AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Pouchairet (300)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une terre pas si sainte

Merci à "Masse Critique" de m'avoir fait découvrir cet auteur.



La première partie de ce roman me semble être la plus intéressante et la mieux construite ... une famille de colons juifs est retrouvée sauvagement assassinée, et dans l'ambiance post 7 octobre 2023 la police israélienne est contente de très rapidement trouver 3 jeunes palestiniens comme "coupables".

Maïssa, flic palestinienne, découvre qu'en fait ils sont innocents, mais cette vérité n'intéresse ni le Hamas ni même les jeunes coupables qui se font passer pour des martyrs et des héros, le Hamas assurant une aide financière importante à leurs familles, ces dernières étant fières d'avoirs en leur sein des combattants contre Israel.



Parallèlement une affaire de drogue faisant des ravages en Bretagne permettra la rencontre des flics français, israéliens et palestiniens pour éradiquer ce mal.



A travers ce roman on découvre toutes les complications des relations inter-palestiniennes où chaque clan a son propre agenda, donc lecture intéressante.



Petite question à l'auteur: les rapports médicaux sont-ils encore envoyés par fax fin 20232 début 2024 dans la police française? Cela m'a surpris !
Commenter  J’apprécie          22
Une terre pas si sainte

Je sors très satisfaite de ce roman policier car il change de ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent : il met en effet en jeu les polices de plusieurs pays et pas des plus simples : la PJ de Brest, mais aussi celle d'Israël et de Palestine notamment. Et je trouve vraiment intéressant de voir comment ça peut fonctionner dans pareil contexte.

.

Bien sûr, pour avoir des ramifications aussi complexes, les meurtres de départ ont un lien avec un réseau de drogue. On s'en doute dès le début puisque le roman s'ouvre sur une prison en Asie où vont être condamnés des trafiquants de drogue du moyen orient ; puis le chapitre d'après nous emmène déjà dans une colonie de juifs en Palestine où une tuerie est à deux doigts de créer un affrontement entre Tsahal et le Hamas. On découvrira ensuite pourquoi et comment la France s'en mêle ; n'en disons pas plus sur ces enquêtes, si ce n'est qu'elles vont se croiser et contraindre les policiers de toutes ces nationalités à collaborer, en dépit des difficultés non-seulement politiques mais aussi de terrain (la libre circulation n'existe pas vraiment sur ces territoires, ça donne des situations qui seraient amusantes si elles n'étaient pas aussi dangereuses)… Inutile de dire que dans une telle poudrière, les menaces sont partout, et la mort, jamais loin.

.

Le rythme est vite prenant et ne faiblit pas bien que restant régulier. L'ambiance est particulière du fait de l'aspect international, et dépaysante dans la mesure où le récit se déroule majoritairement entre Palestine et Israël. J'ai trouvé extrêmement intéressant que l'auteur puisse nous immerger ainsi dans un endroit où nous ne sommes jamais allés et que nous ne pouvons qu'imaginer. Il y parvient pourtant très bien, à l'aide de détails réguliers qui assoient le réalisme de l'histoire et font qu'on s'y croirait presque, sans toutefois nous noyer de descriptions. C'est ce qui donne le petit plus à la trame narrative et pimente un peu les rebondissements qui seraient, sans cela, ceux d'un policier somme toute classique.

.

J'ai cependant été bien contente d'avoir lu, avant ce roman, « Une bouteille dans la mer de Gaza », de Zenatti, qui expliquait simplement l'origine du conflit ainsi que les conditions de vie et points de vue des deux parties. Je reconnais que ça m'a réellement aidé pour suivre cette enquête en « Terre pas si sainte » sans me mélanger les pinceaux. Avant ça, j'avais aussi lu et adoré « Beaufort » de Leshem, roman magnifique qui m'avait sensibilisée aux soldats de Tsahal.

.

