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Critiques de Michael Moorcock (568)
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Le Navire des glaces

Je vous le dis : se plonger dans « le navire des glaces » (il y fait froid, très froid) vous sera un bon plan fraicheur quand cet été en amorce sera un sauna brûlant et étouffant. Les pages défileront comme autant de glaçons dans le Pastis de midi. Un bienfaisant effet kiss-cool littéraire rafraichira l'atmosphère sous le parasol à l'abri de la canicule. le récit est relativement court, mineur (parait t'il ?), néanmoins à mon sens presque culte au rang des productions mésestimées, divertissant et fertile en péripéties. Juste le temps d'un bref apéro avant le barbecue de lectures plus conséquentes (vous aurez envie, pour le coup, de vous frotter au « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury).



Paru en VO en 1969, puis en VF deux ans plus tard dans la mythique collection SF du CLA (Club du Livre d'Anticipation), « le navire des glaces » est un roman en one-shot, hélas peu réédité à mon goût (Livre de Poche SF 1978, Presses Pocket SF 1988 & 1991, Omnibus « Catastrophes » en 2005 sous la bienveillance de Michel Demuth).



C'est un post-apo nucléaire à variante glaciaire. Moorcock y dessine l'anticipation à long terme d'un monde, le nôtre, à quelques siècles de là. C'est ici et pas encore pour maintenant (l'amorce du récit linéaire prend racine dans deux millénaires environ) le Planet-opera d'une Humanité conditionnée autour d'un processus historique régressif.



Depuis ce qui lui semble être à tort l'aube des temps, notre planète, pour la rare humanité qui la compose, est cadenassée par un froid ambiant extrême (d'un bout à l'autre de l'année et d'une année sur l'autre, de siècle en siècle) ; des glaces éternelles recouvrent mers, océans et continents ; la banquise est omniprésente et devient le composant principal du postulat moorcockien. On raconte, du bout des légendes, qu'une guerre mystérieuse fut à l'origine des conditions climatiques actuelles. le froid règne en maitre, l'homme plie mais ne rompt pas, sa simple survie est en jeu. A la veille de révélations sur son origine, la Terre subit un redoux inattendu et honni (La seule pensée hérétique qu'en dehors du froid il y aurait salut est blasphématoire). Ce qui lentement émerge du froid laisse entrevoir un passé en décors truqués, construit sur des mensonges et/ou des arrangements mystiques avec la réalité, un présent bâti sur des chimères et un futur enfin retrouvé (l'espoir, enfin, de temps nouveaux).



En Sf, rien que du très classique en somme ; le genre qui nous occupe a connu de bien similaires secousses romanesques qui, des ténèbres, laissent remonter l'Homme vers la Révélation de ce qui fut. Quand les conséquences s'éclairent à la lumière des causes, quand le monde bousculé sur ses bases renait du Cataclysme Premier ... L'éternel leitmotiv d'une certaine SF post apocalyptique qui connut son heure de gloire ..!



De grands voiliers des glaces montés sur de gigantesques patins sont les atouts charme du roman. le lecteur les trouvera dans les abris portuaires des cités-crevasses ou sillonnant le monde gelé depuis les Huit-Cités du haut plateau du Mato Grosso (ex-Brésil); ce sont des brigantins, des bricks et des schooners ; les coques sont en fibre de verre (que l'on ne sait plus fabriquer), les mâtures en bois antique (on prétend que jadis la Terre était couverte de forêts), les voilures de nylon rare (il n'existe plus qu'en stocks que l'on ne peut pas renouveler) ; les capitaines chassent la baleine terrestre (à la baleinière, au harpon ; carnage et dépeçages systématiques jusqu'à l'os de rigueur) ; « L'Esprit des Glaces » de Konrad Arflane est à la recherche de la mythique New-York, mère de toutes les glaces, source potentielle des réponses aux questions que tous se posent. Fruits amnésiques de nombreuses générations successives, les rares survivants de la Terre d'Avant, se replient sur un quotidien organisé comme le fut celui du vieux monde maritime d'antan, entre passé effacé, nouvelles traditions et croyances induites. L'homme, dans sa frange scientifique et aristocratique (bien entendu un brin hautaine et condescendante) est en quête initiatique d'échos lointains de ses jours d'Avant lentement éteints, oubliés, voire soigneusement tus, biffés des mémoires. Une nouvelle mythologie (presque un dogme) s'est installée peu à peu : celle de la Glace-Mère, avec ses dieux tutélaires bienveillants et ses démons bannis et honnis (le Tiède, le Chaud, la Lumière). Les marins, des baleiniers pour la plupart, sont des êtres primitifs, bruts et mal dégrossis, basanés, barbus, au cuir calleux et bardé de cicatrices ou de tatouages, vêtus de peaux de phoque ou d'ours, aux regards barrés d'une visière presque opaque, montée sur un cadre d'os, pour se protéger de la réverbération des glaces ; on les a déjà croisés à Nantucket ou aux côtés d'Achab sur le pont du Pecquod dans le Moby Dick de Melville.



