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Critiques de Michelle Salter (62)
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Les ombres de Big Ben

Entre Histoire et thriller les événements de ce livre se déroulent au début du 20ème siècle, quelques années après qu’une partie de la population féminine ait eu le droit de vote.



Iris est une jeune journaliste, moderne et féministe qui travaille que la campagne des législatives partielles de sa circonscription. Deux femmes s’y présentent et l’une d’elle est celle qui avait aidé sa famille suite à la mort de sa mère après un mouvement des Suffragettes.



Un accident qui s’avère ne pas en être un ; une disparition passée inaperçue par la déclaration de guerre, puis une mort étrange l’amènent à enquêter sur des événements qui pourraient ne pas être que des hasards !



Les faits historiques sont le point de départ de cette histoire à rebondissements qui nous donne une image de ce qu’était cette période entre modernité et pouvoirs ancestraux des hommes et des notables ! Le pays était à reconstruire, les femmes s’investissaient de plus en plus dans la vie publique. Iris est le reflet de la jeunesse qui s’émancipe, désire se prendre en charge, veut pouvoir participer à la construction de l’avenir et se battre contre les inégalités !



L’écriture est très agréable et la lecture aisée mais quelques moments auraient gagné à être approfondis, plus particulièrement sur les activités professionnelles de Lady Timpson qui semblaient faire vivre la région !



Je ne sais pas combien de volumes sont prévus mais je lirais avec plaisir le prochain dès sa sortie, Iris est une jeune femme sympathique, énergique et empathique !



#LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance



Challenge Jeux en Foli...ttérature XIV

Challenge Féminin 2022/2023

Challenge Multi-Défis 2023

Challenge Plumes Féminines 2023

Challenge Entre Deux 2023

Lecture Thématique janvier 2023 : Entre 200 et 500 pages
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Les ombres de Big Ben

C’est un roman policier un peu lent qui nous entraîne d’abord sur la mère d’Iris, personnage principal de l’intrigue. Celle-ci est tombée dans la Tamise, un jour de 1914 et compte tenu de sa santé fragile est morte peu de temps après. Iris n’est pas parvenue à oublier cette mort et, devenue journaliste, décide d’enquêter sur le jour de sa disparition. En fouinant, elle apprend que sa mère n’était pas seule ce jour-là, deux autres femmes l’accompagnaient dont une – Rebecca- femme de chambre chez Lord et Lady Timpson, qui a disparu mystérieusement ensuite. Mais avant de pouvoir résoudre la disparition de Rebecca, Lord Timpson est retrouvé mort et tout accuse sa femme.



Au début j’ai eu un peu peur en me demandant où voulait nous entraîner l’autrice : la mort de Violet, la disparition de Rebecca, le meurtre de Lord Timpson. Beaucoup de chemins secondaires qui nous empêchent de voir l’intrigue principale beaucoup plus effroyable que prévu. J’ai passé un bon moment à lire l’enquête d’Iris, un personnage féminin intéressant et que je retrouverai sans doute dans une prochaine aventure.

Je remercie les Editions l’Archipel et Netgalley pour m’avoir permis de découvrir ce premier roman.



Challenge Multi-défis 2023

Challenge Plumes féminines 2023

Policiers et thrillers



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Les ombres de Big Ben

Gageons que ma route croisera à nouveau celle d Iris puisque Les ombres de Big Ben le premier tome de la série Les mystères d'Iris Woodmore m'a plu.

1920, Iris, est jeune journaliste au Walden Herald, le journal local, et y fait ses premières armes. Des élections partielles se profilent dans le district d'Aldershot et 2 femmes sont candidates au poste de député .. Nous sommes en 1920 !! Iris soutient sans hésiter Mme Siddons mais Lady Timpson vient de se porter candidate.

Iris est une jeune femme moderne, féministe et s'affirme être la fille de sa mère, une suffragette active décédée dans des circonstances troublantes lors d'une manifestation en juillet 1914..Iris n'aura de cesse de découvrir ce qui s'est réellement passé , les évènements vont se bousculer remettant à plat ses à priori .

Un roman à ranger dans le genre "cosy mystery". Un roman qui se lit vite et bien, Michelle Salter brosse ou plutôt esquisse le portrait de la société anglaise juste après la Grande guerre. Conservateurs et progressistes s'affrontent mais restent sur leurs positions au détriment des plus modestes et de tous ceux que la guerre a laissé sans ressources. Je m'attendais à apprendre beaucoup sur cette période, sur le mouvement des suffragettes, cela n'a pas été le cas, dommage.

Un grand merci aux éditions de l'Archipel via Netgalley pour ce partage

#LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance !
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Les ombres de Big Ben

Voici mon retour de lecture sur Les Ombres de Big Ben, premier tome de la série Les mystères d'Iris Woodmore de Michelle Salter.

Londres, 1920. Pour la première fois, deux femmes s’affrontent pour devenir députée.

