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Critiques de Nicolas Leclerc (333)
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Toujours vivantes

Nicolas Leclerc a une plume captivante. Encore une fois j'ai été prise de bout en bout.



C'est l'histoire de deux couples.

Le premier composé de Sékou et Aïssatou, qui ont quitté la Guinée pour tenter de rejoindre l'Angleterre. Après une première partie de chemin tortueux, ils vont devoir prendre en otage le second couple composé de François, un cardiologue et Hélène son épouse.

Aïssatou va vite comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce couple.



Nicolas Leclerc, après de grandes recherches, a décidé de relater deux faits différents mais d'actualités.

Pour se faire, il alterne entre passé et présent de ces deux couples. On va comprendre au fur et à mesure de la lecture le pourquoi et le comment.

On va s'attacher ou détester les personnages.





Un raod-trip très prenant et un auteur à ajouter dans sa PAL sans tarder.
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Toujours vivantes

Comment ne pas être touché par ce roman, par les parcours d’Aïssatou et d’Hélène ?



Aïssatou et Sékou ont à peine 20 ans et cela fait deux ans qu’ils ont fui leur Guinée natale pour le rêve d’une vie meilleure au Royaume-Uni. Mais en traversant la France, un cambriolage tourne mal. Dans leur fuite ils prennent en otage un couple, François et Hélène. Commence alors un road-trip où chacun va rencontrer son destin.



« Toujours vivantes » est un roman dense, entre polar et roman noir, qui ne nous lâche pas une seconde. La construction est logique, limpide, efficace : les chapitres alternent la fuite en avant en France et les retours sur l'histoire de ces deux femmes que tout sépare et qui ont pourtant tant en commun. Nicolas Leclerc aborde avec ces deux trajectoires une multitude de thèmes, parfois avec peu de mots, mais toujours avec pertinence. Il y a la longue errance des migrants de l'Afrique équatoriale, à travers le désert, la Libye, la traversée de la Méditerranée, Lampedusa, Vintimille, la vallée de la Roya. Il y a la peur, la faim, la violence, le racisme et parfois, rarement, un regard bienveillant et une main aidante. Il y a les violences faites aux femmes, quelle que soit leur origine, l'excision, le mariage forcé, les violences conjugales, le manque d'écoute par les autorités.



Il y a deux histoires d’amour qui se percutent. Aïssatou et Sékou ont traversé l’enfer soudé par leur amour juvénile, pur, passionné. Hélène et François ont connu l’amour aussi, mais le temps et la personnalité de pervers-narcissique de François ont creusé un gouffre entre les deux époux. Dans ces allers-retours entre le présent et le passé l’auteur distille au compte-gouttes et chronologiquement, via le regard des deux femmes, les étapes importantes de leur vie. On s’attache immédiatement à Aîssatou, à Sékou, à Hélène. On vibre, on a peur, on pleure de colère face à ces destins. On est en empathie avec Hélène.



L’écriture de Nicolas Leclerc est fluide, précise. La psychologie des personnages est étudiée, développée progressivement. L’histoire est racontée avec sensibilité, rythme, suspens. Tout est documenté et j’ai particulièrement apprécié les notes à la fin du livre par lesquels l’auteur non seulement nous livre une partie des sources qui ont inspiré son récit mais également des pistes pour aller plus loin.



Merci aux Editions du Seuil et à Babelio pour leur confiance et pour cette Masse Critique qui me fait découvrir un auteur que j’ai envie de suivre désormais. Gros coup de cœur pour ce roman. Aîssatou et Hélène vont rester en moi.

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Le veilleur du lac

Au cœur du village de Malmaison-Le-Lac, les habitants sont sous le choc. La famille Parrisot a disparu. Le capitaine Bruno Albertini se rend sur les lieux et les indices laissent présager qu'un massacre a lieu, d'autant que le contenu du coffre a été dérobé.

C'est un thriller que j'ai beaucoup aimé.

J'ai aimé la plume qui a su me happer dès le début. La famille qui a été décimé en entier, le coffre vidé, les ingrédients pour une bonne intrigue sont réunis.

La lecture est fluide, les chapitres sont courts et pleins de rebondissements et d'action.

Il y a une alternance de chapitres entre l'enquête et la confession d'un des enfants.

