Patricia Tourancheau

J'ai acheté ce livre Après avoir vu le film sk1. L'histoire m'a passionné. L'auteur a su retranscrire l'atmosphère de l'époque où les moyens de police n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. On découvre qui était guy georges. Même s'il est difficile de comprendre toutes ses motivations, on arrive à se faire une opinion de ce monstre sanguinaire. La première scène de crime est poignante. Le fait de savoir que c'est ce qui s'est réellement passé est indéniablement un plus pour celui qui a l'habitude de lire des fictions.

Livre très complet, très detaillé, formidable travail de recherche

J'ai trouvé que ce livre et cette enquête étaient passionnants et bien documentés. Beaucoup de précisions d'anecdotes intéressantes.

Pour tous ceux qui sont curieux de l'histoire de ce tueur en série tant recherché pendant des dizaines d'années et que la justice a eu tant de peine à interpeller.

Super livre, on en apprend plus sur qui était le Grêlé et comment il a pu échapper pendant tout ce temps à la police.

Ce gendarme était très calculateur pour être sous les radars et très manipulateur par rapport à ses victimes.

Patricia Tourancheau nous plonge dans cette enquête de 35 ans, et nous fait découvrir la facette sombre et la facette de public de ce tueur et violeur en série.

Une fois n’est pas coutume, voici un livre relatant des faits réels, une lecture qui m’a plusieurs fois fait me dire : « Quand la réalité dépasse la fiction… »



On trouve ici trois groupes de protagonistes, à savoir, dans l’ordre, les braqueurs du « gang des postiches », un modeste voyou nommé « Jean-Pierre Hellegouarch », et le couple « Michel Fourniret – Monique Olivier ». Leur histoire est celle d’un engrenage fatal, les actes successifs de chacun en déterminant d’autres, jusqu’à l’arrestation du couple de tueurs et leurs multiples procès. Je me suis plusieurs fois demandé si les choses auraient été différentes s’il n’y avait pas eu, un jour, une bande de « potes » ayant décidé de braquer des banques ?… Mais comme le dit l’autrice, « toutes ces histoires qui se sont télescopées se sont mal terminées. » La réalité est telle qu’elle est…



Le récit ne se lit pas « à la manière d’un polar », comme dit sur le quatrième de couverture ; pour moi, il relève plus de l’investigation journalistique minutieuse. Cela dit, le livre se lit facilement, grâce au style de Patricia Tourancheau. Il se compose de trois parties : tout d’abord, l’enquête menée par la journaliste, qui dévoilera avant tout le monde d’où venait « le magot » du couple Fourniret ; puis le récit s’appuie sur les divers procès de ces derniers (partie où il y a un peu trop de redites) ; et enfin « Que sont-ils devenus ? »



Ce livre datant de 2019, il pourrait aujourd’hui faire l’objet d’une édition « augmentée » avec les dernières informations concernant « l’Ogre des Ardennes » et son ex-femme.

C’est l’histoire croisée hélas vraie d’une chasse à l’homme qui s’éternise pendant que les victimes se succèdent. La très longue enquête est un immense filet sans cesse relancé jusqu’à la énième réquisition qui harponne le coupable tapi dans son cocon familial.

Toute une enquête avec un dénouement des plus surprenants. Un meurtrier a échappé à la justice pendant plus de 3 décennies de l'époque pré-ADN. De plus aguerri aux techniques d'enquêtes car " de la maison", un homme se faufile entre les mailles des filets policiers jusqu'à la vérité.

J’ai rencontré Patricia Tourancheau au salon du livre policier, Bloody Fleury de Fleury sur Orne, et elle m’a gentiment dédicacé ce livre après une petite conversation sympathique et très intéressante. J’avais déjà lu presque tous ses livres et « Miss faits divers » comme elle se nomme elle-même a ensuite offert au public une conférence passionnante sur « le grêlé ».

Dans ce livre « Le magot », Patricia Tourancheau, à la manière d’un polar, nous livre l’incroyable télescopage entre le magot constitué de lingots et de pièces d’or, du gang des postiches, amassé aux cours d’innombrables pillages de salles des coffres bancaires dans les années 1980, et l’effroyable tueur en série Michel Fourniret.

En 2004, alors journaliste à Libération, Patricia Tourancheau enquêtait sur plusieurs affaires, lorsqu’elle a compris bien avant la police que celui que l’on nommait « l’ogre des Ardennes » avait mis la main sur le butin faramineux du gang des postiches. Elle publie alors un article dans libération sur l’origine de la fortune soudaine de Michel Fourniret et de son épouse Monique Olivier.

Dans ce livre, l’auteure nous détaille la rencontre en prison entre Fourniret et Jean Pierre Hellegouarche, qui devant ce petit homme insignifiant et dont il ne connaissait pas le passé de pervers, lui confit en toute confiance la mission de récupération du fameux magot, enterré derrière une tombe du cimetière de Fontenay en Parisis dans le Val d’Oise.

Aidé de Farida Hammiche, la compagne de Jean-Pierre Hellegouarche, et de Monique Olivier, Michel Fourniret déterre le fabuleux trésor. La pauvre Farida comptera parmi les victimes du tueur et son corps ne sera jamais retrouvé, alors que le couple maudit acquière le château du Sautou devenu de ce fait une bien sinistre demeure, terrain de macabres découvertes.

Dans ce livre, Patricia Tourancheau nous brosse les portraits des protagonistes du gang des postiches et le récit détaillé de leurs braquages et effractions de banques, mais aussi, le parcours criminel du violeur pervers et pédophile Michel Fourniret et de sa femme et complice Monique Olivier.

Comme dans tous ses livres, Patricia Tourancheau nous offre une investigation journalistique sérieuse et détaillée, qui constituent autant de récits passionnants.