À cette occasion, la journaliste stagiaire Iris Woodmore revient dans le quartier de la Chambre de la Communes – un lieu douloureux pour elle. Six ans plus tôt, sa mère y est morte en se noyant dans la Tamise en marge d’une manifestation de suffragettes.

Non loin de Big Ben, un homme révèle à Iris que sa mère n’est pas tombée par accident – elle a sauté.

Bien décidée à découvrir la vérité, Iris mène l’enquête.

Tous les indices semblent converger vers Crookham Hall, la majestueuse demeure de Lady Timpson… l’une des candidates à l’élection. Une honorable façade, qui semble cacher bien des secrets.

Les Ombres de Big Ben est donc le premier tome d'une série policière dont le personnage principal est Iris Woodmore.

Cette jeune femme a perdue sa maman six ans auparavant, suite à un saut dans la Tamise. Sa maman faisait partie des suffragettes, elle voulait le droit de vote. Elle a trouvé la mort…

Iris apprend par hasard que sa maman n'aurait pas été poussée mais qu'elle aurait plongée, alors qu'elle ne savait pas nager.

Ne comprenant pas comment sa maman a pu faire ça, Iris enquête, bien décidée à découvrir la vérité.. Elles étaient trois ce soir là à aller vers Crookham Hall.. Parmi elle, une est morte et l'autre a disparue. Tout ça est bien mystérieux et j'ai pris plaisir à suivre les pérégrinations d'Iris, ses recherches pour découvrir la vérité.

Le début est un peu lent, j'avoue eu besoin d'un peu de temps pour accrocher à ma lecture. Mais au fur et à mesure que les pages se sont tournées, je me suis mise à apprécié les personnages, la recherche d'Iris, l’histoire.. Et je serais ravie de lire de nouveau une aventure mettant en scène la jeune femme.

J'ai apprécié de me retrouver en Angleterre au début des années 1920, après la première guerre mondiale sur fond d'élections, de droit de vote des femmes.. La période est très riche et passionnante.

Je vous recommande Les Ombres de Big Ben, qui m'a plu. C'est un bon roman policier historique que je note quatre étoiles.
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Les ombres de Big Ben

Nous sommes en 1920, Iris Woodmore est une jeune journaliste, chargée de couvrir la campagne des législatives d'une circonscription londonienne. Pour la première fois, deux femmes s'affrontent pour devenir députée. Cette mission la ramène à l'endroit où six ans plus tôt, sa mère perdait la vie. Cette dernière, une suffragette engagée, serait décédée des suites d'une chute accidentelle dans les eaux malsaines de la Tamise. Iris n'y croît pas et décide de mener l'enquête. Iris n'est pas au bout des ses surprises. Certains indices semblent la mener directement vers Crookham Hall, l'imposante demeure de Lady Timpson, candidate à l'élection ...



Une agréable découverte ! Un cosy mystery qui tient parfaitement la route. L'ambiance et le contexte historique de l'époque sont bien rendus. L'intrigue se met en place doucement, nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.

Les personnages sonnent juste. J'ai particulièrement apprécié Iris, une jeune femme engagée, et déterminée à découvrir la vérité. Bien entourée, elle ne baisse pas les bras.



Un bon moment de lecture. J'ai hâte de lire la suite !



#LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance
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Les ombres de Big Ben

Londres, 1920. Des élections à la Chambre des Communes se préparent. Deux femmes sont en concurrence. Il s'agit d'une première en Angleterre. Iris Woodmore, une journaliste, s'apprête à couvrir l'événement. Ce reportage rappelle des moments douloureux à la jeune femme. Car, en 1914, soit six ans auparavant, sa mère décède en se noyant dans la Tamise lors d'une manifestation de suffragettes.



Alors qu'elle se trouve dans la capitale, Iris se rend sur le lieu du drame. Un homme l'interpelle, il sait qui elle est et curieusement lui révèle que ce n'était pas un accident. Violet Woodmore a sauté dans la Tamise d'elle-même avant d'y périr.



Choquée par cette révélation, Iris n'a pas d'autre choix que de mener son enquête sur les circonstances de ce décès. Ses recherches la conduisent alors sur les traces d'une candidate à l'élection actuelle.



Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette lecture.



"Les ombres de Big Ben" est le premier tome des enquêtes d'Iris Woodmore, une saga policière historique de l'Angleterre de l'entre deux-guerres. J'ai vraiment adoré cette lecture notamment par les thématiques abordées : la question des droits de la femme et du droit de vote au vingtième siècle.



On suit Iris dans le souvenir de la perte de sa mère, une femme dynamique et impliquée lors d'une manifestation des suffragettes alors qu'elle membre du mouvement féminin radical de la National Union of Women's Suffrage Society.



En tant que journaliste, elle décide de mener des investigations pour comprendre. Ce qui l'amène curieusement au cœur des élections actuelles à la rencontre d'une femme à la personnalité étrange, qui dérange, au sein même de l'aristocratie londonienne.



En pleine tourmente de l'histoire, avec des personnages féminins forts, courageux et révoltés, des secrets sont alors révélés.



Ce roman est un thriller mêlant les faits historiques aux combats des femmes pour l'égalité et la reconnaissance de leurs droits.