Un sac d'argent de 80000€ a été dérobé, mais la piste va vite tourner a quelque chose de bien plus terrible que l'on ne croit.

Bref, c'est un thriller avec lequel vous passerez un bon moment.
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Le veilleur du lac

Je viens de finir ce polar reçu dans le cadre d'une masse critique. Alors je tiens tout d'abord à remercier BABELIO ainsi que les éditions SEUIL CADRE NOIR.



Dès les premières pages l'auteur plante le décor. Une famille est massacrée. Fanny l'ainée de la fratrie y échappe car elle a décidé de fuguer avec son amie Maïa et le copain de celle-ci IIdriss.



NICOLAS LECLERC brouille rapidement les pistes d'une façon remarquable. Il aborde au travers de l'enquête mise en place le thème douloureux du harcèlement scolaire mais aussi du féminisme.



Le suspens perdure au fil des chapitres courts. Ce polar est un vrai turn-over, je n'ai pas pu le lâcher. La psychologie des personnages est intéressante, l'intrigue est passionnante, et l'épilogue que je n'ai pas vu venir est juste saisissant.



"Le veilleur du lac" a tout d'un très bon polar. Merci Nicolas pour ces excellentes heures de lecture
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Le veilleur du lac

À Malmaison, petit village du Jura, la disparition énigmatique de la famille Parrisot met la population sur le qui-vive. Une disparition qui semble cacher un drame bien plus terrible encore, si l’on se fie aux traces de sang découvertes grâce au « Bluestar » de la police scientifique. Des traces de sang partout, excepté dans la chambre de la fille aînée, Fanny, mais pas de corps. Où sont passés les membres de cette famille ?



Le chapitre d’ouverture est captivant et immersif. Dès les premières pages, mon cœur s’est emballé, j’ai vu la scène défiler sous mes yeux, haletante, inquiète à l’idée du drame qui prenait forme. L’auteur a su déclencher immédiatement mon empathie envers ces personnages que je ne connaissais pas, ce qui relève du défi. Qu’est-il arrivé à la famille Parrisot ce soir-là ? Voilà une question qui laisse présager une lecture éprouvante et un mystère tragique.



À la direction de l’enquête, la commandante Norah Belloumi, une femme au passé professionnel assez impressionnant. Pour le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un crime, mais résoudre cette affaire ne sera pas aisé, surtout dans ce petit village où les rumeurs vont bon train. Monsieur Parrisot, proviseur du collège de Valfontaine, est un homme respecté et respectable, dont la notoriété n’est plus à faire. En revanche, ce n’est pas le cas de son frère Damien, qui emploie des anciens taulards comme lui pour travailler dans son chenil. À en croire les habitants, si coupable il y a, c’est de ce côté-là qu’il faut chercher.



La psychologie des protagonistes est fouillée et leurs émotions sont palpables. En ce sens, j’ai beaucoup apprécié le fait d’avoir accès au journal de Fanny, qui nous plonge, sans filtre, au cœur de la famille Parrisot et de sa vie quotidienne. Et comme souvent, la réalité n’est peut-être pas aussi lisse qu’on pourrait le croire. Le rythme est haletant, mais jamais au détriment de la profondeur. Car en plus d’être bien pensé et construit, ce thriller aborde des sujets aussi intéressants que le harcèlement scolaire, les combats féministes, la mort ou encore la maladie.



Au fil des chapitres, l’auteur détisse habilement sa toile, et je dois bien avouer qu’il a su me surprendre (presque) jusqu’au bout. Une histoire qui m’a prise dans ses filets et que j’ai eu bien du mal à lâcher. Avec Le veilleur du lac, Nicolas Leclerc signe un thriller habile, captivant et terriblement efficace.



Chronique détaillée sur le blog.
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Le veilleur du lac

En plein cœur du Jura, la famille Parrisot semble avoir disparue alors que leur belle-sœur sur l'insistance de la matriarche va venir les trouver chez eux, elle trouvera la maison vide et la porte ouverte. L'inquiétude la gagne et elle va donc faire appel les forces de l'ordre, le capitaine Bruno Albertini va comprendre rapidement qu'un drame a eu lieu, pour le résoudre il sera aidé par Norah Belloumi.



