comme un coup de poing.



La violence n'est pas toujours celle que l'on croit.



#NetGalleyFrance #Persona
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Persona

Pas mal du tout pour un premier roman!

L’auteur nous fait découvrir l’univers impitoyable des managers des hautes sphères de Google, FB et autres. A Cannes, au festival des pubs, tout ce beau monde se côtoie et après un bon nombre de verres et de produits illicites laisse apparaître les vraies personnalités. Ce n’est pas joli-joli ! Ce milieu, l’auteur doit bien connaître puisqu’il a travaillé dans des multinationales du digital.

Le thème est original. Les explications des différentes significations du mot Persona, titre énigmatique du roman, sont passionnantes. Les méthodes de marketing de ces grandes multinationales laissent rêveur. L’intrigue est bien menée et j’ai douté de tout le monde jusqu’au final. Avec une écriture fluide et efficace l’auteur décrit, d’un regard sans concession mais avec une pointe de cynisme, une société glaçante et déshumanisée.

Dans ce premier roman à la Thilliez, Maxime Girardeau n’y va pas de main morte avec les horreurs. Un peu trop à mon gout mais il m’a tenu en haleine du début à la fin, c’est un véritable page-turner.

J’espère bien retrouver assez vite l’inspecteur Franck Somerset et son équipe.

Auteur à suivre.

#Persona #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Persona

Un très bon polar à découvrir. On s'attache facilement aux personnages principaux et l’histoire est plaisante à lire. Je note cependant une déception pour la fin, qui m'a semblé un peu tirée par les cheveux même si elle fonctionne. J'espère que l'on verra d'autres histoires avec ce duo d'enquêteurs improbables qui est attachant.

C'est un polar dont je recommande la lecture.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
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Persona

Merci à Netgalley et aux éditions Mazarine pour cette lecture.



Persona est un premier roman qui marque par son côté abouti même si certaines scènes de fin sont à mon sens , un peu précipitées. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est ancré dans l'actualité.



On fait la connaissance du commissaire Franck Sommerset, qui va se retrouver confronté des les premières lignes à une enquête très mystérieuse. Le corps d'un homme mutilé est retrouvé dans les locaux en travaux d'un hôpital. Alors que l'enquête piétine, les victimes s'accumulent sans lien apparent. Jusqu'à ce qu'un indice , conduise les enquêteurs dans les locaux d'une GAFAME, "Google" et à la rencontre de jeunes génies de l'informatique. Assisté par l'une d'entre eux, il va remonter les liens, et découvrir qui se cache dérrière la Persona, cet alias virtuel, que chacun d'entre nous se crée sur la toile.



Ce premier roman est tout simplement passionnant.Il est mené tambour battant, par un enquêteur écorché vif, comme la littérature policière française sait les faire. Le lecteur est directement projeter dans l'action et ne perds pas son temps en tergiversations, ou descriptions inutiles. Alternant les points de vue entre narrateurs, et multipliant les fausses pistes, on est berné par la construction de l'histoire, qui se révèle surprenante. Ancré dans la modernité et les réseaux sociaux, il s'attache également à se faire critique de nos activités sur la toile, plaçant les GAFAME au coeur de l'histoire, au rang de personnages.



Ma seule réserve concerne la fin, qui aurait méritée selon moi , un peu plus de temps et de développement, mais rappelons-nous que ceci est un premier roman, et que le meilleur est à venir.



Je vous conseille en tout cas , de vous jeter dessus dès sa sortie , le 12 février.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Persona



Enquêtes criminelles singulières car les victimes ne sont pas mortes mais elles ont été torturées et enfermées en elles même.

La première est retrouvée dans un bâtiment désaffecté de l'hôpital Saint Anne à Paris, puis d'autres vont suivre.

C'est au commissaire Franck Sommerset qu'est confiée l'enquête.

Il va se retrouver confronté à un univers qu'il ne connait pas bien, les réseaux numériques et leurs implications dans la vie de chacun.

Aidé par Elga une jeune femme qui travaille chez Google il va vivre une enquête mouvementée et intense.



