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Critiques de Michel Houellebecq (2569)
Les particules élémentaires

L'intrigue du roman est intéressante, nous faisant suivre la vie de deux demi-frères, dont l'un est un scientifique en pointe mais incapable d'empathie et d'amour et l'autre un semi-raté en quête perpétuelle d'aventures sexuelles. La répétition de la description crue de cette sexualité en de vient lassant et même gênant. D'autre part, les descriptions des travaux scientifiques de l'autre sont par moments parfaitement incompréhensibles. Ce livre me semble donc être un des moins réussis de ceux que j'ai lus de cet auteur.
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La Possibilité d'une île

Une secte a mis au point l'immortalité (thème récurrent) : un humoriste à succès s'en fait le chroniqueur et ainsi que son clone deux millénaires plus tard. Le tout baigné dans des scènes de sexe toujours aussi crue, des diatribes violentes contre une certaine société. Toujours ce mélange de science-fiction, de pornographie, de critique sociale...
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Les particules élémentaires

Deux demi-frères qui ne feront connaissance que très tard, issu de la même mère très volage "seventies - peace and love" découvre la vie et le sexe, l'un prof raté mais baiseur invétéré, l'autre savant fou mais pas baiseur. Le savant fou parviendra à inventer une solution biologique à l'immortalité, ce qui semble être un thème de prédilection de Houellebecq, tout comme le sexe décrit de manière très crue mais aussi comme un voyeur qui aimerait bien les partouzes : une sorte de roman de science-fiction pornographique réaliste et social...
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Soumission

Soumission, un roman du XIXe siècle buzzé aux angoisses du XXIe siècle?



Tenter de redonner vie à l'œuvre d'un écrivain naturaliste de la fin du XIXe siècle en décrivant la société du XXIe siècle est en soi un tour de force magistralement mis en scène par Michel Houellebecq.



La mise en scène rappelle celle des triptyques. En effet, trois récits se déploient conjointement, reliés par une seule voix, celle du narrateur, qui offre un panorama singulier : Huysmans, le narrateur, une fiction politique.



Le singulier de ce triptyque de la France, et peut-être pas seulement de la France, réside justement dans le choix qui est laissé au lecteur de s'approprier le fil narratif qui lui convient le mieux ou, autrement dit, de savoir, via une introspection toute personnelle, ce qui a le plus focalisé notre attention de lecteur : la redécouverte d'un patrimoine littéraire oublié, la recherche de l'intensité des premiers plaisirs sexuels (malgré l'âge), l'angoisse de la montée de la radicalisation religieuse.



Michel Houellebecq réussit là son second tour de force : transformer le lecteur en objet d'étude sociologique grâce à un outil, le livre.

Peut-être est-ce là la force de Houellebecq, son véritable acte de politique car au final, quelle que soit notre lecture, notre refus de lire ce roman, nous finirons tous par devenir des Rhinocéros.
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La carte et le territoire

Prix Goncourt 2010, La carte et le territoire est le seul roman de Michel Houellebecq que j'ai réussi à terminer. Il raconte l'histoire de Jed Martin, artiste, qui photographie des cartes routières Michelin en gros plan. Il rencontre Olga, une jolie russe, avec qui il sort puis qui repart en Russie ; il dîne avec son père une fois par an, à Noël ; il expose dans la galerie de Franz et entretient une sorte d'amitié avec Michel Houellebecq. On croise également Frédéric Beigbeder, Julien Lepers ou encore Jean-Pierre Pernaut. Oui je sais, c'est plutôt curieux comme histoire.

L'auteur se met donc en scène dans une fiction, qui n'a rien d'autobiographique, très certainement parce qu'il a un égo incroyable et parce qu'il s'attend (souhaite ?) que tout le monde dise ça. La quatrième de couverture parle aussi d'un crime sordide, il a bien lieu mais il arrive tellement tard dans le roman que ce n'est vraiment pas le sujet principal.