Le premier chapitre est dramatique, il laisse entrevoir l'horreur qui se joue dans cette famille. Puis nous découvrons que les Parisot ont disparu sans laisser de traces, nous comprenons vite le lien avec le premier chapitre. Les forces de l'ordre vont avoir a coeur de comprendre et surtout retrouver Fanny. L'auteur alterne son récit avec un lettre que Fanny va écrire à sa mère pour tenter de comprendre comment ils ont pu en arriver là, ces confidences sont touchantes. De nombreux rebondissements jusqu'à la révélation finale qui fait froid dans le dos et que je n'ai vu arriver. L'auteur analyse finement ce qui peut conduire au drame et toutes les conséquences pour les proches, ceux qui restent et doivent vivre avec l'inimaginable. Chaque personnage est parfaitement construit, ils sont justes et réalistes. J'ai particulièrement aimé le personnage de Fanny qui m'a vraiment touché.



Une histoire addictive et effroyable qui m'a tenu en haleine, le fait que l'auteur se soit inspiré d'un fait divers fait vraiment froid dans le dos. J'ai particulièrement aimé  les dernières pages qui apportent une touché de lumière. 
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Le veilleur du lac

Malmaison-le-Lac est un village niché au cœur du Jura, un lac aux eaux calmes et une forêt dense l’enserrant. Ses habitants y mènent une vie paisible jusqu’au drame : une famille entière, les parents et leurs 3 enfants, disparaissent. Dans la maison, des indices inquiétants sont relevés laissant penser qu’on ne retrouvera personne vivant ; sauf, peut-être, Fanny, 17 ans, l’aînée. Fanny qui s’est fait la belle avec sa meilleure amie Maïa et son petit copain Idriss. Quels noirs desseins cache l’adolescente dans son journal intime ?



J’ai eu la chance de lire ce roman dans le cadre d’une opération spéciale Masse Critique. « Le veilleur du lac » est un redoutable thriller psychologique écrit par Nicolas Leclerc. C’est un véritable page-turner qui sait nous captiver d’emblée dans les rets de son intrigue. Celle-ci se déroule en plein été ; la chaleur est infernale et la torpeur qui pèse sur chacun est palpable, elle suinte des mots et des descriptions qui se succèdent. Celle-ci se conjugue au poids du drame qui semble s’être joué dans la maison de famille des Parrisot.



Les protagonistes sont attachants, décrits à hauteur d’homme, même ceux qui semblent les plus répugnants. Un duo mène l’enquête : le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini, qui veille sur le lac depuis bien longtemps, et la commandante Norah Belloumi, une brillante jeune femme ; un couple assez mal assorti au départ mais qui va apprendre à fonctionner ensemble. Ce thriller nous offre bien des éléments de facture classique, tant sur le fond que la forme : des chapitres brefs, alternant les points de vue narratifs, avec quelques scansions de ce qui semble relever d’un journal intime écrit par Fanny.



Pour autant, la construction est magistrale, le suspense omniprésent et la tension — une chape de plomb qui pèse sur le lecteur — ne fait que croître, au fil des rebondissements. L’écriture au temps présent donne une dimension très clinique, quasi chirurgicale, à l’enquête que mène Bruno. Et malgré la chaleur écrasante qui plaque chacun au sol, l’ensemble est glaçant, sidérant de bout en bout. Il est question des familles, des secrets qui les lient ou les brisent, des silences qui éloignent, lentement mais sûrement, de l’adolescence, ce temps de construction où le jeune est vulnérable, de paysages séculaires qui veillent sur les hommes et tentent d’en étouffer les secrets.



Même si on pouvait avoir quelques hypothèses quant à la fin, « Le veilleur du lac » est un thriller psychologique brillant, très réaliste, d’une grande noirceur sur la nature humaine certes, mais qui met en lumière ses capacités de résilience.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions du Seuil pour ce très bon moment de lecture.
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Le veilleur du lac

« Le veilleur du lac » écrit par Nicolas LECLERC est un roman policier paru aux éditions du Seuil le 6 octobre 2023.

Je ne connaissais pas l’auteur, juste de nom, c’est la plateforme Netgalley qui m’a donnée l’opportunité de découvrir sa plume.