Cette lecture est un petit bijou si vous aimez aborder le féminisme à une époque trouble de l'Angleterre des années 1920.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Les ombres de Big Ben

La couverture avec cette femme qui avance seule dans le brouillard, d’un pas qui semble décidé, m’a tout de suite intriguée. Elle représente d’ailleurs assez bien ce que traverse Iris Woodmore, une journaliste stagiaire, qui depuis la révélation d’un homme rencontré par hasard, est dans le brouillard quant à la mort de sa mère, une suffragette convaincue et militante. Alors qu’elle la pensait victime d’un accident peu de temps après son coup d’éclat politique, elle découvre que cette dernière aurait volontairement sauté d’un pont pour couler dans l’eau sombre de la Tamise ! Une révélation bien difficile à croire pour la jeune fille qui, en bonne journaliste, décide de mener l’enquête sur ce qui s’est réellement passé ce jour fatidique. Tragique accident, meurtre ou suicide ?



Au cours de son enquête, Iris va découvrir que sa mère n’était pas seule lors de son action dans la Galerie des dames. Elle était accompagnée, entre autres, d’une certaine Rebecca, qui a elle-même étrangement disparu ! Et si les deux affaires étaient liées ? Son enquête, qu’elle mène avec détermination, prend une tournure d’autant plus intéressante que Rebecca était femme de chambre chez Lady Timpson, candidate au poste de député. Une candidate qui semble prête à tout pour remporter l’élection, au grand dam d’Iris qui supporte avec ferveur sa concurrente, mais une candidate bientôt au coeur de la tourmente…



J’ai adoré le talent avec lequel Michelle Salter fait converger ces différents points nous offrant une enquête passionnante, émaillée de questionnements, de doutes et de découvertes, en même temps qu’un récit historique et politique nous plongeant en pleine lutte des Anglaises pour le droit de vote. À cet égard, la dimension féministe est particulièrement bien amenée, d’autant qu’elle n’est jamais lourde ou insistante. En plus de figures historiques brièvement évoquées, comme Emmeline Pankhurst, on découvre les dissensions qui existaient au sein même des féministes, les suffragistes plaidant en faveur d’un mouvement pacifiste, et les suffragettes pour un mouvement plus radical avec des actions fortes mais jamais dangereuses pour autrui. Cette plongée dans la vie politique londonienne de 1920 m’a beaucoup plu, l’autrice la rendant vivante et étrangement actuelle.



Alors que les campagnes électorales en France ne me passionnent guère, j’ai suivi avec intérêt les programmes des trois candidats, et les manoeuvres de Lady Timpson pour écraser la concurrence. Je dois dire que j’ai trouvé cette femme exécrable autant dans ses opinions que ses méthodes. Elle symbolise un peu tout ce que je méprise en politique, cette tendance de certain(e)s à se battre pour une seule chose, leurs intérêts. Et pourtant, l’autrice opère un retournement de situation qui ne la rend pas plus sympathique sur le plan de ses idéaux, mais qui nous pousse à ressentir une énorme empathie et compassion pour cette femme qui a traversé de terribles épreuves. Rappelons que personne, absolument personne, ne sait vraiment ce qui se passe dans une maison une fois ses portes closes ! Lady Timpson, personnage plus complexe qu’il n’y paraît, nous prouve ainsi qu’on peut-être bourreau grâce à sa condition sociale et victime en raison de son sexe.



Le récit se part d’une autre tonalité, l’autrice évoquant de nouveau les droits des femmes, ou plutôt l’absence de droits, mais sous une autre perspective. Elle nous rappelle ainsi avec force et de manière brutale que si l’argent permet bien des choses, il ne mettra jamais à l’abri des bourreaux domestiques, a fortiori dans le contexte historique de l’époque… Je dis dans le contexte de l’époque mais il suffit d’ouvrir un journal pour voir que les choses n’ont guère évolué. J’ai d’ailleurs apprécié que l’autrice nous fasse suivre l’évolution d’Iris qui, bien qu’en avance sur son temps et sensibilisée à la cause féministe, va tomber dans le piège des apparences, avant heureusement de réaliser l’ineptie de ses préjugés…



Au-delà des violences faites aux femmes, l’enquête d’Iris va la confronter à d’autres thématiques, comme la corruption, la lutte des classes dans cette Angleterre du début du 20ème siècle encore très marquée par les inégalités sociales et économiques, le travail des enfants, l’éthique liée au métier de journaliste… Un journaliste doit-il toujours tout dire et révéler au public ? Est-il moralement acceptable d’être juge et partie en taisant certaines informations ? Des questions auxquelles sera confrontée Iris, qui va découvrir que déterrer les ombres du passé est une chose, savoir ensuite quoi en faire et en assumer les conséquences, en est une autre.



