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Critiques de Nicolas Leclerc (341)
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La bête en cage

Voilà un thriller qui m'a beaucoup plu, même s'il y a beaucoup de scènes de "pan pan, je te tue" et que les rebondissements ne manquent pas. Un style un peu western que je n'affectionne généralement pas.

Je ne suis effectivement pas habituellement adepte des scènes de tueries mais Nicolas Leclerc a su m'embarquer dans son univers où l'action est extrêmement présente. J'aurais bien sûr préféré que l'aspect psychologique soit plus développé, comme le laissait d'ailleurs présager le début mais pour autant, j'ai eu plaisir à suivre Chloé, Samuel, et les nombreux autres personnages.

L'histoire se passe dans le Jura mais ne vous attendez pas à vivre des moments plaisir, des randonnées, des soirées fondues car vous allez vite déchanter . Ici il est question de chômage, de galère et de trafic de drogue.



Les personnages sont, pour certains, attachants et c'est sans doute pour cette raison que je me suis laissée entraîner dans ce polar rural qui ne coche pourtant pas toutes les cases pour me séduire.



L'écriture de Nicolas Leclerc est très visuelle, je ne serais pas étonnée qu'un metteur en scène s'empare de ce roman.



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La bête en cage

Je me méfie un peu des romans, ou plutôt polars/thrillers dits ruraux, car les histoires s'éternisent parfois, et on a du mal à rester accroché au scénario et à ses personnages.

Ainsi, si je n'avais pas du tout adhéré au "Rural noir" de Benoit Minville, qui se passait dans la Nièvre et une histoire ( de drogue également) qui trainait en longueur, ( bien sûr , not the same si vous me parler, côté thrillers ruraux, de Franck Bouysse et entre autres de "Grossir le ciel " et de "Glaise" , mais là nous passons à une autre qualité d'auteurs) il en est tout autrement ici avec cette" Bête en cage", dans le Jura.

Nicolas Leclerc s'est lancé dans une entreprise osée, nous faire adhérer à un récit au nombre de personnages limités, dont beaucoup de la même famille et d'amis ou connaissances locales, dans des petits villages où sévissent chômage, petits boulots, combines, et consommation de drogue pour pouvoir surmonter le quodidien. Et pour plomber davantage l'atmosphère, l'action se passe en hiver. Il fait froid, on dérape sur les routes de montagne, et certains y perdent leur cargaison de coke. Avec les problèmes que cela va engendrer pour le reste de la famille quand les truands kosovars veulent récupérer leur came.

Certes, Nicolas Leclerc ne fait pas dans la dentelle , on lit son livre comme on regarde un bon film d'actions, (jai pensé à Fargo par moments), les scènes s'enchainent à un rythme soutenu, et pas de temps mort, tant pour le lecteur ou la leactrice, que pour les personnages de son thriller. Certaines scènes sont dures, crues, violentes, et le style, court, incisif,phrases rapides, contribue à en maintenir l'intensité.

On suit l'histoire à côté des protagonistes, un peu comme avec une caméra sur l'épaule.

Je reprocherai d'une part, éventuellement un manque de "recherche" sur le côté psychologique des uns et des autres, mais si l'auteur a pris le parti de l'action...c'est quand même lui qui décide; et d'autre part, quelques passages un peu "à l'américaine", qui là, m'ont rappelé certains "Tarantino".

Bon, il faut en lire un autre, ce que je vais faire, voir si Leclerc change de style ou conserve cette forme d'écriture, ce qui serait alors sa "marque de fabrique"; mais alors, attention, cela n'ôterait-il pas quelque peu de l'aspect surprise et originalité, à l'instar des Coben, et Higgins Clarck avant lui, qui nous ont agréablement surpris au départ par leur montage, mais qui l'ont ensuite gardé, sans le changer ou le modifier légèrement, parce que cela avait marché. Ce qui, perso, m'avait lassé.