L’intrigue se déroule dans un petit village tranquille du Doubs, où il fait bon vivre et où tout le monde se connaît.

Sauf qu’un matin, on bascule d’une ambiance « La vie est un long fleuve tranquille » à une ambiance « Massacre à la tronçonneuse ». La famille PARISOT (le père, la mère et leurs 3 enfants) disparaît sans explication. Leur maison est passée au Luminol et révèle un bain de sang sauf dans la chambre de la fille aînée : Fanny, 17 ans.

Bruno est Le veilleur du lac. Il est gendarme et s’est donné pour mission de veiller à la tranquillité de son village. Il va enquêter auprès de Norah, commandant à la BRI de Besançon. Ces 2 personnalités et ces 2 vécus diamétralement opposés vont travailler main dans la main pour résoudre cette affaire sordide.

Ce polar a été une belle découverte ! Rien d’original mais bien ficelé, rythmé, dynamique, abordable, avec des personnages attachants. Il aborde des thématiques à la fois de notre époque et universelles ; le harcèlement scolaire, le deuil, les dérives des réseaux sociaux, la solitude, l’intolérance …

On ne s’ennuie pas un instant, on se questionne, on se fourvoie, on repart. Le scénario est construit comme une sorte de puzzle, dont toutes les pièces trouvent leur place et s’emboitent à la fin.

C’était une lecture agréable, je vous la recommande !

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Le veilleur du lac

Malmaison-le-Lac dans le Jura. Été et canicule.



Dés le premier chapitre on devine que l'affaire est dramatique : Dans la nuit le père, la mère et deux petits garçons sont massacrés à coup de hache.

La même nuit Fanny, la fille aînée du couple Parrisot, est sur la route avec sa meilleure amie Maïa et son copain Idriss, direction Hambourg.

Sur demande de sa belle-mère Aline Parrisot cherche à joindre son beau-frère, Benoît Parrissot. Sans réponse elle se rend chez lui et découvre une maison vidée des ses habitants, les voitures sont dans le garage, les téléphones sur répondeur.

Appelé, le Capitaine de la brigade de gendarmerie, Bruno Albertini, se rend sur les lieux. Devant l'ampleur de l'affaire - les preuves relevées dans la maison confirme un massacre - la direction de l'enquête est confiée à la commandante Norah Belloumi. Albertini est cosaisi par la procureure pour continuer à suivre l'affaire.



L'auteur ouvre des pistes, les referme, ballade le lecteur qui tourne les pages de plus en plus vite pour connaître le ou les coupables.En ce qui me concerne c'est la surprise !

Très bon thriller auquel on ne croit pas trop au départ,mais l'auteur sait manipuler ses lecteurs qui ne lâchent plus le livre jusqu'à la fin !



Merci à Babelio et aux Éditions Seuil, cadre noir , de m'avoir adressé ce roman et du même coup me faire connaître un nouvel auteur de thriller.
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Le veilleur du lac

Tout d'abord un grand merci à Babélio, Masse Critique et les éditions Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce thriller haletant.

On ne peut imaginer la fin, et c'est tant mieux.

Le massacre de toute une famille, particulièrement violent, et personne ne sait rien.

Personne ? Et si justement.

Nous sommes "baladés" durant tout le livre, avec de fausses pistes, des retournements de situation, on a hâte de connaître le fin mot de l'histoire.

Vous ne serez pas déçus...

Je n'ai pas mis 5 étoiles car une chose m'a gêné tout de même, c'est le style, l'écriture. L'auteur aurait pu faire mieux Je pense, comme style.

Mais si c'est le prix à payer pour un très bon thriller, je dis oui !
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La bête en cage

Un trafiquant de drogues peut-il être sympathique ? A cette question, je réponds oui. Samuel, la quarantaine, est éleveur laitier. A la suite d’un coup du sort qui nous sera dévoilé au cours de l’intrigue, il a accumulé les dettes. Il n’a pas trouvé de moyens de s’en sortir, alors son oncle Claude, l’un des rares membres de sa famille qui lui reste (ses parents sont morts dans un accident de voiture), lui propose de l’aider en l’associant à sa petite entreprise de trafic de drogues. Samuel aurait-il pu faire autrement ? Peut-être, mais maintenant, c’est un peu tard, surtout que les associés de son oncle et de son cousin flambeur ne sont pas des tendres. Parlons-en de Simon, le cousin. Il est tout le contraire de Samuel, il gagne bien sa vie, mais il dépense encore plus, d’où ce second travail, nécessaire pour maintenir son train de vie. De plus, il trouve déshonorant le travail de son cousin, oubliant, comme beaucoup de personnes, à quel point celui-ci est indispensable.



