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Critiques de Pelham Grenville Wodehouse (216)
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L'inimitable Jeeves

Il est écrit qu’un critique a fait ce « commentaire définitif » : « Il n’y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, ceux qui l’adorent et ceux qui ne l’ont pas lu ». Et bien je dois faire partie de la troisième catégorie : ceux qui l’ont lu ou ont essayé de le lire (par deux fois) et n’accrochent pas plus que ça. J’ai d’ailleurs abandonné L’Inimitable Jeeves. Pourquoi ? L’humour anglais est mon péché mignon, j’adhère à 100%, ce n’est donc pas cela qui m’a dérangée ici. Seulement, j’ai eu l’impression de tourner en rond, de lire toujours la même chose. Les différents chapitres constituent autant d’épisodes mettant en scène Bertie Wooster, jeune homme de la haute société, oisif, parieur invétéré et peu intelligent et son valet, Jeeves, flegmatique, tout en retenue, peu loquace mais aussi peu sympathique. Je lui ai préféré son maître. Enfin, en apparence car justement, on peut se poser la question de savoir qui des deux est véritablement le maître. Bertie ne jure que par Jeeves, il en est totalement dépendant. C’est ce dernier qui le sort de toutes les situations délicates dans lesquelles il se fourre de lui-même ou avec l’aide de son ami, Bingo Little. Le seul domaine dans lequel il ose s’affirmer est en matière d’habillement, au grand désarroi de Jeeves et il finit toujours par abdiquer devant les bouderies du majordome… Je n’ai pas lu la préface mais à la lecture, j’ai l’impression que ce livre a d’abord été édité sous forme de feuilletons dans la presse britannique car chaque épisode peut se lire indépendamment des précédents, même s’il y a une certaine continuité. Ce qui m’a fait renoncer c’est qu’ils se ressemblent tous et que j’ai fini par me lasser de cette mécanique monotone qui ne semble aboutir à rien… Deux lectures de cet auteur et deux échecs. Je ne pense pas y revenir…
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Jeeves dans la coulisse

Bertie a la très désagréable surprise de découvrir dans le « Times » un article annonçant officiellement ses fiançailles avec Bobbie, un de ses anciennes dont il pensait être débarrassé à tout jamais. En fait, il est victime d’une manœuvre de celle-ci pour se rapprocher de sa belle-famille. Pour ne rien arranger, sa chère tante Dahlia l’invite dans sa propriété en lui confiant la mission de veiller à ce que sa filleule ne tombe pas dans las bras d’un play-boy new-yorkais célèbre pour ses frasques, ses trois divorces et un état mental un peu défaillant. Cerise sur le gâteau, sont invités également un psychanalyste qui se fait passer pour un majordome et un ancien maître d’études qui autrefois prenait plaisir à déchainer sa canne sur le postérieur du pauvre Bertie alors potache…

Encore une situation compliquée au départ et qui devient inextricable au fur et à mesure que notre jeune aristocrate naïf tente de l’arranger. Ce livre reprend toutes les bonnes ficelles de la série des Jeeves. Wodehouse tenait une bonne recette, il l’exploita jusqu’au bout et sans doute jusqu’à complet épuisement de l’auteur et du lecteur. 90 romans à son palmarès. 40 ans se sont écoulés entre celui-ci et les premiers « Jeeves ». La formule est rôdée, peaufinée et fonctionne toujours comme un magnifique mouvement d’horlogerie : vaudeville, quiproquos, catastrophes en chaine et situations ou annotations cocasses au détour de chaque paragraphe. Pour les amateurs d’humour anglais.
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Allez-y, Jeeves

Je referme ce recueil de nouvelles de Jeeves et Bertie le sourire aux lèvres et avec l'envie de vite les retrouver. J'étais ravie de lire les aventures de notre maladroit Bertie et de notre malicieux Jeeves. Leurs joutes incessantes concernant les habitudes vestimentaires de Bertie restent un pur délice. Chaque nouvelle est riche en rebondissements et en malice. Un régal !