Enfin, ces personnages, pourtant en terre pas si sainte, sont attachants et intéressants, ils tentent de conserver leur humour malgré les tensions ; on se demande qui est la taupe parmi les gentils, on soupçonne en explorant mentalement les indices jusqu'aux révélations finales. Mon seul petit bémol peut être aussi une qualité : C'est que je les ai apprécié à parts égales ; on les approche tous à la même distance sans s'attacher beaucoup plus à l'un d'entre eux, alors que j'adore, dans un roman, être particulièrement touchée par l'un des personnages auquel je m'attache un peu plus, sur lequel on m'en dit plus. J'aime tomber presque amoureuse d'un personnage, homme ou femme, ou m'identifier à lui. Mais ici au moins pas de jaloux, tous les flics sont aussi importants les uns que les autres, pas de star et, finalement, je crois que ça m'a bien plu aussi. Un vrai travail d'équipe comme on les aime.

.

Au total donc, un policier aussi efficace qu'instructif et dépaysant : Je recommande !
Commenter  J’apprécie          7514
Larmes de fond

Pierre Pouchairet est un ancien commandant à la PJ. , et cela se sent tout au long de ce polar, car il en connaît parfaitement les fonctionnements ainsi que toutes les procédures afférentes aux affaires criminelles.

Cette intrigue autour de la disparition d’un ancien haut-fonctionnaire, conduit le lecteur de Rennes à Nice, car, l’enquête est menée par deux flics et sœurs dans la vie, Léanne en Bretagne et Johana dans les Alpes Maritimes. Au fil de l’histoire, les choses se compliquent et parfois, le lecteur peut se sentir quelque peu désarçonné, surtout lorsque l’intrigue se déporte soudain des côtes Bretonnes sur la côte d’Azur. Peu à peu, et malgré une galerie de personnages relativement dense, et une intrigue qui s’obscurcie au fil des pages, l’écheveau se détricote et les deux sœurs démantèlent un véritable réseau de trafiquants.

J’ai suivi ce polar avec plaisir, même si j’avoue sincèrement n’avoir pas du tout compris la toute dernière page.



Commenter  J’apprécie          00
Une terre pas si sainte

La guerre contre la drogue n’a pas de frontières. Rien d’étonnant à ce qu’une enquête internationale réunisse français - l’équipe de la PJ brestoise menée par la commandante Léanne Vallauri - les israéliens avec les deux flics franco-israéliens Guy et Dany - mais aussi les palestiniens avec notamment la ravissante capitaine Maissa Thabet. Au centre du jeu, le trafic de méthamphétamine.



Tout commence à Naplouse , en Cisjordanie, par la découverte d’une famille de colons juifs assassinée. Immédiatement les arabes palestiniens sont pointés du doigt et plusieurs jeunes sont emprisonnés sans que toutes les preuves soient réunies pour déterminer leur culpabilité globale. Mais à défaut de preuves des moyens plus radicaux peuvent faire avouer un innocent.

Du côté français la drogue fait des ravages avec le comportement de quasi-démence d’un jeune qui a violemment frappé sa mère, disposant d’un fusil de chasse et tenant des propos incohérents. Retranché chez lui, il devient alors urgent d'intervenir afin de tenter de sauver la mère et stopper le jeune homme avant qu’il ne commette un geste désespéré.

Ce comportement irrationnel, va également survenir devant le Mur des Lamentations à Jérusalem de la part d’un religieux orthodoxe.



Il est donc grand temps que les différentes forces de police allient leurs moyens pour tenter d’éradiquer ce trafic de drogue au plus tôt, quitte à ce que Leanne se rende sur place en Israël et en Cisjordanie alors même que la guerre fait rage à Gaza..





Ce roman est une réédition qui permet de coller à l’actualité de l’attaque terroriste du sept octobre dernier en Israël. Outre les principaux protagonistes dont on suit les différentes enquêtes, on découvre les jeux troubles réalisés dans l’ombre par les services secrets israéliens et les fondamentalistes palestiniens du Hamas.

Une ambiance délétère entre israéliens et palestiniens exacerbée par les attentats du 7 octobre mais aussi par les actions des colons israéliens qui spolient en toute illégalité les terres des palestiniens en Cisjordanie. Pas étonnant qu’une simple enquête de police sur du trafic de drogue prenne une dimension politique, rendant la mission des différents enquêteurs périlleuse et complexe. Le danger est effectivement partout et souvent là où on ne l’attend pas dans ces camps palestiniens transformés en brasier qui ne demandent qu’à exploser sous l’impulsion du Hamas.



