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Critiques de Odile Weulersse (277)
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Le Chevalier au bouclier vert

Odile Weulersse a séduit énormément d'enfants avec ses romans historiques pour la jeunesse , que ce soit en parlant de la civilisation égyptienne ou , comme pour ce livre , de la période du moyen- âge .J'avoue avoir utilisé à plusieurs reprises ce roman en alternance ou en complément de Yvain , le chevalier au lion , oeuvre sans doute plus "consistante " mais surtout plus hermétique à un public d'enfants moins bien armés pour la lecture . L'étude des romans de chevalerie plaît aux enfants à condition qu'on leur permette de rester dans leur "zone de confort " que , bien entendu , on n'aura cesse de faire progresser.Ce roman possède toutes les caractéristiques du genre , est bien écrit , met en scène des personnages auxquels les enfants parviennent facilement à s'identifier ,les catégories sociales sont bien esquissées et l'on peut entreprendre avec un ou une collègue, un excellent travail trans-disciplinaire.Il y a des situations périlleuses ,bien évidemment, des combats , des duels , des rançons demandées , un beau héros, un inénarrable anti - héros, le triomphe de la jeunesse et du droit de Dieu , de ...l'amour, bref , beaucoup d'ingrédients à même de séduire un jeune public et d'aborder une période historique sous une forme assez séduisante .Certes ,ce roman , il faut bien le dire , ne faisait pas forcément toute l'unanimité , moins plébiscité que les livres abordant les problèmes des ados d'aujourd'hui , mais je le considérais cependant comme un atout de poids dans mon enseignement.

Odile Weulersse nous a , une année, fait le plaisir de venir passer toute une journée dans mes classes , je peux vous assurer que cette dame de grande culture historique et de grande écoute a fait " un tabac " auprès des enfants.

Je crois pouvoir dire que cet ouvrage ,tout comme les autres écrits par cette auteure , sont suffisamment documentés pour être instructifs.Comme en plus ,ils sont " mouvementés ", aucune raison , vraiment , de s'en priver....Allez , les enfants , bonne lecture....
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Le Chevalier au bouclier vert

"Le chevalier au bouclier vert" est le livre que mon fils doit lire pendant ces vacances de Noël. Il a beau en lire un peu tous les soirs, il n'avance pas des masses, au point que je commence à lui mettre la pression si je veux qu'il l'ait terminé pour le 18 janvier. 288 pages, un mois pour en venir à bout, c'est largement faisable, à condition qu'il plaise, ce qui n'est clairement pas le cas... Au moment où j'écris ces lignes, il n'a lu que 45 pages (en 6 jours), où il s'est arrêté en plein milieu du chapitre 2 (lui qui ne supporte pas de s'arrêter n'importe où dans sa lecture, ça en dit long...). Comme d'habitude, je le lis à mon tour, afin de l'aider au mieux. Et je peux enfin comprendre ce qui le rebute tant...



L'histoire se déroule au Moyen-Âge, au XIIe siècle. Nous y suivons Thibault de Sauvigny, un jeune écuyer de 15 ans venant d'être adoubé chevalier pour avoir sauvé Éléonore, la fille du comte de Blois. Tombé amoureux de la belle mais extrêmement pauvre, il ne peut l'épouser. Convoitée par Foulque, futur seigneur de Montcornet et ennemi de Thibault, ce dernier préfère devenir chevalier errant. Accompagné de Barnabé, paysan converti en écuyer, et plus tard de Torticolis, jongleur et menestrel, Thibault ira là où le destin le conduira. Sa route, semée d'embûches, croisera celle d'Éléonore et de ses frères et sœur, des Montcornet, et de quelques autres encore comme le roi Louis VI (dit Louis « le Gros »). Du comté de Blois à Paris, en passant par Chartres et Orléans, Thibault devra garder courage, honneur et loyauté malgré toutes les mésaventures qui l'attendent. Meurtres, complots, sorcellerie et trahisons le mettront à dure épreuve...