De fil en aiguille, on voit la jeune fille affiner ses opinions et les revoir sous un prisme un peu moins manichéen. Il faut dire que son enquête, qui va se complexifier au gré des révélations, lui permettra indirectement de faire un travail de deuil vis-à-vis de sa mère qui lui manque, mais pour laquelle elle a longtemps éprouvé des sentiments contradictoires… À l’aune de ce que l’on découvre sur les meurtrissures de Rebecca et de Lady Timpson, l’engagement envahissant de sa mère pour le mouvement des suffragettes prend une tout autre dimension. Loin d’être le fait d’une femme égoïste, il nous apparaît comme le cadeau d’une mère à sa fille pour qu’elle grandisse dans un monde où les femmes seraient les égales des hommes !



Quant au style de l’autrice, il est fluide, agréable et subtilement immersif. Le récit manque parfois de tonicité, mais il est également le reflet d’une époque encore traditionnelle, dépourvue de l’exigence de rapidité liée à la modernité. Iris enquête avec les moyens dont elle dispose, et le fait avec beaucoup de constance et de talent, creusant chaque piste avec pugnacité mais aussi humanité. Une humanité qui se reflète dans les mots de l’autrice qui aborde des thèmes difficiles dans un contexte d’après-guerre pas forcément simple, mais qui le fait sans jamais tomber dans le misérabilisme. Il y a autant d’ombre que de lumière dans ce roman !



En conclusion, avec Les Ombres de Big Ben, Michelle Salter nous plonge avec beaucoup de réalisme dans une Angleterre du 20ème siècle où s’opposent valeurs traditionnelles et volonté d’émancipation féminine. Un portrait social mis au service d’une enquête qui conduira une jeune journaliste à rouvrir les blessures de son passé, mais aussi à déterrer de sombres secrets prouvant que noblesse de classe n’est pas toujours noblesse de coeur. Entre une enquête dont découlent de terribles révélations, une campagne électorale autour de la lutte des classes et des droits des femmes, et une portée historique puissante, les lecteurs devraient se laisser porter par ce roman aussi riche que passionnant.
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Les ombres de Big Ben

1920, Londres. Iris est une jeune journaliste. « En 1918, la loi de représentation du peuple avait donné le droit de vote à tous les hommes de plus de vingt et un ans, et uniquement aux femmes de plus de trente ans, si elles étaient propriétaires ou riches locataires, diplômées de l’université britannique ou épouses d’un universitaire ». (p. 21) Pourtant, à Aldhershot, deux femmes et un homme se présentent à l’élection partielle locale des députés. L’une des candidates, Mme Siddons est une amie d’Iris et l’a invitée à assister à un débat à la Chambre des communes.





Iris est très nerveuse lorsqu’elle pénètre dans le bâtiment. A l’intérieur de la Chambre du Parlement, son regard s’attarde sur la Galerie des dames : « le simple fait que ma mère s’y était trouvée juste avant de mourir me donna ma chair de poule » (p. 21). Six ans plus tôt, sa mère, une suffragette, s’est noyée dans la Tamise. Après la séance, la jeune femme se rend sur les lieux du drame. Un vieux marin lui affirme que Violet n’est pas tombée : elle a sauté. Il était présent, c’est lui qui a repêché son corps.





Iris ne comprend pas : sa mère ne savait pas nager. Elle a toujours pensé que cette dernière avait paniqué et trébuché après une action du mouvement, au sein du palais de Westminster. Elle est déterminée à découvrir la vérité, persuadée que la suffragette devait être poursuivie. Elle décide de remonter le passé. Ses investigations rejoignent le sujet de son article : elles la mènent à Crookham Hall, la demeure de Lady Timpson, candidate à la députation. Elle apprend qu’une domestique, Rebecca, a disparu, elle aussi, en 1914.





Les ombres de Big Ben est une photographie de la condition féminine britannique et du contexte politique des années 1920. Il décrit la lutte des suffragettes et des suffragistes pour le droit de vote des femmes. J’ai été touchée par leur combat et par leurs actions, menées malgré les risques pour leur liberté, mais aussi pour leur vie. Michelle Salter rend un vrillant hommage à celles qui se sont battues pour les droits des femmes. De plus, la description des programmes des trois candidats détaille les évolutions nécessaires de la société. Elle s’attache aux différences de classe, de sexe, d’instruction, etc. J’ai aimé le décryptage impartial d’Iris.





La journaliste est une jeune femme moderne, obligée de se conformer aux règles. Même si elle aspire aux mêmes changements que sa mère, elle ne possède pas sa fougue, elle est mesurée, mais elle est, cependant, acquise à la cause. J’ai aimé son caractère nuancé : elle est intelligente, mais possède une part de candeur ; elle est déterminée et prudente à la fois, etc. Tous les portraits sont ciselés, aussi comme dans la réalité, je me suis attachée à certains personnages pour leurs qualités et malgré leurs défauts.





Ce roman est aussi un suspense, puisque, pendant la campagne électorale, un meurtre est perpétré. En raison du manque de preuves, les investigations s’attachent aux faits et à la personnalité du défunt et à celle de la personne accusée. L’enquête dévoile des secrets sulfureux et dénonce la domination patriarcale, le peu de considération accordée à la parole des femmes et le poids des apparences. J’ai été captivée par les enjeux judiciaires.