Forcément, un problème surgira, puis deux, puis trois. Comme si à chaque jour ne suffisait pas sa peine. Et l’intrigue se déploiera dans toute son horrible splendeur, jusqu’à un épilogue dont l’espoir n’est pas exempt. Mais, avant cela, nous croiserons aussi d’autres personnes dans la détresse. Prenez Virginie, qui travaille chez Brico. Elle est mariée avec Grégoire, elle est mère d’un petit garçon. Mais tout est plus dur depuis que Grégoire a été licencié. Les travaux pour leur maison ? L’on ne peut pas dire que cela avance. Le métier de Virginie ? Tout sauf stimulant. Alors quand sa voiture tombe en panne, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et elle appelle son grand frère à l’aide. Virginie est un des personnages féminins que nous croiserons dans le récit, un de ses personnages invisibles et pourtant largement malmenée par la vie, malmenée par les hommes de leur vie aussi. Elle, Chloé, Julie…. Combien de ces femmes ne voit-on pas, ou ne les voit-on que lorsqu’il est trop tard ?

La bête en cage – ou la preuve qu’un polar peut être à la fois rural et très noir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le veilleur du lac

Malmaison-le-lac.

Un village niché au cœur du Jura dans un écrin de forêt.

Tout semble calme, l’eau dort… Jusqu’au drame.

Une famille disparait, laissant derrière elle, un bain de sang… Les indices sont irréfutables, la famille entière a dû être massacrée. Tous ? Sauf Fanny, l’aînée, qui semble bien s’être enfuie avec sa meilleure amie Maïa et son petit ami Idriss… Serait-elle la seule responsable de ce crime sordide ?



Malmaison-le-lac.

Un joli village où il semble faire bon vivre.

Des voisins qui auraient pu être les nôtres.

Un duo atypique va mener le bal : le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini et sa consœur, la commande Norah Belloumi.

Oui mais attention car le danger rôde…



Le veilleur du lac est un redoutable thriller psychologique écrit d’une main de maître par le bluffant Nicolas Leclerc. D’une plume presque chirurgicale, l’auteur installe dès les premières lignes, une atmosphère caniculaire, étouffante qui laisse peu de chance au lecteur. Des chapitres courts dont le suspense est ménagé par de nombreux rebondissements donnant une dimension abyssale à l’intrigue. L’adolescence malmenée par les secrets de famille et ces liens qui se tendent et se distendent, rendant cet âge particulièrement vulnérable.



Un véritable page-turner, terriblement glaçant où la noirceur humaine semble sans fin. Mais c’est aussi insoutenable que brillant !

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Le veilleur du lac

Un bouquin bien noté, une lecture qui se présente sous les meilleurs auspices.

Qu'est-ce que j'attends d'un polar ? Qu'il me tienne en haleine, qu'il me fasse frissonner, qu'il me montre la noirceur de l'âme humaine etc.

Mais j'ai vu trop vite vers quoi et vers qui on se dirigeait, c'est quand même idiot d'avoir compris à la moitié du bouquin, j'ai aussi eu la sensation d'un cours didactique sur la « jeunesse d'aujourd'hui », les réseaux, les geeks et patin-couffin. Certains personnages manquent cruellement de crédibilité et des invraisemblances m'ont sauté aux yeux. On rajoute une liste de lecture pour ados qui semble quelque peu incongrue et un style vraiment pauvre.

Après recherche, j'ai réalisé avoir lu La bête en cage du même auteur. En reprenant la quatrième de couverture, l'intrigue m'est à peu près revenue. Il y a vraiment quelques auteurs de polars qui n'impriment pas dans mon cerveau.

Je reprécise qu'il est bien noté, je n'ai simplement pas réussi à me laisser embarquer.