Je vais commencer par dire ce qui ne va pas du tout le faire avec mon fils. Je reviendrai sur mon propre ressenti ensuite.



Pour rappel, mon fils est dys+ avec trouble de la mémorisation, et malgré les aménagements faits en classe, les difficultés demeurent. Il aime lire, depuis toujours, à condition que ce soit adapté à ses difficultés (et que ça lui plaise et l'intéresse, cela va sans dire). Et là, c'est une catastrophe. Je n'ai aucun reproche à faire au style de l'autrice (en dehors de la narration au présent totalement inadéquate) : sa plume est élaborée, riche en vocabulaire et sacrément bien documentée. Mais voilà, c'est bien trop complexe pour mon fils. Sans parler des personnages, sacrément nombreux : si je n'en ai pas oubliés, il y en a 21. Je comprends mieux ses réticences et son manque de motivation. Une fois n'est pas coutume, nous allons nous servir de la version audio que sa prof m'a envoyée, en plus du résumé de chaque chapitre que je lui ai préparé, et arrêté là son calvaire.



Bon sinon, qu'en ai-je pensé, à défaut d'en dire au final ce que le fiston en aura pensé à la fin de sa lecture audio ? Et bien, de mon point de vue d'adulte, justement, je le trouve sacrément bien fourni, pour un roman jeunesse s'entend. Au niveau historique, rien à redire, on baigne totalement dans le Moyen-Âge, avec les seigneurs et les paysans qui triment, les châteaux forts, la chevalerie et son code d'honneur, les tournois et les duels, et sa part religieuse également.



Au niveau de l'intrigue, on reste dans du basique : deux personnes amoureuses issues de deux milieux différents, des méchants et des gentils, et quelques-uns entre les deux (plutôt appréciable). Il y est question d'honneur et de loyauté, de fidélité à son seigneur/roi/Dieu, de courage et d'amour bien évidemment. Il y a des batailles épiques (bien que fort peu décrites), des duels à l'épée, des meurtres, des conspirations, des trahisons. Tout est relativement bien ficelé, plein d'action et d'aventure, avec une légère touche de fantastique (magie, malédiction, sorcellerie). La fin est plus que prévisible, digne d'une fin de conte de fées, mais on n'en voudrait certainement pas d'une autre.



Au niveau du style d'écriture, comme je le dis plus haut, je l'ai trouvé assez recherché, tant au niveau de la narration, des dialogues (semi) d'époque, et du lexique "médiéval". Il y a clairement de quoi enrichir ses connaissances et son vocabulaire. Je regrette la narration au présent et non pas au passé, qui ne s'y prête pas du tout (à voir ce que ça donne avec la version audio d'ailleurs).



Un autre reproche : les personnages trop nombreux. Certains reviennent souvent, on ne peut donc les oublier. D'autres en revanche nécessitent un effort de mémoire, comme Ruffin par exemple qui apparaît au tout début et ne revient qu'à la fin (sans la liste des personnages que j'avais préparée pour mon fils, je chercherai encore qui il est).



Pour qui aime la chevalerie et tout ce qui s'y rapporte, il est à conseiller sans hésitation. Pour nous, c'est raté pour les raisons que j'évoque plus haut, mais n'en tenez pas trop compte. C'est un roman jeunesse de qualité, riche en événements et aventures, et à la plume étoffée et propre à instruire le jeune lecteur sur la vie au Moyen-Âge.

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Les Pilleurs de sarcophages

L’histoire se déroule à l’époque des grands pharaons et de l'invasion Hyksôs.

Tétiki, un jeune garçon habitant l’île Eléphantine en Haute Égypte, fils du nomarque, va tenter de déjouer les projets nuisibles des Hyksôs. Armé de son courage, de sa fidélité à Pharaon et de son boomerang, il part vers Thèbes, accompagné de son ami Penou et de son singe Didiphor.