J’ai adoré Les Ombres de Big Ben et j’aimerais beaucoup retrouver Iris, dans de nouvelles aventures.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Les ombres de Big Ben

Violet, la mère d'Iris meurt en 1914 lors d'une action de suffragettes. Six ans plus tard, un marin affirme à Iris, devenue journaliste, que sa mère a sauté volontairement dans la Tamise. La jeune femme ne veut pas y croire et commence à enquêter.

Si le résumé avait l'air alléchant, je suis sortie déçue par ma lecture. Le récit est mou, les rebondissements peu surprenants et l'histoire part rapidement dans d'autres directions, multipliant les sous-intrigues sans jamais réussir à faire décoller le suspense.

Je trouve aussi que le récit manque de réalisme, notamment dans les idées trop avancées que présentent les personnages masculins. Le roman présente beaucoup de sous-intrigues autour de la condition des femmes et bien qu'il se passe en 1920, la majorité des personnages masculins semblent féministes et le déroulement du procès m’interpelle : je doute qu'en 1920, des jurés aient vu comme une circonstances atténuantes les violences conjugales que subissaient les femmes.

J'ai trouvé les personnages assez plats, voire inintéressants pour certains, pour ne pas dire franchement inutiles. Je trouve par exemple que Percy n'apporte rien à l'histoire. L'autrice semble vouloir cocher des cases avec certains personnages sans vraiment savoir quoi en faire pour avancer son histoire principale.

Bref, c'est un livre dont l'intrigue peine à avancer, avant de s'éparpiller, rempli de personnages insipides. Dommage.
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Les ombres de Big Ben

Malgré l'atmosphère on ne peut plus britannique, le début de ce roman ne m'a pas enthousiasmé. Les suffragettes et le décès de la mère de la jeune journaliste me paraissaient pauvres pour tenir un lecteur en haleine.

Bien m'en a pris de poursuivre cette lecture car la gente masculine de l'époque est on ne plus odieuse enfin la plupart. Il faut dire qu'entre les nobles à protéger, les politiques et les hommes tout cela réuni nous emmène chez les intouchables. Iris bien mature s'acharnera sur la découverte de son mystère mais dans une évolution surprenante de la situation qui nous tient accroché aux chapitres qui défilent.

Attention mesdames, vous allez tout droit vers l'engagement en parcourant

ce livre. Mais au fait, votez vous ?
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Les ombres de Big Ben

Dans les années 1920, Iris est une jeune journaliste d'une vingtaine d'années à Walden, une petite ville près de Londres. Elle se réjouit de devoir écrire une série d'articles sur la future élection d'une femme en tant que députée. C'est très important pour elle, car sa mère était une suffragette, une de ses femmes qui s'est battue pour le droit des votes. Ce combat était si engagée que sa mère y a trouvé la mort. Les évènements vont amener Iris à se poser des questions sur la mort sa mère, qui n'était peut être pas accidentelle. Dans le même temps, l'élection locale se révèle plus intrigante que prévue....Entre malversation et meurtre, l'une des candidates a peut-être des choses à cacher...Iris va enquêter et mettre au jour des liens entre passé et présent...

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Je trouvais que le début du livre n'était pas fluide, j'avais du mal à bien comprendre comment la mère d'Iris était supposée être morte. Puis au bout d'une trentaine de pages, je me suis totalement laissée entraînée par l'histoire, le personnage d'Iris étant très vivant, très curieux, et j'ai complètement oublié ma réserve ! J'ai passé un excellent moment de lecture avec cette jeune journaliste !

Merci à Netgalley et aux éditions L'Archipel pour cette lecture.
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Les ombres de Big Ben

J'ai reçu cette lecture via Netgalley et les éditions l'Archipel, que je remercie vivement pour cet envoi.



Notre histoire se déroule en Angleterre en 1920. Violette, la mère de notre héroïne Iris est décédée en 1914, en plein mouvement suffragiste, suite à une action qu'elle a mené au parlement.



Iris ne cesse de ruminer sur la mort de sa mère et aimerait comprendre ce qui l'a poussée à se jeter dans la Tamise alors qu'elle ne savait pas nager. En cherchant des réponses à ses questions, elle va enquêter sur la mystérieuse disparition de Rebecca Dent, disparue juste après le décès de sa mère. C'était sans compter sur l'apparition d'un cadavre d'un riche lord de sa région natale.



J'ai bien aimé l'ambiance et le personnage d'Iris. L'histoire nous raconte la course électorale où deux femmes essaient de gagner leur place au parlement, et met en scène des protagonistes de toutes les classes sociales de l'Angleterre des années 1920.



L'intrigue était intéressante, on rentre très vite dans le vif du sujet et il n'y a quasiment pas de temps morts dans cette enquête. Les codes du cosy-mystery sont bien respectés, le style est agréable. J'ai eu quelques difficultés par moment avec la temporalité qui est parfois un brin floue (parfois plusieurs semaines passent sans qu'on le remarque vraiment, ce qui m'a parfois amenée à relire la page précédente pour comprendre l'enchaînement) mais sans que cela soit bien gênant pour autant.