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Le veilleur du lac

C’est le troisième roman que je lis de cet auteur et deuxième coup de cœur après « Toujours vivantes ».



On est au cœur du Jura et la famille Parrisot a disparu, cette grande maison au bord du lac va peu à peu révéler ses secrets mais aucune trace de cette famille, les véhicules sont toujours stationnés dans le garage, la maison est nickel, aucune trace d’effraction, le mystère est complet.



Le capitaine Albertini va être en charge de l’enquête et tous les indices mènent à penser que la fille aînée, Fanny, ne se trouvait pas dans la maison au moment du drame présumé. Où-est-elle ? Est-elle au courant de ce qui est arrivé à sa famille ? Se cache-t-elle derrière ces faits étranges ? La panique s’installe rapidement dans ce village paisible et les esprits s’échauffent.



Je ne vais pas vous en dire plus sur l’histoire au risque de vous spolier mais j’ai adoré cette lecture, j’ai été happée par cette histoire et même si à la toute fin j’ai compris qui agissait, ça n’en est pas moins resté un final grandiose.



La plume de l’auteur est vraiment hyper addictive, on s’attache très fort aux personnages et l’histoire du capitaine Albertini m’a beaucoup touchée.

L’auteur aborde des thématiques comme le deuil, les relations intrafamiliales, le harcèlement scolaire et j’ai trouvé ma lecture fluide, attractive et vraiment prenante.



L’auteur s’est inspiré de faits divers réels et ça rend le récit d’autant plus réaliste, l’auteur nous entraîne avec habileté vers des fausses pistes et nos certitudes vacillent constamment. Le récit de l’enquête est entrecoupé de chapitres consacrés à une sorte de journal intime et ces pages nous entraînent dans une spirale de doutes et il est vraiment difficile d’en ressortir convaincu sur telle ou telle hypothèse.



Je ne peux que vous conseiller très vivement cette lecture, j’ai passé un excellent moment avec ce thriller haletant et très prenant.





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Le veilleur du lac

J'avais vu passer beaucoup d'avis positifs sur ce roman et je ne sais pas pourquoi, je le laissais dormir dans ma PAL. Mais quelle erreur car ce livre est une vraie pépite, je ne m'en suis pas encore remise.



Dès le premier chapitre nous rentrons dans le vif du sujet, nous assistons à travers les yeux d'un enfant au massacre de sa mère, du tueur qui s'approche de lui et.......



Le capitaine Bruno Albertini est appelé dans une maison où les propriétaires ont disparus, en rentrant dans celle-ci il comprend tout de suite qu'un drame s'y est déroulé, une forte odeur de javel se dégageant de la bâtisse.

Mais où sont passés les Parisot car il n'y a aucun corps. De plus le coffre-fort est ouvert et 80 000 euros ont disparu. Après analyse par la scientifique du sang est découvert dans plusieurs endroits de la maison sauf dans la chambre de Fanny. Ce n'est quand même pas l'adolescente de 17 ans qui a tué sa famille ? Mais comment savoir car elle aussi est introuvable.

Aidé par le commandant Norah Belloumi, le capitaine Albertini se met en quête de la vérité.



A travers ce roman, l'auteur nous fait vivre une enquête palpitante en abordant des faits de société comme le deuil, le mal-être des adolescents, l'envie de liberté, les jeux vidéos, le harcèlement scolaire et le racisme.



Les personnages sont tous incroyables, leur caractère et leur développement apportent à chaque instant un plus dans l'histoire. Mais j'avoue avoir eu un petit faible pour Maïa car je lui ressemblais beaucoup au même âge.



Nicolas Leclerc a une écriture fluide et rythmée, les chapitres sont courts. Tout est fait pour nous tenir en haleine, des rebondissements, des fausses pistes, jusqu'à un final incroyable que je n'avais pas vu venir et qui m'a laissé bouche bée.



Si vous n'avez pas encore lu ce roman je vous conseille vivement d'y remédier, vous serez comme beaucoup de lecteurs happés par cette histoire.
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Le veilleur du lac

Un fait divers réel peut en cacher un autre.

Fictionnel.

Un chalet de haute montagne. Un couple et ses deux jeunes enfants disparaissent.

Des traces de sang sont retrouvées.