Ce roman n'est pas désagréable mais n'a franchement rien de génial non plus. C'est bien écrit, je le reconnais volontiers, mais c'est tout. Il n'y a quasiment pas d'histoire et encore moins de suspense, Jed n'est pas vraiment sympathique et grosso modo, en 400 pages il ne lui arrive pas grand-chose. Le roman est rempli de digressions sur, par exemple, l'Histoire de la ville de Beauvais, sur William Morris et les préraphaélites ou encore sur les bichons du commissaire Jasselin. Je n'y vois pas d'inconvénients mais pour être honnête, je me suis souvent fait chier en lisant La carte et le territoire. Le seul élément attractif a été pour moi les oeuvres de Jed, notamment son travail avec les cartes Michelin, que j'aurais aimé voir "en vrai".

En plus, le fond du roman - qui finalement aurait pu être un essai - est profondément déprimant, il y est énormément question de la mort, des relations père/fils, de la famille, de la maladie, de l'être humain, de son passage sur terre et de la fin de l'espèce. La toute dernière page est à la fois très poétique tout en étant très pessimiste.

C'était un peu surréaliste comme lecture, je l'ai terminé depuis samedi et j'ai déjà presque tout oublié...
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Soumission

Premessa: ho deciso di leggerlo dopo aver letto un'intervista a Houellebecq, in cui avevo trovato spunti interessanti, primo tra tutti il tentativo di inquadrare il periodo in cui viviamo da un punto di vista storico, e sui tempi delle decine o centinaia d'anni. Tre stelle per lo stile, due per il contenuto. Lo stile mi risulta simpatico, anche se l'io narrante un po' perdente un po' rinunciatario un po' decadente l'ho già trovato tante altre volte. Lo sviluppo della trama mi ha decisamente deluso. Mi è rimasta una curiosità in particolare: che succede a Chinatown, dove abita il protagonista, durante l'islamizzazione della Francia? Forse l'autore non ne parla perché non è riuscito a immaginarlo. In definitiva, ciò che Houellebecq poteva dirmi con questo libro, l'aveva già detto nell'intervista.
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Soumission

En dehors des polémiques -et des considérations politiques-, j'ai trouvé la partie "prédictions politiques" passionnantes, bien que je ne le partage pas.
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Soumission

Un livre qui fait réfléchir, mais un peu trop long à mon goût.
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Soumission

Bon roman danticipation. Un roman qui nous montre un scenario possible lors d'une election presidentielle prochaine, sans racisme ni fanatisme, mais plutot reel.
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Soumission

Je voulais me faire ma propre idée de ce livre, et de l'auteur dont je n'avais lu aucun livre encore, même si j'en avais l'intention depuis un petit moment.



Soumission était l'occasion. Et j'ai donc lu aussi deux autres de ses livres.



Le personnage, dépressif ou fatigué de la vie ou de lui-même aussi, semble trainer ses savates tout le long de sa vie et porte un regard achevé sur ses concitoyens, sans pour autant se considérer comme meilleur, ça c'est un fait.



C'est presque fatiguant de lire cette vision de la vie, des relations avec les autres et avec les femmes... et avec soi-même. Au delà de ce qui a pu faire "polémique" et qui pour moi ne mérite pas tant d'attention... clichés, fantasmes, "réflexion" sur la société actuelle sans intérêt.



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La carte et le territoire

J'ai du mal à lire des romans avec de nombreuses descriptions. Ce livre est bien documenté, mais je n'ai pas accroché avec le côté descriptif et réaliste de l'histoire. Il m'a manqué du suspense, je me suis ennuyée.

Je me suis arrêtée au milieu du livre et puisque je rechignais à continuer, j'ai décidé d'en rester là.
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Plateforme

Sans savoir si le livre fait l'apanage du libertinage il pousse probablement à l'extrême notre société libertine face aux intégrismes religieux... dans la lignée de Partouz de Yann Moix
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La carte et le territoire

Oeuvre paresseuse et nombriliste, "La carte et le territoire" a été pour moi une lecture aussi facile que déplaisante. Il se dégage de ce bouquin une écoeurante odeur de suffisance et de mépris, que semble devoir justifier de longues analyses dénuées de profondeur.