Le monde imaginé par Moorcock prend tournure de Planet Opera inspiré, astucieux, bien pensé, correctement articulé dans sa progression thématique, réfléchi, riche en détails essentiels et suffisants à un bref one shot équilibré ... Il est relativement crédible même si, dans notre réalité de 2021, la menace planétaire vient davantage d'un réchauffement climatique que de son pendant inverse. Ici, bien au contraire, le curseur du postulat science fictif se déplace de la canicule vers le froid, version super-freeze d'un monde devenu congélateur. le vert est off, place au blanc glaciaire. Fi de l'actualité écologique de 2021, c'est le postulat de Moorcock qui intéresse ici, à une époque d'écriture où, à l'orée des 70's, on était plus proche d'Hiroshima et de Dr Bloodmoney (P.K. Dick) que d'Aqua TM de Ligny. Les cauchemars réservés à la Terre ont, depuis, quelque peu changés de nature, même si Fukushima, il y a peu, s'est chargé de nous prévenir que c'est dans les vieux pots que se mijotent les pires désastres.



Voilà pour le fond, il est classique ; on sait que l'Atome surchauffé a du répondant en SF et un long passé romanesque derrière lui, que notre genre chéri lui a beaucoup donné (jusqu'à la nausée, peut-être ?), que le postulat de l'hiver nucléaire est thème-bateau et parfois peau de banane, que maints auteurs y ont trempé leurs plus belles plumes. Qu'allait en faire Moorcock du haut de la rupture instaurée par News Worlds, sur le fil quelques fois trop aventureux de ses expérimentations de forme ... ? J'attendais un chamboulement du fond par une forme narrative avant-gardiste pour l'époque, une prise de risques tous azimuts ? J'y croyais et avais confiance (l'auteur m'est chouchou via son rôle de déclencheur de la New Wave). Paradoxalement, la voie choisie est celle d'un classicisme romantique, d'une prose lyrique et travaillée, dans un récit strictement linéaire et aisé d'accès, dans la droite filiation du roman, maintes fois croisé, d'aventures maritimes. Quelques fois, la forme, à elle seule, crée le fond, c'est le cas ici et c'est très bien comme çà. Les personnages sont chatouillés à la presque perfection dans leurs psychologies respectives (Konrad Arflane, le héros principal, est brassé, fouillé jusqu'à l'os, enserré comme dans un étau entre les dilemmes qui l'entourent) ; les descriptions s'accrochent poétiquement au background visuel glaciaire ; le roman prend son temps et se fait bavard, gravite en orbite très lente autour de son postulat de départ (certains diront même trop lente ; est-ce le défaut de Moorcock ?). L'auteur se fait charmeur 320 pages durant, offre un fort agréable moment de détente au détriment, peut-être, d'une mise en garde des risques induits par l'Atome. Qui pour oublier, lecture bouclée, le rêve éveillé de ses superbes voiliers qui, souvent, m'ont remis en mémoire une citation issue des Chroniques martiennes » de Bradbury : « "Dans des bateaux bleus et légers, se dressaient des formes violettes, des hommes masqués, des hommes aux visages d'argent, avec des yeux d'étoiles bleues, des oreilles d'or sculpté, des joues d'étain et des lèvres serties de rubis, des hommes aux bras croisés, des martiens.". La prose de Bradbury est bien trop belle pour être celle de Moorcock, mais le même esprit règne, celui propice au rêve éveillé. J'ai retrouvé au fil du « Navire des Glaces » mon âme d'adolescent, les routes maritimes tracées sur les lourds parchemins roulés sur eux-mêmes, les vents dominants claquant dans les voiles, les nids-de-pie au bout du bout des mats, les ordres criés au porte-voix, les tempêtes secouant les coques de noix … et toute cette quincaillerie magique des romans de mer dont je me gavais jadis.



