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Le Cycle d'Elric tome 9 sur 11

Maurice-Bernard Endrèbe (Autre)
EAN : 9782266000222
188 pages
Pocket (24/04/2007)
3.38/5   127 notes
Résumé :
Vous voulez suivre Elric dans sa quête éternellement recommencée à la pointe de Stormbringer, son infidèle épée ?
C'est l'occasion : le voici englouti dans une fracture du continuum, affrontant les habitants de la fin des temps... ou les derniers Danseurs, qui sont assez puissants pour changer leur univers à volonté (ce qui peut devenir lassant)... ou même les Seigneurs du Chaos qui, raillant les lois de la vérité, mettent les intrus au défi de les distr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Alors alors... Je pense être la seule dans ceux qui ont mis leur avis à avoir lu (et adoré) "les danseurs de la fin des temps"...
Grave erreur (pour les autres). Car pour apprécier la nouvelle "Elric à la fin des temps", et bien il faut avoir lu la trilogie. Et là, point n'est besoin de faire appel à l'imagination car Moorcock a fait un travail de description formidable dans cet opus. Qu'Elric confonde les habitants de ce monde en déliquescence avec des "seigneurs du chaos" est juste the cherry on the cake de l'humour moorcockien.

Pour ma part, c'est avec un plaisir immense que j'ai retrouvé les personnages et l'atmosphère déjantés de la Terre en fin de vie, les distorsions temporelles qui y sont liées et les délires créateurs de ces personnages si délicieusement futiles.
Rien que pour ce plaisir, je ne peux pas mettre une note en dessous de la moyenne, forcément.

La seconde et très courte nouvelle est juste, effectivement, pour le plaisir de retrouver Elric une dernière fois.

La troisième nouvelle est juste une horreur, à la fois d'écriture et de traduction (mais bon, le texte de base est mauvais, c'est un fait). Totalement incohérent, sans humour, on dirait un mauvais synopsis de roman ou de film d'action de série z. Ce qui m'a fait sourire c'est comment Moorcock se la pète dans son introduction datée de 1983. Je cite : "J'ai toujours éprouvé beaucoup de facilité avec la fantasy et je suppose qu'il est courant de faire peu de cas de ce qu'on l'on réalise sans peine".

Ben vu "Sojan" (écrit à 17 ans, certes, mais on peut se demander comment ça a pu être sélectionné pour être édité, franchement), je crois qu'il a quand même du bosser un brin avant d'arriver à un résultat comme Elric, et plus encore pour "les danseurs de la fin des temps", ses bouquins les plus aboutis à mon sens.
On a beau être doué, sans du travail autour, on peut écrire comme un pied.

La dernière nouvelle, j'ai bien aimé, sauf la fin, un comble, mdr !

Je vais quand même mettre 3 étoiles, mais entendons-nous bien, c'est juste pour Elric ! ;-)
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Je m'étais dit, tiens un petit Elric, ça fait longtemps. Certes, je n'ai jamais été le fan numéro un de cette saga, mais quand même, Elric des dragons et Elric le nécromancien étaient plutôt bien passés. Et puis Elric à la Fin des Temps il faut avouer que ça claque comme titre.

Renseignements pris, je réalise que la fin était prévue, dans l'esprit de Moorcock, au huitième livre, c'est-à-dire Stormbringer. Mais face aux sollicitations diverses il a écrit la nouvelle Elric à la Fin des Temps. En consultant le sommaire je constate, qu'en réalité, le présent ouvrage ne contient que deux histoires du célèbre albinos, les deux autres relatant une "aventure" de Sojan et d'un dénommé Cathraz. le Mélancolique. Une légère impression de m'être fait avoir me saisis et je me dis qu'heureusement je n'ai pas déboursé un cent pour acquérir ce livre. Mais je n'abandonne pas mon idée pour autant et entame cette lecture qui s'est avéré des plus ennuyeuse.