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Merci, Jeeves

Jeeves, majordome très britannique doit déployer des trésors de diplomatie pour sauver son, aristocrate de maître des situations les plus complexes. Ce dernier est pusillanime, mais assez touchant. Il tient à garder les qualités familiales d'un Wooster en se montrant chevalier servant, mais pris dans les affres de ses histoires sentimentales entre une ex-fiancée américaine née d'un père millionnaire (ou qui pourrait l'être) et un ami Chuffy aristo anglais comme lui et sans le sous ; il s'enfonce dans les ennuis les plus variés. Il y a un côté un peu Vaudeville dans les aventures de ce jeune Wooster. Les scènes sont cocasses et l'on se prend assez facilement au jeu, même si le style peut parfois déconcerter un peu.
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Avec le sourire

J'aime lire de temps en temps un petit Wodehouse, comme une friandise un peu rare qu'on apprécie d'autant plus qu'on n'en a pas goûtée depuis un certain temps.





En effet, pas de surprise, avec Wodehouse, on est toujours dans le même registre de l'imbroglio vaudevillesque au sein de l'aristocratie anglaise de l'entre-deux-guerres, délicieusement suranné et imbibé d'humour britannique.





Mon préféré est à ce jour Bienvenue à Blandings, qui m'avait fait me tordre de rire à de nombreuses reprises.





Hasard ou pas, c'est le seul de la série que j'ai lu en Anglais : la traduction gâcherait-elle une partie de l'humour ? J'ai trouvé ma dernière lecture beaucoup moins drôle, dommage, mais le charme opère toujours, ce titre excellant dans l'enchevêtrement des situations et le tissage d'un savant embrouillamini.


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Merci, Jeeves

Quel plaisir de lire les péripéties de Bertie Wooster, aristocrate anglais, à la "Bret Saint Clair" et de son inimitable majordome Jeeves...



Bertie s'adonne avec plus de joie que de talent à sa nouvelle passion qu'est le banjo.... Ce qui n'est pas du goût des oreilles de Jeeves, qui après bien des années au service de "Monsieur" en a entendu des vertes et des pas mûres....



Mais les accords disgracieux ont le don de l'insupporter lui qui est la flegme britannique incarnée....



C'est donc le "Bertxit" qui rentre en place....



Et à l'image d'un parlement européen en émoi, tout part de travers et il faudra, une fois de plus, la sagesse et toute la sagacité du talentueux Jeeves pour remettre la machine sur les rails...



"Merci Jeeves" de P.G. Wodehouse est pour tout ceux dont l'humour anglais se résume aux fondant des scones, à la fraicheur des bières tièdes et à la beauté de Camilla Parker Bowles....



Merci Jeeves d'être un Anglais, so British.......

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Jeeves

Un délice à lire toutes ces histoires légèrement rocambolesques d'un humour purement britannique, ce qui en fait tout son intérêt. Une littérature distrayante, bien loin des problèmes de la vie du XXIe siècle, parfait pour se clarifier les méninges.
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Pleine lune à Blandings

Full Moon

Traduction : Anne-Marie Bouloch



ISBN : 9782707148315



Quand tout va mal autour de vous et que vous vous dites que la Terre est prête pour le Jugement Dernier, il convient de vous ruer sur l'un des romans de P. G. Wodehouse que contient votre bibliothèque, de vous mettre à genoux si vous le désirez en attendant que se produise le grand "boom" et qu'apparaisse enfin l'Être Divin (mais sur une foule de coussins bien confortables tout de même) et d'entonner, non un psaume et encore moins "Plus Près de Toi, Mon Dieu", mais la prose, inoubliable parce que finement stylée et ponctuée de dialogues ciselés avec un naturel impressionnant, de l'auteur britannique. Si le Jugement Dernier survient vraiment, Dieu constatera ainsi que vous êtes une personne de goût et un lecteur résolument optimiste et, dans Sa grande bonté, Il ne vous tiendra pas rigueur de votre légèreté apparente et Se concentrera surtout, à mon sens, sur ce que votre acte révèle, en vous, de générosité et d'amour de la vie.



Prétendre que, cette dernière semaine, je m'attendais au Jugement Dernier serait exagéré . Evidemment, nous avons eu beaucoup de "Belphégors" reçues en terrain militaire, alors qu'on est à deux pas de l'Île Longue et de son arsenal nucléaire alors que, par un hasard assez inquiétant, le Tchad prenait dans le même temps la décision d'interdire ce genre d'accoutrement pour cause d'attentats-suicides . Mais, pour paraphraser Wodehouse et pas mal de ses personnages, nous autres, Brestois & Bretons, en avons vu d'autres et c'est avec le sens purement celtique de l'éternité de l'âme que, comme d'ailleurs les Indiens des plaines, nous aimons à nous dire et à nous redire, avec de grandes claques dans le dos et entre deux bolées de cidre : "Gast, c'est un bon jour pour mourir."