Il y a ressemblance de thème et d'école (l'auteur est issu de la New Wave) avec Helliconia d'Aldiss (on connait mon empathie féroce à l'égard d'une oeuvre à mon sens bien trop négligée). «Le navire des glaces » se clos à New-York comme le fit Niourk de Stefan Wul, la mise en abime de Moorcock est prévisible, anecdotique et pour tout dire un tantinet négligée (après tout, quelle importance quand l'essentiel a été dit avant ?). On retrouve un cousinage très voisin avec les 62 tomes de la « Cie des Glaces » de G.J. Arnaud : la Terre de glaces revêtue, la banquise omniprésente, le rail à perte de vue, les stations-dômes climatisées, les baleines-solinas qui comme des dirigeables sillonnent le ciel ; on y trouve même sur le tard du cycle des goélettes sur patins toutes voilures dehors …



N'hésitez pas. Ce roman vaut le détour. Il n'est pas parmi les plus connus de l'auteur (« Voici l'homme » et « Elric ») mais il possède un charme énorme qui saura vous conquérir.
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La légende de Hawkmoon - Intégrale, tome 1

Les intégrales de la Légende de Hawkmoon sont du pulp pur jus de science fantasy. Sept tomes courts réunis en deux intégrales de post-apo dans un multivers centré sur le canon de la fantasy épique du Champion Eternel. Après le cycle d’Elric, l’auteur développe un nouveau conflit entre l’Ordre et le Chaos : la conquête de l’Europe par une Angleterre tyrannique où la brave résistance allemande est vaincue. Michaël Moorcock, né à Londres en 1939, juste à « temps pour voir les bombes allemandes rythmer sa petite enfance », donne à lire à chaque page son « extraordinaire énergie ». Chaque tome n’est qu’un enchainement d’aventures incroyables, de rebondissements improbables qui permettent au Champion Eternel de se sortir de situations où tout espoir semble perdu.

La première intégrale réunit les quatre tomes écrits de 1967 à 1969 (les trois derniers l’ont été de 1973 à 1975), légendaires pour avoir été écrits à la chaine, chacun en trois jours, pour une tentative de sauvetage du magazine New Worlds dont Moorcock est alors le rédac en chef depuis 1964. Le Joyau Noir, Le Dieu fou, L’Epée de l’Aurore et Le Secret des Runes foisonnent certes de tous les archétypes et poncifs du genre mais n’en demeurent pas moins originaux et parfois bluffants sous la plume de cet auteur à l’imaginaire débordant.

Le cycle de La Légende de Hawkmoon n’est pas une lecture immersive, ça pulse pour ne prétendre qu’à un seul but : distraire en toute modestie.
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Sherlock Holmes en toutes lettres

Sherlock Holmes en toutes lettres est un recueil de quatre nouvelles compilées par les éditions Rivages noir. Les textes sont plus au moins inspirés mais assez travaillés pour tenir en environ 250 pages.



Le Reclus Brun de David Grubb est probablement le seul pastiche du lot. Il reste également le récit le moins intéressant. Il offre la particularité de laisser la plume à une femme, Ellen Lathrop, qui est unijambiste, fière de son pied et accessoirement fétichiste. Son objectif ? Remporter une réplique de la célèbre babouche persane de Holmes. Le style est ici descriptif, long, plutôt ennuyeux et convenu malgré une ou deux surprises. La conclusion est décevante, tout comme l’histoire malgré de bonnes idées. Dommage car ce texte aurait pu offrir bien davantage…



Zolnay le trapéziste de Rick Boyer reste la meilleure nouvelle de ce recueil. Holmes et Watson vont devoir enquêter dans un cirque afin de mettre la main sur un mystérieux meurtrier. Si son identité n’étonnera personne, le déroulement de l’intrigue est sympathique. Par ailleurs, il faut noter ici la présence de John Merrick et un habile équilibre entre humour et tristesse.



L’aventure du locataire de Dorset Street par Michael Moorcock contraint Sherlock et Watson à quitter temporairement le 221B Baker Street pour un nouveau logis. Et oui, cela devait bien finir par arriver ! Et voici l’occasion d’enquêter sur une affaire assez classique, faisant intervenir une œuvre d’art. Bien que sympathique, le scénario est assez prévisible. Accessoirement, Watson va pouvoir découvrir de nouveaux plats…



Enfin, le recueil s’achève sur Meurtre en musique de Anthony Burgess. Cette dernière enquête se déroulera dans le milieu de la musique en offrant progressivement des ramifications impliquant deux Cours européennes, dont une dominée par un enfant.