La ressemblance avec l'affaire Flactif, entre autres, s'arrête là. La fiction, digne d'un scénario, prend la suite.



Et quelle suite ! De fausses pistes en rebondissements, l'auteur joue et torture le lecteur.

J'avais un infime pressentiment qui aura été malmené jusqu'au bout.



Vous ne resterez pas non plus insensibles aux personnages qui gravitent autour de cette famille. Si vous aurez un peu de pitié pour celui qui enquête, vous ne resterez pas de marbre sur la famille qui a déclaré la disparition de la famille Parissot.



Narration efficace, chapitres courts, vous ne verrez pas le temps passer que ce polar sera déjà terminé.

Ne vous laisser juste pas avoir par les 1eres pages, glaçantes qui pourrait vous inciter à ne pas continuer la lecture, vous seriez déçu d'avoir loupé cet excellent polar ! 😉

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Le veilleur du lac

Je découvre Nicolas Leclerc avec Le veilleur du lac, un roman à l'intrigue glaçante qui m'a tenue en haleine de bout en bout.

Les habitants de Malmaison-le-Lac sont sous le choc de la disparition de la famille Parrisot. En examinant leur maison, située au bord du lac, Bruno, capitaine de gendarmerie de ce village tranquille, comprend vite qu'un drame s'y est déroulé et les experts de la criminelle lui donnent vite raison. Mais qui peut bien être responsable d'un tel massacre, et surtout pour quel motif ? Bruno, qui vit dans le village, a du mal à s'imaginer qu'un des habitants, qu'il côtoie régulièrement, puisse être coupable. Pourtant, sous les apparences se cachent souvent des secrets, et aucune piste ne peut être écartée.

Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans l'horreur du crime. Les pages suivantes renforceront quant à elles l'atmosphère particulière et mystérieuse autour de ce drame. Et le lecteur est alors de suite embarqué dans la toile de l'intrigue.

Avec justesse et en allant à l'essentiel, Nicolas Leclerc arrive à nous dépeindre les différents personnages : les victimes, la famille des victimes, les suspects, le corps enquêteur. C'est un détail que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié dans ce roman, tout comme les différents thèmes mis en avant, qui donnent à mon sens une perspective contemporaine et très réaliste, mais aussi à réfléchir !

Une très bonne lecture donc, qui bien sûr me donne envie de découvrir d'autres romans de Nicolas Leclerc.
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Le veilleur du lac

Le veilleur du lac n'aura pas éveillé grand chose chez moi. Je partais sans a priori me disant qu'un polar rural jurassien pouvait être une bonne surprise. De surprises, il n'en fut pas tellement question vu que tout est un brin télescopé.



L'intrigue, c'est un fait divers comme on en croise de temps en temps dans les journaux. Une famille massacrée dans leur maison au bord du lac. Aucune trace des corps mais on devine le drame. L'ado de la famille, jeune fille un peu en marge, semble avoir survécu... ne serait-elle pas coupable ? Complice ?



L'incipit est dingue, d'une violence sans équivoque. Ce chapitre aurait pu être une nouvelle et se suffire à lui-même. Sauf qu'il y a plus de 200 pages derrière, d'un style d'une grande platitude. Je ne suis pas une styliste et j'ai tendance à préférer une bonne histoire à un livre qui ne joue que sur la forme. Mais là, c'est vraiment trop peu. D'autant plus dans le cadre d'un jury littéraire où la question "ce livre mérite-t-il un prix?" revient constamment.



Et puis, les considérations sur les ados présents dans le livre me gênent beaucoup. Les jeux vidéo, c'est dangereux, les réseaux sociaux aussi, c'est dingue les mauvaises rencontres qu'on peut faire (big up les bookstagramis, heureusement qu'on est des ieuvs). Et ce n'est surtout pas très juste. Quel ado de 17 ans aujourd'hui utilise encore Facebook ? Quant à Fortnite... le problème des références dans un bouquin, c'est que c'est très vite daté.