Adoncques, disons plutôt que, les choses étant ce qu'elles sont et le monde ce que vous savez, ayant été contrainte, par le décès du dernier maillon de la génération précédente, de changer à nouveau de wagon et de grimper dans celui - très luxueux, je vous le certifie mais d'où l'on ne descend jamais qu'au bras de l'Ankou - qui se trouve en tête de chaque convoi humain sur l'humble route que nous sommes tenus de suivre jusqu'au bout, je me sentais un peu déstabilisée. La marche du Temps et tout ça ... Dans ces cas-là, en tous cas pour moi, il n'y a que deux remèdes : les romans noirs et les romans de Wodehouse. J'ai eu recours aux deux, vous avez pu le constater et, comme j'ai salué précédemment sur ce site les romans noirs qui m'ont aidée à franchir ce passage difficile, il est bien normal que je rende également hommage à "Pleine Lune à Blandings", livre qui a (presque) tout de suite provoqué mon hilarité puisque la première scène se situe dans le parc de Blandings, où le colonel Wedge, époux de l'une des innombrables soeurs de Clarence, lord Emsworth, neuvième du nom, tombe, à son retour de Londres (ou de je-ne-sais-plus-où) sur une espèce de tas de vieux vêtements écroulés sur la barrière entourant la porcherie où s'est majestueusement retirée à cette heure l'Impératrice de Blandings. En s'approchant, le colonel réalise que le tas de vêtements, qu'il croyait aussi fripés que mathusalémiques, n'est autre que lord Emsworth lui-même et, à sa question bien naturelle : "Mais, Clarence, que faites-vous ici à cette heure-ci ?" - il est plus de dix heures du soir - son beau-frère lui répond cette phrase que je n'hésiterai pas une seconde à qualifier de typiquement "wodehousienne" : "J'écoute mon cochon."



De fait, avec l'attendrissement légitime que l'on devine, lord Emsworth écoutait ronfler l'Impératrice. ;o)



Le ton est donné et il ne variera plus. A compter de cet instant nocturne, si solennel, si émouvant, la ronde se forme : l'Honorable Freddie Threepwood, fils aîné de lord Emsworth et désormais marié à une Américaine richissime, s'en vient faire une tournée publicitaire dans le ... shire afin d'y faire la promotion des croquettes pour chien que vend son beau-père ; dans la foulée, il doit aussi récupérer une rivière de diamants que sa femme avait confiée à une bijouterie anglaise pour la faire nettoyer ou retailler ou quelque chose comme ça ; il amène avec lui, pour le remonter car son médecin, pour des raisons qu'il serait trop long de vous exposer ici, lui a recommandé l'air de la campagne, un autre Américain, nettement plus jeune que son beau-père mais tout aussi richissime, Tipton Plimsoll ; et bien entendu, comme tout est facile dans les romans de Wodehouse (enfin, en apparence seulement), Plimsoll va tomber raide amoureux de Veronica, la fille des Wedge, jeune fille d'une beauté éclatante mais dotée d'une cervelle un peu paresseuse ; d'un autre côté, autant Veronica se sent monter au septième ciel, autant sa cousine Prudence - la fille d'une autre soeur Emsworth qui, elle, vit à Londres - est plongée dans les affres de l'Enfer amoureux car on l'a expédiée à Blandings pour la séparer de l'homme qu'elle aime, le jeune William Lister (surnommé "Blister" par ses condisciples, dont Freddie, qui le connaît bien) ; ledit William étant le filleul de Galahad Threepwood, le cadet de lord Emsworth et le désespoir absolu de toutes les soeurs du clan, voici que l'oncle Gally, bien décidé à voir Prudence et Bill unir leurs destinées de fille de la gentry et d'artiste peintre, arrive à son tour de Londres pour squatter un peu Blandings ; il faut ajouter à cela le désir obsessionnel de lord Emsworth de faire exécuter le portrait de sa très chère Impératrice, désir qui permettra par deux fois au jeune Bill, fortement poussé, il est vrai, par son parrain Galahad, de s'introduire dans la place. Ah ! n'oublions pas non plus la recommandation faite par le colonel Wedge à lord Emsworth de ne pas évoquer, devant le jeune Plimsoll, les lointaines fiançailles de Veronica avec Freddie. Toujours distrait, lord Emsworth enregistre les éléments de la recommandation mais en vrac et s'empresse donc de confesser au très riche héritier américain que oui, il y a de cela quelque temps, son fils Freddie s'était fiancé à Veronica . Là-dessus, lord Emsworth s'en va, très fier de lui et tout apaisé - il a fait à Plimsoll la commission que son beau-frère voulait qu'il lui fît - laissant derrière lui un Tipton livré à l'hydre hideuse et toute verte de la Jalousie.