Sans être exceptionnel, voici un recueil plutôt plaisant à lire. Les adeptes de Sherlock trouveront ici leur bonheur.
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Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Alors que je faisais un tour dans ma librairie d’occasion préférée il y a quelques semaines, je suis tombée sur plusieurs tomes d’Elric à 1€ pièce. J’ai hésité mais, tous les bons échos que j’avais entendus me sont revenus en tête et puis, un héros aux cheveux blancs, c’est le genre de choses qui me parlent…

Peut-être en attendais-je trop, peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi de faire cette découverte, mais force est de constater que j’ai été déçue et qu’en plus, quinze jours après ma lecture, je n’ai plus aucun souvenir de celle-ci ! Les tomes suivants sont d’ores et déjà dans ma PAL, peut-être me feront-ils changer d’avis…



Elric est le prince de Menilboné, empire autrefois très puissant. Mais le jeune homme albinos, dernier représentant de la race des Dragons, ne subsiste que grâce à la prise quotidienne de drogues. Son apparente fragilité nourrit les complots et l’antipathie, notamment de la part de son cousin Yyrkoon qui cherche à le détrôner par tous les moyens. Celui-ci, puissant sorcier, tente d’assassiner Elric avant de s’enfuir en enlevant sa sœur Cymoril, la bien-aimée de l’albinos.



J’avais vraiment hâte de me plonger dans ce classique de la fantasy et de découvrir enfin l’univers de Moorcock. Le monde mis en place (l’île de Menilboné, les Dragons, les Démons,…) semble intéressant - bien que classique - mais est vraiment survolé dans ce premier tome. On apprend l’existence de quelques créatures (les Elémentaires par exemple), on découvre l’ampleur des pouvoirs des personnages, mais ça reste assez peu traité. Peut-être davantage par la suite ?



Outre le nom célèbre de Moorcock, c’est surtout son personnage principal qui m’intriguait. Un héros albinos et apparemment faible et drogué, voilà qui me parlait. J’ai eu finalement beaucoup de mal à m’attacher à Elric, et je le regrette. Son côté antihéros marginal, seul au monde, avait tout pour me plaire, mais la sauce n’a malheureusement pas pris. De même avec les autres personnages, qu’il s’agisse de Cymoril ou de son frère, le traître Yyrkoon.

Quant à l’intrigue principale, elle m’a laissée de marbre ; jamais je n’ai adhéré à la quête d’Elric. Je n’ai pas non plus vibré à la découverte de son histoire d’amour avec Cymoril, ni à sa rivalité avec son cousin. L’histoire, le contexte et les personnages, tout était là mais il a manqué l’ingrédient magique pour que ça fonctionne : l’émotion.



De ce fait, je rapproche beaucoup cette lecture de La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany, grand classique du genre découvert il y a quelques années et qui m’avait alors déçue pour la même raison : le manque d’émotions. Dans les deux cas, je pense que le « problème » (enfin, ça n’engage que moi) vient du style, très distant, très impersonnel, trop froid. Cinquante ans (ou presque) séparent pourtant ces deux titres (1924 pour La Fille du roi des elfes, 1972 pour Elric des Dragons), mais le constat est le même.

Moorcock utilise, qui plus est, des figures de style proches de celles usitées en poésie. Malheureusement - et c’est très personnel - côté poésie, je suis très difficile et bien peu de poètes parviennent à me faire ressentir quelque chose alors quand il s’agit d’un texte en prose qui se veut poétique… J’ai trouvé certains passages ampoulés, un peu trop artificiels… « froids », c’est le terme qui les qualifie le mieux. Je suis une « vraie » fille, j’ai besoin du côté émotif (attention, j’ai pas dit « niais » !), j’ai envie de ressentir quelque chose quand je lis. Avec Elric : calme plat. Dommage, dommage !
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Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Le commencement de ce bouquin m'a rappelé - si je me souviens bien - les tragédies grecques dans la façon de présenter les différents protagonistes et dans la mise en place de la situation de départ (rapports des forces, tensions, envies, rancœurs).

Toutefois, la forme diffère de nombreuses manières, comme avec les références / préambules aux Chroniques de l'Épée Noire.

La trame, épique s'il en est, est longue et complexe, mais parvient à ne pas souffrir de lourdeur.

L'histoire nous emmène loin dans la capacité de rêve et de représentation des acteurs/lieux, avec de très riches descriptions, mais là encore, bien que peu adepte des longues descriptions, j'ai été surpris de ne pas m'ennuyer, au contraire, celles-ci sont relativement précises pour aider à se concevoir sa propre image de l'épopée et des caractères sans devenir prépondérante ou par trop envahissante.

Un tome qui demande avec force nécessité une suite.
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La légende de Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

Michaël Moorcock est un auteur découvert grâce au Challenge Solidaire 2023. Comme je ne suis pas particulièrement fan de fantasy, j'ai choisi Le joyau noir, le premier volume du cycle La légende de Hawkmoon, étant donné qu'il n'était pas trop gros et que le cycle complet n'est que de quatre volumes, au cas où j'aurais voulu connaître le fin mot de l'histoire.