Premier tome d'une série je pense, je serai ravie de lire la suite qui s'annonce prometteuse.



Vraiment une chouette lecture pour les amateurs de romans policiers historiques, je recommande !



Merci encore pour cette lecture privilégiée.
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Les ombres de Big Ben

Premier volet d'une série policière que l'on peut qualifier de cosy mystery (ou cosy crime en français) se déroulant dans les années 20 à Londres alors en proie aux actions des suffragettes afin d'obtenir le droit de vote pour les femmes.



Chose qu'elles ont obtenu en 1928 lors de la promulgation d'une loi leur permettant de voter à l'âge de 21 ans.



L'enquête menée d'une main de maitre par la jeune journaliste stagiaire Iris Woodmore n'est qu'un prétexte pour l'auteur afin de distiller d'une manière agréable et ludique des informations historiques sur le combat de ces femmes pour leur droit.



A part cela, l'énigme policière présente une mouture classique c'est-à-dire décès mystérieux et tragiques, secrets de famille opaques à souhait. Mais qu'importe. On en redemande !!



Les personnages sont dynamiques, enlevés et surtout représentatif d'une époque - celle des années suivants la fin de la première guerre mondiale - surtout du côté de la gente féminine désireuse

de prendre son envol question liberté (financière ou non) en sortant du carcan étouffant de l'emprise maritale ou paternelle.



Enfin bref, une série prometteuse et surtout a suivre.
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Les ombres de Big Ben

Un texte qui m'a beaucoup plu, pour son contexte historique, politique, sociale et plus intime avec le personnage touchant de la jeune Iris.

A Londres en 1914, lors d'une manifestation de suffragettes, la mère d'Iris disparaît. Elle serait accidentellement tombée dans la Tamise. À moins que... Six ans plus tard, sa fille Iris, jeune journaliste, décide de mener l'enquête. Elle va sur place et interroge des témoins et des amies de sa mère. Sa mère faisait partie du mouvement des suffragettes et de la branche plus radicale, avec des mises en œuvres d'interventions "musclées". Ce soir là, sa mère s'est introduite dans le Parlement pour peindre les murs aux couleurs des suffragettes et en y accolant un drapeau. Mais en repartant, elle va tomber dans la Tamise et plusieurs jours, plus tard, elle décédera.

Nous retrouvons Iris en 1920, elle est devenue apprentie journaliste

et va suivre la campagne des législatives qui, pour la première fois, voit deux femmes s'affronter dans une circonscription londonienne.

Elle va alors suivre la campagne électorale et mener son enquête car tous les protagonistes ont connu le combat et sa mère.

Une campagne électorale avec deux candidates et un homme qui essaie de se faire sa place. Cette campagne est aussi le prétexte de parler de la situation sociale dans les campagnes londoniennes, de montrer les différences entre les diverses classes sociales : des châtelains avec du petit personnel. Mais aussi des questions environnementales et les premières associations qui se sont intéressées à la préservation de la nature. Car même s'il faut que l'économie prospère, il faut aussi préserver la nature. L'auteure raconte aussi très bien le milieu de la presse, la jeune Iris va apprendre avec un vieux briscard et le patron du journal qui tient les cordons de la bourse. Elle décrit très bien les implications politiques, sociales dans cette société anglaise qui évoluent, qui va passer du 19e siècle au 20e siècle, avec des changements sociaux, économiques, politiques.

J'ai beaucoup apprécié ces contextes et j'ai aimé découvrir le combat des suffragettes, la situation sociale de l'Angleterre des années 14 et 20.

Une enquête digne de la Grande Agatha Christie car Iris et son patron vont dans des salons boire le thé et elle fait ses interviews dans les pubs.

Ce livre est le tome 1 d'une série et j'ai été frustrée à la fin car tout n'est pas élucidé et donc hâte de retrouver la jeune Iris.

#LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance
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Les ombres de Big Ben

Londres 1920, pour la première fois deux femmes s'affrontent pour devenir députée. Iris, journaliste stagiaire revient dans le quartier de la chambre des Communes pour couvrir les élections. Ce lieu est douloureux pour elle car c'est ici, sur le pont, que sa mère s'est noyée, six ans plus tôt. Iris décide d'investiguer pour comprendre les raisons de la mort de sa mère, une fervente suffragette pleine de vie. L'enquête va l'amener à percer à jour des secrets horribles sur des personnages publics.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'enquête. La première partie est un peu lente à mon goût mais utile pour placer le contexte et les personnages. La deuxième partie m'a beaucoup plus captée avec la révélation des secrets et je l'ai lue d'une traite.

On plonge dans l'univers post première guerre mondiale où les femmes commencent à revendiquer leur liberté et leurs droits.

A l'image de sa mère, Iris est une femme forte et indépendante, mais aussi attachante. J'aime beaucoup les histoires de cette époque, qui prennent place au sein d'une ambiance aristocratique comme dans les Agatha Christie. Une histoire qui digne de #metoo.