J'ignore si vous avez réussi à me suivre jusqu'ici. Si vous y êtes parvenu, c'est très bien : ou vous avez déjà lu Wodehouse, ou alors vous êtes fin prêt pour vous plonger dans son univers. Avec ses échanges sémillants, ses descriptions troublantes de réalisme - Hermione Wedge, la soeur de lord Emsworth et descendante d'au moins dix mille aristocrates, y est dépeinte extérieurement comme une cuisinière toujours sur le point de rendre son tablier - les errances lunaires du seigneur et maître de Blandings, la certitude absolue qu'a Plimsoll, un solide buveur, d'être poursuivi par des hallucinations qui prennent l'apparence d'une tête de gorille, le fait que la tête de gorille n'est autre que celle de Bill Lister, lequel, pour diverses raisons, finit toujours par se retrouver sur le chemin de Plimsoll lorsque celui-ci picole un peu trop, la sottise non moins absolue et terriblement fascinante de Veronica Wedge, les inventions et astuces diverses autant que déjantées, sans compter le sang-froid indéniablement britannique, qui caractérisent le personnage de l'Oncle Galahad, les allers-retours incessants d'un Freddie que son mariage a métamorphosé d'héritier lymphatique en homme d'affaires résolu à vendre des croquettes pour chien Donaldson à toute l'Angleterre rurale, "Pleine Lune A Blandings" est l'un des opus qui vous permettra le mieux de prendre pied dans ce monde où règnent légèreté, gaieté et humour. Rien n'est grave, chez Wodehouse : tout peut toujours s'arranger.



Avec un peu de bonne volonté de part et d'autre. ;o)



P. G. Wodehouse : un nom qui est comme un monument littéraire dressé à l'Espoir. Déposer une gerbe à ses pieds est, pour tout lecteur digne de ce nom, pour ainsi dire un devoir. Et si vous glissez un pétard (ou encore un casque de policeman) dans la gerbe, ne vous inquiétez pas : du Paradis des Ecrivains où il se trouve certainement, Wodehouse sera très touché par votre hommage. ;o)
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Au pays du fou rire

Prenez les différents entre anglais et américains, prenez un lord bien établi, soucieux de son verbe et de ses manières, envoyez-le par bateau, train et taxi à Los Angeles (Hollywood) pour y récupérer un cousin alcoolique sur le point de se marier à une américaine, faites le tomber lui-même sous le charme d’une starlette ambitieuse, voici brièvement brossée la trame du livre. Peinture au vitriol des artistes, des starlettes et faux-semblants; Valets de chambre, soubrettes, chauffeurs, ... toutes et tous comédiens amateurs prêts à tous les sacrifices pour être auditionnés à l'oeil par les plus gros producteurs d'Hollywood.