C’est une aventure palpitante, pleine de péripéties, qui nous fait découvrir toutes les merveilles de la civilisation égyptienne antique. Roman riche en renseignements historiques, bien mieux qu’une leçon d’histoire à l’école.Il ravira les plus jeunes par son côté aventure, tout en les faisant voyager à travers l’histoire, au pays des Pharaons.

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Le serment des catacombes

Intéressant roman jeunesse, grave par le sujet et par le ton.



Nous sommes au IIème siècle, à Lyon - enfin à Lugdunum - et grâce à la plume documentée d'Odile Weulersse, nous découvrons la vie quotidienne gallo-romaine, ses us et ses coutumes, ses traditions et ses cultes.



Toutilla, jeune esclave chrétienne rachetée par son oncle, un artisan du cuir affranchi, révèle à ses proches une ferveur religieuse qui n'est pas sans les étonner, eux dont la spiritualité est aussi éparpillée que la mosaïque des dieux mineurs et majeurs du monde latin et essentiellement constituée d'innombrables superstitions et idolâtries. Incomprise, la jeune femme se fait vite remarquer et pas pour son bien. Quatre mois de canicule imputés aux impies chrétiens déchaînent vite sur elle et ses frères en Christ le mécontentement populaire. Or quand le peuple est en colère, l'empereur le calme en lui offrant des "spectacles", parmi lesquels le rare et recherché martyre des chrétiens...



***ALERTE SPOILER***

J'ai d'abord été assez surprise par le rythme rapide du roman, j'ai eu l'impression que l'action se mettait trop facilement en place, avant de me rappeler qu'il s'agissait là d'un roman destiné aux jeunes lecteurs. L'évidente facilité de la narration est contrebalancée au fil des pages par l’amplification de la dimension dramatique jusqu'au dénouement particulièrement réaliste - quoique surprenant étant donné l'âge du lectorat - avec la mise à mort de l'héroïne et des chrétiens, et la condamnation de son fiancé Gédémo par Marc Aurèle.



Au final, on peut dire que l'auteur n'a pas cédé à la facilité et a véritablement cherché à retranscrire l'histoire des premiers chrétiens persécutés, dans un contexte politique et social précis. Ce n'est jamais une tâche aisée d'aborder la foi de manière à illustrer le martyre et je trouve ce pari risqué plutôt réussi.



Impossible, bien sûr, de ne pas évoquer au cours de ma lecture l'inoubliable "Quo vadis ?" de Henryk Sienkiewicz qui a sans aucun doute été l'une des sources d'inspiration de l'auteur.





Challenge ABC 2015 - 2016
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La momie bavarde et autres aventures de Min..

Livre lu dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse d'octobre 2013.



Celui-ci regroupe 3 histoires précédemment éditées : « L'oasis enchantée » (1997), « La momie bavarde » (1999) et « Le druide étourdi » (2006).



Ce qui m'a surprise en commençant ce livre concerne la taille d'écriture et les dessins. Ce livre étant destiné à des enfants à partir de 9 ans, l'écriture est bien grosse, elle fait penser aux livres pour les personnes âgées. Du coup, les pages défilent encore plus vite, surtout que les histoires sont loin d'être compliquées mais pleines de leçons pour les enfants. Les dessins, quant à eux, ne sont pas jolis et ressemblent plus à de rapides croquis. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils gâchaient plus les histoires qu'autre chose surtout qu'il y en a toutes les 2 pages...



Dans la première histoire, Mina, une petite fille de 9 ans, m'a vite tapé sur les nerfs. Elle n'en fait qu'à sa tête et elle est tellement chouchoutée par ses parents qu'elle en oublie de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler car elle dit beaucoup de méchancetés, et principalement gratuites... Je ne suis même pas sûre qu'elle s'en rende compte en plus. Son frère, Alphonse, est plus posé et essaye tant bien que mal de calmer sa tornade de sœur qui apprend finalement le terme « humilité » grâce aux aventures qu'elle aura vécu.



