Pierre Pouchairet

Amené à enquêter sur le meurtre de deux adolescents à l’hopital Necker, l’équipe de Patrick Girard va se lancer sur la piste d’un trafic de drogue. En parallèle Léanne Valauris qui travaille aux Stups de Nice remonte la filière pour stopper à la frontière française un go-fast venant d’Espagne.

Il n’y a presque aucun temps mort dans ce polar très réaliste. J’avais vu sur le net quelques avis disant que l’aspect procédure prenait une place trop importante dans le roman. En lisant cela, je m’attendais à ce que les rapports d’enquête de Girard soient détaillés par le menu. Mais tout compte fait ce n’est pas du tout le cas. Effectivement, l’intrigue de Mortels trafics colle vraiment à la réalité, au terrain. Pierre Pouchairet, l’auteur, accorde une place importante au déroulé de l’enquête. Par exemple, son inspecteur ne défonce pas la porte d’un suspect à 6h00 du matin sans commission rogatoire.

irrecevable devant un tribunal » excellent (comprenez très intéressant). J’ai eu l’impression de suivre ce groupe d’enquête comme si j’étais avec eux sur le terrain. Les moments d’actions, les doutes, la camaraderie et l’ambiance du commissariat, tout semble vraiment coller à la réalité. D’ailleurs, j’ai été particulièrement marquée par la scène de l’accident. Je ne sais pas si certains d’entre vous ont lu Mortels trafics mais cette scène est absolument bluffante de violence. C’est un de mes passages préférés !

En bref : Une excellente surprise ! Mortels trafics est un roman policier aussi intéressant que divertissant. Les personnages sont parfaits pour enquêter sur cette histoire tragique.


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Un vrai polar "classique"

je résume :

A ma droite les méchants: un crime affreux, des dealers de cannabis, une banlieue abandonnée, des pervers camés, des trafiquants internationaux (Mexique Maroc, Espagne ).

A ma gauche: les gentils la "crim" les "stups", la Justice, la BRI etc etc arrêtez la coupe est pleine! ... Ah j'oubliais le flic infiltré et le citoyen retraité impliqué!



Donc tout ce beau monde dans un bouquin qui sent son grand professionnel recasé dans l’écriture: nous avons même droit à un zeste d' altermondialisme



Mais la sauce prend un peu allongée peu-être; j'ai passé un bon moment ! A conseiller quand il fait moche au coin du feu accompagné d'un bon pur malt

Pierre Pouchairet nous embarque pour la Palestine et Israël,avec des ramifications à Nice, où les luttes peuvent être mises de côtés quand des trafiquants arabes et juifs font affaires ensembles. Pour faire tomber ces réseaux 4 flics (2 Israéliens,1 Palestinienne et 1 Français) vont mettre leurs ressources et efforts en commun au cœur d'une situation géopolitique des plus sensibles.

Un roman dense qui sonne très juste et qui évite de belle manière l'écueil du manichéisme.Les motivations de chaque camp et de chaque protagoniste sont parfaitement décrites et amenées par le regard juste et neutre de l'auteur.

J'avais bien aimé "Overdose", j'ai aimé "La consulté assassinée".

Désormais, il faudra compter sur Pierre Pouchairet dans le monde du polar.

La consule d'un pays imaginaire de l'ex-bloc soviétique, le Beyastan, est assassinée comme l'indique le titre et ce n'est que dans les dernières pages que l'on découvre le pourquoi et le comment.

Rebondissements en cascades, plongée dans le monde des services secrets, de la corruption et de la drogue.

Un récit très réaliste même si le pays est fictif.

Bref, c'est une histoire qui monte en puissance lentement au fil des pages mais qui ne s'arrête jamais.

D'autre part, les principaux investigateurs, un flic et un ancien ambassadeur sont bien campés.

Alors laissez-vous tenter...

Faux-semblants, pots-de-vin, politiciens corrompus, Pierre Pouchairet ne fait pas dans la dentelle et dénonce ce que beaucoup pensent tout bas. Au mépris de la vie d'autrui, au nom du pouvoir et du profit, ce coin de Bretagne idyllique cache une sombre et dangereuse réalité. Morts suspectes dans l'esprit d'une médecin légiste qui devra se battre seule pour faire éclater la vérité! Enquête haletante et angoissante sans temps mort, travail de recherche pointilleux sur un sujet malheureusement de plus en plus prégnant, il est plus que temps de changer profondément les mentalités avant d'aller droit dans le mur....

À croire qu'il est plus important d'interception des " Go Fast " de cannabis que d'arrêter des tueurs...

À cause d'une seule fausse rumeur une famille va en payer le prix.