Critique à ciel ouvert des enfants stars, et de la compétition entre eux qui se règle à coups de poing dans la rue; Vies de midinettes déballées aux journalistes, misère de leur vie et faux kidnappeurs évangélistes à leurs heures. On perd pied parfois…souvent. En résumé, "Au pays du fou rire" n'a de fou rire que le titre…



P.G. Wodehouse, écrivain anglais né en 1881, est souvent considéré comme le « précurseur » de Tom Sharpe. Pour ma part, c’est la première fois que je parviens à terminer un livre de cet auteur, et encore m’a-t-il fallu beaucoup d’opiniâtreté, alors que je dévore les Sharpe d’une traite en ayant des crampes aux zygomatiques, page après page. Je ressens juste la satisfaction d’être venue à bout de ce livre particulièrement embrouillé, ennuyeux et pas drôle du tout.
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Piccadilly Jim

Piccadilly Jim n’appartient pas à la série des Jeeves, ni à celle du château de Blandings, les deux séries les plus célèbres et les plus géniales de Woodehouse, mais il n’en est pas moins un roman délicieux ! Satyre des milieux artistico-intellectuels, quiproquos sans fin où le neveu fait semblant de se faire passer pour lui-même aux yeux de sa tante, humour et situations pas possibles, le tout assorti d’un happy end. Autant dire que j’adore !
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Merci, Jeeves

Bertie, jeune aristocrate oisif, s’est mis en tête d’apprendre à jouer du banjo, ce qui ne convient pas à son valet de chambre Jeeves qui le lui fait savoir et qui lui donne son congé car, pour une fois son maître ne cède pas. Les voisins se plaignant des arpèges discordants tirés de l’instrument, notre apprenti-musicien décide de quitter Londres pour aller s’installer dans une petite maison du domaine d’un ami, nobliau campagnard désargenté, dans laquelle il espère pouvoir exercer sa nouvelle vocation en toute quiétude. Mais voilà qu’apparaissent Stocker, un milliardaire américain aussi acariâtre que mal élevé et sa fille dont Bertie fut autrefois amoureux… Si on ajoute que le cœur de la belle est partagé entre les deux amis, que l’achat du domaine se passe mal, que Bertie se retrouve enfermé dans une cabine de yacht et doit s’en échapper déguisé en musicien noir d’un orchestre de jazz New Orléans et que sa maison brûle, on se rend compte qu’on est embarqué dans une histoire picaresque à nulle autre pareille.

Pour ce nouveau tome des aventures de Bertie et Jeeves, l’étrange duo maître-butler, Wodehouse n’a plus recours au chapelet d’historiettes habituelles, mais à l’intrigue d’un véritable roman d’un seul tenant, avec des personnages loufoques, des situations cocasses et de multiples rebondissements remplis de suspens. Marivaudage et pétage de plomb à répétition… Qui aime vraiment Mabel ? Qui va-t-elle épouser ? Bertie va-t-il se sortir de toutes les galères qui lui arrivent ? Jeeves acceptera-t-il de revenir à son service ? L’humoriste anglais au sommet de son art et pour notre plus grand bonheur.
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L'inimitable Jeeves

Génial!

Je conseille à tout le monde de découvrir ce duo hilarant que forment Bertie et Jeeves. C'est extrêmement bien écrit et toujours très drôle. Les personnalités diamètralement opposées des deux personnages donnent lieu à des dialogues magnifiques où le valet a toujours le dernier mot.

Franchement, c'est une lecture rafraîchissante que je conseille vivement.

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Un amour de monte-en-l’air

Un roman nouvellement réédité par "les Belles Lettres", trouvé dans une librairie à Pont l'Abbé, qui se lit comme un vaudeville. Il émane de lui un charme suranné de Belle Époque insouciante durant laquelle tout semblait permis et tout se terminait bien, même les histoires les plus compliquées. Pas un grand livre mais une lecture rapide et plaisante.
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Very good Jeeves

je vois qu'il n'y a aucune critique sur ce bouquin fabuleux, peut être celui qui m'a fait le plus rire de toute la série, impossible d'oublier l'épisode du père de famille dérangé alors qu'il vient de réussir à endormir son bébé .... véritablement à hurler de rire !une petite particularité de ce volume : ce sont plusieurs petites histoires séparées au lieu d'une seule intrigue du début à la fin , de toutes façons, comme tous les Wodehouse, un véritable régal !
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Merci, Jeeves

Il y avait déjà un petit moment que je voulais découvrir P.G. Wodehouse. Eh bien, c'est fait et je crois que je n'y reviendrais pas...



Le livre a failli me tomber des mains à la 32ème page, laissant Bertram Wooster prendre des nouvelles de la tante Myrtle de Chuffy, nouvelles qui, je vous l'avoue sans détours, ne m'intéressaient aucunement. Mais, je me suis ressaisie et j'ai décidé de donner encore une chance à cette histoire jusque là sans relief et qui ne m'avait pas titillé le plus petit de mes zygomatiques (oui, il y en a 3 de chaque côté du visage pour ceux que cela intéresserait ;-)).

