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Critiques de Michel Durand (49)
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Les Grands Peintres - Van Gogh : Champ de b..

Il n'est pas conseillé d'enchaîner "Monet - Nomade de la lumière" d'Efa et Salva Rubio avec "Les grands peintres - Van Gogh" de Michel Durand. Les approches sont radicalement opposées. La comparaison permet de prouver qu'il existe plus d'une façon de raconter une vie aussi bien dans le fond que la forme. On viendrait à se demande ce que pourrait rendre si on demandait aux artistes de changer de peintre. Les récits de vie restent toujours des exercices très complexes. Michel Durand choisit d'être dans un style semi-réaliste avec l'omniprésence des couleurs. Ces dernières sont réalisées par Alexandre Boucq qui a laissé sa palette explosée pour proposer des teintes abruptes, voyantes et criardes. Quand on parle de Van Gogh, on pense couleurs vives et vivantes. Bien qu'elles se soient ternis avec le temps, il n'est guère difficile d'imaginer leur impact visuel sur le regardant. Par contre, ici tout est en aplat contrairement à Vincent qui aimait la touche visible et dense. Néanmoins, on peut comprendre le choix puisque c'est inspiré d'une démarche créative et non à la manière de.



Il faut s'habituer à la représentation des personnages qui se rapprochent parfois d'insectes. Et à des libertés comme le fait que Vincent aurait couché avec sa belle-soeur. Surtout que c'est grâce à son travail et à sa détermination que l'on connaît les toiles de Van Gogh et sa relation avec son frère Théo dans le monde entier. Ce n'était pas juste une pauvre épouse simplette et soumise. Mais si l'on ne connaît la "vraie" histoire du peintre, difficile de distinguer le vrai du faux. C'est pour cela que l'on trouve un dossier explicatif à la fin réalisé par Dimitri Joannidès. On peut s'interroger sur pourquoi ce n'est pas le scénariste qui le propose. Cela aurait pu être une forme de bilan de ces recherches pour la production de la bd.



On prend son temps pour lire et bien comprendre le sens de certaines images. A des moments, on s'arrête car on observe la référence à des toiles réalisées. C'est toujours très ingénieux d'intégrer des réalisations pour ancrer dans le réalisme. Néanmoins, il aurait été pédagogique de mettre en parallèle avec les vrais toiles dans un dossier à la fin pour recontextualisé. Si on ne connaît rien à l'artiste, on sort avec pas grand chose. Surtout que l'on est dans une collection chez Glénat qui se nomme "Les Grands Peintres". On aurait pu croire qu'il y avait une démarche d'enseignement derrière. D'autres bd comme celles de Catherine Meurisse vont plus loin qu'un simple divertissement pour enfant. Malheureusement, nous n'avons pas d'information sur l'objectif de la collection. Il est possible que cela soit une extrapolation d'une volonté. Pourquoi n'aurait on pas le droit de s'amuser d'un artiste? Qui l'interdit? Pourquoi tout doit être autour de l'instruction? Au final, la lecture s'avère un peu complexe, pas si divertissante et drôle. Bien que les couleurs nous donnent du peps, il manque quelque chose qui rend Vincent attachant. La folie est bien retranscrite ainsi que sa malhonnêteté, son hypocrisie et sa méchanceté . Peut-on réduire une production à la folie d'un homme incompris à son époque? N'est-ce pas un le lot de la plus part des créatifs?
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Les Grands Peintres - Van Gogh : Champ de b..

Voilà une bande dessinée qui m’a déstabilisé par son dessin, avec ses lignes courbes et ses couleurs criardes. J’avoue avoir trouvé les personnages très laids et ça a contribué à une lecture rapide et moins d’intérêt.

L’aspect historique, centré sur le volet familial de Vincent et Théo, est plutôt intéressant et différent et la vision personnelle et intérieure de Van Gogh sauve l’album à mon sens.

Michel Durand présente un Van Gogh installé à Auvers-sur-Oise en 1890, dans ses derniers instants. Il reçoit la visite de Johanna, la femme de son frère Théo. Celle-ci après quelques entretiens avec Gauguin, où elle revient sur des épisodes de la folie de Vincent, retrouve le peintre pour lui montrer son fils, son neveu(!)