Je pense que plus jeune ces histoires m'auraient intéressées car j'étais passionnée par l'Égypte ancienne, ses pharaons et sa mythologie. Par contre, je ne suis pas sûre que j'aurais adhéré aux caractères des personnages principaux ainsi que de certains des secondaires. Un peu trop poussés à l'extrême à mon goût : une enquiquineuse et orgueilleuse, un amoureux transis pour une momie, une petite fille arrogante et tête de mule. À l'inverse, les parents sont un peu fades à côté de leurs énergumènes d'enfants, quoique ils aient beaucoup d'à priori sur beaucoup de sujets, je trouve. À croire que l'auteur n'ait pas réussi à nuancer ses personnages.



Pour la 3ème histoire, j'ai eu beaucoup de mal à me décider à en continuer sa lecture tellement il y avait d'incohérences dans celle-ci. Lors de la visite d'un musée, Mina vole un bijou et se retrouve projeter en Gaule suite à l'incantation malheureuse d'un druide. Pareil pour son frère Alphonse qui, peu de temps après, se prend pour un Gaulois après avoir ingurgité une potion. À la fin de cette histoire, celui-ci redevient lui-même par « on ne sait quel hasard ». Au milieu, l'histoire est un peu intéressante quand elle nous apprend des éléments sur la vie des Gaulois : leurs us et coutumes, leurs fêtes et leurs mythologies. Sinon l'histoire concernant les aventures de Mina et Alphonse est plutôt faiblarde. L'auteur a néanmoins rajouté des informations sur les Gaulois à la fin de l'histoire pour expliquer certains détails.



Pour ma part, je conseillerais de faire lire ces histoires à des enfants de 9 ans, à part peut-être la troisième, « Le druide étourdi ». Ce n'est définitivement plus des livres pour mon âge... Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Pocket Jeunesse pour la sélection et l'envoi de ce petit roman.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les Pilleurs de sarcophages

Cette histoire commence en 1550 avant Jésus-Christ alors que les Hyksos contrôlent encore la moitié de l'Egypte et se termine après la libération du reste de l'Egypte par Ahmôsis 1er.





Tétiki, Penou, son nain de compagnie et Didiphor, son singe partent vers Thèbes pour trouver le trésor du Pharaon Taa et le mettre à l'abri des voleurs Hyksôs.





L'intrigue est suffisamment bien menée pour intéresser jeunes et moins jeunes et suffisamment bien documentée pour plaire aux jeunes curieux.



J'aurais aimé apprendre l'histoire de l'antiquité de cette façon, qui nous plonge au beau milieu d'une civilisation très intéressante à découvrir.



Cette histoire me donne le goût de découvrir encore plus cette époque et d'autres que les romans d'Odile Weulresse explore.



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Les Pilleurs de sarcophages

Sans le challenge Solidaire il y aurait eu fort peu de chances que j'ouvre un roman d'Odile Weulersse, avec le challenge il n'y a dorénavant plus aucune chance que je veuille lire un autre titre de cette auteure...

Odile Werleusse ,universitaire renommée, prend la plume et écrit à partir des années 80 beaucoup de romans jeunesse mêlant histoire, aventure, enquête.

Les pilleurs de sarcophages, publié en 1984, est le premier tome de la La trilogie égyptienne : aventures de Tétiki et Penou. L'Egypte, en 1550 av JC, les Hyksos ont décidé de conquérir l'intégralité du pays seule Thèbes et le pharaon Ahmosis refusent de plier... Tétiki, fils du nomarque d' Elephantine décide de protéger Thèbes . Il lui faudra affronter de nombreux dangers , affronter les espions des Hyksos et survivre dans le désert.

Tous les ingrédients d'une superbe histoire pleine de rebondissements, de dangers, de gentils et de méchants étaient réunis pour offrir au lecteur de 10/11 ans une lecture passionnante et addictive. Mais voilà Odile Werleusse a loupé le coche, ne trouvant ni le ton ad hoc pour une narration fluide, ni le tempo pour que l'aventure soit au coeur du roman. et non noyée dans une pléthore d'informations historiques au demeurant fort bien étayées.