Poursuivant courageusement, j'ai manqué m'endormir à la page 54 au milieu de révélations soporifiques sur un héritage. Et là, j'ai dit stop : comment se fait-il que je m'ennuie autant avec un auteur dont la 4ème de couverture déclame que tous les lecteurs l'adorent ? Hop, je fonce sur Babelio pour voir si je suis la seule à me sentir gagner par les effets d'une piqûre de mouche tsé-tsé au bout d'un paragraphe... Eh bien à l'exception d'un babélionaute également atteint par la trypanosomiase, les autres s'accordent pour décerner louanges et étoiles à ce livre qui décroche la très honorable note de 3,66/5 ! Bon, j'ai décidé de m'accrocher et petit miracle.... à la page 80, j'ai enfin souri et même beaucoup ri pendant les 80 pages suivantes où s’enchaînent quiproquos et méprises en pagaille, du pur vaudeville. Mais l'effet hilarant s'est ensuite estompé pour ne plus revenir du tout jusqu'à la page 301, ouf la dernière !



Contente d'en être venue à bout et d'avoir découvert le personnage de Jeeves mais déçue par ce livre à l'intrigue plus que plate, je n'accorderai donc qu'une étoile à ce roman, beaucoup trop daté pour moi.

Merci - quand même -, P.G. Wodehouse



Challenge multi-défis 2020
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Pas de pitié pour les neveux

Bertram Wooster, 40 ans et célibataire, se voit conseiller un séjour à la campagne par son médecin … Un cadre plus calme et de l’exercice !

Accompagné de Jeeves, son majordome, il se rend à Maiden dans le Sommerset, rejoignant sa tante Dahlia qui séjourne chez des amis.

Mais pas de repos pour lui : entre la jalousie d’Orlo Porter, fiancé de Vanessa Cook, qui veut le tuer, les conspirations de sa tante pour enlever un chat et le Major Plank, un peu fou depuis son séjour en Afrique, Wooster est loin de trouvé le calme !

Un roman assez drôle en fait avec des personnages truculents : Vanessa est hautaine, Wooster oublie constamment ses mots, la tante est perchée, … seul Jeeves semble avoir les pieds sur terre !

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Ça va, Jeeves ?

P.G. Wodehouse nous régale de son humour so british et de situations des plus cocasses. Bertie est au fond un crétin orgueilleux mais n'a aucune once de méchanceté. C'est même son bon coeur qui va le pousser à jouer les entremetteurs mais ses plans ne vont pas aboutir, bien au contraire, tout va foirer et se retourner contre lui. Heureusement que Jeeves, son majordome veille au gratin et va tout arranger avec une extrême finesse.

Roman bien divertissant au goût de vaudeville.
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Une pluie de dollars

Pour avoir un jour aidé un joueur de golf à corriger un défaut, William Fitz-William Delamere Chalmers, lord Dawlish, que dorénavant nous appellerons Chalmers tout court (tout court n’étant pas inclus dans le patronyme), se voit à la tête d’un héritage fabuleux.



Malgré son titre nobiliaire, Chalmers ne roule pas sur l’or, aussi il a trouvé un emploi de secrétaire dans son club de golf, ce qui lui laisse quand même du temps libre pour baguenauder et prodiguer ses conseils. Il a une petite amie, Claire, mais sa situation ne convient guère aux deux jeunes gens. Jusqu’au jour où il mandé par un notaire qui lui signifie qu’il vient d’hériter d’une forte somme d’argent, don de son obligé. Pour cela l’homme a déshérité ses neveux.



Bon prince, et estimant qu’il ne peut moralement toucher, du moins en totalité, cet héritage, il décide d’aller retrouver les neveux qu’il a spolié involontairement à l’insu de son propre gré et de leur rendre une partie de l’argent. Les deux neveux, qui sont frères et sœurs, résident à Long Island, la presqu’il new-yorkaise. Alors direction l’Amérique, afin de faire leur connaissance et de leur restituer leur dû. Une partie, car il espère bien en garder une portion non négligeable.



