Un coup de cœur pour ce roman d’aventures qui m’a fait frissonner en plein mois de juin.
Il reprend tous les ingrédients nécessaires pour réussir : un arrière-plan historique bien documenté, des héros traversant de multiples aventures, mais qui nous font partager leurs doutes, une écriture magnifique.
Roman épique, plein de souffle et de magie, qui nous tient en haleine et nous apprend plein de choses. Je vous le conseille.
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Le cartographe des Indes Boréales est un roman d'une lecture captivante, autant qu'éprouvante. Fin connaisseur des pays du Grand Nord et du peuple lapon, Olivier Truc embarque son lecteur pour une navigation littéraire aux temps funestes des guerres de religion et du fanatisme doctrinaire, des luttes de pouvoir et de la recherche exacerbée des richesses pour asseoir telle ou telle puissance d'Europe.
Lecture captivante qui se déroule de 1628 à 1693, portée par l'aventure extraordinaire du jeune Izko Detcheverry - quinze ans au début de l'histoire. Victime de sa curiosité et d'un odieux chantage il deviendra à son corps défendant un espion à la solde des puissances qui se disputent férocement les trésors espérés du pays lapon, sur fond de chasse aux sorcières menée par les missionnaires protestants qui veulent non seulement éradiquer toute trace du chamanisme lapon, mais aussi toute trace de ce catholicisme honni que les chasseurs de rennes se sont appropriés à la faveur de la figure de la Vierge Marie, assimilée pour eux à leur déesse de l’enfantement, Sarakha.
Figure ambigüe, Izko est le révélateur des puissants qui le manipulent selon leurs besoins en agissant sur ses points faibles et forts. Cartographe de talent à une époque de flou géographique où les cartes assurent la primauté ; nanti d’une grande curiosité intellectuelle ; capable d’un attachement puissant aux siens ; pourvu d’une santé mentale et physique à toute épreuve, Izko est aussi, selon les situations et à l’image de son temps, cruel et sans beaucoup de pitié. Il sera ainsi le Joker d’une histoire sur laquelle il a peu de prise.
Lecture éprouvante, portée par la puanteur. Celle de la peur, qui tord le cœur et les entrailles, qui exhale des corps martyrisés. Celle qui monte des bûchers et des autodafés. Celle des temps rudes, où la crasse épaisse est une protection contre le froid insoutenable et les moustiques voraces. Celle des temps des maladies inguérissables, peste, fièvres, celle des blessures infligées lors des combats ou des châtiments.
Une très belle et complète lecture, qui ouvre les portes des territoires du très peu connu peuple autochtone Sami, qui sut parfaitement vivre en harmonie avec la nature, jusqu’à la mise en place des frontières, la christianisation obligée et la colonisation.
Je n'ai pas vu passer le temps, tout au long de ces six-cents pages ; elles m'ont même parues trop courtes.
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Quel voyage ! Ce livre n'est pas un polar classique. Nous sommes transportés et faisons connaissance avec la Laponie : le froid extrême, la neige, les éleveurs de rennes, ses coutumes, l'impact du protestantisme poussé à son paroxysme, le partage de ce pays par et la cupidité des hommes. Les femmes sont peu présentes dans ce roman bien que l'histoire de l'une d'entre elle soit importante. J'ai apprécié l'écriture, le rythme de ce livre, nous partageons la vie de la police des rennes, l'histoire de ce tambour volé, la force et le courage d'Aslak, sa détermination. J'ai été un peu déçue par la fin du roman car il donne le sentiment de la fin de quelque chose, nous fait comprendre que les temps anciens ne reviendront jamais, que des valeurs sont perdues, mais je conseille vivement ce livre si vous avez envie de vivre un instant avec ces lapons si touchants.