La première nouvelle nous relate, donc, le passage d'Elric sur le plan de la Fin des Temps, guidé par son épée, à la recherche d'un Plan susceptible d'accueillir son maître, mourant suite aux terribles combats qui eurent lieu à la fin de Stormbringer. Cette histoire est le seule digne d'intérêt de ce recueil. le Plan de la Fin des Temps, habités par des êtres fabuleux, qui sont pour Elric des Seigneurs du Chaos, peut-être modelé à loisir, pour peu qu'on ait une volonté assez forte, et un minimum d'imagination. Pour les rôlistes ça rappel évidemment le Chaos Elémentaire de Donjons et Dragons. On y croise des personnages assez savoureux, tels que Werther de Goethe ou le Duc de Queens, qui sont immortels et n'ont pas du tout les mêmes préoccupations qu''Elric qui ne cherche qu'à rentrer chez lui, ce qui donne lieu à quelques dialogues savoureux. Pour Moorcock ses récits sont avant tout des distractions, destinées à donner du plaisir aux lecteurs et "tout ce qui est profond dans ces volumes est à mettre sur le compte de celui qui le découvre". Bien, alors disons que j'y ai trouvé ceci : ce Plan modulable selon ses désirs renvoie à une toute puissance enfantine, une époque où le dire et l'être s'entremêle. Peut-être est-ce la source du plaisir qu'on prend à lire cette histoire, parce que ce n'est pas pour ce qu'elle apporte de plus à la saga. Comme une friandise à la fin d'un bon repas : ça ne sert à rien mais ça fait toujours plaisir.

La deuxième nouvelle, le Dernier Enchantement, est tout à fait anecdotique. Propulsé sur le Plan du Chaos (encore!), par l' enchantement d'un homme qu'il a refusé de secourir, Elric est soumis à une épreuve des Seigneurs résidents, à savoir créer quelque chose qui pourra les surprendre. On peut éventuellement trouver la fin (un peu) sympathique.

La troisième nouvelle, baptisé Sojan, fait partie des premiers écrits de l'auteur et ça se sent : style insipide et plat, univers (science fantasy matinée de steampunk) complètement caricatural et incohérent (on connait les armes à feu, pardon à air comprimé, mais on se bat à l'épée, on a inventé les aéronefs à moteur mais on navigue encore à la rame etc), personnage stéréotypés. Une lecture qui fait presque mal aux yeux

La dernière nouvelle, très courte, est intitulée la Chose de pierre et je ne vous dirais pas ce qu'est cette chose mais sachez que c'est plutôt comique (enfin si on aime rire jaune).

Pour conclure, Elric à la Fin des Temps est parfaitement dispensable : à ranger dans le carton "objets pour caler les meubles", à côté du dictionnaire d'allemand de 4eme et des disques de Michel Sardou de mamie.

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Des fois, dans une saga, on se demande si un tome était vraiment utile; c'est le cas ici. Navigant entre fantasy et science-fiction, ce très court roman voit notre héros catapulté dans une dimension temporelle lors d'un combat contre un puissant sorcier. Il peine à réintégrer son univers, aidé en cela par une vague organisation régulatrice, croyant, à tort, qu'il est devenu le jouet des princes du Chaos alors qu'il n'en est rien. Pourtant il échouera, victime d'un sort, dans cet univers d'où on ne s'échappe qu'avec l'autorisation de ces demi-dieux et devra prouver aux Seigneurs du Chaos qu'il est de taille à relever leur défi. Cette épopée se lit bien, n'est pas ennuyeuse, mais n'apporte pas grand-chose à la quête d'Elric. Les univers décrits sont à la hauteur du reste de la saga, l'action ne manque pas, les surprises sont au rendez-vous, mais , justement, il n'y a que cela. Où sont les questionnements existentiels qui sont le fonds de commerce de cette série? Qu'en est-il des états d'âme du prince de Malniboné ? À suivre quand même.
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Comme bien des auteurs avant lui (cf. Asimov et ses robots fondateurs), Moorcock s'est laisse tenter par le crossover entre ses deux plus fameuses créations, Elric le Necromancien et la saga des Danseurs de la Fin des Temps. Notre empereur albinos atterrit donc dans un futur incroyablement lointain dans lequel s'ennuie des immortels blasés qu'il identifie aux Seigneurs du Chaos.
Rédigé en 1981 cette « ultime » (rire) aventure d'Elric s'avère très agréable mais nécessite une bonne connaissance des deux sagas précitées pour être pleinement appréciée. Longue nouvelle (ou roman court), ELRIC A LA FIN DES TEMPS constitue un divertissement amusé à l'humour très anglais : les immortels de la Fin des Temps s'amusent des combats du Loup Blanc, de son souci d'équilibrer la Loi et le Chaos mais, au final, le trouvent un peu raseur, comme tous les voyageurs temporels égocentriques. Moorcock se joue des clichés qu'il a lui-même contribué à établir et offre un récit alerte découpé en une suite de courts chapitres, le tout s'achevant par une pirouette ironique. Nous sommes clairement proche de l'auto-parodie et il est possible de rejeter le récit en le taxant de bouffonnerie mais, avec un peu d'ouverture d'esprit (et en sachant à quoi s'attendre), ELRIC A LA FIN DES TEMPS est plutôt une réussite. L'autre nouvelle, beaucoup plus courtes, consacrée à Elric, « le dernier enchantement », se laisse lire sans déplaisir mais reste totalement dispensable. le recueil est complété par une très courte nouvelle, « la chose dans la pierre » (pas lue) et un roman de jeunesse, écrit par un Moorcock adolescent, SOJAN, une fantasy qui annonce apparemment Elric et qui est également incluse dans le gros volume consacré au GUERRIER DE MARS. J'y reviendrais donc (ou pas) à ce moment mais les avis disponibles n'encouragent guère à franchir le pas.
En résumé, ELRIC A LA FIN DES TEMPS constitue un recueil composé en dépit du bon sens dans lequel on lira en priorité le court roman intitulé lui aussi « Elric a la fin des temps » qui en constitue l'élément essentiel (et, à n'en pas douter, l'argument de vente principal). Un texte plaisant (également disponible dans l'énorme omnibus consacré à Elric) qui ne justifie en rien cette édition fourre-tout aux limites de l'arnaque pure et simple.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Dans ce dernier tome on en rajoute une couche dans le coté fantastique qui ne m'a vraiment pas convaincu dans les précédents. C'est assez décousu et n'apporte pas grand chose au personnage. Pour une fois je suis heureux qu'un livre soit très court...