Les Stups et la Crim' se mobilisent au-delà des frontières avec passion.



Un polar, un vrai avec tout le jargon policier adéquat.

Association de malfaiteurs, trafic de drogue et homicides, l'auteur ne nous laisse aucun temps mort pour ne reprendre rien qu'un semblant de souffle.

Une excellente équipe de la crim' qui est sur un assassinat de deux enfants hospitalisé. Les indices les dirigent sur des suspects qui sont dans le collimateur des Stup de Nice. Un fils rouge qui va faire allier des deux brigades à travailler ensemble.

Cette association est incroyablement bien orchestrée, entre le chef de brigade parisienne Patrick Girard et celle des stups Léanne l'entente s'annonce, au départ, électrique.

De l'action, vous en voulez ? Et bien tout est là... courses-poursuites pour arrêter un go fast et toutes les embûches qui vont avec.

Un petit voyage s'impose aussi du côté du Maroc pour ne pas perdre le rythme au cas où il n'y en aurait pas assez (lol)

Ce prix du quai des Orfèvres est un vrai passe turner, j'ai adoré être dans cette action à la manoeuvre époustouflante.

Une plume fluide et immersive qui nous projette vraiment au coeur des déroulements d'une enquête.

Absolument, rien n'est laissé au hasard, encore un très bon polar bourré d'action et une réelle maîtrise de procédure.

22 flics ou ex-flics réunis dans ce recueil de nouvelles dont le thème principal est l'enfance.



Des histoires fortes, poignantes, parfois très dures (harcèlement, violences, suicide...).



Le fait que ces histoires soient racontées par des policiers les rendent encore plus touchantes puisque l'on se doute qu'il y a du vécut là-dessous.



Petit plus en achetant cet ouvrage puisqu'une partie est reversée à Orpheopolis qui soutient et accompagne les orphelins de policiers ainsi que leurs familles.



Plus d'hésitations donc pour se le procurer !

Bonjour. 



C'est la deuxième enquête des trois brestoises. 



J'ai retrouvé avec plaisir ce trio et toute l'équipe qui les accompagnent. 



On est vite mis dans l'ambiance de l'histoire sans temps morts avec un final excellent et surprenant qui donne envie de découvrir la suite. 



J'aime beaucoup la plume de cet auteur on ressent bien son expérience dans la police tant pour l'histoire que pour les dialogues. 



Bonne journée.

Je viens de terminer ce dixième opus de la série des trois brestoise de Pierre Pouchairet : passionnant et rythmé !

L'enquête cette fois est menée par Élodie, la médecin légiste.

Elle se retrouve à enquêter sur des morts qu'elle trouve suspectes mais Élodie n'est pas flic et son enquête en catimini ne va pas être du goût de tout le monde... Le sujet des algues vertes en Bretagne est un sujet délicat.



J'avais lu il y a quelques années le livre de Inès Léraud ''Algues vertes, l'histoire interdite'' qui est un bon complément à ce polar et d'ailleurs recommandé par l'auteur à la fin du livre.

Je remercie sincèrement l'opération Masse Critique de m'avoir adressé ce roman de nouvelles.

Très beau cadeau pour les amateurs de thrillers, de policiers, ce roman de nouvelles nous mène dans le quotidien que bien souvent nous ne voulons pas voir.

Courts récits que l'on aimerait parfois plus long, ou avec une fin plus heureuse, ceux ci relatent, je pense, de manière très transparente les faits du quotidien sur lesquels, il semble beaucoup plus évident de mettre un (paquet) de mouchoirs dessus.

En clair, des nouvelles percutantes, poignantes, qui incitent à la réflexion, et parfois au dégoût du manque de moyen ou parfois de justice eu égard aux parallèles de notre société actuelle. Certaines histoires sont un peu moins passionnantes mais c'est le jeu d'un recueil de nouvelles.

Au delà de ça, en véritable passionné de thrillers/policiers, je repars avec des noms d'auteurs que je conserve précieusement pour garnir ma bibliothèque de nouveaux ouvrages.

Je trouve que ce roman est idéal pour un cadeau à offrir auprès d'un proche qui aime les histoires policières (réelles) d'autant plus que chaque livre offre une dotation pour les pupilles d'état des policiers. Bravo, et merci !

Bonjour.







J'adore la plume de cet auteur qui arrive à faire passer des messages très forts dans ses histoires.



Un sujet très dur et malheureusement toujours d'actualité.



Tous les personnages sont très bien détaillés et très attachants où pas pour certains.



L'histoire commence très fort dès le début et nous prend aux tripes jusqu'à la fin avec un twist final excellent.