Passons sur la flic "arabe mais qui est cheffe", le flic "macho et froid mais c'est pas de sa faute il a été malmené par la vie", ce sont malheureusement des tropismes du polar bien trop français. Au fil de ma lecture je me suis rendue compte que je n'avais aucun intérêt pour la résolution de l'enquête. Les chroniques de mes camarades du prix son bien plus positives, il faut croire que j'ai lu beaucoup trop de polar dans ma vie de lectrice pour ne pas attendre aujourd'hui quelque chose de différent dans ce domaine. Tant mieux pour ce livre qui indéniablement trouve son public. Et tant pis pour moi.
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Le veilleur du lac

Une superbe découverte que ce "Veilleur du lac". Ce roman débute par la disparition d'une famille. Les investigations vont montrer une scène de crimes (la maison des victimes) entièrement nettoyée et un membre de la famille manquant. Coupable ou survivant ? Je dois avouer que le pitch initial m'a largement fait penser à l'affaire Flactif, dont s est peut être inspiré Nicolas Leclerc. L'intrigue est très bien construite entremêlant l enquête et les lettres de Fanny à sa mère. Les coups de théatre sont tres bien sentis et le format court des chapitres donnent beaucoup de ryhtme. Les personnages sont très bien construits. Bruno, enquêteur du cru qui connaît tout le monde autour du lac, et qui se débat dans ses failles : le décès brutal de sa femme et un ado en pleine rébellion. Norah, son alter ego de la SR, qui vient sur cette affaire en quête de rédemption. Fanny et Maïa deux adolescentes, en quête d elles même et de sens à leur vie. Ces personnages sont très réussis. Seul Bémol, je trouve que la famille Parisot manque un peu de présence, et du coup on s'y attaché assez peu. Mais l essentiel n'est pas la. J ai adoré cette ambiance dans laquelle Leclerc nous plonge, fait de nature et de sauvagerie. Et je trouve le final relativement bien réussi, qui vient nous pincer inévitablement le cœur. Une belle découverte et un auteur à suivre.
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Le veilleur du lac

C'est par le veilleur du lac, roman inspiré d'un fait divers, que je découvre Nicolas Leclerc, qui en est pourtant à son quatrième roman. Mieux vaut tard que jamais... D'autant que c'est vraiment une belle découverte.



Dès les premières pages, la scène d'ouverture fait froid dans le dos puisque nous assistons, en temps réel, au meurtre particulièrement violent d'une famille. Mais, le lendemain, la maison est retrouvée propre, nettoyée, sans plus aucune trace de ses occupants.



C'est Bruno Albertini, capitaine de gendarmerie, qui est sur le coup, en équipe avec le commandant Norah Bellouni. Sans être un duo iconique, ils fonctionnent bien ensemble, se complètent et sont efficaces.



Les protagonistes principaux étant adolescents, ce roman nous plonge naturellement dans leur quotidien : l'école, les amitiés et rapprochements, les jeux vidéos, les réseaux sociaux... Avec la question du harcèlement en toile de fond, dévoilant la détresse et l'isolement de ceux qui en sont victimes mais aussi la culpabilité ressentie par les spectateurs passifs, et les conséquences de tels comportements sur le long terme. Et pour les parents qui découvrent la situation, la chute est rude et la remise en question nécessaire...



Contrairement à mes dernières lectures, qui m'ont ennuyées, j'ai lu ce roman très rapidement, signe que j'ai vraiment accroché. L'histoire avance bien, sans temps mort et avec un rythme constant qui nous tient en haleine. le roman alterne entre, d'une part, le travail de terrain et l'enquête qui nous révèlent les liens insoupçonnés entre les protagonistes et, d'autre part, le récit de Fanny qui prend la forme d'une lettre destinée à sa mère, dans laquelle elle raconte comment les évènements se sont déroulés.



Et le scénario qui se dessine au fil de notre lecture est hallucinant et particulièrement horrible. Evidemment, l'ambiance de petit village niché dans une vallée en bord de lac, où tout le monde se connaît, s'observe, s'envie et se critique complique une enquête où les gendarmes connaissent chacun depuis leur enfance...



Une vraie belle découverte que celle de la plume de Nicolas Leclerc, qui me permet de renouer avec la lecture après une petite panne. le veilleur du lac me donne en tous cas envie de lire les autres romans de cet auteur.



Remerciement à Babelio et aux Editions du Seuil pour cette découverte.
Lien : https://carnetdelecture.be/2..
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