C'est un roman terriblement addictif, très bien pensé et écrit.

Il n'est certes pas à mettre entre toutes les mains car les descriptions des corps torturés sont difficiles à lire mais le déroulement de l'enquête est juste parfait.

A aucun moment on ne parvient à deviner l'issue de cette enquête.

L'auteur nous distille des infos mais retourne la situation ensuite ce qui fait qu'on cogite beaucoup mais sans parvenir à devancer l'intrigue.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire qui est servie par une écriture fluide et intense qui donne un excellent rythme au roman.



Merci à NetGalley et aux Editions Fayard pour cette lecture bien intense.



#Persona #NetGalleyFrance

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Je te mens

« Je te mens » est un roman incontournable pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il se distingue par son intrigue captivante, menée de main de maître de bout en bout, avec une conclusion remarquable. Chaque chapitre se dévore sans interruption, et l'enquête menée par la commandante Castro et le capitaine Brabant est d'une qualité indéniable.

Mais ce qui rend ce livre particulièrement intéressant, c'est la confession de Maxime Girardeau dès les premières pages. Un de ses personnages est issu de ChatGPT, une intelligence artificielle dont le discours est systématiquement mis en italique pour le distinguer des autres protagonistes. Réussir cet exploit technique en intégrant Loïe, ce personnage généré par IA, relève du défi audacieux, mais le résultat est là. Aucun mot, aucune parole de Loïe n'a été altéré, ce qui témoigne d'une confiance remarquable en cette IA.

Beaucoup critiquent l'idée d'utiliser une IA générative pour écrire un roman, mais dans le cas présent, la maîtrise est totale, et nous sommes entraînés sans réserve dans ce thriller haletant. Maxime Girardeau nous offre un thriller cybercriminel, exploitant brillamment les capacités de cette IA. La question de la fiabilité à 100 % de cette dernière se pose naturellement, tandis que chaque personnage du récit joue un rôle crucial, nous poussant à démêler le vrai du faux tout en essayant de comprendre le rôle de Loïe dans cette intrigue.

Loïe a été un précieux atout pour l'écriture de ce roman, mais qui, de Max Guerarida ou de Max Girardeau, en a le plus bénéficié ? C'est une interrogation qui reste en suspens.

« Je te mens » a été une lecture palpitante et je vous la recommande vivement.


Lien : https://davidguidat.wixsite...
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Ego

Clap, Clap, clap, oui, oui ce sont mes applaudissements.



Ce livre est tout simplement captivant, intelligent et subtil à la fois. Il se base sur la réalité de concepts et les mélange à une narration soutenue par des personnages tenaces et fragiles à la fois.



Tout se joue en quelques jours mais l'histoire se rejoue selon le personnage impliqué dans la partie.



Il s'agit d'une véritable partie d'échecs qui se déroule devant le lecteur, entre service de police, de renseignement et intelligence artificielle, sans oublier les humains qui doivent gérer leurs émotions au contraire des machines.



Le tout est écrit dans un français parfait, bref, un pur plaisir de lecture à mes yeux. On sent le travail intense derrière les lignes écrites.
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Ego

Résumé : Paris, un tragique accident de la circulation. Une voiture contre un bus, forcément, le combat est inégal, et l'automobiliste, un vieux monsieur, a perdu la vie. Mais ce qui est étrange, ce sont ces morceaux de cadavres disséminés sur les lieux du drame ; il y a deux corps, débités à un autre endroit. Qui sont-ils ?

Cela aurait-il un lien avec la disparition de Nicolas, jeune fondateur d'Ego, uns start-up d'algorithme basée sur l'intelligence artificielle qui semble attirer de nombreux investisseurs ?



Mon avis : Première sélection de #laliguedupolar, créé avec @la.papivore, cette lecture était doublement importante pour moi : j'avais lu le premier livre de l'auteur, « Persona » qui ne m'avait que moyennement plu, bien qu'ayant fait la quasi-unanimité. Comme la plume de l'auteur était très bonne, j'ai bien sûr eu envie de retenter l'expérience : j'ai bien fait ! L'essai est transformé ! Pour celui-ci, je me suis régalée ! Un suspense parfait, une intrigue bien ficelée dans l'univers des nouvelles technologies, on sent que l'auteur maîtrise son sujet !