Hélas, comme pour Le Seigneur des anneaux, force est de constater que le futur, malgré un Ténébreux Millénaire, ressemble fort au passé, avec sanglantes batailles assaisonnés d'un peu de magie et de technologie.
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Voici l'homme

Karl Glogauer est un homme plutôt perturbé à la foi vacillante, dépressif et torturé.

Suite à des problèmes de couple, il accepte d'utiliser la machine à remonter le temps d'un ancien militaire qui n'est pas exempt non plus de troubles mentaux. Une seule condition, être envoyé à l'époque et lieu de son choix.

Le voici donc parti en 28 après JC vers Bethléem...(Il est quand même un peu cinglé et suicidaire, car le vieux ne ramène ses cobayes (des lapins) qu'en mode rillettes...)

L'arrivée ne se passe pas comme prévue et il pète sa bécane, donc sa promenade culturello-religieuse afin de prouver l'existence du Christ devient un aller simple pour aller voir Jésus.

Des allers-retours réguliers dans la narration entre les différentes époques de la vie de Karl peuvent déconcerter au départ mais montrent bien l'équilibre instable du bonhomme.

Grâce à ses connaissances, Karl partira à la recherche de Jésus et le trouvera...

Je ne raconte pas la suite, elle est écrite un peu partout.



Un bouquin intéressant de 1968 qui n'a pris trop de rides.

L'idée de départ est bonne et même si on ne s'identifie pas à Karl, on est curieux de connaître son parcours (ou savoir s'il n'est pas complètement schizophrène)

Peu de SF à part la présence de la machine à remonter le temps et les conséquences de son utilisation.

Un court texte bien foutu à l'écriture tourmentée et peu linéaire qui peut en arrêter quelques-uns mais qui correspond bien au personnage principal.

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Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Dans la bibliothèque de mon fils qui a lu Elric quand il avait 14 ans, et avant de faire du tri, je me suis lancé dans le premier tome.

Une série célèbre, mais dont la traduction a vieilli, et sur une intrigue qui a été tellement copiée depuis, qu'on a l'impression que c'est Moorcock qui est en deçà (un peu comme quand retrouve l'original d'une chanson de rythm & blues reprise avec de nouveaux arrangements) de ce que l'on a pu lire plus récemment.

Je n'ai pas eu envie de poursuivre et de m'engager dans la série ; mais je la garde.

Finalement je tenterais bien la version BD.
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Le Cycle d'Elric, Tome 2 : La forteresse de..

Piégé par un noble de la cité de Quarzhasaat, Elric est contraint de partir en quête de la Perle au coeur du Monde.



(...)



J’ai trouvé l’histoire très intéressante: la perception de la réalité et le monde des rêves sont des sujets qui me parlent énormément. Ici ça fonctionne bien, même si la mise en place m’a semblé un peu longue. Quelques coupes, notamment au début, auraient permis un peu plus de tension, me semble-t-il. En l’état, ça se lit quand même très bien et très facilement.



Mais tout au long de ma lecture, je suis restée sous l’impression que si j’avais pu lire cet épisode des aventures d’Elric après avoir lu ceux écrits avant, j’aurais eu une meilleure perception des enjeux et des clés de compréhension de l’univers plus précises.



Pour le reste, si un ou deux détails m’ont gênée, notamment un concernant les relations hommes-femmes et la vision très patriarcale de la fidélité dans le couple, ç’a été une lecture sympathique, avec de l’action, mais aussi des questions ésotériques et philosophiques intéressantes.



L’univers est très riche, avec de belles descriptions et une Histoire qui lui donnent un bon ancrage et une belle profondeur. D’autre part, j’apprécie le personnage ambigu d’Elric, sa haute idée de l’éthique combinée à sa noirceur et ses aspects contradictoires en font un protagoniste très imparfait, contrairement à beaucoup de héros de fantasy, et donc intéressant à suivre.



Bref, une bonne lecture, mais que j’aurais davantage appréciée si je l’avais lue après les autres tomes.
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Le troisième tome des aventures d'Elric s'ouvre sur un superbe avant-propos rédigé par Neil Gaiman en juillet 2017. L'auteur y décrit son admiration pour les écrits de Michael Moorcock et la façon dont ceux-ci ont modelé le futur écrivain qu'il devrait devenir par la suite. Chaque tome de cette série commence toujours par un hommage dithyrambique par différents auteurs célèbres de fantasy sur l'oeuvre de Moorcock et pourtant cet avant-propos là est celui qui m'a le plus marqué.

Neil Gaiman fait parler l'enfant qu'il était alors, émerveillé et fasciné par cette créature sombre qu'est Elric. C'est accompagnée de cette émotion que je me suis plongée dans les superbes planches de la team Blondel, Cano, Recht et Telo.