A suivre donc, mais une bonne lecture quand même.

Et vous déciderez s'il n'y a qu'une seule bête en cage, ou si elles sont plusieurs...
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La bête en cage

Coucou mes Mystigris 😉



J'ai lu La bête en cage de @nicolasleclerc

Merci à @bepolar et @editionsseuil



🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Samuel, éleveur laitier depuis 15 ans travaille d'arrache-pied pour faire tourner sa ferme. Il a une dette envers son oncle Franck et s'associe à lui et son cousin Simon pour stocker de la drogue dans sa grange. Un soir de livraison, rien ne se passe comme prévu, son cousin n'arrive jamais à la ferme... Franck et Samuel le retrouvent mort et la cargaison volée. S'ensuit une course contre la montre pour retrouver cette drogue avant que quelqu'un mette la main dessus.



🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 un polar rythmé et fluide, des phrases courtes, pas de temps mort, pas de fioritures, une histoire trépidante et sous tension permanente. Un roman original avec en toile de fond l'univers agricole et ses difficultés, une campagne froide et déserte. Une atmosphère glaciale et violente.

On rencontre au fil des pages différents personnages qui n'ont à priori aucun rapport entre eux mais qui s'imbriquent petit à petit. J'ai aimé le personnage de Samuel mais encore plus celui de Chloé, cette jeune femme droguée et brûlée au visage que la vie n'a pas épargné.



🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 J'ai beaucoup aimé ce polar haletant et efficace qui va droit au but sans chichis. Du début à la fin ça ne s'arrête pas, de l'action et encore de l'action !
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La bête en cage

Un trafiquant de drogues peut-il être sympathique ? A cette question, je réponds oui. Samuel, la quarantaine, est éleveur laitier. A la suite d’un coup du sort qui nous sera dévoilé au cours de l’intrigue, il a accumulé les dettes. Il n’a pas trouvé de moyens de s’en sortir, alors son oncle Claude, l’un des rares membres de sa famille qui lui reste (ses parents sont morts dans un accident de voiture), lui propose de l’aider en l’associant à sa petite entreprise de trafic de drogues. Samuel aurait-il pu faire autrement ? Peut-être, mais maintenant, c’est un peu tard, surtout que les associés de son oncle et de son cousin flambeur ne sont pas des tendres. Parlons-en de Simon, le cousin. Il est tout le contraire de Samuel, il gagne bien sa vie, mais il dépense encore plus, d’où ce second travail, nécessaire pour maintenir son train de vie. De plus, il trouve déshonorant le travail de son cousin, oubliant, comme beaucoup de personnes, à quel point celui-ci est indispensable.



Forcément, un problème surgira, puis deux, puis trois. Comme si à chaque jour ne suffisait pas sa peine. Et l’intrigue se déploiera dans toute son horrible splendeur, jusqu’à un épilogue dont l’espoir n’est pas exempt. Mais, avant cela, nous croiserons aussi d’autres personnes dans la détresse. Prenez Virginie, qui travaille chez Brico. Elle est mariée avec Grégoire, elle est mère d’un petit garçon. Mais tout est plus dur depuis que Grégoire a été licencié. Les travaux pour leur maison ? L’on ne peut pas dire que cela avance. Le métier de Virginie ? Tout sauf stimulant. Alors quand sa voiture tombe en panne, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et elle appelle son grand frère à l’aide. Virginie est un des personnages féminins que nous croiserons dans le récit, un de ses personnages invisibles et pourtant largement malmenée par la vie, malmenée par les hommes de leur vie aussi. Elle, Chloé, Julie…. Combien de ces femmes ne voit-on pas, ou ne les voit-on que lorsqu’il est trop tard ?