Pour revenir sur la série, j'avoue que j'attendais mieux au vue de sa réputation. Mais manifestement elle n'était vraiment pas faite pour moi.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
14 juin 2011
Ce recueil, pour ceux qui ont lu l'intégralité de la saga d'Elric, ne pourra que décevoir. Les textes présents ont été rassemblés dans un patchwork assez inégal.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
A l'instar de tant d'autres, il semblait croire que l'apitoiement sur son propre sort était équivalent à l'inspiration artistique. Dans une époque antérieure, il aurait pu se forger un public et devenir très riche (l'apitoiement sur son propre sort étant pris pour de la passion dans la conscience populaire).
(Dans "Elric à la fin des temps")
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Qu’est-ce qui vous manque le plus ? demanda la femme.
Elle appuya son corps tendre contre lui. Il feignit de ne rien remarquer. Il savait ce que la chair magique pouvait dissimuler, chez une sorcière.
— La paix, répondit-il à voix basse. Et la guerre. Car dans la bataille je trouve une sorte de paix…
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Elric de Melniboné agita un poing blanc comme l'os en direction des étoiles avides et menaçantes... Les yeux de tous ceux dont il avait volé l'âme pour entretenir son propre corps affaibli. Il baissa le regard. Bien qu'il eût l'impression de se tenir sur quelque chose de solide, seules les ténèbres s'étendaient au dessous de lui. On eût dit qu'il était accroché au centre de l'univers. Ici aussi il distinguait des points fixes de lumière jaune. Allait-il passer en jugement ?
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-Et si nous échouons ?
Il haussa les épaules.
-Nous pourrons alors subir le plus grand tremblement temporel qu'ait jamais connu l'univers.
-Vous exagérez.
-Pourquoi pas ? Tout le monde fait de même.
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Il se mit à ululer un chant de haine de l'ancienne Melniboné. Les ancêtres d'Elric avaient été d'habiles haïsseurs.
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Vidéo de Michael Moorcock
Le grand retour d'une figure mythique de la dark fantasy !
La saga tragique d'Elric se poursuit dans ce nouvel épisode marqué par l'arrivée d'un dessinateur exceptionnel, Valentin Sécher, qui prend désormais les rênes de la mise en scène graphique. Une interprétation visuelle magistrale pour entamer un second cycle de quatre volumes, toujours respectueusement adapté – avec quelques aménagements – de l'oeuvre culte de Michael Moorcock avec la bénédiction de celui-ci. Plébiscitée par le public et la critique, LA référence de la bande dessinée de fantasy !
Découvrez Elric Tome 5 par Julien Blondel, Jean-Luc Cano et Valentin Sécher : https://www.glenat.com/24x32-glenat-bd/elric-tome-05-9782344057230
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