Le Loup Blanc décrit une aventure d'Elric dans les jeunes royaumes. Le prince en exil a souhaité tourner la page de Melniboné et erre désormais sur les terres enneigées près de la cité Dhakos, toujours en proie à la soif d'âmes de son épée Stormbringer. Accompagné d'un esclave qu'il a libéré sur un malentendu, il décide de se rendre à la cité pour rencontrer Vassliss, l'héritière de la guilde des princes-Marchands du Jharkor.



Comme dans les autres tomes, le travail éditorial est remarquable. Les illustrations sont soignées et se déclinent en alternant les tons froids et chauds. J'ai beaucoup apprécié la genèse en fin d'ouvrage où les auteurs expliquent le processus de création des personnages de la bande dessinée et et la mise en page.



Enfin la contribution d'autres illustrateurs sur des portraits d'Elric en pleine page alimentent l'imaginaire et marque l'inspiration de Moorcock sur toute une génération d'auteurs de fantasy.

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Les aventures de Jerry Cornelius, tome 1 : ..

Dans ce premier volet des aventures de Jerry Cornelius, on découvre cet agent secret sans mission véritable. Homme richissime et surdoué, séducteur fantaisiste qui a tendance à être immortel. Il ne va nulle part sans son vibreur, son pistolet à aiguilles, sa Rolls, et ses extravagants costumes. On fait également la connaissance de la bizarre Miss Brunner, de Catherine, la sœur bien-aimée de Jerry et de son frère Frank, redoutable chimiste et toxicomane dévoyé.
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Sherlock Holmes en toutes lettres

Chers Holmésiennes et Holmésiens, mais aussi tous les lecteurs,

Si vous n'avez pas encore lu ce livre, mettez le dans votre PAL ou lisez-le de suite.

Quatre écrivains: Davis GRUBB, Michael MOORCOCK, Rick BOYER ET Anthony BURGESS, se sont attachés à rendre vie à Sherlock HOLMES à travers leur récit, chacun avec son imagination et sa connaissance du célèbre détective.

Nous découvrons donc d'autres facettes, mais aussi la convoitise de ces admirateurs.

J'avoue avoir moins apprécié la première aventure, même si je l'ai trouvé originale. Les trois autres pastiches redonnent une autre vie au duo HOLMES-WATSON et prolongent notre plaisir à être avec eux.

Ce recueil m'a vraiment ravi avec une couverture vraiment représentative. J'aurais pu mettre 5 étoiles objectivement, mais j'avoue avoir laissé mon inclination baissé d' 1/2 étoile pour la première création. Ce qui n'est rien.
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Bon je sais, "on" pourra me reprocher d'être fan d'Elric à la base, de pas être objective du tout, d'avoir un avis complètement biaisé. Et "on" aura tout à fait raison ! Arf ! Tout le monde n'a pas une toile sur son mur, d"Elric des dragons", commandée à un illustrateur que j'aime beaucoup, Vincent Devault, alias Yogh.



Mais force est de constater que cette adaptation BD (que je suis depuis le tome 1) dépasse (et de loin) les espérances que je plaçais en elle.

Alors j'avoue tout, je n'ai pas de souvenir assez précis de la saga, lue il y a beaucoup trop longtemps, pour savoir ce qui diffère ici. Référez-vous à l'avis d'Alfaric pour cela.



Pour ma part, je suis séduite par l'esthétisme de l'ensemble, par la puissance du récit, par les dialogues qui sont sans fioritures, par les caractères des personnages, intenses, qu'ils soient très présents ou peu présents, ce qui est dû à la fois aux dessins et aux mots.



C'est du grand art, de la bande dessinée ciselée, hyper-travaillée, on le sent dans chaque case, dans chaque planche.

Toutes les planches de la fin confirment ce ressenti.

Le travail de ces artistes (Tous, Blondel, Cano, Recht et Telo dans ce tome 3) est formidable. Un très grand bravo à eux, un très grand merci aux éditions Glénat et à Babelio pour ce très très beau cadeau de Masse critique, qui n'a pas fini de m'enchanter, j'ai déjà envie de tout reprendre du début...



Vite, la suite, s'il vous plaît ! Enfin non, pas trop vite, continuez à beaucoup travailler cette bande dessinée, afin que le niveau en reste ce qu'il est dans les 3 premiers tomes... Prenez votre temps, mais faites en sorte d'aller au bout, par contre ! Merci !
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Le Cycle d'Elric, tome 9 : Elric à la fin des..

Je m'étais dit, tiens un petit Elric, ça fait longtemps. Certes, je n'ai jamais été le fan numéro un de cette saga, mais quand même, Elric des dragons et Elric le nécromancien étaient plutôt bien passés. Et puis Elric à la Fin des Temps il faut avouer que ça claque comme titre.