J’ai appris beaucoup de choses quand même sur le peintre. La maladie de son frère Théo, le rôle supposé des frères Secrétan sur la mort de Vincent, les crises imaginaires du peintres, etc. Les hypothèses sont nombreuses et demeurent toujours… des hypothèses!

Donc, si le graphisme ne m’avait autant dérangé, je crois que cet album m’aurait plu. J’aurais pris plus du rôle de Johanna, cette femme dans l’ombre qui a mis Van Gogh sur la mappemonde artistique après son décès. L’auteur la représente avec une robe mauve avec une chevelure noire oblique, quasiment sans visage. Je continuerai mes lectures, sans agressions visuelles!

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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Dur !

Une bande dessinée historique, très bien documentée, une réelle tragédie maritime. Cet équipage, ne reviendra jamais de ce périple, ils ont vécus l'enfer, pendant au moins trois ans, selon les indices retrouvés...

134 hommes, durant cette épopée, prisonniers des glaces ont connus : le froid, les pneumonies, le scorbut, le botulisme, l'intoxication au plomb, la faim... la survie... quoi qu'il en coûte...

Un vrai drame, au travers de ces planches, et puis un dossier à la fin de l'ouvrage, sur l'histoire qui a inspiré ce tome, basé sur des documents et enquêtes officielles.

J'ai été ravie de découvrir l'histoire incroyable du Capitaine John Franklin.

Très intéressante cette lecture, sur ces hommes au destin funeste.
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Voyage au bout de l’enfer blanc. Michel Durand retrace de main de maître le destin tragique de l’équipage de deux navires britanniques perdus dans les eaux du grand nord canadien à la fin des années 1840. La lecture de cette crépusculaire odyssée ne pourra que combler les amateurs de récits
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Récit d'une expédition perdue dans l'Arctique et du cruel destin de son équipage.
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Destins, tome 1 : Le hold-up

Le début de cette bande dessinée pose les personnages. Greg, militant en révolte contre la société, veut rendre son combat concret, quitte à prendre les armes pour défendre ses idées et faire s'éveiller la population. Jane, sa petite amie, militante activiste elle aussi, refuse d'aller aussi loin et de l'accompagner dans ses projets. Ellen, secrètement amoureuse de Greg depuis longtemps, y voit, elle, une occasion de se rapprocher de lui, un espoir de voir leur amitié évoluer.



Puis les choses basculent. Un hold-up qui tourne mal. Un vigile et une passante sont tués. Greg y laisse aussi la vie. Jane est accusée. Et le dilemme d'Ellen commence : doit-elle se rendre à la police ou laisser sa rivale être condamnée à sa place ?



Deux choix pour des destins différents. Des destins que l'on découvrira dans la suite de cette BD. Moi qui suis fan des histoires "et si..." ou des questions du genre "que ce serait-il passé si on avait fait ceci au lieu de cela ?", je me réjouis de l'originalité de cette BD. Car les deux chemins vont être traités. Un point de départ commun, des décisions différentes, mais qui mèneront quand même à un final unique. Oui mais lequel ?



Alors oui ce premier tome n'est qu'une mise en bouche. Et oui, malheureusement, je n'ai pas été conquise par les dessins. Mais je trouve le concept imaginé par Frank Giroud génial. J'ai donc très envie de lire la suite, ou plutôt devrais-je dire les suites. Car à chaque décision importante que devra prendre Ellen, son destin se divisera. 5 lignes de vie nous seront finalement présentées. Alors quelles conséquences auront les décisions prises par Ellen ? Et quelle influence auront finalement ses choix sur son destin ? Il me tarde de le découvrir.
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