Bonne journée.

Merci à babelio pour m'avoir sélectionnée pour critiquer ce livre que je referme les larmes aux yeux et le coeur serré. Chaque nouvelle a été comme un coup de poing dans l'estomac et certaines fins m'ont sidérée tellement elles étaient inattendues.

On ressent bien le vécu de policier des auteurs, ce qui rend leur récit hyper réaliste et j'ai encore plus de respect pour eux, devant l'horreur de ce qu'ils supportent au quotidien pour venir en aide aux personnes et cela malgré l'hostilité qu'il rencontre.

Ce livre m'a vraiment donné envie de lire tous leurs ouvrages qui ont été tous récompensés par différents prix.

L'or vert du Sangha est un excellent polar qui se passe dans un pays à priori imaginaire. Mais un président octogénaire, des terroristes musulmans au nord, une région qui demande son autonomie, un accès à la mer, la présence de forêt vierge, une population francophone et anglophone ... tout ceci fait immédiatement penser à un pays d'Afrique centrale. Que la police anti-émeute s'appelle "Brigade d'Intervention Rapide" est un indice de plus.

Ce roman évoque plusieurs grands fléaux de notre monde : le pillage des ressources, la corruption en Afrique, la mafia en Europe, l'avidité des Chinois, la Françafrique, le trafic de drogue, toutes ces problématiques sont évoquées dans l'or vert du Sangha. J'oubliais les meurtres, car il s'agit bien d'un polar, et comme dit l'auteur, "Quand il y a de l’argent, il y a toujours de bonnes raisons de mourir". Ce qui est important c'est que Pierre Pouchairet nous parle de ces sujets, mais en plus il en parle bien. Dans les autres romans de cet auteur, il a montré qu'il connaissait très bien le Moyen-Orient et l'Afghanistan, celui-ci est la preuve qu'il connait bien l'Afrique également.

Je vous laisse découvrir l'histoire, mais lorsqu'un maitre du suspens parle d'un pays qu'il connait bien, ça donne un roman passionnant aux multiples rebondissements.

Avec Pierre Pouchairet, on suit le démantèlement d'un traffic de drogue avec Léanne des Stups ainsi que l'élucidation de meurtres avec Patrick de la Crim'.

Des paragraphes courts, c'est efficace, documenté, aucune longueur... Ça va à toute allure...

Bref, j'ai bien aimé ce polar d'autant plus que je découvre également l'auteur.

Apparemment, ce roman a été adapté au cinéma.

Je trouve que le premier titre "mortels trafics" correspondait mieux à l'histoire que celui de la réédition "overdose" car il n'y a aucune overdose dans ce roman. Le nouveau titre prête donc à confusion.

Sujet et récit glaciaux.

Concernant le thème du livre, j’ai découvert un monde impitoyable et violent bien que romancé on arrive à toucher du doigt une réalité d’une violence inouïe.

Concernant l’histoire on assiste à la descente aux enfers de parents sur fond de manœuvres politiques.



J’ai eu le plaisir de rencontrer et parler avec Pierre Pouchairet au festival du polar à carbone (31)ancien commandant de police en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie et j’ai beaucoup apprécié cet échange !

Aujourd’hui, retour dans le Finistère avec une nouvelle enquête des Trois Brestoises, après notamment « L’île abandonnée » et « Le pont du diable » dont je vous avais déjà parlé. Les Trois Brestoises ce sont donc Léane, chef de la Police Judiciaire du Finistère, Elodie, médecin-légiste et Vanessa, psycho-criminologue. Elles sont lancées cette fois-ci sur la trace d’un tueur en série. Mais pas n’importe lequel puisqu’il s’attaque aux écrivains lauréats du prix du Quai des Orfèvres tout en écrivain un roman policier sur son parcours meurtrier. Quand on sait que Pierre Pouchairet est lui-même lauréat du prix, on a là une sacrée mise en abîme !



