Citations de Odile Weulersse (141)
- Mon fils est-il un pilleur de sarcophage ?
- Non, mon père. J’ai voulu protéger la momie de Taa du pillage des Hyksos. C’est avec cet or qu’ils projetaient de payer ton armée.
- Tes paroles sont douces à mes oreilles. Je retrouve le bonheur d’être père de mon fils.
Toi qui viens piller ma tombe et disperser ma momie, crains la vengeance de mon ka. Il engloutira ton cadavre dans la mer, il jettera ta famille aux crocodiles, il te livrera au feu du roi en son jour de colère.
Sur l'Agora, Timoklès se dépêche de rejoindre Elpénor dans la foule.
-Dit moi vite la nouvelle, demanda-t-il.
Elpénor le regarde avec tristesse.
-Mon pauvre petit, ton père risque d'être banni de la cité.
" En rentrant, j'apprendrai à monter à cheval ", déclare Tagi.
Dagan-malik fait une petite moue :
" Cela m'étonnerait fort que cette pratique ait de l'avenir. Se tenir assis sur un animal rapide et indocile est trop dangereux. Et de surcroît très, très inconfortable. Rien ne vaut un bon char avec un bon coussin."
Que le souffle de vie soit dans ta narine longtemps.
Le pharaon Ahmosis.
- le courage sans la ruse est comme un âne aveugle qui avancerait droit dans le Nil sans comprendre pourquoi il se noie.
Profitant de la fraîcheur matinale, Nasreddine balaie énergiquement la cour. Devant la porte de la maison, sa mère apparaît dans sa belle robe et son foulard à fleurs. Elle est aussi ronde et potelée que Mustafa, son mari, est long et maigre.
En fin d'après-midi, Zeus aux sombres nuées soulève un mauvais vent.
Ne cherche plus à obéir sans réfléchir. C'est à chacun de trouver comment il doit agir. Maintenant va en paix, le coeur tranquille et l'esprit éveillé.
Chaudrons et seaux de vin se succèdent, l'hydromel circule dans les crânes. après 12h de repas, abreuvés d'alcool et la panse arrondie, certains s'endorment, d'autres fredonnent, d'autres encore se querellent.
C'est que j'étudie les mœurs et les coutumes. J'ai appris que le paysan est un rustre grossier et ignare, le moine un paresseux gourmand, que le noble pille avec brutalité, quand à l'évêque, il ressemble à un veau qui mange son herbe sur le dos de ses paroissiens.
Toi, qu'as-tu fait quand on a volé ton âne ?
Son père lève les bras d'un air résigné.
- Que voulais-tu que je fasse ? Je suis rentré à pied !
comme les chevaliers du Roi Arthur, je redoute la honte plus que la mort.
1ère phrase: Thibaut saisit un long morceau de bois accroché à sa ceinture, le brandit comme une épée et s'élance vers un jeune bouleau en criant: " Méfie-toi, chevalier, en garde!"
Dernière phrase: Alors, les yeux brillants d'émotion, Thibaut lui prend la main et murmure: "Jamais Dieu ne me fît si heureux."
Dans les champs qui sortent à peine de l'eau, des dizaines de paysans s'empressent de labourer et de semer pendant que la terre est encore molle. de petites vaches tirent les charrues de bois, des troupeaux de moutons enfouissent les graines sous leurs sabots, des jeunes gens creusent des rigoles pour l'irrigation, des enfants font de grands gestes pour éloigner les cailles. Les arpenteurs surveillent pour que personne ne triche sur l'étendue de son champ. Des chants d'allégresse parviennent jusqu'au Nil.
Le malheur est arrivé, balbutie-t-il… Le malheur est arrivé… Il a fondu sur Penou avec la férocité du vautour et la rapidité de la gazelle.
Dans la bonne odeur de sa marraine et le doux bruit de ses soupirs, Epaminondas s'endort.
— Comment oses-tu proférer de pareilles sottises !
— Je dis la vérité. Vous avez laissé Hannibal traverser le Rhône sans l’attaquer, et maintenant le Carthaginois se prélasse tranquillement, confortablement, goûlument, en Gaule Cisalpine.
— Tu ne connais rien à la stratégie militaire, imbécile !
— Tu m’insultes ! Par Hercule, recrache ce mot que tu viens de prononcer.
— Va plutôt te faire pendre, répond Titus.
— Disparais de ma vue !
— Plutôt mourir que de te revoir ! »
C'est tout ce que les nobles savent faire : labourer, planter et bavarder. Pendant ce temps, ils laissent Hannibal entrer en Italie comme dans un moulin. Crois-moi, ils vont finir par livrer la République aux Carthaginois !
— Comment oses-tu proférer