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Critiques de Pier Paolo Pasolini (116)
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Écrits corsaires

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Les Ragazzi

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Sonnets

Comme un écho aux Sonnets de Shakespeare pour l'être aimé, mais qui ne peut être aimé, Pasolini nous conte le chant douloureux de l'amour coupable, pour ce jeune homme adoré et parti pour une femme. C'est une histoire de peaux qui ne peuvent s'oublier, de plaisir et de souffrance.



A lire dans la version bilingue pour ceux qui le peuvent.
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Théorème

Théorème est à la fois un synopsis et une oeuvre d'art qui nous rends compte de la proximité de l'écrit et du cinéma.

Les critiques sans jugements à la sortie du film de Pasolini à l’époque des années 60-70 nous montrent comment certains tabous peuvent devenir des armes frontales. Bien grand lui fût de continuer cette âme d'artiste inachevée une nuit de novembre 1975.

Théorème est l'histoire d'un jeune inconnu invité dans une maison bourgeoise de Milan. IL y a le père , la mère , le fils , la fille , la servante . Tous succomberont à son charme jusqu'au jour de son départ ...



Un livre et un film à (re)découvrir !!!
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Les Ragazzi

Livre découvert et lu dans le cadre de mon club de lecture. Nous avons décidé cette année d'approfondir notre connaissance de la littérature italienne.

Comme beaucoup de personne, je connais Pier Paolo Pasolini par son cinéma et notamment le film Médée, très théâtralisé dans sa dramaturgie et extrêmement poignant.

Bref j'étais curieuse de découvrir un de ses livres mais j'avoue que je n'ai pas du tout accroché. Je ne sais pas si c'est la traduction ou juste le style oral mettant en avant une "gouaille" et un parlé cru. Mais, je suis restée totalement indifférente et à distance de ces histoires de mauvais gosses, un peu branleurs, un peu voyous, dépenaillés qui errent dans les rues d'une Rome d'après guerre entre menus larcins, alcool, prostitution et décharge.

J'ai avancé péniblement la lecture butant sur la rythmique des phrases, sautant parfois quelques chapitres en me disant tout au long de cette difficile ingestion d'argot (mais est ce bien de l'argot??) qu'à trop vouloir singer des situations on oublie de les traduire et de leur donner vie.

Je suis donc passée à côté!
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Poésies, 1953-1964

Pier Paolo Pasolini (1921-1975) est resté très célèbre en raison de son activité d'auteur de films inoubliables. Mais il a été aussi un romancier, un journaliste, un poète. Encore jeune, il a commencé par écrire des poésies - vite remarquées - en dialecte frioulan. Le présent recueil, correspondant à la période 1953-1964, utilise la langue italienne. Ce livre comporte trois parties distinctes: "Les cendres de Gramsci", "La religion de notre temps" et "Poésie en forme de rose".



Pasolini était un être très complexe: créateur génial, esthète et en même temps fasciné par le prolétariat, situé à gauche sur l'échiquier politique mais jamais aligné sur les idéologies figées, homosexuel et parfois mis au ban de la société. Ses poésies sont à son image: audacieuses, sincères et remplies de contradictions, libres dans la forme et dans le fond. Je me suis concentré sur la première partie, mais j'ai parcouru aussi le reste du recueil; j'ai noté que certains des poésies "en forme de rose" peuvent évoquer "Calligrammes" de G. Apollinaire. Cette lecture est pour moi une vraie découverte.

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L'odeur de l'Inde

Même si je n'ai pas discerné l'odeur de l'Inde, j'ai aimé l'écriture de l'auteur.

Pendant 150 pages, Pier Paolo Pasolini nous livre ses impressions de voyage dans ce vaste pays qui dans les années 60 vivait encore en retard sur le monde.

La pauvreté est digne.

L'auteur accompagné de Alberto Moravia et Elsa Morante rencontre des hommes et des femmes et une nation composée de castes, d'une myriade de cultes, de cultures.