Un très bon livre, déroutant, agaçant, riche en émotions.



Je ne suis pas fan des livres de faits divers que certains « auteurs » , se nourrissant du malheur des uns pour leur auto promotion, aiment défendre sur des plateaux télés.

Ici rien de tout ça, l’auteur cherche, se désole, s’enquiert des victimes et de leurs proches.

On vit les scènes, on se frustre face aux coups durs, aux échecs en série, on espère à chaque nouvelle hypothèse, on croit renoncer à chaque nouvelle victime.

Fort de multiples entretiens, de la confiance des autorités et des proches, l’auteur nous livre un récit complexe mais digeste (le style d’écriture de l’auteur est particulièrement bon) frustrant mais enrichissant.

On se prend une claque quand on réalise le retard français accumulé a la fin des années 1980 par rapport à nos voisins européens en matière de résolution de crimes.



Je ne suis pas fan de ce genre de livres, comme dit plus haut, toutefois, ayant beaucoup entendu parler de cette affaire, j’avais depuis des années envie d’en savoir plus. L’actualité récente a permis de clôturer un chapitre bien sombre de l’histoire criminelle française. Si l’histoire du Grêle vous est inconnue, si au contraire vous en avez déjà entendu parler, foncez !

Une affaire judiciaire dès plus mystérieuse résolue grâce à la perspicacité de la dernière juge d'instruction. L'auteure raconte très bien le déroulement de cette enquête. Petit bémol : livre écrit trop vite. On n'apprend rien sur la vie ou la personnalité du coupable. Il eut été intéressant de faire des recherches approfondies sur l'individu afin peut-être de mieux le cerner et trouver des éléments inconnus et intéressants.

Grâce à un incroyable travail d'archives mais aussi d'enquête, la journaliste réussit dans ce récit à résumer ce dossier tentaculaire.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

L’affaire du « petit Gregory » semble avoir marqué un tournant. Avant, quand un enfant disparaissait, on pensait avant tout à un enfant qui se serait égaré. Après, la piste criminelle était d’emblée envisagée.

N’ayant que 3 ans au moment des faits, je n’ai pas suivi le battage médiatique qu’il y a eu autour de l’affaire, mais j’ai toujours entendu parler du « petit Gregory ». Sans avoir besoin de précision, tout le monde savait qui il était.

Avec les derniers rebondissements de l’affaire en 2017, l’auteur a voulu faire un long récapitulatif de cette douloureuse affaire.

Aussi bien l’environnement familial que les différentes étapes des différentes procédures, en passant par l’acharnement médiatique, Patricia Tourancheau décortique tout.

Plusieurs choses sont extrêmement choquantes dans cette affaire, même si on met de côté le meurtre lui-même qui est au-delà de toute description.

Les deux choses qui m’ont le plus choquée sont d’une part l’attitude du juge Lambert et le fait qu’il n’ait pas reçu la moindre sanction malgré ses nombreux manquements et d’autre part, la coalition entre le commissaire de la SRPJ Corazzi et le journaliste Bezzima qui, sans la moindre preuve, décide de la culpabilité de la mère et vont tout faire pour que les faits se plient à leur conviction.

Et que dire du texte délirant, et dénué du moindre fondement, de Marguerite Duras présentant la mère comme infanticide ? Aucune excuse ne sera bien sur faite par cette folle pour l’enfer que va vivre Christine Villemin en étant ainsi crucifiée par un texte de cet acabit. « Tous ces gens qui me parlent de ce qu'on doit écrire ou pas, quel ennui, quelle erreur. » Voilà tout ce qu’elle a su dire à ce sujet : quel ennui, effectivement, de devoir réfléchir aux conséquences de ses actes !

En revanche, que les personnes impliquées dans ce crime gardent le silence, cela ne m’étonne pas. Quand on est assez lâche pour s’en prendre à un enfant de 4 ans au prétexte qu’on est dévoré de jalousie, d’envie et de rancœur face à la réussite professionnelle de son père, il n’y a pas de raison que l’on assume ses actes.

Cela fait maintenant 35 ans que les parents de Gregory attendent de connaitre celui ou ceux qui leur ont arraché leur petit garçon.

A titre personnel, je pense que la piste la plus souvent revenu sur le tapis est la bonne. Que Gregory a été enlevé par le cousin de son père avec la complicité passive de la belle-sœur dudit cousin, lequel a remis l’enfant à d’autres personnes, sans doute les Jacob, sans forcément savoir le sort qui l’attendait, lesquels ont ainsi assouvie leur soi-disant vengeance.

35 ans plus tard, avec une première enquête bâclée, seul des aveux pourront nous donner le fin mot de l’histoire.

Et des aveux, de la part de lâches, il ne faut pas trop y compter.

Lecture sérieuse ( mais qui ne m'a pas empêché de dormir) sur la brigade de police parisienne.

Un homme de courage, qui n'a pas gagné grand chose à dénoncé des malversations inadmissible. Son récit est d'autant plus intéressant, touchant et réaliste. On ne peux qu'apprécier sa prise de parole et au final on se dit que si, il a gagné une chose, la paix. Respect à lui et à son combat!

Entre aventures au Quai des Orfèvres et portrait d’une époque révolue.
Lien : http://next.liberation.fr/li..

Patricia Tourancheau joue d'une écriture d'une vivacité réjouissante, d'une connaissance encyclopédique de son sujet et d'un enthousiasme communicatif.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Sorte de polar du réel qui retrace l'histoire mouvementée de la mythique adresse.
Lien : http://culturebox.francetvin..

La journaliste Patricia Tourancheau brosse une chronique vivante et savoureuse du siège de la police judiciaire.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..