Un polar, qui n'est pas un cosy mystery, qui se déguste avec une tasse de thé.

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Les ombres de Big Ben

Un roman historique policier où les femmes sont à l'honneur ! Iris Woodmore stagiaire dans le journalisme, va interviewer deux femmes qui, pour la première fois, se présentent au poste de députée. Cela l'amène à la Chambre des Communes, là où sa mère, suffragette, a trouvé la mort six ans plus tôt. Accident ou suicide ? Elles étaient trois femmes ce jour-là. L'une est morte, l'autre a disparu et qui était la troisième ? Tous les indices semblent converger vers Crookham Hall, la demeure de Lady Timpson, l'une des candidates à l'élection... Après un début un peu lent, j'ai adoré suivre l'enquête d'Iris et être plongée dans le Londres d'après guerre au moment où les femmes réclament le droit de vote. L'héroïne est attachante et persévérante. Le style de l'auteure est fluide et les descriptions réalistes. Une auteure, une héroïne et une future série plaisantes que je recommande et que j'aurais plaisir à découvrir de nouveau. #LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance
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Les ombres de Big Ben

La couverture m’a tout de suite attiré, en plus du titre et du résumé… Bref ! J’avais envie de découvrir l’histoire !



Iris, jeune journaliste, suit les élections des représentants à la Chambre des communes. Pour la première fois des femmes s’affrontent. Cette configuration va lui rappeler sa mère, suffragette extrémiste qui a perdu la vie dans d’étranges circonstances… Alors qu’elle se rend sur les lieux du décès de sa mère, Iris croise un homme qui va mettre en avant des éléments plus que troublants sur la disparition de cette dernière ! Iris décide d’enquêter… Elle pourrait déterrer bien d’autres secrets, au risque de s’attirer de gros ennuis.



J’ai énormément aimé l’ambiance de l’histoire qui se déroule à Londres dans les années 20. Epoque durant laquelle émancipation de la femme et traditionalisme s’affrontent. Cela apporte beaucoup à l’atmosphère pesante de l’enquête menée par Iris.

Il ne s’agit pas du genre de Thriller haletant dans lequel on découvre de nouveaux éléments à chaque page. Au contraire, l’histoire prend son temps tout comme l’enquête.

Personnellement j’ai bien aimé cette découverte lente et oppressante des secrets de famille d’Iris mais aussi de tout ce qui entoure les investigations de la jeune femme.



J’ai donc beaucoup aimé suivre Iris et sa quête.
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Les ombres de Big Ben

Le titre de ce roman m’a tout de suite intriguée, allié à cette couverture, j’ai eu envie de suivre ce destin de femme et de percer les mystères proposés.



Les Ombres de Big Ben nous permet de suivre Iris Woodmore, une jeune journaliste, qui veut percer le mystère de la mort de sa mère, décédée après être tombée dans la Tamise, en marge d’une manifestation des suffragettes. Cependant, il semblerait que ce ne soit pas un accident, selon un témoin, elle aurait sauté. Il n’en faut pas plus à Iris pour se lancer à cœur perdu dans l’enquête.



J’ai adoré le ton de ce roman. Il est à la fois léger et profond : en effet, la plume de l’autrice met en scène un récit plaisant, agréable à lire car très fluide, mais en filigrane, il évoque le combat des femmes pour obtenir les droits civiques comme les hommes. Le roman retrace les luttes, les obstacles qu’ont rencontrés ces mêmes femmes, en butte avec l’opposition masculine et les préjugés. La partie historique est apportée par touches, avec subtilité, ce qui permet de garder la fraîcheur et la légèreté du ton. Pour autant, cela confère comme une caution de vérité au récit. Cela l’ancre dans un réel, pas si lointain, et permet de donner aux personnages une densité particulière. En tant que femme, je ne peux pas rester indifférente aux luttes de celles qui m’ont précédée et qui ont entériné mes droits actuels.



La dynamique du livre est très agréable. Nous suivons plusieurs fils d’enquête qui se croisent : les recherches sur Violet, la mère d’Iris et ses amies de l’époque mais aussi l’enquête concernant les drames actuels chez Lady Timpson à Crookham Hall. L’alternance des deux est savamment orchestrée et les liens qui sont faits sont assez intéressants. Il y en a un que j’ai assez vite deviné, dans les grandes lignes, et cela ne m’a absolument pas gâché le plaisir. Bien au contraire ! Finalement, ce roman nous offre à la fois une cold case et une enquête à chaud, cela lui donne une jolie saveur. Dans les deux cas, la détermination et la pugnacité de notre héroïne sont déterminantes pour mettre au jour les éléments.