Voilà je me suis profondément ennuyée.

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Le Chevalier au bouclier vert

**,*



Thibaut de Sauvigny est un jeune écuyer qui rêve d'aventures. Quand il sauve Eléonore, la fille du conte de Blois, il ne sait pas que c'est le début de sa nouvelle vie... Ordonné chevalier, il quitte son seigneur Foulque dont il ne partage pas les valeurs, et part pour Blois, retrouver la fille dont il est tombé amoureux. Accompagné de Barnabé, son écuyer, et de Torticolis, son jongleur, il va vite devoir faire face à la vie difficile des chevaliers : courage, force, mais aussi tromperie et mensonge seront son lot quotidien...



Lu avec mon fils dans le cadre d'une lecture d'école, j'ai été très déçue par cet ouvrage... L'écriture est simple, fluide, on y apprend beaucoup de choses sur la vie au XIIIème siècle, mais j'ai trouvé les personnages beaucoup trop caricaturaux. Thibaut est un chevalier totalement naïf, qui a confiance en tout le monde et qui voit le bien partout. Barnabé est un écuyer qui ne partage pas les valeurs de la chevalerie et qui cherche juste à faire fortune. Eléonore est une jeune fille amoureuse, prête à s'évanouir au moindre obstacle...



Ce n'est donc pas une lecture que je recommande, même si mon fils a eu l'air de plutôt l'apprécier...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..
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Théodora

Quel destin que celui de Théodora passé de pantomime, personnage méprisé, à impératrice de l'empire Byzantin au côté de son époux l'empereur Justinien.

Une femme qui nous est présentée forte, combattante, très intelligente mais sans masquer ses défauts qui allaient avec cette personnalité.

Il est toujours difficile de démêler le vrai du faux lorsqu'un personnage historique sert de base à un roman, biographie romancé... Odile Weulersse respecte le cadre de ce que l'on connaît de Théodora mais a forcément dû tisser de nombreuses anecdotes et pans entiers de sa vie notamment sa jeunesse.

Ce livre est également l'occasion de découvrir l'opposition entre les orthodoxes pour qui le Christ possédait une nature humaine et une nature divine et les monophysites qui ne lui attribuait qu'une nature divine. Les monophysites furent régulièrement la cible de persécutions, Théodora les soutint de son mieux.

Un bon roman historique pour les amateurs et les curieux, bien écrit et accessible, n'hésitez pas.
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Le serment des catacombes

Persécution.



Lugdunum 177. Après trois mois de canicule les habitants sont désespérés. Les dieux seraient-ils en colère ? Ou bien serait-ce de la faute des chrétiens ?



Il s'agit d'une relecture. J'avais déjà lu ce roman jeunesse lorsque j'étais au collège. A l'époque je l'avais adoré tout en étant très émue par le sort des personnages. C'est donc avec appréhension que j'ai entamé ma relecture.



C'est très simple, je l'ai autant aimé qu'à l'époque. J'ai également ressenti à nouveau un très fort attachement pour les personnages. De plus, forte d'études liées à l'histoire, j'ai pu me concentrer sur le contexte historique.



Une première chose m'a sauté aux yeux. L'autrice maîtrise son sujet. Nous sommes totalement immergé dans l'Empire romain du IIe siècle de notre ère. Du contexte géopolitique jusqu'aux mœurs quotidiennes, tout apparaît. Le travail de vulgarisation est très bien mené et permet à un jeune public de découvrir la vie sous la domination romaine, ainsi que les premières persécutions contre les chrétiens.



Mais elle ne met pas pour autant de côté les personnages. Les deux personnages principaux sont touchants. Les personnages secondaires s'avèrent, quant à eux, héroïques ou bien méprisables. Le récit s'enfonce peu à peu dans le drame et la conclusion, bien que fréquente à l'époque, est très audacieuse pour un roman jeunesse.