J'ai beaucoup aimé que l'histoire soit divisée en plusieurs parties, chacune est centrée sur un des protagonistes au travers duquel on vit le même événement à chaque fois, mais à travers son point de vue : chacun nous apport une mise en lumière des événement et nous éclaire sur l'intrigue. Tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'au final, superbe ! J'avoue, je me suis fait avoir comme une bleue, et n'imaginais pas cette explication. C'est tordu comme j'aime, tout en restant crédible. Les personnages m'ont touchée, en particulier Franck Sommerset, le héros de « Persona », qui ne s'est toujours pas complétement remis de sa dernière affaire.

Alors même si comme @la.papivore, vous n'aviez pas spécialement accroché avec son dernier, redonnez une chance à Maxime, vous ne le regretterez pas !
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Persona

Ce premier roman de Maxime Girardeau est un joyau noir de la littérature policière.

L'histoire, captivante, complexe, riche, tourne autour d'une série de meurtres mis en scène et ritualisés de manière assez atroce (âmes sensibles soyez prévenues), avec pour toile de fond le milieu de la pub et des entreprises de la tech (que l'auteur connaît bien pour y avoir travaillé un temps).

Claire et apparemment facile à suivre (malgré les détails et les pistes multiples, on ne se sent jamais « noyé·e » à la lecture), l'intrigue n'en est pas moins haletante et difficile à percer à jour, déroulant des péripéties écrites avec brio et efficacité (l'épisode des catacombes, véritable cauchemar envoûtant et traumatique, me poursuivra longtemps).

On emboîte le pas de Franck Somerset, Laurence et Elga, des enquêteurs ayant une vraie présence, intrigante, attachante. Comme eux on se pose mille questions, sur l'identité du tueur, l'identité tout court, ce qui nous rend humain ou inhumain, ce que chacun révèle ou « masque » de son histoire et de sa personnalité. Et on se régale à l'évocation des techniques « vieille école » ou « nouvelles technologies » qu'ils mettent en œuvre pour progresser.

Bref ce roman réunit une belle écriture, une très bonne histoire, des persos réussis, des questionnements qui fascinent, tous les ingrédients qui me donnent envie d'en reprendre une louche. Ça tombe bien, car Maxime Girardeau a écrit un deuxième opus, avec la même équipe de limiers, que j'ai hâte de découvrir.

C'est d'ailleurs à l'occasion d'une séance de dédicace en librairie pour ce deuxième roman intitulé « Ego » que j'ai fait l'acquisition des deux volumes, après avoir devisé quelques minutes avec ce jeune auteur doué et fort sympathique, sur son parcours et ses influences.

Amateurs et amatrices de polars, je vous recommande chaudement cette lecture !
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Ego

Le roman s’ouvre alors qu’un vieil homme se prépare à aller accueillir sa petite-fille à la gare du Nord à 19h49. Mais avant cela, il a une liste de choses à faire, un petit tour à la Fnac, des croquettes à acheter et un paquet à aller transporter. Une course qui lui permet de mettre du beurre dans les épinards pour gâter sa petite-fille. Quelques heures plus tard, des corps en morceaux seront retrouvés dans les débris d’un accident dans lequel il est impliqué. La capitaine Milhau et son équipe sont immédiatement sur le terrain. Et quand le fondateur d’une start-up se volatilise à son arrivée aux Etats-Unis, voilà le commissaire Somerset qui donne enfin de ses nouvelles à son ancienne co-équipière. Il est temps de démêler les fils de ces deux histoires.



D’emblée j’ai été prise dans l’action car l’intrigue est haletante, il n’y a aucun répit, les pages se tournent et on se sent comme un enquêteur au côté de Laurence Milhau. L’intelligence artificielle se mêle subtilement au reste de l’histoire. Jusqu’où peut-on manipuler l’autre pour obtenir ce que l’on veut ?