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Journaliste par passion, Olivier Truc est aussi auteur de polars se situant dans le Grand Nord. Ses personnages sont des policiers des rennes, opérant en territoire sami. Et çà existe. (Extrait d'un article du Progrès)
Ce livre m'a fait découvrir des paysages et des peuples inconnus. Ma curiosité a été comblée. La Laponie est un vaste territoire qui appartenait avant aux samis. Maintenant, ce territoire est réparti entre plusieurs pays et les traditions lapones ont été détruites, surtout par la religion.
C'est en lisant ce livre que l'on s'aperçoit que la haine de l'autre, différent par son origine, sa culture, existe partout, même dans ces pays nordiques que je considérais, naïvement, comme évolués.
Les chapitres, rythmés par l'heure du lever et du coucher du soleil, font prendre conscience de la difficulté de vivre dans la nuit polaire.
J'ai été chercher sur Internet des renseignements sur ces peuples.
Et je lis toutes les "productions" de cet auteur qui n'a pas eu peur de s'immerger dans la toundra par moins 30°c avec ces policiers.
Dépaysement garanti.
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Voilà un roman passionnant qui m'a tenu en haleine !
Le dernier Lapon est un thriller mêlant religion, culture et histoire de la Laponie.
j'ai beaucoup apprécié l'atmosphère "Nordique" du roman et surtout d'apprendre énormément sur la culture de cette partie de l'Europe.
Bien décrite et bien intégrée au roman, elle offre une profondeur et un côté mystique à l'histoire.
L'intrigue est bien ficelée, le suspens est bien présent tout au long de l'histoire et on s'attache aux personnages qui sont bien travaillés par Olivier Truc.
Je ne peux que vous conseiller ce très bon polar qui n'est pas très loin d'être parfait.
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Nous retrouvons Klemet et Nina, de la police de rennes, en Laponie. Cette fois ils vont être confrontés à un conflit entre éleveurs de rennes et forestiers. Les premiers ont besoin de pâturages pour leurs rennes, les seconds estiment que ces terres leur appartiennent et qu’ils peuvent continuer leur déforestation. Mais des ossements humains sont découverts à l’endroit des pâturages et dater leur âge (cela pourrait dater de plusieurs siècles) pourrait prouver que les éleveurs étaient bien là avant les forestiers ! Les deux policiers vont enquêter et rencontrer des personnalités très originales !
L’atmosphère générale est vraiment toujours très attachante, l’auteur sait décrire la beauté des paysages et les particularités de la culture Sami. En revanche j’ai trouvé que l’intrigue elle-même trainait un peu en longueur (500 pages pour retrouver le crâne qui va avec les ossements…). C’est sans doute difficile de se renouveler et les mêmes thématiques reviennent : les éleveurs, les grands groupes qui veulent exploiter le sous-sol… A suivre donc... (et je vois que les autres critiques sont globalement de mon avis...)
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L'équipe de Suzanne est toujours sur l'affaire du groupe "Renouveau Danois". Un groupe terroriste qui est en train de préparer un gros coup. Ils achètent du C4 et un agent "le faucon" arrive à Copenhague pour tuer sa cible "Jolène".
Le faucon débarque, le Renouveau Danois va frapper ce jour. du coup toute l'équipe est mobilisée, l'arrestation doit avoir lieu avant! Oui mais voilà Suzanne et son équipe ne savent toujours pas qui est le faucon et qui est sa cible.
Un tome beaucoup plus dynamique du fait de la précipitation des événements. Ce tome deux boucle l'enquête policière.
Au final un policier sympa, qui flirte sans trop approfondir le terrorisme et l'extrême droite, mais qui ne sort pas vraiment des sentiers battus. Ca manque un peu de surprise mais dans l'ensemble plutot une lecture agréable.
J'ai moyennement accroché sur le dessin, mais c'est une affaire de gout car il est plutot bien réalisé.
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Amis lecteurs, amies lectrices ‘Le dernier lapon' est une lecture que je vous recommande.
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J'avais beaucoup aimé le premier opus d'Olivier Truc: Le dernier Lapon , une histoire originale et totalement dépaysante .