Un de ses amis qui habite dans la grande métropole américaine lui propose de s’installer chez lui durant un certain temps, puisque lui-même sera absent. C’est ainsi qu’il fait d’abord la connaissance de Nutcombe Boyd, le neveu, qui s’introduit dans l’appartement où s’est installé Chalmers. Il pensait retrouver un ami commun. Les deux hommes sympathisent, et ils partent pour Long Island retrouver Elizabeth, la nièce qui vit dans une petite ferme et soigne ses abeilles.



Mais Chalmers est gêné, n’osant pas proposer à Elizabeth sa part d’héritage, car tant le neveu que la nièce sont fort remonté contre ce lord Dawlish qui a accaparé leur succession. Comme il s’est présenté sous le nom de Chalmers, il préfère attendre un moment favorable.



Débute alors une succession de situations cocasses, d’imbroglios apparemment insolubles, aux nombreux quiproquos, surtout qu’en présence d’Elizabeth il ne se montre pas aussi snob ou incapable que sa condition pourrait le laisser supposer. Et entre les deux jeunes gens, une amitié s’établit, amitié qui se transforme rapidement en un sentiment plus profond. Et comme si cela ne suffisait pas, Claire, son amie Claire, est elle aussi à New-York, invitée par une amie. Elle s’est entichée d’un des passagers du paquebot sur lequel elle a voyagé, ce qui n’aplanit pas les différents qui se sont élevés entre eux.







Une histoire burlesque dans laquelle se trouvent confrontés les différents protagonistes, transformant ce récit en une sorte de vaudeville aux situations absurdes. Les dialogues sont souvent très amusants, et le lecteur ne peut s’empêcher de sourire aux bons mots, aux dialogues parfois farfelus, ou aux situations compliquées à l’excès.



P.G. Wodehouse porte au pinacle l’humour anglais, la dérision dans la description des situations, dans les dialogues, dans ce fameux nonsense, sans jouer sur la vulgarité, les jeux de mots laids comme disent les cyclistes.



Et sans vouloir abonder dans le sens d’Eric Neuhoff, qui écrivit dans Madame Figaro en 1985 : Une invention perpétuelle un sens inouï du rebondissement, des dialogues à se rouler par terre…, car il me semble que cette analyse est excessive, on ne peut que se réjouir à la lecture de ces romans qui délassent, qui détendent, qui relativisent, qui offre des moments d’ineffables bonheur dans des circonstances déprimantes et pourtant qui nous montrent la réalité portée à des sommets d’intenses boutades. On peut rire de tout mais pas avec tout le monde disait Pierre Desproges, avec juste raison. Il suffit de savoir se moquer mais avec tact de ses compatriotes et de mettre sous la loupe leurs défauts, leurs dérives, leurs contradictions. Des imperfections dont nous sommes également les représentants, et c’est un peu comme si l’on se regardait dans une glace.



Jeeves a éclipsé bon nombre de romans de P.G. Wodehouse, et c’est dommage car il y a de petits bijoux à découvrir ou redécouvrir.




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Webster le chat

Dans ce récit plein d'humour, Lancelot Mulliner artiste déluré récupère le chat de son oncle qui est muté comme vicaire en Afrique à Bongo Bongo. Une lettre de recommandation accompagne le chat Webster. Lancelot se fait envouté, ensorcelé par ce chat diabolique. Webster le chat a récupéré les vertus anglicanes de son maître. Webster le juge, un regard, quelque chose dans l'oeil de Webster le transforme malgré lui en une personne respectable. Il se confie à ses amis : "C'est le chat qui porte la culotte" en fondant en larmes…. jusqu'au moment où le whisky commence à couler.



Cette nouvelle tout pleine de légèreté, de détails cocasses laisse un sourire aux lèvres.
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La citrouille a besoin de vous

Jubilatoire, déjanté, hilarant et tellement non-sense.

Si vous ne connaissez par P.G. Wodehouse, attaquez !! Vous ne le regretterez pas je vous assure.

Ne cherchez pas une quelconque cohérence dans l'histoire, il n'y en a pas. Profitez du style, de la fantaisie et de l'imagination débridée de PGW. Appréciez son humour, car le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est grinçant avec ses contemporains et avec les anglais d'une manière générale.
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