L’auteur Michel Durant raconte une tragédie suprême où l’humanité perd ses repères en tombant dans le cannibalisme et la folie. Les premières planches plantent le décor, l’aveuglement provoqué par la faim et la profondeur d’une violence. Franklin, en imaginant la nouvelle expédition, veut se racheter un honneur et une réputation. C’est un voyage lourd de sens qui commence et rapidement, on sent que les hommes ne parviendront pas à survivre au froid terrible de l’Arctique. Les premières pages baignent dans une ambiance polaire grâce à un fond immaculé derrière les cases. Cette impression ne nous quitte pas de toute la lecture. Les cases sont petites, serrées, provoquant des plans rapprochés la plupart du temps. On est proche de ces êtres, de ces corps qui bientôt seront confrontés au froid et perdront leur forme. Pour raconter cette expédition qui est restée mystérieuse pendant plusieurs décennies, l’auteur met en scène l’aventure elle-même, le blocage dans l’Arctique mais également l’attente en Angleterre. L’épouse de Franklin espère le retour de son mari et sa croyance, habitée par une intuition intime, augmente la tension tragique de cette aventure. On suit les quelques rescapés de l’expédition tentant de retrouver la terre, la chaleur humaine. Leur chemin est embrumé par les hallucinations, les paroles envoyées aux êtres chères mais qui restent dans leur tête. Le décor arctique devient alors une terre d’imagination terrible car elle rappelle que la réalité est loin, terriblement loin. Cela rappelle que ces hommes n’échapperont pas à la mort.
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Franklin, navigateur et explorateur tente l'aventure vers les mers glacées du Canada. Les 2 bateaux partis se trouvent coincés par les glaces, les équipages vont tout tenter pour survivre. On assiste à l'escalade de l'horreur, l'auteur utilise des couleurs alternant blanc/gris/bleu donnant l'atmosphère glacé et glaçante du contexte. J'ai trouvé des moments un peu confus à l'image de ces marins perdus sans doute à la psychologie perturbée par la souffrance.C'est seulement dans les années 80 que l'on retrouve des traces de cette expédition: les épaves, des objets récupérés par les inuits et leurs témoignages. 128 marins partis du port, aucun ne reviendra!
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Même si Franklin était un navigateur polaire reconnu, il s’est trompé. Michel Durand, ex-montpelliérain, après son excellent déjà maritime Ambre Gris, ou Van Gogh, est à la barre de cette tragédie des mers glacées. Une balade émouvante et sans retour qui prend aux tripes.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Malgré quelques points incertains de son scénario, Franklin – les prisonniers de l’arctique propose une description réaliste des conditions de cette débâcle en devenir et de l’impact que son échec produisit sur la société de son époque.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Comme nul n’en est revenu, il va de soi qu’il a fallu à l’auteur imaginer les difficultés, les dangers, les rebondissements, d’après de rares témoignages, notamment ceux des locaux qui ont transmis par tradition orale quelques informations. En 2014, on a localisé l’épave d’un des deux navires de l’expédition et en 2016, le second bateau de l’expédition, a été retrouvé… Voilà donc un nouveau bon titre de la déjà très fournie et passionnante collection Explora !
Lien : http://bdzoom.com/174195/act..
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Franklin : Les prisonniers de l'Arctique

Michel Durand rend une copie à la fois fascinante et troublante. Il ne se complait pas dans des scènes scabreuses, mais ne tente pas non plus d'enjoliver cette dramatique histoire.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Les Grands Peintres - Van Gogh : Champ de b..

J'ai été attirée par celle-ci non seulement car c'est un one-shot mais aussi parce que j'avais envie de connaître un peu Van Gogh car, comme tout le monde j'en ai entendu parlé mais je ne connaissais pas vraiment son histoire et cette bande dessinée parle d'une partie de son histoire de façon humoristique ( peut-être un peu vraie sur les bords ).



Les vignettes sont vraiment très belles, les couleurs sont très claires et le mélange se marie très bien. J'aime aussi beaucoup les dessins même si le style est très spécial à mes yeux !



Ce que j'en conclue de ma lecture c'est que l'histoire m'a bien plû même si je trouve que le texte est difficile à comprendre ainsi que le temps ( le passé et le présent dans la bd ) pas très clair, j'ai eu du mal à situer certains passages dans le temps.



Cette bande dessinée me donne une vision de Van Gogh peux-être décalée de la réalité mais je le vois fou, suicidaire, incompris, coureur de jupons et passionné de peinture. Ou alors ma vision voit juste !



J'aime la fin de cette bande dessinée avec une petite biographie, des explications sur Van Gogh et certaines œuvres de lui et d'autres peintres.



Je vais sûrement faire quelques recherches afin de ne peux-être pas rester sur une vision erronée si c'est bien le cas.
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Ambre gris, tome 1

Je n'ai pas aimé cette oeuvre inspirée par le roman Moby Dick et la fameuse chasse à la baleine. Nous avons un capitaine qui est vraiment la caricature du parfait méchant homme. C'est trop poussif pour être crédible. Il faut croire que tous les capitaines de navire sont givrés ces derniers temps. L'équipage se laisse faire. Seul un abbé semble faire un contre-poids mais c'est faible dans l'intensité.