La bête en cage – ou la preuve qu’un polar peut être à la fois rural et très noir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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La bête en cage

Un coup de.coeur ! J'étais dubitatif sur le lieu du roman ! Un polar en montagne, à Dampierre dans l'Ain? Avec des marmottes ? Et bien non ! Samuel, un paysan endetté jusqu'au cou est empêtré dans un trafic de drogue, dirigé par des brutes Kosovars. Une grosse livraison de 100 kilos de Coke se passe mal, et c'est la catastrophe !

C'est un microcosme social en perdition que nous décrit N. Leclerc. Pour survivre, Samuel le fermier, Thierry le garagiste, Claude et son fils Simon l'arriviste m'a tu vu, Chloé la junkie (cramée dans tous les sens du terme), Virginie et Grégoire ( son abruti et gros malin de mari), tous en quête d'une autre vie, ici ou ailleurs, vont être pris dans la tourmente. Il y aura de la casse, beaucoup !

L'auteur ne nous lâche jamais, les chapitres courts donnent du rythme à l'écriture, pas le temps de contempler la beauté des montagnes. Tous les destins des personnages s'imbriquent dans un marasme provincial. Dans cette tragédie sociale de gens ordinaires, tout le.monde.veut sauver sa peau sur une montagne de "blanche" ! C'est fulgurant ! Un polar a 100km/h, dangereux !

Comme le dit l'auteur, cela aurait pu se passer dans n'importe quel province, mais un fait divers récent en montagne ( règlement de compte autour du trafic de drogue) nous rappelle une certaine réalité des trafics de stupéfiants aux frontières.... Toute ressemblance...
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La bête en cage

Une très jolie découverte , rapportée des " Quais du Polar" et lu d'une traite. Une histoire très mouvementée , qui a lieu dans les montagnes du Jura , en hiver car c'est plus froid et plus dangereux.

Les retours dans le temps, les changements de décors et de points de vue ne fonction du vécu de chacun dans ce roman font que l'histoire vous happe.

Impossible de le lâcher avant de connaître la fin.



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La bête en cage



Samuel est éleveur laitier dans une ferme du Jura.

Les temps sont durs, les fins de mois difficiles et les dettes s’accumulent.

Un jour, son oncle Claude et son cousin Simon lui imposent de s’associer à un trafic de drogue.

Se sentant redevable envers son oncle et n’ayant pas trop la possibilité de refuser, il accepte contraint et forcé de servir d’intermédiaire pour passer plusieurs centaines de kilos de la Suisse vers la France.

Il le fera une fois, une seule. Après ça, il sera quitte.

Mais le soir de la livraison, rien ne se passe comme prévu.

Simon est retrouvé mort et là drogue a disparu.

Commence alors pour Samuel une descente aux enfers car la mafia albanaise ne va pas en rester là. Elle compte bien récupérer sa cargaison.

Un polar bien chapitré, véritable page turner où chaque fin de chapitre en appelle un autre.

Et une construction admirablement bien maîtrisée que je ne peux pas détailler sans risque de spoiler car toute la force de ce roman réside dans cette construction justement.

Un polar rural que j’ai pris plaisir à lire même si, encore une fois, les scènes de violences m’ont heurtée.

Mais le rythme du roman est tel que sitôt commencé, on a envie d’aller plus avant pour connaître la suite.
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La bête en cage

Troisième roman que je lis de cet auteur!

Et quel plaisir de le remercier en direct au @salondulivredenemours de me ramener régulièrement chez MOI en franche comté !

Ma région me manque tellement !

Merci pour cette parenthese ! ❤️❤️

Evidemment que ce polar était au top !



J'imagine que tous les agriculteurs de France ont de quoi se révolter surtout en ce moment !

Quels sont les solutions pour s'en sortir ?

Toutes ?

En tous les cas dans ce polar c'est une option assez dangereuse !

J'ai lu quasi d'une traite!!!

Un vrai page turner !



Merci pour notre échange et merci pr la dédicace !!!

Nicolas vous faites parti de mes auteurs favoris desormais!