Houellebecq fait l'intelligent, joue le philosophe, le fin sociologue. Mais tout dans son récit paraît plagié, recopié, transposé. Pas d'idées propres, pas de souffle, si ce n'est celui, fétide, de la médiocrité, qu'il feint de dénoncer, alors qu'en réalité son roman l'incarne.



La surprise finale aura été pour moi de découvrir, après l'avoir lue, que cette oeuvre mineure a décroché le Goncourt.
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Soumission

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Soumission

Avec ce livre, Houellebecq tend à démontrer notre soumission face aux jeux de pouvoir politique, et y arrive particulièrement bien, tant ce qu’il expose est réaliste.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Soumission

Ce texte est déroutant, et ça n'est sans doute pas le meilleur ouvrage de l'auteur. Néanmoins, un trait que je trouve particulièrement appréciable dans l'ensemble de son travail littéraire, et qui est à nouveau ce qui, dans celui-ci, me paraît le plus réussi, c'est sa manière de ne pas prétendre ni entreprendre de faire le récit ou de tenir le discours d'une grande pensée du monde. Chez Houellebecq, on est à l'échelle de la petite (mais néanmoins déterminante) fabrique individuelle de l'histoire. Il n'y a pas de grandiloquence, les personnages sont aussi médiocres que nous tous, et qu'importe l'aventure collective, il reste au niveau du quotidien sans prétention - et il me semble un des meilleurs auteurs français sur ce point. Ici, il pose pourtant en toile de fond un évènement majeur, très très "historique", politique et religieux, et c'est sans doute dans cet aller-venu entre l'individu et le commun qu'il perd pied. Mais c'est aussi le cas de chacun d'entre nous, il me semble. Houellebecq ne dit pas plus ou pas moins de conneries qu'un autre. Le fait que son personnage principal ne s'intéresse à l'Islam que pour résoudre, finalement, ses déboires affectifs et sexuels, en s'imaginant une polygamie salvatrice, est parlante. L'auteur s'en fiche de l'Islam. Il ne parle pas de cela, il parle de la misère émotionnelle d'un intellectuel reconnu, de la libido d'un fonctionnaire à plat, à la limite, de la manière dont l'Université broie du vide, brasse du vent, et en passant, anéantie ses meilleurs éléments. Cet aspect de la fiction que propose Houellebecq me semble d'ailleurs bien plus justement évalué que d'autres travers de nos sociétés, mais sans doute est-ce la dimension "anticipatoire" du texte qui me donne des difficultés à envisager certaines données qu'il essaie de traiter. Sans être un grand roman, il reste extrêmement bien écrit, et le personnage qui sert de base à cette fiction est à rencontrer, car les professeurs d'Université ne sont pas forcément ceux qui pensent le plus adéquatement le monde - c'est cela que "prouve" le mieux ce livre.





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La carte et le territoire

Roman pas inintéressant mais pas passionnant non plus.Bref...
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Soumission

bof

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Soumission

Après les attentats, j'ai entendu , comme beaucoup, de nombreuses critiques de ce livre. Et ma curiosité s'est réveillée. Je ne connaissais cet auteur que de nom et le personnage ne m'attirait pas du tout à la base.

Un livre "polémique" qui n'en est pas vraiment un au fond. Il est juste arrivé en librairie à un moment coïncidant avec ceux des attentats et directement l'amalgame a été fait.

J'ai lu ce livre par morceaux, j'ai eu du mal, mais je suis contente de l'avoir achevé.

J'ai aimé son style, son imagination, son personnage. J'ai moins aimé certains passages très lourds et pesants. Mais, cela amène indéniablement certaines réflexions interessantes et innovantes .

Bref, ni d'éloge, ni de critique ...

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Soumission

Salmigondis de lieux communs sur fond libidineux de cynisme dérisoire...



J'attendais du soufre. Quelque chose qui claque, que je sois d'accord ou pas, je m'attendais à un truc choc, qui bouscule, provoque et suscite la réaction (dermique et épidermique) et, partant, le débat.



J'en suis pour mes frais. J'ai eu une dystopie tout à fait banale. A tel point que je me demande si les journalistes qui ont commenté les premiers le livre l'avaient vraiment lu.