Renseignements pris, je réalise que la fin était prévue, dans l'esprit de Moorcock, au huitième livre, c'est-à-dire Stormbringer. Mais face aux sollicitations diverses il a écrit la nouvelle Elric à la Fin des Temps. En consultant le sommaire je constate, qu'en réalité, le présent ouvrage ne contient que deux histoires du célèbre albinos, les deux autres relatant une "aventure" de Sojan et d'un dénommé Cathraz. le Mélancolique. Une légère impression de m'être fait avoir me saisis et je me dis qu'heureusement je n'ai pas déboursé un cent pour acquérir ce livre. Mais je n'abandonne pas mon idée pour autant et entame cette lecture qui s'est avéré des plus ennuyeuse.



La première nouvelle nous relate, donc, le passage d'Elric sur le plan de la Fin des Temps, guidé par son épée, à la recherche d'un Plan susceptible d'accueillir son maître, mourant suite aux terribles combats qui eurent lieu à la fin de Stormbringer. Cette histoire est le seule digne d'intérêt de ce recueil. le Plan de la Fin des Temps, habités par des êtres fabuleux, qui sont pour Elric des Seigneurs du Chaos, peut-être modelé à loisir, pour peu qu'on ait une volonté assez forte, et un minimum d'imagination. Pour les rôlistes ça rappel évidemment le Chaos Elémentaire de Donjons et Dragons. On y croise des personnages assez savoureux, tels que Werther de Goethe ou le Duc de Queens, qui sont immortels et n'ont pas du tout les mêmes préoccupations qu''Elric qui ne cherche qu'à rentrer chez lui, ce qui donne lieu à quelques dialogues savoureux. Pour Moorcock ses récits sont avant tout des distractions, destinées à donner du plaisir aux lecteurs et "tout ce qui est profond dans ces volumes est à mettre sur le compte de celui qui le découvre". Bien, alors disons que j'y ai trouvé ceci : ce Plan modulable selon ses désirs renvoie à une toute puissance enfantine, une époque où le dire et l'être s'entremêle. Peut-être est-ce la source du plaisir qu'on prend à lire cette histoire, parce que ce n'est pas pour ce qu'elle apporte de plus à la saga. Comme une friandise à la fin d'un bon repas : ça ne sert à rien mais ça fait toujours plaisir.



La deuxième nouvelle, le Dernier Enchantement, est tout à fait anecdotique. Propulsé sur le Plan du Chaos (encore!), par l' enchantement d'un homme qu'il a refusé de secourir, Elric est soumis à une épreuve des Seigneurs résidents, à savoir créer quelque chose qui pourra les surprendre. On peut éventuellement trouver la fin (un peu) sympathique.



La troisième nouvelle, baptisé Sojan, fait partie des premiers écrits de l'auteur et ça se sent : style insipide et plat, univers (science fantasy matinée de steampunk) complètement caricatural et incohérent (on connait les armes à feu, pardon à air comprimé, mais on se bat à l'épée, on a inventé les aéronefs à moteur mais on navigue encore à la rame etc), personnage stéréotypés. Une lecture qui fait presque mal aux yeux



La dernière nouvelle, très courte, est intitulée la Chose de pierre et je ne vous dirais pas ce qu'est cette chose mais sachez que c'est plutôt comique (enfin si on aime rire jaune).



Pour conclure, Elric à la Fin des Temps est parfaitement dispensable : à ranger dans le carton "objets pour caler les meubles", à côté du dictionnaire d'allemand de 4eme et des disques de Michel Sardou de mamie.



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Le Cycle d'Elric, Tome 2 : La forteresse de..

Le cycle d’Elric continue avec cet ouvrage. Moorcock y raconte les aventures de son héro albinos dans la cité de Quarzhasaat au cœur du désert des soupirs. A l’agonie, il est entraîné dans une quête dans le monde des rêves.



Le texte, plus baroque que jamais, explore les domaines de la fantasy où peu d’auteurs s’étaient risqués à part peut-être Lovecraft.



Evidement, nous ne sommes pas dans le même genre mais des rapprochements se font.



Pour le lecteur, chaque page offre des couleurs étonnantes, des personnages étranges et des situations parfois délirantes.



Quand on adhère, il tarde de lire la suite.