Bref, une relecture heureuse.
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La fabuleuse recette de Nasreddine

Mustafa, le papa de Nasreddine, part se faire quelques sous en allant vendre à la ville, laine, dattes, poules, moutons et de jolies nappes brodées par sa femme.

Son turban, dont la blancheur se détache à l’horizon, est la dernière chose que Nasreddine salue au loin et déjà il pense à son retour. Il faudra lui faire plaisir à l’issue de ces cinq jours passés loin de sa famille. La mère suggère un bon dîner car il y a rien de mieux que de faire « chanter le ventre comme les anges du paradis ».

Inconscient du prix des denrées, le petit s’écrie « Nous lui servirons de la mourouzia ! », un plat de fête parfumé de vingt-sept épices différentes, un luxe pour une pauvre famille comme la leur.

Déterminé, il attire les moqueries de ses voisins tandis que Khadidja, la maman, cache son rire derrière son foulard.



Par ce conte culinaire, Odile Weulersse emmène petits et grands faire un tour dans la culture orientale. Souk, hammam, babouches, lumière d’or sur les minarets viennent s’ajouter aux riches ingrédients nécessaires pour élaborer une mourouzia.

En attendant de trouver une idée lumineuse qui va tourner à l’entourloupe, ce sera purée de pois chiches à chaque repas pour économiser ! Parce que Nasreddine, avec son âne, ne reculera devant rien pour s’accaparer les épices. Il ira même titiller l’orgueil de Dame Aziza, la meilleure cuisinière de la région.

Un joli conte humoristique et culinaire au doux parfum d’Orient, illustré de grands dessins, un peu naïfs, aux couleurs ocre, comme filtrées par une poussière d’épices.

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Les Pilleurs de sarcophages

Tétiki est un jeune Égyptien de quinze ans qui habite sur l'île Eléphantine. Un jour, les Hyksos sont venus voir son père, qui est le nomarque d'Eléphantine, et lui propose de l'or pour lever une armée contre Pharaon. Ces ennemis voulaient prendre l'or dans la tombe de Taa.

Avec Didiphor et Penou, Tétiki tente le tout pour le tout pour trouver l'or et le cacher avant que les Hyksos n'arrivent.

Tétiki est courageux, son ami, le nain Penou est peureux et le singe Didiphor est rusé.



J'ai aimé ce livre car c'est une belle aventure et on apprend plein de choses sur l'Égypte et les Pharaons. La guerre, les temples et leurs trésors, l'embaumement, les fêtes, la musique, les vêtements,le" ka", le Serpent et la danse du soleil. On parle du désert et du Nil, de l'agriculture avec la semence du blé et de l'orge, la moisson, la justice...

À découvrir.
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Nasreddine & son âne

C’est un joli conte de ruse qui fait un clin d'oeil aux Contes des 1001 nuits avec un jeune héros qui n’a pas sa langue dans la poche et qui a le sens de la réplique et du bagout. Le papa de Nasreddine est malade et le petit garçon se rend au marché à sa place, tout seul avec son âne, pour y vendre des œufs et des abricots. La manière dont il vante les qualités des fruits qu’il vend est un régal de fraîcheur et de malice. Il se fait voler son âne qu’il avait pourtant bien attaché. Il ne se démonte alors pas, harangue la foule et trouve les mots pour se sortir de ce mauvais pas, si bien que le voleur fait réapparaître l’âne. La chute de l’histoire, quand il rentre chez lui souligne un peu plus les talents de conteur et la débrouillardise de Nasreddine. Les illustrations recréent l’univers et le décor du Maghreb et confortent l’impression d’une ambiance familiale aimante et chaleureuse autour du petit héros. Une jolie découverte !
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Tumulte à Rome

Ce roman historique destiné à la jeunesse est à réserver aux bons lecteurs. Il a le mérite de parler des guerres puniques.

