Citations de Nathalie Bernard (189)
Facebook est une vitrine, on n'y montre que ce que l'on souhaite partager, se dit-elle en cliquant sur sa propre page, inactive depuis au moins cinq ans.
p17
La vie est comme un livre.il faut tourner les pages pour avancer,et parfois se résoudre à finir un chapitre que l'on a adoré...
"Tous les gamins ont besoin de rêver pour avoir envie de grandir"
Nous étions si fragiles.
Nous sommes si fragiles.
"Le monde continuait de tourner sans elle et il avait l'air de tourner très bien."
"Définition de l'espoir by Hope : cela ne se fera pas en un jour, mais un jour ça se fera"
Pour se calmer, Valérie caressait Sénèque derrière les oreilles, se penchait vers lui et enfouissait son nez dans son pelage odorant, puis elle fermait les yeux et tentait d'imaginer qu'elle était elle-même un chat.
Que l'on se trouve ici ou dans la réserve où les blancs vont nous emmener, ces étoiles seront toujours à la même place dans le ciel. Elles resteront pour toujours le toit de ta maison. Tout là-haut, les grands espaces ne disparaîtront jamais...
Si les bisons n’avaient pas été exterminés, je serais resté dans les plaines.
Mais je ne peux pas revenir en arrière.
Alors, je regarde vers l’avenir.
Cette fois, le froid était en train de gagner, et il ne voulait qu’une chose : sa PEAU.
Le monde, avec son Chat GPT, ses guerres et sa sixième extinction, était dehors. Pas une goutte de pluie en un mois, à peine quelques orages secs. Ma mère avait dû se lamenter tous les matins en écoutant France Inter. Je l’entendais d’ici : c’est vraiment inquiétant pour les jeunes. Ça n’a jamais été aussi mal ! À quoi servaient donc ces phrases déprimantes ?
Je suis attristée d’assister à l’anéantissement de tous ces peuples de nomades amérindiens, inlassablement pourchassés par les colons américains, puis sauvagement combattus, persécutés et misérablement parqués dans des réserves, les privant de liberté et les précipitant vers une fin funeste…
Le jaguar. Son frère l'avait rencontré, lors de sa toute première chasse en solitaire. En se baissant pour boire de l'eau, il s'était retrouvé nez à nez avec l'animal. Entre eux deux, il n'y avait eu que le courant de la rivière pour les séparer. Silvio avait raconté à Diana ce moment qui lui avait semblé durer une petite éternité. Ses yeux dans ceux du jaguar, son souffle harmonisé au sien, l'un et l'autre dans la même position, il avait eu le sentiment étrange de se voir dans un autre corps, jusqu'à ce que le jaguar détourne les yeux et reparte tranquillement en longeant la rive.
— Tu veux mourir, comme ton frère ?
— Non, je veux me battre, comme mon frère.
- Celui qui s'est proposé est complètement soûl !
- Vicente vient de perdre un ami et sa mère est en train de mourir…
- C'est pas une raison pour avaler tout cet alcool !
- Je suis d'accord avec toi, Di. Mais, pour le moment, Vicente n'a peut-être pas trouvé d'autre manière de faire taire sa douleur…
Sa respiration s'accéléra. Elle s'entendait respirer trop fort, beaucoup trop fort... Il fallait absolument qu'elle se calme ! Elle ferma les yeux et tenta de se concentrer sur quelque chose d'agréable. Dans la situation dans laquelle elle se trouvait, c'était vraiment un exercice difficile.
Je ne me sentais pas la force d'affronter cette journée, ni les suivantes.
Je voulais que le temps s'arrête, m'offre un répit. (p.104)
Dire que nous avions imaginé toutes les apocalypses possibles.
Réchauffement climatique, désertification, montée des eaux, nouvelle ère glacière, guerre nucléaire, extinction de masse.
Finalement, le ciel aura décidé d'abréger nos angoisse en accélérant les choses.
Je sais que vous aimez les fictions, mais ne refaites pas l'histoire.
Plus elle s'éloignait de son passé, plus elle voulait revenir en arrière.
Plus ils roulaient, plus elle avait envie de s'arrêter.
Plus son père cherchait à oublier et plus elle désirait se souvenir.