Lorsque l'on referme ce livre, il reste une impression de malaise. Sans doute que la photo en couverture n'y est pas étranger.
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Les Ragazzi

Sans aucune intrigue réelle, Pasolini parvient à nous faire partager le quotidien d'une bande d'adolescents végétant dans une banlieue romaine dans les années 50. Si le néo-réalisme s'appliquait à la littérature, ce livre ferait partie de ce mouvement. Ces jeunes semblent tout droit sortis d'un scénario de Zavattini. De ces jeunes désœuvrés, on découvre leurs jeux, leurs passions, leurs désirs… C'est à Rome, mais cela pourrait se passer dans n'importe quel lieu périphérique, abandonné. On sens ce que Pasolini a voulu transmettre. Entre la dénonciation politique d'une pauvreté qui détermine la vie de ces jeunes et le désir érotique devant leur beauté encore innocente.

D'ailleurs toute son œuvre tant littéraire que cinématographique oscille entre ces deux objectifs.
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Sonnets

Histoire d'une rupture sentimentale, souffrance de celui qui reste seul. Nino Davoli, « quitte » Pasolini pour vivre avec une femme. La séparation se produit pendant le tournage des « Contes de Canterbury ». Certains sonnets sont vraiment magnifiques. On y retrouve toute la sensibilité de Pasolini, qui dit son amour, sa déception, sa souffrance, pour celui qui partagea sa vie pendant 8 ans.

Poèmes d'amour, mais pas si éloignés des écrits politiques, car il en profite pour dénigrer la vie de petit bourgeois qui attend Ninetto, petite vie de famille bien conformiste, renouant alors avec sa verve anti-consumériste qu'il ne cesse de dénoncer (à juste titre) par ailleurs.

La traduction française me paraît assez lourde et trahit les sonorités et assonances de l'Italien beaucoup plus doux, mais impossible à traduire.
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Nouvelles romaines / Racconti Romani (édition..

La Feuille Volante n° 1260

Racconti romani (Nouvelles romaines) Pier Paolo Pasolini – Folio.

Traduit de l'italien par René de Ceccatty. (édition bilingue)



Ce recueil de nouvelles écrites par Pasolini (1922-1975) dans les années 50 et publiées dans la presse puis initialement sous le titre « Histoires de la cité de Dieu, nouvelles et chroniques romaines » sont des textes épars qui constituaient la première partie du volume édité en 1998, c'est à dire vingt ans après l'assassinat de l'auteur. Il s'agit donc d'un recueil posthume qui retrace l'itinéraire de Pasolini dont certains textes ont été publiés dans la presse de l'époque ou repris en partie dans d'autres écrits. Quand il arrive à Rome en 1950 venant du Frioul, il est pauvre comme le sont les personnages de ces textes et découvre cette ville qui comptera tant pour lui. Il s'attache d'ailleurs à la décrire et notamment le quartier du Trastevere, pittoresque, vivant populaire et même malfamé à cette époque, ce qu'il ne n'est évidemment plus aujourd'hui. C'est en tout cas une balade dans cette partie de Rome, favorisée par la consultation de mon vieux « guide bleu » des années 50 . Il n'est pas encore le critique littéraire, et le cinéaste célèbre qu'il deviendra quelques années plus tard mais a déjà publié des poèmes et la société dans laquelle il vit reste pour lui une occasion unique de réflexion.

Des ces quatorze textes, il cherche à dire ce qu'il voit, à rendre compte de la pauvreté de cette époque et de la débrouillardise des petites gens pour survivre et son style est plutôt descriptif que poétique en ce sens qu'il souhaite avant tout témoigner de l'environnement social qu'il côtoie sans cependant négliger les images oniriques. Comment en effet, gommer le lyrisme de son écriture ? Parfois, comme dans « Roma allucinante », il laisse parler son âme de poète et cela donne un texte aux accents surréalistes, plein d'images, de couleurs et de sons qu'il faut lire à haute voix pour apprécier toute la musicalité de cette langue. Plus tard il se penchera sur la société dans laquelle il vit, cherchera à la décrypter pour, peut-être, l'améliorer ou à tout le moins y imprimer sa marque.

Ce recueil comporte aussi des idées de films, futurs scénarios écrits sans recherche poétique, un style plus ordinaire et haché mais qui sont autant de pistes de réflexion sur la ville de Rome qu'il aime tant mais aussi sur ceux et celles qui la peuplent (I morti di Roma – Donne di Roma). Il y parle du quotidien des vivants mais aussi de la violence qui en est indissociable, du côté transitoire et dur de la vie, de la mort qui guette chacun parce que c'est notre condition à tous. Pour souligner ce trait, il prendra plus volontiers dans ses films des acteurs amateurs plutôt que des comédiens professionnels connus. Il prend l'image des ponts parce que, à cette époque, le Tibre est encore une frontière dans cette ville. D'un côté la richesse et de l'autre la misère. Ce sont certes des points de passage mais aussi des instants dans la vie des Romains de toute condition, aristocrates, prolétaires, petites frappes ou prostituées.