J'ai apprécié les bonnes références historiques du récit, mais moins l'intrigue trop rocambolesque à mon goût (les jumeaux !). Odile Weulersse a fait mieux.
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Le Chevalier au bouclier vert

Voici un ouvrage pour la jeunesse idéal pour faire découvrir le Moyen Age et ses codes sociaux à de jeunes lecteurs sans les ennuyer. Tout y est : chevalerie, héroïsme, quête, amour, traîtrise, intrigue, fantaisie et accomplissement de soi. De plus, Odile Weulersse est généralement bien appréciée de ce public particulier avec un style aisé et naturel. Le récit se fait au présent ce qui supprime aussi la barrière du passé simple qui peut parfois rebuter ceux qui le considèrent encore comme un ennemi personnel…

L’histoire en elle-même est classique : un jeune chevalier fraîchement adoubé tombe amoureux de la fille d’un grand seigneur mais il est trop pauvre pour prétendre l’épouser. A l’occasion d’un tournoi, ce dernier apprend qu’un complot menace sa belle et il fera tout pour la sauver, combattant pour elle, risquant son honneur et subissant bien des épreuves avant d’enfin parvenir à ses fins.

Pour les enseignants qui cherchent une alternative au sempiternel Chrétien de Troyes dès qu’on aborde les romans de la chevalerie, ce livre est idéal. L’auteur s’est attachée à rendre une atmosphère médiévale des plus réussies tout en gardant un discours rappelant l’ancien français dans ses dialogues afin d’ajouter à la couleur locale. Si les aventures de Thibault sont évidemment le sujet principal, elle nous expose aussi par petites touches la vie du peuple, des serviteurs, des marchands, des nobles, rendant l’ensemble encore plus vivant…

J’ai donc trouvé ce petit livre bien sympathique et sans prétention, l’idéal en substitution ou complément du Chevalier à la charrette ou du Chevalier au lion…

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L'aigle de Mexico

J'ai découvert Odile Weulersse quand j'étais jeune. J'adorais ses romans comme ceux d'Evelyne Brisou-Pellen. Plus tard, j'ai lu un de leurs romans à mes filles.

Je me souviens avoir adoré "le serment des catacombes", lu gamine, relu pour mes filles. Je l'ai aimé petite, je l'ai aimé quand je l'ai relu. Avais-je les yeux de Chimène ?

Car je dois avouer que j'ai beaucoup moins accroché à cet "Aigle de Mexico". Cette année le challenge Solidaire propose une lecture de cette auteure. Je regarde les livres que possède ma bibliothèque. le côté dépaysant de cet "aigle de Mexico" me tente bien.

.

Alors je m'interroge. Pourquoi n'ai-je pas autant aimé ce livre ? Il m'a pourtant appris beaucoup de choses sur les Aztèques, leur culture, leurs rites (parfois cruels). C'était intéressant pour l'adulte que je suis. Peut-être un peu complexe pour les enfants visés.

Le livre aborde également l'arrivée de Cortès. L'invasion, les combats. Au final peut-être trop de thèmes....

Mais surtout aucun personnage ne m'a semblé sortir du lot. Ils sont tous tournés vers eux-mêmes, au point de ne pas réussir à m'intéresser à eux. Au point de ne pas réussir à m'intéresser à l'histoire racontée.

.

Une déception pour moi qui avait tant adoré les livres de cette auteure.... Aurais-je perdu mon regard d'enfant ? Je suis un peu déconfite....

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Les Pilleurs de sarcophages

Pas mal du tout !



Un singe super intelligent, un nain facétieux et courageux et un jeune garçon aimant, intrépide et aventureux ; à eux trois ils vont essayer de sauver l’Egypte des Pharaons, la vraie et non celle des envahisseurs Hyksos.