📖Samuel, éleveur laitier du Jura, accumule les dettes. Seule échappatoire et bien mauvaise idée : s'associer avec son oncle et son cousin qui font transiter de la drogue de Suisse en France pour le compte d'un réseau de Kosovars. Mais le soir d'une importante livraison, rien ne se passe comme prévu. Samuel découvre son cousin mort au volant de sa voiture au fond d’un ravin enneigé. Pire, le chargement de drogue s'est volatilisé… Un thriller survolté qui confirme le talent de Nicolas Leclerc.
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La bête en cage

Entendez-vous dans nos campagnes

Dans le Haut-Doubs, la vie est rude. La montagne (le Jura), de petits hameaux, des hommes et des femmes qui peinent à joindre les deux bouts, les kilomètres qu’il faut faire dans la nuit pour rejoindre un boulot mal payé (quand on a la chance d’en avoir un), le froid l’hiver, où la température peut descendre à moins 20 degrés. Samuel lui est agriculteur : il élève des vaches laitières, il en a une cinquantaine. Son exploitation marche bien mais même s’il n’économise ni son temps ni son énergie, comme beaucoup d’agriculteurs, il est endetté. Toutefois, il a eu la « chance » d’être aidé par son oncle Claude, un « gros » entrepreneur de la région… Claude et son fils Simon ne font pas que dans les travaux publics : ils sont aussi partie prenante d’un trafic de cocaïne entre la Suisse toute proche et la France, aux mains de redoutables Kosovars. Et Samuel, redevable à son oncle, cache la drogue dans sa grange… Un soir, tout dérape. Samuel attend Simon qui doit effectuer une de ces fameuses livraisons -une centaine de kilos de cocaïne- mais Simon n’arrive pas… Claude et Samuel trouvent sa voiture accidentée, Simon mort et la drogue disparue…

Les personnages sont dévorés par cette bête libérée de sa cage, une bête qui n’épargne personne, ni Samuel, ni Chloé, ni Adnan, ni Thierry, Greg et Virginie. Tous pensent pouvoir s’en sortir, trouver un moyen de changer leurs vies, repartir « du bon pied » ou partir, tout simplement, laisser derrière eux cet hiver interminable, ces paysages glacés que la neige égaye avec peine. Au fil des pages nous en apprenons un peu plus sur chacun, sur la trajectoire qui les a amenés à ce point de convergence.

L’écriture est nerveuse et la construction du roman est particulièrement cinématographique. On imagine parfaitement le film qui pourrait en être adapté.

Nicolas Leclerc livre un polar rural âpre et très noir où se joue, l’espace d’une dizaine de jours, un drame implacable, un polar qui n’a rien à envier à ses cousins américains (pourtant plutôt doués dans ce domaine !).

Une réussite.

J’en profite pour vous recommander un documentaire qui m’a inspiré le titre de cette chronique :

https://fse.gouv.fr/actualites/entendez-vous-dans-nos-campagnes-un-documentaire-sur-les-jeunes-en-milieu-rural

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La bête en cage

Une vraie pépite, sortie de nulle part. Une intrigue forte, qui multiplie les personnages dont les péripéties s'entrecroisent et finiront, inévitablement, par s'entrechoquer lorsque les pièces du puzzle se mettront en place. La narration non-linéaire, avec des sauts en avant et en arrière dans le temps, ajoute suspense et surprises à une histoire déjà sacrément intense.



Nicolas Leclerc réussit à trouver un équilibre parfait entre la chronique sociale réaliste en milieu rural, des personnages forts très "cinématographiques", un certain humour noir, et le roman policier trash. Ajoutez à cela un récit qui va à 100 km/h, se concentre sur l'essentiel et se contente d'un nombre de pages très raisonnable, vous tenez entre les mains un polar à la personnalité forte, qui vaut sacrément le coup. Foncez!
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La bête en cage

Pur roman noir, ne vous attendez pas à un thriller, ça gâcherait tout et ça serait dommage. Je dois reconnaitre que c’est un bon page turner, je l’ai dévoré, même si… à un moment, je me suis dit, là c’est trop, on part dans le too much. Les 9/10è du livre sont excellents, on st pris dedans mais après, voilà, selon moi, ça dégénère, ça va trop loin, trop de retournements de situation, ça m’a perdue et ça perd en crédibilité.