Je n'ai pas aimé le graphisme ainsi que le dessin que j'ai trouvé trop brouillon et imparfait. La couverture donne d'ailleurs un aperçu. La saturation des cases m'a rebuté.



Bref, je ne suis pas parvenu à entrer dans l'histoire. Le désintérêt pointe vite le bout de son nez. On oubliera et on se plongera dans d'autres séries sur le même thème plus réussies comme Esteban (Le Voyage d'Esteban) ou encore Achab.
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Durandur, Tome 3 : Durandur... ta gueule !

Noir et blanc, des histoires horribles qui montrent un degré de perversité approfondi et malsain.
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Durandur, Tome 1 : Durandur encule tout le ..

Ames sensibles, petits esprits et quasi tous les autres : cette bande dessinée va vous choquer, vous déranger et vous mettre mal à l’aise. Ce titre n’est pas fait pour chatouiller votre curiosité, mais est à voir comme un avertissement car Durandur va effectivement pénétrer au plus profond de votre âme et explorer les frontières de votre humour noir, pour finalement aller encore plus loin que ça.



Pas de censure, pas de retenue, pas de tabous, ni dans le titre et encore moins dans le contenu. Vous n’échapperez à rien : pornographie, mutilations, violence, sadomasochisme, nécrophilie, démembrements, vomissements, perversion et j’en passe. C’est d’ailleurs la première fois que je me dis que la réalité pourrait bien ne pas dépasser la fiction.



Durandur est le pseudonyme de Michel Durand, le dessinateur de Cuervos et « Cliff Burton » et si déjà Cuervos nous livrait par moments la cruauté des cartiers de Medellin sans trop de retenue, c’est de la rigolade par rapport à ce qu’il nous sert ici. « Durandur » est trash, sordide, abject, morbide, cruel, gore, violent, répulsif, provocateur, moralement inacceptable et noir de noir.



En plus, Durandur ne se contente pas de nous pousser aux limites du voyeurisme, il va carrément faire de vous un complice dans un irrésistible chapitre de torture interactive que certains ne liront pas jusqu’à la fin.



Le dessin est également puissant et obscur, noirci à l’encre de chine et l’on pourra même assister au meurtre sanglant et d’une cruauté extrême d’un des personnages avec la plume du dessinateur. Graphiquement impressionnant.



C’est album va (trop) loin, aussi bien dans les sujets que dans la forme. Vous ne sortirez pas indemne de cet album: il chatouillera vos instincts les plus bas, vous mènera au dégoût, pour finalement vous abandonner avec un sentiment de culpabilité.



L’auteur poussera même la provocation jusqu’à nous livrer son authentique numéro de téléphone sur une des pages et nommera même son deuxième tome « Durandur s’excuse 04 67 66 33 40 ».



C’est album n’est pas à mettre entre toutes les mains et mériterait d’ailleurs un autocollant d’avertissement de la part de son éditeur. On peut par contre regretter de ne pas voir cet album référencé sur plusieurs sites dédiés à la BD et généralement assez complets et espérer qu’il s’agisse d’un oubli et non de censure.
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Destins, tome 1 : Le hold-up

Après "Quintett" et "Le Décalogue", Frank Giroud orchestre une nouvelle série multi-auteurs, relatant cette fois le destin d’Ellen Baker : une ancienne criminelle ayant échappé à la justice et qui, rongée par la culpabilité, fait carrière dans l’humanitaire.



Une série ambitieuse de quatorze tomes qui accompagneront les choix cruciaux d’Ellen Baker. Le premier album et les deux choix qui se posent à la fin de celui-ci (tomes 2 et 3) sortent conjointement afin de permettre aux lecteurs de comprendre la dynamique de la série. Les albums sortiront ensuite deux par deux (retraçant chaque fois les deux choix possibles) et les diverses possibilités se rejoindront finalement lors d’une conclusion qui est prévue pour janvier 2012.