Pasolini était un personnages atypique a bien des titres, homosexuel revendiqué, communiste marginal et dont l'assassinat lui-même reste, encore aujourd'hui, une énigme, ce qui épaissit le mystère mais aussi la passion que peut inspirer un tel personnage. J'ai, en tout cas, découvert ici, et avec intérêt, un écrivain que je ne connaissais pas.





© Hervé Gautier – Juillet 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Écrits corsaires

Je viens de terminer la lecture de ce livre. L'impression générale que j'en retire est que tout cela est terriblement italien et ancré dans la réalité des années 70. J'avoue avoir parcouru des passages entiers en diagonale, à la recherche d'un passage sur lequel m'accrocher. Et j'y suis arrivé parfois. Tout ce qui concerne la consommation reste exact, et même amplifié. Mais déjà, sa dénonciation du pouvoir télévisuel perd de sa force à notre époque où les réseaux sociaux semblent prendre l'avantage. D'ailleurs, qu'aurait-il pensé d'Internet ?

Pour autant, tout le reste me semble propre à la culture italienne héritée de l'après-guerre. Les vieux combats entre l'Église, la démocratie chrétienne et le parti communiste sont à remiser au grenier.

Ce qui n'a peut-être pas changé en revanche, et l'actualité nous le montre, c'est cette capacité qu'a la politique italienne, que lui permet les institutions et la constitution, de pouvoir s'adapter, pour le meilleur ou le pire, à force d' »arrangements ». le pays fonctionne comme cela !

Les révoltes et dénonciations de Pasolini paraissent aujourd'hui bien fades, et j'en suis bien déçu, mais ce recueil de textes nous le prouve. Hormis, encore une fois, et là, il fut visionnaire, sa dénonciation du fascisme de la société de consommation qui nivelle la société par le bas. Même si quelques voix éparses se lancent dans la décroissance ou le recyclage écologique.
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L'odeur de l'Inde

"L'odeur de l'Inde" est un livre qui m'a été conseillé alors que je cherchais des lectures sur ce pays.

Je ne cherchais pas un livre comme on peut en voir beaucoup ces temps-ci, c'est à dire un simple récit de voyage. Je voulais quelque chose qui me parle du pays sans la dimension touristique, et Pier Paolo Pasolini est l'auteur de la situation.



Dans son livre, il ne vous décrira pas les paysages somptueux qu'il peut croiser sur sa route. En effet l'auteur est en voyage avec Alberto Moravia et Elsa Morante, et celui-ci nous raconte la réalité de ce pays. Une réalité difficile, mais Pier Paolo Pasolini raconte à merveille la situation en Inde. Il ne vous dépeint pas le côté appréciable de l'Inde, même s'il faut garder à l'esprit que ce pays n'est pas que misère.

On nous parle d'un peuple plein de sagesse et de bienveillance malgré la difficulté de leur vie.



La plume de Pier Paolo Pasolini peut nous sembler bien morne, mais elle permet de comprendre et de ressentir les émotions associées à ces scènes qu'il nous décrit.

Il s'agit d'une lecture assez immersive qui nous fait prendre conscience que les conditions de vie en Inde sont insupportables mais que pourtant, on garde une belle image de ce si beau pays qui nous inspire de belles couleurs éclatantes, des richesses et une culture sage et très respectable.



Vous trouverez dans ce livre, la maladie, la pauvreté, la pollution, mais vous fait percevoir une certaine beauté dans la laideur, un sentiment peu compréhensible.

Plus vous avancez dans votre lecture plus vous vous sentez admiratif de ce peuple si courageux qui vit dans de terribles conditions mais qui ne se plaint jamais, leur gentillesse est sans limite, et nous en sommes impressionné.

La sagesse de l'Inde est loin d'être un mensonge.