Les personnages ne sont pas désagréables, Samuel, Chloé et Adnan sont même plutôt sympas, malgré les circonstances et leurs actions.



Pas grand chose d’autres à ajouter, l’écriture est prenante, on se laisse vraiment prendre au jeu, dommage que la fin parte en cacahuète!! Mais c’est une belle découverte quand même.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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La bête en cage

Très fort. Nicolas Leclerc embarque dès le début le lecteur dans une région qu’il connait très bien. La région de Pontarlier, en Franche-Comté. On ressent tout de suite l’atmosphère du coin et l’écriture est nette et sans bavure. Ajoutez à cela une dose de trafic de drogue et des personnages très bien construits et l’intrigue peut démarrer crescendo. On peut d’ailleurs tout de suite préciser que le crescendo va loin.



À mi chemin entre le roman noir avec des personnages en bout de course et le thriller, l’auteur livre un très bon roman. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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La bête en cage

Une centaine de kg de drogue attire bien des convoitises dans cette région du Haut-Doubs et va susciter violence et meurtres .....

Ce thriller rural m' a bien accroché dans la première moitié mais m'a un peu perdu dans la deuxième avec beaucoup de personnages ...

Au bout d'un moment , je ne savais plus qui voulait berner qui !

Vite lu , aucun temps mort , beaucoup d'action mais pas inoubliable !



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La bête en cage

https://colorandbook.blogspot.com/2021/02/la-bete-en-cage-de-nicolas-leclerc.html?m=1



Deuxième roman de l'auteur et deuxième petit coup de cœur pour moi. Un auteur que je vais surveiller de près ! Un thriller rural et sociétal bien travaillé et documenté. Un thriller à l'ambiance glaçante qui prend le trafic de drogue comme prétexte pour montrer une misère sociale bien réelle. C'était passionnant, touchant, addictif et palpitant.



Les + :



* Même si c'est un thème qui ne m'intéresse pas forcément, l'histoire autour du trafic de drogue était prenante. Malgré quelques petits passages un peu trop gros pour être crédibles.



* Gros coup de cœur pour les personnages. L'auteur a su représenter avec brio les classes sociales. Des personnages forts, complexes, intriguants et bien travaillés.



* Les thème sous-jacent sont passionnants à découvrir. Nicolas Leclerc montre sans édulcorer la misère sociale. Jusqu’où les personnes sont prêtes à aller pour survivre ?



* Un roman bien écrit et très bien rythmé, même s'il reste simple. J'ai l'aimé l'ambiance glaciale du Jura. J'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ma lecture.



Les - :



* Un peu trop court !



* Par moment c'était légèrement invraisemblable.
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La bête en cage

J’ai lu de Nicolas Leclerc « Le manteau de neige » (2020) et « Toujours vivantes » (2022) , que j’avais aimés ; j’ai donc parfait ma série avec la lecture de cet opus.

Que d’aventures ! Que de rebondissements ! Que de cadavres !

En effet, il s’en passe, des vertes et des pas mûres dans ce « polar rural » appellation curieuse, par opposition sans doute à « polar urbain » ? De la drogue, par kilo, donc du fric, des dealers et des revendeurs intéressés, et prêts à tuer pour ne laisser aucune trace. Donc violence. Coups de canif, mitraillage à gogo.

Une de nos critiques fait justement remarquer que ce livre est très cinématographique ; il se lit facilement, et le suspense est maintenu jusqu’à la fin



Je vous recommande la lecture de ce livre. Je pense, humblement, que Nicolas Leclerc est un grand du polar français.