Un vocabulaire riche et accessible à tous, une recherche documentée sur les us et coutumes en Egypte au XVIème siècle avant J.-C. et particulièrement sur les rites funéraires, des personnages attachants pour les bons, assez vicieux pour les méchants et surtout une aventure extraordinaire dans la vallée des rois, la nécropole des pharaons.



Un roman jeunesse plein de rebondissements où l’humour ne manque pas même si certains passages sont quand même angoissants. Un récit intéressant non seulement pour son côté historique très fouillé mais aussi pour son analyse des choix auxquels sont toujours confrontés à un moment ou un autre les jeunes d’où qu’ils viennent, d’où qu’ils soient :-)
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Le chien du roi Arthur

Un court roman jeunesse afin de sensibiliser les plus jeunes aux légendes arthuriennes, pourquoi pas?



Oscar est un jeune fils de berger. Plutôt que de garder le troupeau avec sa jeune soeur, il rêve de vivre une aventure digne d'un chevalier. L'occasion se présente quand il surprend deux voleurs qui ont subtilisé le chien du roi Arthur. Va-t-i parvenir à sauver l'animal et le ramener au roi?



Le texte est écrit dans une langue soignée, avec un vocabulaire très précis, mais accessible. On entre de plein pied dans les légendes des chevaliers de la Table ronde, croisant Yvain, Perceval, lancelot ou encore Merlin. Toutefois l'aventure revient à Oscar et sa jeune soeur pour ce récit là!

Je pense que ce roman peut plaire aux jeunes lecteurs et leur donner envie de découvrir plus encore ce pan de littérature incontournable.
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Le Chevalier au bouclier vert

Ce Chevalier au bouclier vert ne paye, à première vue, pas de mine, et pourtant il constitue à mon goût un excellent roman historique à destination de la jeunesse. Tout est stéréotypé, certes : l'adoubement, l'amour courtois, les forêts inquiétantes, etc. mais l'ensemble ne vise pas l'érudition de toute façon, l'important est que le tout sonne juste, et finalement c'est réussi. À conseiller aux jeunes apprentis historiens, férus de chevalerie et de sorcière à verrue !
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Le Messager d'Athènes

La littérature jeunesse s’est souvent proposée de visiter l’Histoire avec plus ou moins de bonheur. Dans le registre du roman historique jeunesse, « le messager d’Athènes » est une réussite.



Le roman d’Odile Weulersse est certes imparfait, du fait notamment de sa brièveté, mais il s’avère plaisant et intéressant. Le récit est très court, tout va un peu vite et si l’écriture est fluide je l’ai trouvée un peu « facile ». Ceci dit, c’est une lecture que je conseille vivement aux enfants. Ce roman leur permettra de se plonger dans l’antiquité grecque. La peinture de la société de l’époque est intelligemment faite. En effet, tout en proposant un récit d’aventure divertissant, l’auteure aborde les thèmes de la démocratie, de la place assignée aux femmes, de la place des esclaves. Ces sujets sont abordés avec une certaine finesse, l’auteure trouvant l’équilibre entre dimension jeunesse et réalisme. Ainsi, le thème de la place des femmes est incarné par le personnage de Chrysilla, la sœur du héros. Si Chrysilla n’est pas satisfaite du destin qui l’attend uniquement parce qu’elle est une fille, l’auteure n’en fait pas un personnage irréaliste auquel on ne croirait pas. Chrysilla parviendra à s’émanciper, un peu, pas totalement, par la connaissance.

La peinture de la société athénienne est très dépaysante et immersive. On est plongé dans le quotidien des habitants de la Cité, avec leurs us et coutumes, leurs croyances. Cet aspect est sans doute celui qui m’a le plus plu. D’autant plus qu’il semble bien documenté.



J’ai donc passé un très agréable moment de lecture. « Le messager d’Athènes » se lit vite et facilement et offre un voyage dans le temps immersif. Le côté pédagogique est là mais ne prend pas le pas sur l’aventure. Une jolie lecture à conseiller aux enfants qui voudraient découvrir le quotidien des enfants athéniens de l’antiquité.

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