En quelques mots, "L'odeur de l'Inde" est simplement l'envers du décor, c'est l'Inde comme on parle peu, la vraie, la poignante et non pas une Inde touristique.
Lien : https://les-lectures-de-mela..
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L'odeur de l'Inde

1962 Pasolini en Inde …..

Personnellement , je pense que c’est un texte court à lire absolument .

Le style est incroyable , c’est une immersion multi-sensorielle de chaque instant.

Je connais bien l’Hindoustan et j’ai un rapport intime avec ce pays .Je suis familier des bidonvilles coquets , des temples bondés , des rivières sacrées qui sont de véritables cloaques certains jours .

Et aussi des quartiers riches ou pauvres et les odeurs , les bonnes et les mauvaises , très mauvaises ou très bonnes .

Les trains bondés où l’on voyage 10 heures debout en n’allant pas aux toilettes , car faire 5 mètres est impossible … je connais bien

La gentillesse intense des gens qui n’a pour limite que le mépris unanime pour celui qui perd son calme .

Les foules omniprésentes où l’on se sent bien , portés par le courant . Les foules inquiétantes aussi car on sait qu’elles peuvent se transformer en un être collectif vengeur et diabolique.

L’inde terrible et attachante décrite par Pasolini n’est pas encore défunte , si vous aimez l’inde et que vous n’êtes pas nés avec une cuillère en argent , vous le savez .

Vous le savez , et partout si vous avez des yeux , vous voyez cette Inde tragique , souriante , épuisée mais d’une force redoutable .

L’inde a changé certes , les tours de Mumbai , la majesté grandiose de New Delhi , les supermarchés de Pune …..

Mais bon , si vous trainez dans les gares bondées , les banlieues , les campagnes et les villes moyennes ou les gros bourgs , vous verrez des gens sans jambes ou sans bras trainer des sacs gros comme eux ( avec leurs moignons et leur dents ) pour gagner leur pitance.

Vous verrez des enfants qui mendient toujours pour se payer des bonbons ou pour courir apporter un chappatti à leurs parents . Si vous êtes généreux vous savourerez aussi le sourire attendrit des témoins de votre générosité .

Il y des vaches dans les gares assez souvent , elles aiment les plages aussi et le farnienté , un peu partout …

La densité humaine ressentie est toujours la même . Et les rivières sont pour les plus petites , souvent constituées d’ordures autant que d’eau . Le Gange à Bénarès m’a une fois empoisonné les narines et raclé la gorge et je me suis assis dans la rue épuisé et assailli par un capharnaüm sidérant et affable .

Les temples fourmillent de questions et accueillent ceux qui sont curieux et patients , la cuisine de rue est toujours aussi savoureuse que dangereuse , la culture est d’une richesse inépuisable .

L’inde est avide de contacts mais elle ne se donne pas facilement , elle est même souvent indifférente à vous si elle ignore que vous l’aimez .

Pasolini a senti le cœur de l’Hindoustan pulser , l’inde a vibré pour lui car il est allé à sa rencontre . Il s’en est trouvé un peu hagard et courtoisement révulsé , indigné et révolté .

Ce n’est pour autant que son texte qui est d’une « immersivité « hallucinante de présence , serrait faux , animé par un tropisme volontaire et une démarche vindicative ou malhonnête .

Il n’a pas tout compris , certainement , parce que l’on trouve d’abord en inde , plus que partout ailleurs , ce que l’on y amène .

Un texte , dur , abrasif même , mais jamais méchant .

Depuis quand l’Inde est simple ? et depuis quand les gens ne la quitte plus en étant persuadé qu’ils ont tout compris ?

La vérité , c’est que beaucoup de gens y font soit un stage de « Mogolisation » , soit ils se persuadent qu’ils ont annihilés leur ego à Rishikesh , alors qu’ils le trainent encore , comme de grosses valoches , derrière eux , jusque leur pénates …

Ceux-là possiblement , ne retrouveront pas l’inde ( leur vraie Inde ) dans ce texte . Personnellement , cette Inde de Pasolini , je la connais . je la fréquente et je l’aime et c’est vrai qu’elle est vicieuse , dangereuse et effrayante de milles manières .

Elle est tout cela l’Inde , jusque le moment magique où elle vous adopte , et là encore , il faut rester sur ses gardes , car il vaut mieux qu’elle vous aime et qu’elle éprouve du respect pour vous .

L’inde est fabuleuse non pas seulement de par ses richesses multiples et foisonnantes . Elle l’est parce que elle exige de vous d’être courageux et humble .