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Le Cycle d'Elric, tome 8 : Stormbringer

Le Chaos avance inexorablement, les alliés d'Elric sont divisés, la défaite finale semble inévitable. Investi par le Destin lui-même, conseillé par les agents surnaturels, l'albinos saura-t-il finalement rallier les hérauts divins de la Loi afin de sauver l'humanité, même si cette voie suppose sa propre destruction? On sent la fin de la saga poindre avec cet épisode où l'action cède parfois le pas aux questions plus existentielles sur les caprices des dieux, le mérite des hommes et le rôle des demi-dieux. Comme le titre l'indique l'épée runique est en vedette ici et tiendra un rôle déterminant. J'aime ce héros atypique aux multiples questionnements évoluant dans un univers complexe où magie et mythologie côtoient la philosophie. Il y a une profondeur dans cette série de fantasy qui la démarque nettement des autres.
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Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Ce tome débute très bien une longue saga. Les personnages sont déjà bien campés, le système de magie est intéressant, notamment concernant les épées runiques, et l'histoire progresse bien, ce n'est pas qu'une longue introduction. La caractère très atypique de Elric à lui seul est déjà digne de mention; son intelligence et son ouverture au monde font contraste à sa faiblesse physique. Jusque où un roi peut-il rompre avec les rites millénaires sans abdiquer son rôle? C'est sur cette corde raide en arrière-plan que se déroule cette excellente entrée en matière. Hâte de lire la suite...
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Elric parcoure les terres des hommes, cherchant à fuir cette soif de sang qu'il trimballe pourtant partout avec lui. Il est le Loup Blanc armé de l'Epée de Sang, fille du Chaos.



Notre seigneur albinos a donc laissé sa couronne à son demi-frère et le voilà errant seul puisque pour protéger celle qu'il aime il s'en est fait une ennemie. Ah triste destin que celui d'Elric. Il va néanmoins rencontrer un compagnon inattendu, Smiorgan marin des cités pourpres. Tous les deux ils forment un duo bien équilibré, qui je trouve fonctionne bien dans l'histoire.

Le second moitié de l'album verra Elric envoyé à travers le temps, chez un de ses prédécesseurs qui comme lui a du s'acoquiner d'un dieu du chaos et en payer le prix... Cette seconde partie m'a moins emballé mais j'ai trouvé les messages véhiculés intéressants et cela va sûrement permettre à notre héros de rebondir dans une quête de la vérité de ses origines.

Les dernières pages sont de belles promesses pour la suite avec le réveil des dragons et l'apparition du nouveau seigneur de Melniboné!
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Le Cycle d'Elric, Tome 4 : Elric le Nécromanc..

Suite à la découverte des trois premiers tomes du Cycle d'Elric, il ne m'a pas fallu bien longtemps pour me replonger dans les aventure de l'empereur albinos avec Elric le nécromancien.



Les aventures se succèdent à une allure frénétique dans ce 4e tome. Elric va enfin avoir sa vengeance contre son cousin, mais pour cela il subira une perte immense. C'est plein d'amertume, de chagrin et de désespoir, que l'empereur maudit partira à la recherche d'une unique vérité : quel est le sens de sa vie ? Comme dans les tomes précédents, il vivra ainsi des aventures, certes un peu moins fantastiques, mais tout aussi intéressantes, accompagné de compagnons de fortune rencontrés au fil de l'histoire, tel le fidèle Tristelune.



La magie opère toujours avec ce 4e tome, que j'ai dévoré. J'ai cependant eu un goût de trop peu, l'histoire passe trop vite, j'aurais préféré que chaque aventure d'Elric soit un peu plus détaillée, un peu plus compliquée. Mais ce ne sont que des détails, qui n'entachent en rien mon plaisir de lecture.



À bientôt pour le 5e tome !
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Elric, Intégrale 1

Cette Intégrale 1 regroupe les 3 premiers tomes du Cycle d'Elric : Elric des dragons, La Forteresse de la perle et Le Navigateur sur les Mers du Destin.



On m'a beaucoup parlé de Michael Moorcock et de son Cycle d'Elric avant que je me lance enfin dans cette lecture. En bien, bien entendu, mais avec parfois quelques réserves sur l'écriture, qui peut être assez difficile par moments. Et bien, je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres lecteurs, mais pour ma part j'ai dévoré ces trois premiers tomes du début à la fin. J'ai été captivée, intriguée, passionnée par l'histoire de cet empereur albinos, descendant d'un peuple cruel et décadent, physiquement faible, drogué mais tout de même puissant.



Elric est un personnage des plus charismatiques auquel on ne peut que s'attacher. Son empire, Melniboné, les différentes contrées qu'il parcourt, ses aventures, son amour pour Cymoril, son combat contre ses propres faiblesses et contre son héritage, son pacte avec les Seigneurs du Chaos ou encore les Élémentaires... L'imagination qui ressort de ces trois premiers tomes m'a souvent laissée admirative et sans voix. Tout cet univers, toute cette magie, m'ont totalement charmée, envoûtée, et j'en redemande !



Alors à très bientôt pour la suite.
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