Ce n’est pas la première fois que l’auteur nous emmène au Moyen Orient sur ces terres de conflit permanent, mais ici il allie avec brio le suspense du polar avec les actions politico religieuses de chaque camp transformant la région en poudrière qui ne demande qu’à exploser.

La seule lumière de ce récit est sans doute la collaboration bienveillante des policiers israéliens, palestiniens et français unis autour d’un même objectif. Le personnage de Guy apportant de son côté un brin d’humour et de mauvaise foi tellement caricatural qu’il nous fait sourire plus que nous révolter au regard de ces propos parfois limites.

Vous ne vous ennuierez pas un seul instant avec ce roman tant passionnant qu’instructif.

Commenter  J’apprécie          190
L'or vert du Sangha

Cher Vous,

Pouchairet nous emmène dans un polar captivant en Afrique avec un sujet peu usité, le trafic de bois précieux.

Une économie parallèle aussi importante que celle des stupéfiants, qui nourrit de nombreuses familles, certaines survivent grâce à ça, d’autres s’enrichissent en participant à la mort de la planète.

Le tout mêlé avec une campagne électorale loin d’être claire que doit couvrir une journaliste, Claire Dorval, qui va tenter d’investiguer par la même occasion sur la mort d’un de ses confrères.

Dès son arrivée, on lui fait bien comprendre qu’elle n’est vraiment pas la bienvenue, peu lui importe, elle va aller jusqu’au bout.

Un polar rythmé et efficace.



Stanislas Petrosky




Lien : http://cecibondelire.canalbl..
Commenter  J’apprécie          20
Mortels trafics (Overdose)

Pierre Pouchairet dans le monde du roman policier, part avec une longueur d'avance : il a été flic... Et ça change pas mal de choses... On s'y croirait .

Point de bla bla, mais du rififi en pagaille !



Avec Léanne , le personnage de policière que j'ai déjà croisée dans la série Les Trois Brestoises, j'ai été prise de vertiges... Oh non, pas les vertiges de l'amour, mais ceux de l'adrénaline, de la tension. Embarquée à l'insu de mon plé gré, dans une course-poursuite à travers deux pays, un go fast remontant de l'Espagne vers la France, avec ses "drivers", ses motards, son chef, ses tueurs aussi... A leur bord, de la drogue. Beaucoup...

Et le tout valant beaucoup d'argent .

Les gens sont prêts à tuer pour ça ...

Des policiers, à leurs trousses : Les stups, la BRI, de Nice à Paris en passant par le Maroc et l'Espagne.



Extrémement rapide, bourré d'action, très vraisemblable...

A noter, que ce roman a reçu le Prix 2017 du Quai des Orfévres...



Commenter  J’apprécie          500
Une terre pas si sainte

"Une terre pas si sainte" a d'abord été publié en 2014, mais c'est la version revue et actualisée que j'ai entre les mains, celle parue le mois dernier. Polar géopolitique, son intrigue se déroule au cœur du conflit israélo-palestinien, où des flics de trois nationalités différentes sont contraints de collaborer pour mettre au jour des trafiquants de méthamphétamine.



Une famille israélienne a été sauvagement tuée. Preuves à l'appui, des Palestiniens sont arrêtés et accusés. Dany et Guy, deux flics israéliens, sont chargés en partie de l'enquête. Mais quand un trafic de drogue vient s'y incruster, et qu'il fait parler de lui jusqu'à Brest, l'enquête prend une envergure internationale. Léanne, flic bretonne, est dépêchée sur les lieux des premiers meurtres en Cisjordanie. Elle est accueillie par Guy et Dany, puis par Maïssa, flic palestinienne. Tous quatre vont devoir collaborer, bien que difficilement au vu des circonstances, pour mener à bien leur enquête et démanteler le trafic.