Ne venez pas me dire ceci ou cela , sinon je vous demanderais de faire avec moi une ballade dans la nuit en plein Bombay , pour couler un bronze (eh bien oui ont n’a souvent pas les toilettes ) et si vraiment vous n’êtes pas sage , alors là , on ira couler notre bronze sur les vois ferrées de Bombay en compagnie de nombreuses autres personnes affables , sous les regards désabusés , des passagers des trains constamment bondés aux heures de pointe , enfin bondé , c’est un euphémisme pour dire , plein au-delàs de tout entendement .

Je vous promet pas un seul touriste à la ronde ….

Mais ne vous y trompez pas l’Inde est merveilleuse .

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Les Ragazzi

Dans ce monde de ragazzi aux surnoms très évocateurs, nous sommes plongés dans la banlieue de Rome très paupérisée. Nous suivons cette bande de gamins désoeuvrés qui vivent et survivent de larcins, de magouilles, et nous ressentons avec eux la faim , la misère mais aussi le peu de lumière qui éclaire leur devenir. Tout cela est décrit avec un réalisme impressionnant qui ne tombe jamais dans le misérabilisme, dans le pathos et pourtant !

La traduction du dialecte, de l'argot ne facilite pas la lecture qui devient par moment un peu fastidieuse mais le ressenti général de ce livre est tout à fait particulier et marquant.
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Actes impurs - Amado mio

Confessions très intimes........
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Nouvelles romaines / Racconti Romani (édition..

De formidables nouvelles centrées sur Rome, ses quartiers, sa misère, qui démontrent le sens de l'observation si aigu de Pasolini. Mais également des idées de films (ébauches de scénarios). Un réalisme sans concession et des images très fortes, qui font de ces nouvelles des petits poèmes en prose.
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Adulte ? Jamais : Une anthologie (1941-1953)

Triste et mélancolique, ce recueil ravive la mémoire du frère décédé de Pasolini.
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Poésie en forme de rose

Toujours très difficile, l'art de Pasolini, que ce soit sa littérature, ou son cinéma. Difficile de l'apprécier sans connaitre un tant soit peu son attachement au marxisme dans le contexte de l'Italie des années 50 et 60. Beaucoup de violence en Italie à cette époque, prise en étau entre l'URSS et la CIA.

La poésie de Pasolini est donc très politique. Il ne cesse de revenir à son ideal marxiste. Il nous rattache sans arrêt a la réalite de l'individu manipulé par une société qui le deshumanise. C'est un message auquel j'adhere complètement et qui se révèle d'une actualité brûlante. Pour autant, la description des jeunes désoeuvrés qui emaille son oeuvre, littéraire et cinématographique finit par m'agacer : On ressent a chaque ligne son attirance homosexuelle pesante. En tant que lecteur, cela m'intéresse peu.

Par ailleurs, il se pose bien souvent en victime, en incompris, notamment au cours de ses interviews qu'il relate un peu trop longuement à mon goût.

D'ailleurs, comment aurait-il pu être compris ? Il ne le serait pas plus aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher de revenir à son cinéma et plus précisemment à son dernier film " Salo ou les 120 jours de sodome" ou sa re-interprêtation de Sade n'est qu'une immense et profonde critique du capitalisme qui transforme les individus en objets, pour le plaisir d'un petit nombre. Pasolini, c'est avant tout cela : mettre l'individu au premier plan pour ce qu'il est, avec amour et respect. C'est ce qui ressort de ce recueil "poesies en forme de rose".

Donc une poésie assez hermétique mais absolument nécessaire.

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Théorème

Un court et beau roman de Pasolini mettant en scène un Tartuffe moderne venant troubler la paisible vie d'une famille bourgeoise de Milan.
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Lettres luthériennes : Petit traité pédagogique

Pour les lecteurs étrangers à la politique politicienne d'Italie et pourtant soucieux de s'immerger dans la pensée de Pasolini, et notamment son intransigeance de catholique à l'encontre de la pseudo "Démocratie Chrétienne" des années 50-60, qu'ils préfèrent les "Ecrits Corsaires" à ces "Lettres luthériennes" qui sont certes écrites dans le même sillage, mais qui se réfèrent souvent à des affaires plus précises et quelque peu oubliées.
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