Tout ça pour ça????



Par où commencer... Le contenu. L'histoire. J'ose à peine parler de thèse, tant le propos de l'auteur ne me semble pas acquis du tout. Regardons cela en 3 morceaux:

- le microcosme du "héros", fort proche de Houellebecq, et on peut se dire que ce n'est pas un hasard s'il prend Huysmans qui s'identifiait fortement à ses personnages principaux: c'est cynique et caustique à souhait, emballé, pesé, millimétré, plaisant à lire; les états d'âme sont juteux et bien vus, tout cela m'a énormément plu, je n'ai pas honte de l'écrire, il y a une jouissance de l'action rendue par un verbe fort (j'y reviendrai), ne boudons pas les personnages secondaires, Myriam, Rediger, etc. qui sont bien campés et donnent une fabuleuse réplique au personnage principal; oui, les bouleversements vus par le prisme individuel sont super jouissifs; le personnage principal pris dans le filet de ses contrariétés est finalement touchant et on finit sans doute par s'identifier à ses doutes, ses manques, ses hésitations...

- le macrocosme politico-sociétal... à part quelques saillies intéressantes, c'est un flop total; si je compare avec Une Île Sombre de Christopher Priest, c'est la Bérézina; là où l'auteur anglais, à l'aise avec les dystopies (que ne semble pas maîtriser Houellebecq, davantage dans le récit descriptif que prospectif) nous brosse un portrait individuel et sociétal, Houellebecq traîne la patte, les aspects globaux ne sont quasi pas abordés et quand ils le sont, c'est assez bancal, on est même mieux servis dans Le Camp des Saints, ce brûlot fasciste; d'ailleurs, de nombreux passages où Houllebecq parle de la France de 2022 nous montre en fait la France de 2015... bien souvent, en effet, les saillies semblent taillées pour l'instant présent plutôt que pour le futur... volonté ou maladresse...? peu importe, une dystopie ne se construit pas comme cela, et Houellebecq ne maîtrise clairement pas le contexte global (au contraire d'un Moorcock qui fait cela très bien),

- l'argument philosophique repose sur un alignement de lieux communs, qui sentent le réchauffé, le rance, le raccourci à deux balles... franchement, les pages philosophico-mystico-polémiques pourraient être retirées sans que le livre en pâtisse, on aurait 250 pages au lieu de 300 et on ne s'en porterait pas plus mal, cela dynamiserait le propos, et on rirait plus souvent... j'hallucine: rire et Houellebecq sont deux choses qui sont tellement opposées... à mon avis.

Heureusement, après nous avoir rappelé qu'Islam signifie "Soumission" (à dieu, en fait), Houellebecq nous montre que la seule soumission qui compte, c'est celle des êtres humains à leurs pulsions, de sexe, de pouvoir et d'argent. Et que l'Islam, finalement, n'est qu'une manière d'y arriver pour les protagonistes.



Je n'ai pu me départir du sentiment de "réglage de comptes" avec des confrères, les académiques, Onfray, ou d'autres. Fait-on 300 pages pour cela, alors qu'une carte blanche dans le Figaro suffirait? Bref, quant au racisme et à la xénophobie, rien de neuf et rien de réellement étayé. Pas davantage de vision future, bref une dystopie qui ne mène à rien.



Et le style? J'y arrive. C'est énorme. On le sait, mais on le découvre encore et encore. Houellebecq m'a épaté de nouveau. Pourtant j'étais prévenu. Il a un don, un truc génial, pour nous "lénifier" en cours de route et nous faire accepter n'importe quoi grâce à sa plume. A plusieurs reprises, je me suis surpris à devoir relire des pages entières afin d'y décrypter le propos, édulcoré, adouci, arasé par le style.S'il arrêtait de mettre des morceaux de lui dans sa prose, s'il cessait de se mettre en scène, ce serait super bien. Hélas, Houellebecq continue encore et encore d'être le héros de ses propres livres, et ça, cela ne me fait pas fantasmer.



Au final, le truc positif que je retire réellement de cette lecture, c'est la découverte de Huysmans, que je lirai sans doute un jour.
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