Les personnages sont intéressants, mais pas assez creusés psychologiquement à mon sens. J’aurais apprécié des portraits plus fins, mais peut-être aurais-je dû commencer par lire Persona ? Malgré tout, j’ai bien cerné les diverses personnalités, et cela m’a plu de mener l’enquête à leur côté. J’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière page, et très surprise par l’épilogue.



La plume de Maxime Girardeau est plutôt cinématographique. On se déplace dans Paris avec les protagonistes, on imagine bien les décors et les lieux. Cela donne un thriller au rythme trépidant. Il ne nous laisse pas le temps souffler, c'est peut-être un peu trop par moment, mais cela reste très divertissant. La démonstration étant relativement habile, cela fonctionne malgré tout.



En bref, un thriller à l’expérience immersive pour le lecteur. Un vrai page-turner qui donne envie de lire sans tarder Persona !
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Ego

Au-delà de la quatrième de couverture que je vous laisse découvrir, gardez à l'esprit que l'auteur nous parle ici de manipulation. Vous en faites les frais au quotidien avec les réseaux sociaux et leurs algorithmes, notamment celui d'Instagram. C'est également le cas avec toutes les manipulations ne visant qu'à renforcer le pouvoir de leurs commanditaires cherchant à accumuler toujours plus de pouvoir et d'argent.



L'auteur ne cherche pas à nous assommer avec un essai sur ce thème. Il cherche à nous faire passer un certain nombre de messages et les distille au fur et à mesure de ce thriller. Il nous y accueille gentiment, tout en douceur, avant de nous envoyer un premier uppercut et de nous prendre au dépourvu avec une première impasse.



Bien souvent le lecteur a l'habitude d'avoir une vision transverse de ce que les personnages traversent. L'auteur a fait ici un choix clivant avec une structure narrative particulière. Cette lecture peut quasiment être perçue comme un recueil de nouvelles se combinant pour former un tout cohérent. Il est dès lors cruel de s'attacher aux personnages puisqu'on les quitte plus ou moins rapidement pour être jeté dans la tête du personnage suivant, et ainsi de suite. Des visions en silo se succèdent. Grâce à ce schéma atypique, mais bien plus réel, le lecteur n'a donc toutes les pièces du puzzle que très tardivement. Il nous manque toujours une information, un personnage, pour que toutes ces pages forment un tout complet.



Ce roman est dynamique malgré quelques rares digressions. Le suspens est présent à presque toutes les pages et chaque chapitre lu appelle le suivant, encore et encore. Je vous invite donc à vous faire plaisir et à l'ajouter à votre PAL.

Bonne lecture !
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Persona

Franck, commissaire atypique de la Crim’ va devoir résoudre une série d’assassinats dont il ne comprend pas les codes. Les corps sont extrêmement mutilés mais l’auteur des crimes tient à les laisser en vie. Mais ce qu’il reste des victimes n’a plus rien à voir avec ce qu’elles étaient. Il va faire la rencontre d’Elga dont l’amie est la femme d’une victime. Avec son regard extérieur à l’enquête mais aussi ses talents d’enquêtrice, elle va être un vrai atout pour l’enquête. J’ai aimé ce roman où l’histoire est très intrigante, et intéressante. Les personnages sont très bien développés, et d’ailleurs, ils ne sont pas clichés. C’est assez rare pour être souligné. Le commissaire est soucieux de son travail et s’y adonne corps et âme, mais il n’est pas torturé par les vieux démons de son passé. Elga n’est pas le cliché de celle qui va s’immiscer dans l’affaire, faire des recherches de son côté quitte à se mettre en danger. J’ai également aimé le lien que fait l’auteur avec les réseaux sociaux : il nous rappelle que chaque chose que nous publions sur internet y reste à jamais et ne nous appartient plus.

Cependant, il manque pour en faire un coup de cœur, un meilleur aboutissement de l’enquête. Les enquêteurs l’ont trop subie et la fin ne m’a pas surprise malgré quelques petits rebondissements, c’était assez simple au final. La forme était plus recherchée que le fond.

Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un bon livre, bien écrit. J’ai passé un très bon moment de lecture.
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Persona

En voilà un livre que j'ai aimé !

Que l'on soit clairs : je n'aime pas le "gore". Le psy, j'adore ; le violent, ok ça passe. Un peu de torture physique, ...ça continuer de passer.

Mais du gore pour le gore, très peu pour moi. ça me met des hauts le cœur.

Juste pour dire que si j'ai supporté et aimé cette lecture, c'est que malgré une certaine violence indéniable, on ne tombe pas dans le "gore" :)



Que dire.. pour un premier roman, whaou ! Il est sombre, il est bien ficelé, il réussir à surprendre.. En tout cas, moi, j'ai été surprise !

L'histoire m'a emballée, et par moment je me sentie retenir ma respiration... avoir l'envie de fermer les yeux, comme devant un film d'horreur... huhuhu, Impossible évidemment : alors vite, on accélère la lecture sur le passage en question. (qu'on ne s'y méprenne pas.. j'ai adoré ressentir ce frisson)

Et surtout : les personnages m'ont tellement plus. C'est très important à mon sens, de réussir à faire vivre des personnages authentiques Et l'auteur a su faire planer et durer un mystère, à la fois dans l'intrigue, mais au cœur même des "Persona".

Pour tous ces aspects, c'était une très "belle" découverte.











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Persona

Un mot en latin pour titre et mes souvenirs d’étudiante reviennent en mémoire…mais ici point de temps antiques, bien au contraire ! Nous voilà dans l’ère des GAFAM et du thriller moderne.



Netgalley et les éditions Mazarine m’ont permis de découvrir le premier roman, très prometteur, de Maxime Girardeau.





Scène d’ouverture : une scène proche du journal intime qui raconte la violence, la torture qu’un homme est en train de subir. Le ton est donné, on plonge dans un thriller violent et oppressant.



C’est Franck Somerset, commissaire à la brigade criminelle qui enquête sur cette sordide agression dont la particularité est le masque pré-colombien cloué sur le visage de la victime. L’enquête semble s’enliser peu à peu mais un nouveau cadavre est découvert et tout mène les enquêteurs vers des employés des GAFAM Mais quels liens entre les victimes ? quel mobile ?



Tous les codes du thriller sont bien présents, beaucoup de suspens, de la violence et des pistes qui n’aboutissent pas rythment les pages de ce premier roman



Mais derrière la forme du thriller, le fond n’est ni gratuit ni dénué de sens : c’est une véritable critique de ce monde déconnecté car surconnecté : les GAFAM et leurs employés qui pensent avoir les pleins pouvoirs et vivent dans une bulle dorée



L’alternance des voix dans ce récit participe à créer un véritable suspens, menant le lecteur vers des pistes juste pour le plaisir de mieux le perdre !



Pour un premier roman, Maxime Girardeau réussit un coup d’éclat !



En résumé : une plongée angoissante et dangereuse dans le monde des GAFAM



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Persona

Paris, Centre hospitalier St Anne : un homme est retrouvé mutilé. Il n’est pas mort, il a été torturé et se retrouve « enfermé » en lui-même. Voilà comment démarre l’étrange enquête du Commissaire Franck Somerset. On le suit dans les entrailles de la capitale, sur les traces du tueur, pour tenter de comprendre ses motivations. Une enquête très particulière…



Je ne m’attendais pas à une lecture aussi envoutante, captivante. Volontairement, je ne détaillerai rien de plus sur l’intrigue mais il vous faut impérativement découvrir ce thriller !!! Pourquoi ? Je vous donne quelques pistes…



Pour son originalité ! De par son univers mais surtout par l’équipe qui mène l’enquête. L’auteur a choisi de constituer une équipe atypique, mixte, pour résoudre cette affaire : en effet, il fait appel à une civile pour donner un autre éclairage à l’affaire et surtout « débrouiller » (ordonner serait peut-être plus approprié) les données disponibles sur la toile, susceptibles de faire avancer l’enquête.