Les personnages jouent un rôle clef dans le plaisir pris à lire. Iris est une demoiselle à la fois résolument moderne, déterminée à réussir et une jeune fille fragile car hantée par le spectre de la disparition maternelle, oscillant entre colère et chagrin incommensurable. Son enquête est aussi un chemin de réconciliation avec cette mère disparue, dont elle comprenait mal les choix. Cela devient donc une quête initiatique : en en apprenant plus sur sa mère, elle en apprend aussi sur elle-même car il y a des choses qu’Iris devra taire, des choses qu’elle devra révéler. Il lui appartiendra de bien doser et de bien peser ses choix pour que le résultat soit juste. J’ai beaucoup aimé voir Iris évoluer, grandir, affronter des révélations brutales, relier les éléments, faire les déductions. J’ai apprécié son humanité aussi, car elle est un personnage qui sait compatir, pardonner, taire.



Les autres personnages forment des contrepoints intéressants. Nous avons des êtres timides ou guindés, des êtres qui cachent sous des dehors snobs de lourds secrets et de profondes blessures, certains sont drôles et gaffeurs tandis que d’autres sont d’un sérieux rigide et austère. L’autrice a réussi à donner des accents très humains à chacun, elle nous propose une galerie de personnages haute en couleurs, crédible par rapport à l’époque du récit, et elle sait parfaitement doser les tourments qu’elle fait endurer à ses êtres de papier, les turpitudes de l’époque, la mauvaise foi, les abus de pouvoir des puissants, les craintes du peuple, nous retrouvons mille et un petits détails qui font vrai sans sombrer dans le misérabilisme.



Ainsi, j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. C’est une lecture douce et agréable qui mêle histoire et enquête policière sans effusion de sang ou de violence. Ce polar est tout doux, et correspondait parfaitement à ce dont j’avais besoin à ce moment là.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Les ombres de Big Ben

Iris est une jeune journaliste de province, énergique, déterminée et éprise de liberté. Elle porte un intérêt particulier à la défense de la cause féminine, qui agite l’Angleterre en ce début du 20 siècle, grâce notamment aux mouvements des suffragettes.

Il faut souligner que sa mère, Violet, a été l’une d’entre elles. Mais sa mort, suite à l’une de ces actions menées, a laissé un vide pour Iris, mais aussi beaucoup de questions en suspens.

Lors d’un séjour à Londres, un élément nouveau sur sa disparition lui est appris et Iris décide de mener alors sa propre enquête. De fil en aiguille, elle découvre ce qu’il s’est réellement passé, mais met aussi en lumière un autre mystère, celui de la disparition d’une autre suffragette et amie de sa mère, Rebecca.

Y’a-t-il un lien avec l’action commando menée ou plutôt avec l’emploi de femme de chambre, qu’occupait Rebecca chez Lord Timpson ?

En parallèle, une élection locale se prépare, qui voit notamment la candidature inédite des 2 femmes au poste de député. Et l’une d’elles n’est d’autre que Lady Timpson, femme d’affaires redoutable et richissime. D’ailleurs, celle-ci voit d’un très mauvais œil les investigations d’Iris sur son ancienne femme de chambre, et va vite se retrouver dans la tourmente lorsque son époux trouve la mort de manière étrange.

Sympathique roman qui mélange étroitement faits historiques et intrigue policière. On en apprend d’avantage sur le combat de ces femmes à l’époque, pour faire valoir leurs droits, et obtenir plus de considération. C’est bien écrit, instructif et on a hâte de connaitre le fin mot de l’histoire, même si le rythme est un peu lent. La faute, peut-être, à la densité des thèmes abordés.

#LesOmbresdeBigBen #NetGalleyFrance

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Les ombres de Big Ben

Début du 20ème siècle, Iris a grandi sans sa mère. Elle sait peut de choses sur sa disparition, elle aurait chuté dans la Tamise. Une fois adulte, devenue journaliste elle tente d’en savoir plus et les vérités qui se dressent face à elle sont tout autres. Sa mère ne serait pas tombée, quelqu’un l’aurait forcé à sauter ? Elle était poursuivie ? Iris compte bien enfin comprendre ce qui a bien pu arriver à sa mère.



Cette enquête, Iris va la mener en parallèle de son travail de journaliste. Elle prépare un papier sur les élections à venir, où grande première, deux femmes sont candidates. Elle compte bien se rapprocher des proches qui accompagnaient sa mère à ce moment, mais rapidement elle va découvrir que l’une d’entre elle a disparu depuis quelques années. Un fait qui pourrait être lié au drame de sa propre mère ? Alors quand une mort s’ajoute à ce tableau déjà lourd, Iris se doit de mener l’enquête.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce roman, qui mêle plusieurs thèmes, le tout s’alliant très bien ensemble. Mystère politique, social, familial : je connaissais de loin le combat de ces suffragettes, et j’ai aimé me retrouver avec ce roman plus au cœur de ce mouvement. J’ai trouvé que le personnage d’Iris était profondément moderne, avec une touche de féminisme bien appuyé et surtout qu’elle ne manquait pas de ténacité.



Le rythme du récit ne manque pas de dynamisme même si quelques chapitres m’ont laissée un peu sur ma faim. J’avais l’impression que tout allait un peu trop vite par moment, certains passages auraient peut-être mérité d’un peu plus d’approfondissement.
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