Rien n'est simple dans cette enquête. Selon votre nationalité, vous ne pouvez pas vous rendre où bon vous semble. Les rapports entre les uns et les autres sont tumultueux, et la communication entre flics israéliens et flics palestiniens n'est pas évidente. La situation géopolitique est tendue. Nos enquêteurs doivent composer avec les limites qui leur sont imposées. Mais l'auteur sait de quoi il parle, il nous le rend bien et sait nous transmettre cette atmosphère atypique. Et c'est ce qui fait toute l'originalité de ce polar.



Quand on y regarde de plus près, l'on se rend compte que l'intrigue policière est plutôt banale, sans trop de surprises. Mais ça, je ne m'en suis aperçu qu'une fois la lecture terminée. J'ai été tellement happée par l'ambiance et le contexte hostiles que je n'ai rien vu défiler. D'autant que la plume de l'auteur est pleine d'entrain, rythmée par des chapitres courts, des dialogues nombreux et des déplacements d'un lieu à un autre à n'en plus finir. Ça bouge pas mal, les pages se tournent vite, et on arrive au bout de notre lecture sans crier gare.



Les personnages sont nombreux. On passe sans cesse de l'un à l'autre, sans pour autant les apprivoiser totalement. Certains auraient mérité d'être davantage creusés mais étonnamment, c'est encore après lecture, à tête enfin reposée, que je m'en fais la remarque. Je n'ai donc pas été gênée sur le moment. Mon seul petit bémol vient de Léanne, personnage récurrent de la série "Les trois Brestoises" du même auteur : certains éléments de son vécu sont mentionnés, éléments hors propos et sans intérêt pour ceux qui, comme moi, ne la connaissaient pas déjà auparavant. Heureusement, ces éléments sont plutôt minimes et n'entachent pas l'intrigue, juste évoqués pour que je me demande ce qu'ils viennent faire là.



Les lieux sont également nombreux, chacun avec ses propres "règles". Il y a ceux qui accueillent les Israéliens et les Palestiniens, ceux où cela se passe relativement bien entre eux, ou pas du tout, ceux où les uns ou les autres sont interdits d'accès, etc. Ça bouge pas mal comme je vous disais, mais entre ces différents lieux et les nombreux protagonistes, il faut quand même suivre.



Ce n'est pas l'intrigue qui est retorse mais tout ce qui la fait vivre. Et j'ai aimé ce côté un peu compliqué, d'autant que l'auteur connaît très bien son sujet et qu'on sent son aisance à en parler, sans jamais prendre parti par ailleurs, alors que le conflit israélo-palestinien est loin d'être simple.



Au final, j'ai passé un très bon moment de lecture, que je n'ai pas vu passer. Et pour cela, j'en remercie Nicolas de Babelio et les éditions du Palémon pour m'avoir permis cette découverte dans le cadre de la Masse critique Mauvais genres. Je n'ai désormais plus qu'à attendre la réédition (pas trop lointaine j'espère) de "À l'ombre des patriarches" pour pouvoir retrouver prochainement Dany et Guy avec grand plaisir.

Commenter  J’apprécie          619
22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
Commenter  J’apprécie          94
Les trois brestoises, tome 4 : Avec le chat..

Chronique d’une flingueuse : L’avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar

1986 ; un braquage dans une succursale de la Banque de France. Tout se passe bien un énorme butin pour les braqueurs mais un élément va changer la donne.

De nos jours ; un fait divers, un meurtre qui va mettre en péril l’amitié de 3 femmes.

Il s’agit pour Léanne qui est chef de la PJ de Brest de faire disculper son amie Vanessa accusée du meurtre de son amant. Léanne et ses deux copines d’enfance se sont retrouvées de par leur profession et ont reformé le groupe de musique de leur jeunesse. Vanessa est psychologue judiciaire et Elodie est médecin légiste. Le trio recomposé se produit dans les pubs de la région. C’est Elodie qui est appelée sur les lieux ou Marc Chabot, promoteur immobilier et amant de Vanessa est retrouvé égorgé et poignardé à plusieurs reprises.