Parce qu’il est captivant ! L’auteur nous ouvre les portes des GAFAM et nous confronte à notre empreinte numérique, aux données qu’on leur fournit pour mieux nous cibler. L’auteur, fort de son expérience professionnelle dans le domaine du marketing digital, nous dévoile les techniques marketing de ces géants. Nous découvrons donc le concept de Persona, cette identité fictive qui nous représente (nous, consommateur, cible marketing), qui permet de prendre des décisions stratégiques pour le produit / service à vendre. La persona est modélisée selon l’analyse réelle des comportements des consommateurs...donc de nos données disséminées çà et là sur la toile…et je ne pensais pas que l’IA pouvait si facilement dresser un profil avec nos données publiques…



Parce que certains personnages sont glaçants ! L’auteur nous dépeint un véritable prédateur, en la personne de Khal Doe : misogyne, égocentrique, tordu…le personnage que j’ai détesté dès les premières pages ! Son comportement est abjects…tout comme les scènes de crimes que l’auteur nous dépeint au fil de l’intrigue : trash !



Parce que ce thriller nous parle de masque, un lien avec la psychologie et la définition du persona de Carl Jung : « La persona est-ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres personnes pensent qu’il est. »



A découvrir !!!!!!



Je remercie les Editions Mazarine pour l’envoi de ce thriller, envoûtant !



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Persona

Persona ne faisait pas parti des livres que je devais acheter à la suite du confinement. Et puis, sur la page Facebook de ma libraire, je vois passer un court post parlant de ce roman et cela a suffi à m’intriguer.



Je rappelle que pendant deux mois, j’ai été incapable de lire une enquête policière et que depuis que nous avons le droit de sortir sans attestation, ce plaisir me revient petit à petit.



A Paris, un homme est retrouvé mutilé, torturé, handicapé. Le commissaire Franck Sommerset est dépêché sur l’enquête et le temps presse : le tortionnaire ne semble pas vouloir s’arrêter à une seule victime. Si meurtre, il n’y a pas, le crime est atroce, il change la vie de ses victimes, les enfermant en elles-mêmes.

A travers Persona, Maxime Girardeau nous plonge dans une enquête des plus sordides au coeur d’un nouveau monde : celui du numérique et des puissants.



A la lecture du résumé, j’étais très enthousiaste. Des crimes atroces, une enquête dans les hautes sphères, cela était prometteur. Néanmoins, je n’ai pas accroché comme je le pensais. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs, notamment au début. Je comprends parfaitement qu’il faille poser les fondations, le contexte de l’histoire. Mais les cent premières pages sont longues et on ne voit pas tout de suite le lien entre les personnages.



L’implication d’Elga dans l’enquête policière est un peu invraisemblable même si j’ai pas mal apprécié ce personnage et sa relation entre elle et le commissaire Sommerset.



Malgré ces imperfections, le fond de l’histoire est intéressant. Et c’est là que je sors frustrée de cette lecture car je ne peux pas dire que j’ai détesté. J’ai aimé suivre l’enquête, malgré le fait que je décrochais par moment, et j’ai trouvé que les tortures sur les victimes étaient bien décrites. Mais je n’en sors pas ravie non plus.



Bref, c’est une lecture partagée… Cependant, j’ai senti énormément de potentiel pour l’auteur, Maxime Girardeau. Persona étant son premier roman, je me pencherai sur la suite de ses écrits pour voir l’évolution.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Persona

Wow, quelle lecture ! J'enchaine les dingueries en ce moment.

Tout d'abord, un "persona" kézako ?

"Un persona c'est comme vous jouant le rôle d'une différente personne, comme si vous viviez une vie différente. Le persona est une personne fictive qui peut être associé au terme de "cible". Effectivement en marketing le persona représente votre client idéal, c'est-à-dire celui que vous voulez toucher avec votre stratégie."

Alors si le persona est une personne fictive, que reste-t-il sous le masque ?...

Les personnages sont plutôt bien croqués. Si j'ai mis du temps à apprécier Franck au début, Kahl est bien travaillé. Non seulement il est troublant mais aussi mystérieux. Au fil de la lecture, mes sentiments face à ces 2 personnages se sont inversés.