Bien sur, il n'y a plus dans ce second roman la surprise de la découverte de la Laponie et de ces habitants, les sami.
Mais l'intrigue peine à se mettre en place et est plus complexe voire touffue avec toujours les éleveurs de rennes et sa police représentée par le duo Klemet, le Sami et sa coéquipière Nina, des étrangers de tous pays intéressés par les gisements de pétrole , des plongeurs souvent employés par les précédents et envoyés pour des taches difficiles et périlleuses et un promoteur immobilier véreux ...
Et au milieu de tout ce beau monde, des morts plus ou moins suspectes et à priori sans rapport les unes avec les autres.
Nous découvrons l'autre visage de la Laponie avec des nuits très courtes , ce qui entraine également des troubles pour les personnes qui n'y sont pas habituées comme Nina .
La dualité du monde des éleveurs est une fois de plus mis en avant, avec leur difficulté de continuer leur mode de vie nomade au rythme de la migration des rennes dont la liberté gênent de plus en plus la vie citadine et les ambitions d'hommes peu scrupuleux et la tentation pour certains sami de se sédentariser avec des fermes d'élevage .
On sent bien, et cela est poignant, la fin d'une époque avec le peu d'espace laissé à cette culture sami , le constat est finalement plus noir que dans son précédent roman.
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J'étais impatiente de retrouver le tandem Klemet/Nina tant le premier volume de leurs enquêtes "Le dernier lapon" m'avait emballée.
Si j'ai été intéressée par certains aspects de fond (le sort des plongeurs employés par les compagnies pétrolières, les "désagréments" causés aux citadins par les rennes, le sort réservé aux samis dans cette société en mutation) j'ai, par contre, été moins captivée par l'enquête que j'ai trouvée laborieuse et ai mal compris les motivations profondes de Tikkanen (un personnage manipulateur).
Et si l'émotion est aussi au rendez-vous, l'écriture et la connaissance du terrain par l'auteur maîtrisées, je suis restée malgré tout sur ma faim en terminant ce livre.
Un avis mitigé. Mais si la série se poursuit, je lirai volontiers les autres volumes.
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Une histoire confrontant les éleveurs de rennes, la culture sami et la modernité et son développement parfois trop sauvage. Un jour qui n'en finit plus, nous sommes en Arctique , au pôle nord, et nous poursuivons, grâce à Olivier Truc, la découverte d'un mode de vie quelquefois déroutant. La mer de Barents, son gaz, son pétrole. Le capitalisme à tout crin et sa recherche de profit pour une richesse universelle, le plein emploi et le mieux-être social. Vraiment ? On y retrouve Klemet et Nina de la police des rennes que nous avions rencontré dans le premier roman d'Oliver Truc, Le dernier lapon. Ici, nos deux policiers sont aux prises avec la hargne des urbains que les rennes dérangent, la transhumance de ceux-ci pour de nouveaux pâturages, la spéculation foncière, la convoitise, la cupidité et les grosses compagnies pétrolières et gazières exploitant sans réserve et sans commune mesure les richesses sous-marines du pays toujours pour plus de profits. Ce qu'il y a de plus dans ce titre, c'est Nina Hansen et sa quête du père perdu. Père perdu qui donnera quelques pistes à leur enquête sur la mort par noyade d'un éleveur sami. J'ai aimé en découvrir encore un peu plus sur les samis, sur l'exploitation pétrolière en mer, sur l'urbanisation et le développement de ces petites villes arctiques qui explosent. C'est comme si Truc interview les principaux protagonistes et chacun y va de son point de vue. Je suis également charmée par ce jour polaire, cette lumière qui finit par nous embrouillé. J'aime le rythme et le ton de l'auteur. Je crois bien que nous n'en avons pas fini avec Klemet, Nina, les Sami et les rennes. Merci Olivier Truc pour ces découvertes et cette lecture.