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La bête en cage

Quel plaisir que de déjà retrouver la plume de Nicolas Leclerc, très peu de temps après avoir lu son précédent et excellent premier thriller, « Le manteau de neige ». Encore une fois, il plante ses décors dans la France profonde, loin des grandes villes, dans des coins reculés encore sauvages de Franche-Comté et du Jura.



Au niveau de l’histoire, on est à mille lieues de sa précédente puisque le côté fantastique a complètement disparu. Cela prouve qu’il s’agit d’un auteur doté d’un certain talent puisqu’il ne se repose pas sur ses acquis et qu’il est prêt à se renouveler très facilement. Contrairement à d’autres écrivains qui utilisent à maintes reprises ce qui a fait leur succès, Nicolas Leclerc voyage dans les différents genres de la littérature noire.



Samuel est un agriculteur qui a du mal à joindre les deux bouts pour son exploitation. Son oncle, son cousin et lui ont trouvé un filon en acheminant de la drogue depuis la Suisse pour des frères Kosovars. Lors d’une livraison, somme toute banale, un accident a lieu et la drogue disparaît. Ce qui devait constituer un petit business les mettent en péril et risque de chambouler la vie de plusieurs familles.



Dès les premières pages, il est important de bien situer les différents protagonistes pour ne pas s’égarer dans la suite de l’histoire. Une fois cette difficulté dépassée, c’est un roman très noir et très réaliste qui nous est offert. Définitivement, le côté polaire de l’hiver trouve sa place dans le récit comme pour son précédent livre, « Le manteau d’hiver », lui conférant un univers très particulier. Ce polar rural a vraiment tout pour plaire!



Ce qui est vraiment intéressant et non négligeable dans ce livre est toutes les recherches en amont que l’auteur a faites, qu’elles concernent le travail des agriculteurs mais aussi le milieu de la drogue (le trafic, le blanchiment d’argent, les addictions). Même en matière de littérature noire, c’est toujours très appréciable quand un récit repose sur des bases solides comme c’est le cas pour celui-ci. La postface est d’ailleurs un très bel hommage au travail des agriculteurs, microcosme très souvent oublié et pourtant ô combien important.



Il est indéniable que Nicolas Leclerc est l’une des nouvelles voix du roman noir francophone. Voilà donc un nom à retenir et inévitablement je tiendrai bien évidement à l’oeil ses prochains thrillers.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La bête en cage

Une bande de pieds nickelés du Haut-Doubs dans la mouise s'essaye au trafic de cocaïne pour arrondir les fins de mois. Forcément, ça va bien se passer...L'action s'enchaine habilement, mais de mal en pis, comme dans un scénario de polar rural télévisé (français). Les protagonistes mettent un point d'honneur à se tirer une balle supplémentaire dans le pied à chaque séquence. Leur manque d'épaisseur et de nuances les rend antipathiques. Mention particulière aux personnages de l'ingénieur en Suisse = connard plein aux as et de l'éleveur endetté = victime de la société. Divertissant et rythmé mais invraisemblable et léger...
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La bête en cage

Pour sauvegarder sa ferme, Samuel a emprunté de l’argent à son oncle, Claude, un notable, chef d’entreprise et conseiller municipal. Les modalités de remboursement vont à l’encontre de ses convictions, mais il n’a pas le choix : il doit participer au trafic familial qui consiste à convoyer de grosses quantités de cocaïne, entre la Suisse et la France.





Le soir d’une grosse livraison, son cousin ne se présente pas chez lui, comme convenu. Lorsque son oncle et lui découvrent la voiture au fond d’un ravin, Simon est mort et la marchandise a disparu. Pour Claude, s’ajoute au chagrin d’avoir perdu son fils, la peur des répercussions : la drogue appartient à un puissant réseau kosovar. 105 kilos de cocaïne envolés représentent plusieurs millions d’euros.