Quant à Elga, je me suis longuement demandée quelle était sa place dans l'histoire et comment elle était arrivée à se positionner ainsi. Un personnage intéressant, tout comme les perso secondaires.

L'intrigue est saisissante et le stress monte crescendo. Attention tout de même aux âmes sensibles car il y a quelques scènes de tortures bien sympathiques !

Le style est limpide et percutant, en parfait accord avec notre époque actuelle, usant de mots et d'expressions y faisant référence. C'est un thriller captivant de bout en bout. Une véritable réussite pour un premier !

Un auteur à suivre, définitivement.
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Persona

Dans quels cas lire ce livre ?

Pour être de l’avis des autres plutôt que du mien.

Dès le début et cette demi-page consacrée à l’homme qui se lève en s’étirant, j’ai senti que ça allait être compliqué et autant lever le voile tout de suite, je ne me suis malheureusement pas trompée. Je suis complètement passée à côté, mais genre comme rarement. C’est simple, je n’ai rien aimé. Rien.

Les avis positifs sont heureusement majoritaires.

••

Pour servir de défouloir à l’auteur qui m’a donné l’impression de vouloir régler ses comptes, au détriment de l’intrigue… :

- avec le milieu des GAFAM (géants du web et des données collectées) dont il est issu. Certainement que le milieu, comme tous, connait ses dérives, mais de là à ce que tous les mâles soient capitalistes au point de devenir des ordures finies et les femmes, belles et carnassières, obnubilées par la réussite… ;

- avec les flics… ahuris et inutiles au point d’avoir besoin de nombreuses aides extérieures et improbables voire du tueur lui-même pour résoudre l’enquête ;

- avec les parisiens aussi connards que les provinciaux apparaissent ringards ;

- avec Trump et les très récurrentes allusion au, je cite, « porc orange aux cheveux peroxydés ». Je cherche encore ce que ça fait là…



👤 Contre-indication :

Pour ceux qui, comme moi, voudraient que le sujet de l’exploitation des données personnelles soit davantage traité. Sauf que c’est à peine survolé… ce n’est pas l’objet de ce roman.

J’ai tout de même eu le plaisir d’apprendre ce qu’était le concept de « persona ». Selon Carl Gustav Jung, psychiatre suisse du début du XXè il s’agit de « ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres personnes pensent qu’il est. » Les GAFAM vont alors se servir notamment de la Persona déterminées à partir de vos données personnelles pour vous représenter et cibler les publicités par exemple.

Mais là encore… c’est ce que j’ai eu envie de retenir de cette lecture… pas ce dont il est vraiment question dans le livre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Persona

Lorsque Franck Sommerset arrive à l'hopital Saint Anne pour découvrir un homme horriblement mutilé, il est loin de se douter où cette enquete va l'entrainer. La victime est dans un tel état qu'il est impossible de l'interroger donc très difficile de trouver des indices et surtout un mobile. Et puis une nouvelle victime est retrouvée et le mobile est toujours aussi nébuleux. Avec une aide extérieure et inattendue, il va explorer le monde du digital pour essayer de trouver un lien.



J'ai trouvé ce roman très intéressant d'une part par la plongée dans le monde des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft si je ne me trompe pas), l'auteur nous y apprend les dessous de ce monde un peu obscur pour le commun des mortels et dénonce les travers de cette sociétéet de ces personnes qui se sentent si fortes derrière un écran et se construisent un personnage visible par tous.



J'ai trouvé la première partie un peu longue, la deuxième était un peu plus rythmée et alors la troisième m'a beaucoup surprise surtout à cause de la direction qui a été prise par l'auteur, je ne m'y attendais pas du tout. Certains aspects de la révélation finale sont un peu tirés par les cheveux à mon sens mais ce la ne m'a pas empeché d'apprécier cette lecture.



J'espère que l'on retrouvera les enquêteurs dans un autre roman, j'aimerais bien en apprendre plus sur eux.

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