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En Norvège, la longue nuit polaire s'achève… Il est temps pour les éleveurs de rennes de déplacer leurs troupeaux vers de nouveaux pâturages. Suivant les routes ancestrales, un petit groupe de sami part pour l' île de Kvaløya.
Déjà que les cervidés n’y sont pas les bienvenus, leur arrivée coïncide avec une série d'accidents mortels !
Que se passe t-il ? C'est ce que va chercher à comprendre la patrouille P9 de la police des rennes. Il semblerait que la terre, dont les éleveurs ont par tradition le droit d'usage, soit à l'origine de bien des conflits !
Ce polar sort des sentiers battus et transporte le lecteur loin, très loin, dans un univers totalement inconnu et dépaysant. Si l'intrigue policière n'est pas des plus palpitante, le rythme lent sert admirablement le propos de l'auteur.
On assiste à la confrontation de deux mondes : le peuple autochtone face à l' industrie gazière et pétrolière qui défigure le paysage, pollue l'atmosphère et menace l'élevage traditionnel des rennes, au centre de la culture sami.
L'auteur dénonce également l'attitude de la Norvège qui a validé les essais fait sur les plongeurs employés par les multinationales au mépris de leur santé et de leur vie
La description du détroit du Loup donne un vision réaliste de la vie en Laponie, loin des clichés touristiques et de l'image idyllique qu'on peut imaginer.
En conclusion, la lecture du roman d'Olivier Truc est facile, agréable et instructive
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Lecture hautement instructive sur un peuple que des générations de nordiques ont tenté d’assimiler mais qui envers et contre tous lutte pour conserver son mode de vie. Au cours de cette enquête, nous réalisons que la source du mal se trouve dans le passé ou s’entremêlent interêts personnels et ceux de grandes entreprises, le pot de terre contre le pot de fer ou l’humain tente de sauvegarder son mode de vie envers et contre tous. On peut associer cette enquête dont la source se puise dans le passé, à une recherche ethnologique sur le mode de vie des peuples nordiques dont nous ne connaissons que ce que les guides touristiques nous en font la description
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Amatrice de polars, je ne connaissais pas jusqu'ici cet auteur, français qui vit dans les pays scandinaves.
Il m'a été conseillé par un autre amateur de romans noirs et c'est un très bon conseil !
La trame du roman se déroule en Laponie, une région qui se partage entre Norvège, Suède et Finlande. L'enquêteur principal, Klemet, fait partie de la police des rennes : une instance très spécifique qui a pour rôle de départager les éleveurs en cas de rennes passant d'un territoire à l'autre.
Une double histoire de tambour volé et de meurtre va nous faire suivre l'enquête du policier et de sa jeune collègue.
Au delà de l'histoire, serrée, et très bien construite, j'ai beaucoup aimé les descriptions de la Laponie, de la vie de ses habitants d'origine (les Samis). Les conflits sur la colonisation de cette région ont été pour moi une découverte très intéressante.
Enfin l'histoire démarre en janvier, au moment où les jours sont très courts, on vit avec les habitants le froid, la nuit, les aurores boréales... Un très bon moment d'évasion.
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La dernière Masse critique "Mauvais genres" m'a, je dois le dire, apporté un superbe cadeau : le dernier opus de la police des rennes d'Olivier Truc. En voyant "Les chiens de Pasvik" dans la liste, j'ai même failli entamer une "danse de la joie" (concept génial inventé par Lou et sa fantasque maman, héroïnes de Julien Neel). Merci à toi, Babelio! Merci à vous, éditions Métailié! Forcément, faire preuve d'un tel enthousiasme expose au risque d'être déçue... Ce qui a été le cas cette fois-ci, même si je lirai sans doute le prochain épisode avec la même impatience.