Chloé, quant à elle, est toxicomane. Elle cumule les missions d’intérim, pour payer ses doses. Elle ne conserve aucun emploi et tente de survivre, en volant des objets, qu’elle revend sur des sites d’annonces. Après son dernier larcin, elle reçoit des photos la montrant, avec sa dernière prise : des tricycles d’enfants. Victime de chantage, elle comprend que malgré les risques, l’offre est alléchante : écouler de grosses quantités de drogue, en gardant une grosse commission pour elle. A-t-elle les épaules pour réaliser un aussi gros coup ? Pour cela, il faut les bons contacts et agir en toute discrétion.





Qui a tué Simon ? Où est la cocaïne ?





Construit comme un film, le scénario est implacable, les faits s’enchaînent, avec des retours en arrière : les heures sont indiquées, en début de chapitre, et elles sont d’une grande importance. Nous suivons plusieurs personnages qui souffrent de difficultés financières. L’envie de sortir des fins de mois difficiles les mène dans un engrenage dangereux. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour changer de vie ? Hélas, ils n’ont pas conscience qu’ils pénètrent un milieu dangereux, dont ils ne possèdent pas les codes. Cependant, j’ai trouvé que certains novices maîtrisaient un peu trop bien la situation pour que cela soit complètement crédible. Je suis passée outre, car le suspense m’a tenue en haleine, jusqu’à ce que je pense que cela allait trop loin. Je m’explique : pendant les 2/3 du livre, j’ai aimé que les rebondissements s’enchaînent, qu’un élément redistribue les rôles, mais il est arrivé un moment où j’ai trouvé que c’était trop, que ça diluait l’effet de surprise et l’intérêt, puisqu’il y avait une escalade. Et alors que j’avais le même engouement que pour le premier livre de Nicolas Leclerc, Le manteau de neige, mon enthousiasme a perdu en intensité.





En ce qui concerne les personnages, j’ai, particulièrement, apprécié les « gentils », ceux qui sont embarqués dans cette sordide affaire, parce qu’ils pensent que c’est la seule porte de sortie des soucis financiers. Ils sont au pied du mur et ils ont la sensation que c’est leur seul espoir. Samuel est celui qui m’a le plus touchée. Son histoire m’a attristée et émue, car elle montre qu’il est un homme bon. Sans un terrible accident de la vie, il n’aurait pas été délinquant. Jusqu’à la fin, il montre une générosité de cœur.





Conclusion





J’ai beaucoup aimé Une bête en cage, même si je regrette que mon intérêt se soit émoussé, sur la fin, en raison de l’accumulation des scènes de violence qui m’ont donné une sensation de « trop ». J’ai eu un sentiment de frustration : j’ai tellement adoré une grande partie du livre, que j’aurais aimé que mon plaisir soit linéaire.





Je remercie sincèrement BePolar et les Éditions Seuil pour ce service presse.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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La bête en cage

Franchement j'ai A D O R E , changer de vie .......mais à quel prix. Polar noir et redoutablement efficace. Roman agréable à lire du début à la fin. Lu rapidement tellement je voulais savoir la fin de ce trafic. Un règlement de compte haletant,prenant. Aucun regret à la lecture de ce livre mais ceci n'engage que moi (comme d'habitude !!!)
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La bête en cage

Un accident de la route en hiver dans le Jura français proche de la frontière Suisse.

Un vol de 110 kg de cocaïne pure.

Point de départ de ce polar de type page turner. La famille du passeur, les kosovars trafiquants, des opportunistes un peu naïfs!

Tous les ingrédients sont réunis pour notre plus grand plaisir.
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Premier quart du livre

1. Dans quel département se passe l’action du début du roman ?

1. Hautes Pyrénées
2. Hautes Alpes
3. Finistère
4. Jura

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