Le premier et le dernier tome seront scénarisés par Frank Giroud himself alors que les douze autres seront écrits par Philippe Bonifay, Pierre Christin, l’inévitable Éric Corbeyran, Kris, Denis Lapière, Pierre Makyo, Valérie Mangin, Matz, Frédéric Richaud, Rodolphe, Florent Germaine et Virginie Greiner. C’est Michel Durand ("Cuervos", "Durandur encule tout le monde") qui accompagne Frank Giroud sur le premier et quatorzième volet, alors que les autres tomes seront dessinés par Daphné Collignon, Yves Lécossois, Luc Brahy, Hulet, Mezzomo, Espé, Jean-Luc Serrano, Olivier Berlion, Loïc Malnati, Sébastien Goethals, Joseph Béhé, Eugenio Sicomoro et Ruben Pellejero.

Cette mise en place démarre assez lentement et laisse entrevoir une héroïne un peu trop naïve, entourée de personnages trop manichéens. Heureusement, arrivé à mi-chemin de ce premier volet, le récit s’anime un peu et le développement psychologique des protagonistes devient un peu plus intéressant. Tout comme le scénario, le dessin de Michel Durand est soigné et très conventionnel.



Bref, un premier tome gentillet et deux tomes suivants qui devraient lever le voile sur le véritable potentiel de cette saga-concept !
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Cuervos, tome 4 : Requiem

Voilà une fin de cycle comme je les aime et qui vient clôturer à merveille cette excellente série! Une série qui vous amène à Medellin, Colombie, aujourd’hui !



On effectue un bond d’une quinzaine d’années dans ce quatrième tome. On retrouve un Joàn Mendez vieillissant et perdant lentement l’emprise sur le Cartel de Medellin, sur sa famille et sur son destin. Un Joàn Mendez ministre qui se fait rattraper par les ombres de son passé turbulent dans les bidonvilles de Medellin et par le message post-mortem de son tuteur Miguel Santos: « Cria cuervos y te comeran los ojos » !



On savait que l’ascension de Joàn Mendez allait s’arrêter un jour, mais on ne savait pas comment, ni quand. Cet album apporte une réponse à toutes ces questions et mérite dès lors amplement cet autocollant posé par l’éditeur et disant « fin de cycle », et auquel, en tant que lecteur, j’ajouterais encore le mot « excellente » !



Un tome qui boucle la boucle, mais qui laisse la Colombie et ses quartiers de Medellin là où cette série l’avait trouvé : dans la pauvreté, la drogue, la violence, la prostitution, les magouilles politiques et le manque d’espoir. Car si le graphisme exceptionnel de cette série est novateur, son scénario est tout ce qu’il y a de plus réaliste !



Mais, si pour la Colombie, rien n’a changé entre l’avant et l’après Joàn Mendez, les bédéphiles eux, y gagnent par contre avec cet excellent cycle.
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Cuervos, tome 3 : L'Ange des Maudits

Joan a encore grandi et s’est définitivement éloigné des enfants des rues de Medellin pour se plonger corps et âme dans le banditisme à plus grande échelle : la politique.



Développant des ambitions au niveau mondial, prenant la direction du cartel et candidat aux prochaines élections, Joan n’a plus rien en commun avec le petit garçon au comportement ‘excusable’ du premier tome. Devenu abjecte et glacial, il est de plus en plus torturé par son ascension foudroyante, partagé entre ses ambitions et ces origines.



Ce tome reste graphiquement novateur et excellent, même si le découpage et le scénario de ce troisième tome prêtent parfois à confusion.
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Les Grands Peintres - Van Gogh : Champ de b..

C'est encore une autre approche fort intéressante pour découvrir la vie de Van Gogh qui a maintes fois été exploité sur le support de la bd. il faut dire que c'est l'un des peintres les plus connus au monde dont la vie a été assez surprenante pour ne pas dire déroutante. En effet, on va suivre le peintre dans les derniers moments de sa vie.



Il y a toujours en fin d'album un cahier graphique qui apporte des précisions complémentaires. C'est toujours aussi bien réalisé pour peu que l'on se passionne pour la peinture.



En ce qui concerne la bd, c'est un travail tout à fait honnête. Pour autant, je dois quand même avouer que je n'ai pas trop apprécié ce graphisme un peu tortueux à l'image du grand maître. Les couleurs sont vives et éclatantes toujours à l'image de ses fameux tournesols. C'est assez tourmenté.



Pour le reste, il faudra se plonger dans la folie de ce peintre pour découvrir l'envers du décors à savoir la manipulation. L'auteur a sans doute été très loin pour donner sa vision. On peut y adhérer ou pas. Il n'y a point de consensus.
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