L’intrigue est bien construite et intelligemment menée. Un peu à la manière d’une série policière, elle permet de voir évoluer les personnages des Trois Brestoises au fil des tomes. Néanmoins, une connaissance des tomes précédents n’est pas nécessaire pour apprécier cet épisode qui peut tout à fait être lu indépendamment des autres. Les motivations du tueur en écrivain aigri très critique du jury du prix et des lauréats, en particulier les anciens flics, sont tout à fait savoureuses tant elles semblent viser l’auteur lui-même. Le lecteur se laisse prendre au jeu et prend plaisir à suivre cette enquête originale dans l’univers du livre et des prix littéraires.
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C'est avec plaisir que je retrouve cet auteur à l'écriture réaliste, parfois brutale, rythmée et sans temps mort. J'ai dévoré les 504 pages pour, au final, un très bon moment de lecture. Comme souvent dans ce genre de littérature il y a deux enquêtes, qui a priori n'ont rien en commun, mais qui finissent en «entonnoir» pour n'en faire qu'une. Tout commence en Bretagne, entre Brest et Quimper, par le kidnapping d'un ancien haut fonctionnaire à la retraite et une demande de rançon. Première bonne surprise, on retrouve la commandante Léanne Galji-Vallauri (de la série les trois Brestoises chez Palémon éditions). Elle va très vite s'apercevoir que l'enlèvement n'est qu'une façade où, en réalité, se cache un trafic d'armes, de stups et de magouilles politiciennes. Dans le même temps, plusieurs meurtres avec actes de barbaries sont commis dans la région de Nice. Deuxième belle surprise, à la tête de la PJ on retrouve Johanna Galji (lire La prophétie de Langley), qui est la soeur cadette de Léanne. Très rapidement les deux enquêtes vont se télescoper, et pour la première fois les deux commandantes vont devoir bosser conjointement. Je précise que vous n'êtes pas obligés d'avoir lu les autres enquêtes de nos deux belligérantes. de plus, l'auteur nous renvoi régulièrement au passé et aux tourments des nos deux charmantes fliquettes. Comme souvent il est parvenu à m'accrocher avec cette nouvelle aventure mouvementée, aux multiples rebondissements et au final digne d'un « Ben, mer.. alors ! Je l'ai pas vue venir celle-là ». Décidément les anciens flics devenus écrivains ont le vent en poupe chez moi, ça sent tellement le vécu. On suit les investigations et les procédures des acteurs principaux comme si on était dans une salle de ciné, comme un documentaire sur le travail de flic, tout cela semble si réel. Bonne lecture.

C'est suite à un évènement survenu au Gabon en 2019, que l'auteur à l'idée d'écrire dessus. Faits réels, travail de recherche phénoménal, personnages hauts en couleurs. Tout est réuni pour un grand thriller, et c'est chose faites.

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Une journaliste et un flic pour décortiquer un fait divers. Ils vont se retrouver, se percuter, et devoir analyser et éplucher les dessous d'un traffic hors-norme.

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Dans un pays "sous-developpé" avec des ressources naturels, rien de mieux pour attirer les convoitises. L'argent fera le reste pour pouvoir mettre la mainmise sur la matière première.

À ça, vous ajouter un peu de drogue, et tout est parfaitement orchestré pour y retrouver mafieux, chinois, russes, et surtout des grandes entreprises et des politiciens, évidement tous véreux, pour l'appât du gain.

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Et pour ça, il faut être prêt à tout, er, la violence et la barbarie n'aura pas limites pour le pouvoir.

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Un thriller rythmé, haletant, où Claire et Kuate vont se battre pour faire éclater au grand jour le scandale du Kevasingo, au péril de leurs vie.

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Vu tout le bien qu’on m’avait dit de Tuez les tous … mais pas ici de Pierre Pouchairet, j’aurais du le lire depuis un bail, mais non, ce n’était pas encore fait. Tout simplement parce que moi, les histoires de réseaux jihadistes, de services secrets et d’embrouilles géopolitiques, ce n’est pas ma came préférée, surtout à l’heure de me détendre.



Mort au suspense : je ne sors pas de ma lecture converti au genre. Ne me caricaturez pas (je m’en charge), je trouve que le traitement de la question n’est pas mauvais (sans être aussi intéressant que celui de Frédéric Paulin), mais en fin de compte je m’en serais passé de ces histoires de filières jihadistes, de politiciens racistes et de services policiers divers qui manipulent tout le monde. Je m’en serai d’autant mieux passé que le bouquin recèle de réelles qualités. Par moment, au gré des descriptions de Quimper ou de L’île Tudy (qui n’est plus une île depuis un bail), je me suis pris à espérer un petit roman noir local, à la Hervé Jaouen.



Cela dit, je ne peux pas faire comme si on m’avait pris en traître, la thématique est clairement annoncée et la promesse est tenue. Donc si vous aimez bien ce genre d’histoires vous pouvez y aller, c’est sûrement parmi ce qui se fait de bien dans le genre, même si j’ai également trouvé les personnages un peu superficiels.

Du sang sur le quai de Pierre @pouchairet , série les trois Brestoises.

La Bretagne à l’honneur une fois encore avec Léanne, commandante de police, qui enquête avec ses amies sur une série de meurtres visant les lauréat du prix du quai des orfèvre. Un thriller haletant!