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Citations de Pascal Garnier (530)


On ne devrait jamais toucher les rêves avec les doigts, ça fait des traces...
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Je lui souris en hochant la tête comme ces petits chiens en peluche qu'on pose sur la plage arrière.
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Mon fauteuil est fier de moi, tous les deux nous allons faire une longue carrière.
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- Gabriel, vous avez déjà été heureux?
- Oui, une fois. Ça m'a fait très peur.
- Pourquoi ?
- Parce que c'était la dernière.
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Elle lui fait toujours encore un peu peur, mais il arrivera à s'y faire. Il y a des trucs que seules les filles savent faire, genre rideaux aux fenêtres, des trucs de rien du tout mais qui font la vie plus douce.
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Blanche s'était prise de passion pour les grandes surfaces.
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Il saisit la télécommande et se mit à jouer sur les touches comme d'autres à la roulette russe. Sauf que là, il y avait une balle dans chaque alvéole du barillet. Toutes les publicités qui défilaient sous ses yeux semblaient lui être diaboliquement destinées : Norwich Union, assurance décès, ascenseur d'appartement, colle dentaire, et joués par des acteurs qu'il avait connus jeunes et célèbres.
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C'est justement ça qui lui manquait, un grain de folie pour ne pas sombrer dans la raison.
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Je suis prêt à tout pour conserver le petit moignon de liberté qui me reste. D'accord, mon corps ne vaut guère mieux qu'une cellule, mais c'est mon corps, j'y suis seul. Je ne supporte pas la promiscuité. Ce qui m'effraie le plus dans le monde carcéral, ce n'est pas la solitude, loin de là, j'ai l'habitude, mais la présence d'autres détenus. Je préfère m'ennuyer seul qu'en compagnie. Mon choix est fait. (p. 134)
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C'était beau, c'était triste. Ça donnait envie d'écrire un poème ou de chier.
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Tous les abords de ville se ressemblent, partout dans le monde. Zones aléatoires, industrielles et commerciales, des non lieux, terra incognita de sigles lumineux promettant le bonheur éternel et absolu à tout acheteur de ceci ou de cela. Tant que l’on peut consommer on est en vie.
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Le soleil déployait des trésors d'imagination pour faire de ce ciel désespérément pur un spectacle attractif en frangeant de rayons d'or un malheureux petit nuage qu'aucun orage n'avait voulu adopter.
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La vie, c'est pas drôle tous les jours, mais la mort c'est bête tout le temps et le temps de la mort c'est très long, paraît-il.
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Les mots lui tombaient de la bouche comme des gouttes d'eau d'un robinet entartré.
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C'était son enfance qu'il retrouvait, filigranée dans les arabesques tarabiscotées du tapis. Il la voyait sourdre au travers de la trame comme une source affleurant un bouquet de cresson. A quel moment l'avait-il perdue ?...Un jour on se réveille et tous nos jouets, si magiques, si vivants la veille encore, sont devenus des choses inertes, des objets dénués de pouvoirs, inutiles...
- Qu'Est-ce que tu fiches à quatre pattes sur le tapis, tu as perdu quelque chose ?
- Oui...Non. Tu rentres tôt.
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- (...) Je leur ai dit que tout allait bien, qu'on allait bientôt se retrouver tous les quatre...
- Vous avez eu raison.
- Ils ne m'ont pas cru. "Papa, t'as une drôle de voix..." On peut rien leur cacher aux mômes. Ils savent tout mieux que nous. Moi, quand j'étais gosse, je savais tout, le principal, quoi. Maintenant j'y comprends plus rien. Ca sert à quoi de grandir? C'est con.
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Neuf mois plus tard, M. et Mme Robuchon, parents de Dolorès del Rio et pharmaciens à Fontenay-sous-Bois nous imposèrent le mariage. Au bout de deux ans, à force de se les jeter à la tête, plus un seul élément de notre liste de mariage n'était valide. Il avait fallu se séparer faute de projectiles.
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Une anxiété congénitale , héritage d'un père horloger que la mort a surpris plus tôt que prévu, m'a contraint depuis ma plus tendre enfance à arriver trois bons quarts d'heure en avance à tous mes rendez-vous. Sur cinquante ans de vie, j'en ai passé la moitié à attendre un train, le bon vouloir d'une employée de la Sécu, l'amour, le succès, le bonheur...
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La lune avait le sourire de Fernandel tandis qu’il emboîtait un à un ses petit Lego d’espérance.
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–Il est gentil, Bernard.
–…
–Vous êtes de la même famille ?
–Non.
–Ah, je croyais. C’est peut-être parce qu’il vous admire qu’il vous ressemble. Il marche comme vous, fronce les sourcils comme vous… On finit par ressembler à ceux qu’on aime, non ?
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