Tout d'abord, pour ceux qui ne connaissent pas encore la police des rennes, un conseil : ne commencez pas par ce livre-ci. Il est préférable de connaître d'abord l'histoire des personnages principaux pour comprendre les différents enjeux. Les deux héros, Klémet et Nina, se retrouvent mutés au même endroit, la vallée de la rivière Pasvik, bien que la jeune femme ait quitté la police des rennes. C'est une langue de terre située à l'extrême nord de la Scandinavie, coincée entre Norvège, Russie et Finlande, la rivière marquant la frontière entre les deux premiers pays. La carte proposée au début de l'ouvrage permet de mieux comprendre les enjeux diplomatiques, politiques et économiques qui sont à l'oeuvre dans ce tout petit territoire. Elle permet également de comprendre à quel point ce découpage territorial complexe peut sembler aberrant au vu des pratiques ancestrales des éleveurs de rennes samis, dont les animaux se déplaçaient autrefois d'une zone à l'autre, à la recherche du lichen dont ils se nourrissaient, sans bien sûr se préoccuper des frontières. Le livre s'ouvre justement sur ce qui pourrait déboucher sur un incident diplomatique : un important groupe de rennes d'un éleveur sami viennent de passer en Russie. A l'inverse, des chiens errants soupçonnés d'être porteurs de la rage sont entrés en Norvège. L'enjeu sera de déterminer s'ils viennent de Russie ou non.
Le point de départ semble être le carrefour de différents enjeux, différentes intrigues plus ou moins faciles à comprendre. Il est commun à un nombre important de personnages ayant chacun leurs propres préoccupations concernant le problème de départ : éleveurs sami, policier qui se débat avec ses origines sami (Klémet) et avec un co-équipier finlandais pénible, lieutenant russe à la recherche de son chien, trafiquants russes, mafieux, politiciens de bords différents, ex-femme d'un éleveur en quête de son père disparu... sans oublier Nina, fraîchement promue au poste stratégique de représentante des autorités norvégiennes sur cette zone frontière et qui, toutefois reste un peu en retrait dans cette intrigue. On se perd parfois au milieu de tous ces personnages, du moins au début. Chacun a ses problématiques, plus ou moins lourdes, ses démons, ses objectifs, qui peuvent être tout à fait obscurs pour les autres protagonistes. Il faut du temps pour appréhender le tout. Il est certes intéressant que l'auteur s'attache à développer les points de vue des participants des deux côtés de la frontière, à étoffer les personnages russes tout autant que les norvégiens, les samis. [On devine que l'idée est de montrer que les personnages situés de part et d'autres de cette rivière frontière ont peut-être plus de liens qu'ils ne le pensent. De la même façon que les rennes passent d'un territoire à l'autre sans se soucier de la nationalité du lichen qu'ils broutent.]
Il est toutefois bien compliqué de s'y retrouver au milieu de tous ces portraits et je regrette une certaine dispersion. C'est le premier point qui m'a gênée dans ce livre. On sent qu'Olivier Truc a voulu nous faire découvrir beaucoup de personnages, sans doute pour illustrer tous les enjeux à l'oeuvre dans ce territoire. Il y en a trop selon moi.
Le deuxième point que je regrette est l'aspect très documentaire qui en découle. Comme dans les trois précédents opus, on sent qu'Olivier Truc connait parfaitement toutes les questions liées à la Laponie, tous les enjeux propres aux territoires qu'il décrit. Ce qui ajoutait à la richesse de ses autres ouvrages le dessert ici à mon sens. Dans les précédents, le dosage subtil entre documentaire et fiction rendait les ouvrages passionnants. De vraies tranches de vie. L'aspect documentaire a trop pris le pas ici, rendant complexe la compréhension d'une intrigue qui reste à l'inverse assez réduite et qu'on oublie parfois dans l’enchevêtrement des histoires personnelles des protagonistes. Certains personnages, du côté russe surtout, apparaissent un peu trop comme des prétextes pour développer tel ou tel thème (les morts de la 2e Guerre Mondiale, la mafia...). Ils mériteraient presque d'être davantage développés dans une histoire à part.
Une petite déception, donc, mais qui n'éteint pas du tout mon impatience de découvrir le prochain épisode de la police des rennes...
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