Immédiatement Vanessa est mise en garde à vue, elle demande à Léanne de récupérer le chat de son amant. Trop impliquée, Léanne ne peut mener l’enquête ; c’est le lieutenant Larèche qui en est chargé. Ces deux-là ne peuvent pas se voir même le chat a le poil qui se hérisse devant lui ! Léanne faisant fi des procédures et autres formalités va se démener pour son amie. Elle va demander aide à son ancien amant policier et surtout à sa sœur Johanna. Johanna est aussi flic et en rééducation suite à une intervention où elle a été gravement blessée, son moral est au plus bas.

Léanne n’a pas toujours les mots, le tact et le temps d’aller la voir alors la faire bosser en sous-marin améliorera leur relation. Johanna s’implique, bosse et rapidement va trouver plusieurs pistes dont celle d’un braquage vieux de 30 ans avec une bande de corse.

Larèche lui reste sur la dispute des amants, les preuves sont accablantes pour Vanessa. Celle-ci isolée car transférée à la prison pour femmes de Rennes fera l’expérience d’être de l’autre côté des barreaux.

L’entourage de Marc Chabot se révèle être un panier de crabe, sa femme, ses maîtresses, beaucoup d’argent, un fils intéressé avec une copine sculptrice avide d’argent.

Les deux sœurs vont se mettre en quatre et risquer leur carrière pour prouver que Vanessa est innocente mais y parviendront-elles ? Ah si le chat pouvait parler !………….

Deux sœur flics dans un joli coin de Bretagne et deux énigmes. Les histoires se croisent entre présent et bond dans le passé. En parallèle des deux histoires, il y a les personnages ; l’enquête qui va influer sur la relation des deux sœurs, la psychologue judiciaire qui se retrouve dans l’univers carcéral, le fils magouilleur, les braqueurs et dealers.

Pas mal de personnages jusqu’aux parents des deux sœurs et l’histoire du fils et de son amie peintre des morceaux de vie de chacun qui fait que le tout est traité efficacement et m’a procuré un excellent moment polar.

Dans la série les trois brestoises, mon premier livre de Pierre Pouchairet et je remercie les Editions Palémon pour leur envoi.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Les Trois Brestoises, tome 6 : Vie et mort ..

Chronique d’une flingueuse, l’Avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar

Encore une aventure des trois Brestoises… la 6ième ! Pour celle-ci un retour en arrière au temps du rock. Oui le rock breton a eu aussi ses heures de gloire !

Des personnes âgées violement agressées pour voler leurs biens mais quand c’est la gloire locale Robert Letourneur dit Bobby, leader du groupe Bobby et ses Guépards, qui est retrouvé étranglé avec une corde de guitare, Léane se trouve dans son élément pour résoudre cette affaire.

Elle est un peu seule sur ce coup-là, ses deux copines sont occupées mais toujours proches et sa vie sentimentale n’est pas au top… De plus Théo nouveau venu à la P.J. jeune homme borderline avec des propos limites et des manières étranges va lui donner du fil à retordre. Et comme si cela ne lui suffisait pas des agressions ont lieu dans le milieu des stup et les serbes s’en mêlent… ça bouge. Léane et son équipe vont devoir assurer !

Dans ce 6ième opus Pierre nous balade dans sa Bretagne sur un air de rock and roll et Léane y est à l’honneur. Pierre nous offre un portrait de femme Léane sa vie professionnelle intense, sa vie personnelle compliquée et ce nouveau collègue à intégrer dans l’équipe.

Ce polar est servi par une écriture toujours juste et nous embarque avec facilité dans une enquête menée sans répit par Léane.

A bientôt pour retrouver les aventures iodées et pleine d’action des trois brestoises.

Merci aux Editions Palémon pour ce SP


Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          120
La Consule assassinée

Ce livre a été pioché dans ma PAL par une participante à un challenge babelio, sans cela je crois qu'il y resterait encore longtemps, car à la base ce n'est pas un genre de polar que j'ai l'habitude de lire ( et oui , il s'est quand même retrouvé mysterieusement dans ma PAL) , je suis plus adepte du serial killer que du polar géopolitique

Je connaissais éejà l'auteur a travers son roman mortels trafics ( prix du )Quai des orfèvres, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable

Dans La consule assassinée, l'intrigue nous plonge dans l'univers particulier de la diplomatie , un univers que je croise peu dans mes lectures, et que je connais peu d'une manière générale La version ici est celle d'un univers impitoyable, ou les magouilles sont monnaies courantes à l'image de la consule , absolument imbuvable, immorale, hautaine, détestée de beaucoup de monde, et dont le meurtre fait plaisir à beaucoup de monde

Le début de la lecture a été un peu compliqué, il a fallu que je m'imprègne des nombreux personnages, de leurs diverses fonctions

c'est parfois assez violent, il est quasi question de drogues, de mafia, de réglements de compte, et il ya quelques scènes ou les balles fusent

Un flic mène l'enquête avec un diplomate, un binôme que tout oppose sur le papier, et effectivement, leur entente ne sera pas immédiate

C'est rythmé, assez nerveux, avec de l'action au RDV , et des rebondissements aussi

l'écriture est fluide

La victime est vraiment détestable ( son mari aussi d'ailleurs) mais à un tel degré que ça en devenait invraisemblable Bien que morte dès le début, elle prend une grande place , sa vie s'étale tout au long du roman L'ensemble des personnages est bien soigné

Le dénouement se tient ,elle est assez tonitruante même si il me reste quelques questionnements à la fin

En tout cas, l'auteur maitrise son sujet, c'est bien documenté , Et on on ne s'ennuie pas devant cette intrigue dense et intense
Commenter  J’apprécie          40
Mortels trafics (Overdose)

Pierre Pouchairet est un ancien commandant de la police nationale. Son roman « Overdose » a obtenu le Prix du quai des orfèvres en 2017 et a fait l’objet d’une adaptation cinématographique.

Je n’avais encore jamais lu un « Prix du quai des orfèvres », même si plusieurs m’attendent sagement dans ma Montagne A Lire…

Dans ce livre on retrouve tous les ingrédients d’un polar pur jus avec des flics contraints de travailler de concert entre plusieurs services, des trafiquants aux origines diverses, des meurtres et des règlements de compte.

Tout commence à Paris par l’assassinat de 2 enfants hospitalisés à Necker et l’enquête nous embarque dans le sud de la France, puis en Espagne et jusqu’au Maroc à la poursuite d’un caïd de la drogue et de son réseau.

Le « vieux » flic de la crime se demande ce qu’il fait au milieu de cette enquête des Stup… où les 2 petites victimes semblent bien loin des préoccupations de la commandant… et si tout était finalement lié ?

Un excellent polar avec une intrigue bien amenée, des courses poursuites haletantes, des heures de planque et de filature, des rapports « musclés » mais respectueux entre les protagonistes…

Bref, un bon moment de lecture pour un polar qui coche toutes les cases du genre 😊

Commenter  J’apprécie          180
Gabin et son équipe de la PJ, tome 1 : Coke d..

Dans ce roman de Pierre Pouchairet ''Coke d'Azur'' on suit les aventures de Gabin, capitaine de police à l'antenne PJ de Nice.

Georges Leonetti, grande figure du milieu niçois, a disparu. Gabin va enquêter avec son équipe sur cette disparition.

Kidnapping, drogue, prostitution... Un très bon polar !



J'ai beaucoup aimé ce livre parce que on est plongé dans le quotidien des policiers qui doivent mener les enquêtes et sont freinés par les restrictions budgétaires. Un polar très réaliste écrit par un ancien commandant de police nationale. A lire !



Commenter  J’apprécie          20
Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Je découvre cet auteur et je commence par ce premier tome. J'ai aimé les personnages....girl power, l'intrigue pas mal même si pour moi il y avait une évidence. N'ayant jamais visiter la Bretagne je découvre des endroits et cela me donne envie d'y aller. Je pense que je lirais les autres tomes....
Commenter  J’apprécie          30
Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Parfois, quand on me dit polar local, j’hésite. Et puis, un tour en librairie, une séance de dédicaces, une discussion avec l’auteur et me voilà avec le premier opus d’une série basé sur des héroïnes brestoises.

Pierre Pouchairet n’est pas non plus le premier venu. Ancien policier, il fait parti de cette liste d’ex-flics passé à l’écriture avec un certain succès et pourrait-on dire avec talent. Ils connaissent le milieu, les procédures, l’esprit de corps, les « guerres des polices », etc.

