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Citations de Pascal Garnier (531)


C'est vrai qu'ils sont cons ces canards, incapables de distinguer les bouts de pain des cailloux que les enfants leur jettent. Ils tournent sur eux-mêmes en caquetant comme des jouets mécaniques ce qui n'est pas sans rappeler les diners de Corinne avec ses nouveaux amis.
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On dit qu'il vaut mieux mourir dans sa peau que de vivre dans celle d'un autre.
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C'est fou ce dont l'esprit est capable pour préserver le corps.
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Combien sommes-nous, accoudés à nos fenêtres, une canette de bière à la main, à nous demander si ça peut encore nous arriver. Nous ne savons même plus ce que c'est que ça. La gloire ? La fortune ? L'amour ?
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Il n'y a pas de pire prison que d'être enfermé en soi-même.
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Une vraie cuisine de célibataire, de jeune femme seule. Un frigo à vous tirer les larmes : yaourts à 0 %, une demi-pomme enveloppée de film alimentaire, un reste de riz, un cœur de laitue transi au fond du bac à légumes, un pot de Nutella pour les soirs de spleen... C'est touchant.
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L'hôtel sentait le sapin. Tous les meubles étaient en sapin, le plancher aussi : funeste présage ?...
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Ça va péter… Ça finit toujours par péter, tout, même le ciel criblé d’étoiles que c’est plus rien qu’un grand rideau mité, un cache-misère avec l’autre cyclope qui nous mate au travers.
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Partout, dans ces buissons, dans l’herbe, proies, prédateurs se confondaient en une même danse macabre. On pouvait être l'un ou l'autre, selon les circonstances, et toutes étaient atténuantes. On appelait ça la vie, la plus formidable des excuses. 
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Tu vois Marco, si tu creuses profond, profond dans le sable, tu arriveras en Chine !
C'était bien une combine de sa sœur pour qu'il lui foute la paix. Marc avait creusé toute la plage du Pornic avec sa petite pelle rouge, jusqu'à en avoir des ampoules aux mains sans rencontrer le moindre chinois. Pourtant il aurait bien aimé en attraper un par la natte et le voir gigoter au bout de son bras comme d'autres enfants le faisaient avec des crabes ou des petits poissons.
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Rita fonctionne comme un char russe, à la vodka et à l'irrépressible besoin de conquérir le néant.
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Ne pas voir, ne pas parler, ça lui paraissait évident comme de ne rien entendre. Les gens normaux ne sont pas comme nous c'est ce qui les rend si différents.
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La nuit était tombée sans bruit. Un jour chasse l'autre. Le vent emportait le temps.
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Je suis si fatigué... La vie me tombe des mains.
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Les êtres humains sont comme les coffres-forts, chacun a le même numéro, mais aucun n'a la même combinaison. Tant de secrets dans chacun d'eux ! On dirait des armures...
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La vie est un spectacle magnifique, sauf que bien souvent on est mal assis.
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Les gens sortaient des magasins transformés en portefaix, sapins, sacs,, énormes boîtes ficelées, paquets cadeaux enrubannés qui quelque jours plus tard encombreraient les poubelles et dont le contenu ferait un boucan infernal dans les vide-ordures. Boucheries et charcuteries dégueulaient de dindes fraîchement troussées, de cuissots de sangliers sanguinolents, d'oies grasses, de pyramides d'escargots, de monstrueux étrons de boudins blancs, de quoi vous coller une crise de foie rien qu'en les regardant. On achetait n'importe quoi à n'importe quel prix, une sorte de suicide budgétaire qui n'avait plus qu'un très, très loin rapport avec la naissance du petit Jésus. On avait envie d'en finir, noyé dans le mauvais champagne et le foie gras de Monoprix.
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C'est fou ce que ça court vite, un rêve. Ça ricoche sur l'horizon et ça vous revient de plein fouet après avoir tissé sur le ciel un écran géant.
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J'aime bien être fatiguée, ça me repose.
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Il n'y a pas de pire solitude que celle qu'on partage avec un autre.
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