Ancien lauréat du prix du quai des orfèvres en 2027, avec mortels trafics (Overdose dans une autre collection), il réutilise ici Léanne Galji, qui de Nice se retrouve muté à Brest, ville de son enfance où elle retrouve ses amies devenues entre temps, médecin légiste pour l’une et psychologue judiciaire pour l’autre.

Les premières pages laissent supposer que l’on va lire un cosy mystery breton, mais on change de registre très rapidement pour se retrouver dans un polar plus sombre bourré d’adrénaline et d’humour souvent noir.

Une nonagénaire de Combrit (dans le sud Finistère pour ceux qui ne sont pas calés en géographie bretonne) est retrouvée sauvagement assassinée. Léanne et son équipe hérite de l’enquête, ce qui irrite un peu la brigade de gendarmerie.

On découvre que la victime, sorte de Tatie Danielle du pays bigouden, avait réussi à se faire détester de tout le monde, voisin et famille. Elle épargnait juste son petit-fils, aux fréquentations pourtant douteuses. Serait-il suspect ? Encore faut-il le retrouver ! Mais voilà que l’enquête s’oriente aussi vers le trafic de drogues et les exactions d’une bande locale.

Léanne prend alors des décisions limites qui pourraient mettre sa carrière en péril.

Pierre Pouchairet a un sens du rythme évident et son roman file à cent à l’heure. Une écriture nerveuse, dynamique, des chapitres courts qui permettent d’avancer très rapidement et de suivre cette intrigue sans reprendre son souffle.

La localisation bretonne n’est certes pas complètement rentabilisée mais comme c’est très visuel, on a les plages, le port de pêche, les odeurs de varech qui s’insinue avec douceur dans notre esprit.

Le personnage de Léanne semble de prime abord un peu caricaturale. Grande, blonde aux yeux bleues, séductrice. Ça fait un peu beaucoup. Mais, on oublie vite ces traits physiques pour son caractère trempé qu’elle doit absolument cultiver pour jouer son rôle de chef dans un milieu encore majoritairement masculin et soumis à des codes de virilité d’un autre âge.

Ce n’est pas, loin de là, un polar féministe mais la présence de quatre femmes (on peu rajouter la substitut du procureur) parmi les cinq, six premiers rôles de l’histoire apporte tout de même un peu de fraîcheur bienvenue.

Un polar breton vif, dynamique, agréable à lire, premier d’une série que je compte donc poursuivre.
Commenter  J’apprécie          1562
Les Trois brestoises, tome 12 : La prisonni..

Grâce à ce nouvel opus des Trois brestoises, nous retournons à Ouessant où Léanne n'avait pas laissé que des amis sur place. Léanne se retrouve assignée au phare du Créac'h pour sa sécurité plutôt qu'en prison. En effet, Là voilà accusée de meurtre !

Il faudra toute l'énergie de Mary Lester* et ses acolytes pour mener l'enquête et essayer de l'a disculper. En espérant qu'ils y parviennent...



Les romans de Pierre Pouchairet sont passionnants et ce qui me plaît beaucoup c'est que la fin est particulièrement travaillée. On a qu'une hâte c'est de lire la suite !



*On apprécie de retrouver dans cette enquête l'héroïne Mary Lester des romans de Jean Failler.



Si on peut lire indépendamment les différents tomes des Trois brestoises, je conseille quand même de les lire dans l'ordre car comme pour une bonne série TV, on apprécie de retrouver les références aux précédents opus et les personnages récurrents.

Commenter  J’apprécie          62
Les Trois Brestoises, tome 11 : L'enquête ina..

Waouh ! J'ai dévoré ce livre de Pierre Pouchairet.

Il y a beaucoup de rythme dans ce onzième opus des trois brestoises.

On retrouve avec plaisir Élodie qui se remet doucement de l'affaire des algues vertes. Elle et Léanne vont devoir se parler et Vanessa n'est pas bien loin pour épauler sa copine.

Côté boulot, Léanne est cette fois sur une grosse enquête de trafic de drogue qui va l'a conduire à une autre enquête sur le trafic des civelles...

Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne me suis pas ennuyée tout au long de la lecture et la fin est particulièrement réussie. Une certaine Mary Lester va t'elle rentrer dans la danse ?

Hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          74
Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Je crois que je commencerai par un constat que j'ai déjà fait concernant les romans de Pierre Pouchairet : l'on peut avoir les mêmes enquêtrices, et pourtant, savoir écrire d'un tome à l'autre des histoires totalement différentes. Cela porte un nom : le talent. Et aussi l'ouverture d'esprit, regarder ce qui se passe autour de soi.

Nous sommes confrontés à l'horreur, la vraie, en ce début de tome : trente réfugiés sont retrouvés, dans un camion frigorifique, au Pont du diable. Un seul rescapé : Nasrat, douze ans. Lui seul peut aider Léanne Vallauri à résoudre cette affaire (et je trouve que le mot est trop neutre pour décrire ce qui s'est produit). Et pour la résoudre, il lui faut remonter la filière, retrouver les passeurs, ceux qui vivent en monneyant la souffrance de ceux qui veulent simplement vivre dans un monde plus sûr, plus juste. Oui, j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes en écrivant ceci, mais les migrants qui prennent autant de risques pour venir en France ne viennent dans le but de prendre leur travail aux français ou de profiter de nos acquis sociaux. Et si j'ai employé le terme "migrants", c'est à dessein : les Afghans sont des migrants, les ukrainiens sont des réfugiés. "Ah, oui, mais ce n'est pas pareil". Si. 



Dans ce septième tome, à l'intrigue complexe, à la narration dans laquelle s'entrecroisent plusieurs points de vue, la violence est omniprésente, sans jamais être gratuite. Les âmes sensibles ne liront de toute façon pas ce genre de roman. J'espère simplement que les âmes sensibles le sont totalement, et qu'elles sont aussi sensibles dans la vie au sort d'autrui. 

Si l'un des tomes précédents marquaient un tournant dans la vie d'une des membres du trio, il en est de même pour ce tome-ci, qui verra un changement important dans la vie de Léanne. On ne peut être enquêtrice, investie, un peu "borderline" et rester insensible à ce qui nous entoure. 
Commenter  J’apprécie          90
Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclic..

J'ai beaucoup aimé ce roman, et cela pourrait être la seule et unique critique que je posterai sur ce livre. Ce serait très court, mais ce serait très juste. 

Les trois brestoises arrivent tardivement dans le roman, et pourtant, l'intrigue est posée, très vite, le choc aussi, avec une scène d'ouverture qui prend aux tripes. Des scènes comme celles là, fortes, justes, il y en aura d'autres dans ce roman mené tambour battant.

Il aurait pu être simplement l'histoire de quatre amis d'enfance, quatre amis bien nés, quatre amis qui, alors qu'ils sont encore étudiants, pas encore installés dans la vie comme le sont leurs parents, et comme ils le seront eux-mêmes sans doute dans une dizaine d'années, s'amusent à cambrioler des maisons préalablement repérées par leur soin, des maisons dont il est facile de désactiver le système d'alarme : on est hacker ou on ne l'est pas. Seulement, ils cambriolent une maison qu'ils n'auraient jamais dû cambrioler, et au lieu de se tenir à carreau, bien tranquillement, ils pensent être discrets - mais ils ne le sont pas vraiment. Appelez cela l'arrogance de la jeunesse, le sentiment d'impunité que donne le fait de ne jamais s'être fait prendre... Ils ne s'en mordront pas les doigts. Ils n'auront pas le temps. Ma formule est presque drôle. Les scènes que l'on est amené à lire ne le sont pas du tout. C'est un polar sous haute tension que nous avons entre les mains, qui nous mènera de la Bretagne à la frontière espagnole. 

Mais comment en est-on arrivé là ? Les familles avaient pourtant été prévenues qu'elles ne devaient pas prévenir la police ! Sauf que le père de Noélie ne prévient pas la police, il prévient son ex, Léanne, et si vous vous posez des questions, l'on peut parler de prescription : ils se sont fréquentés avant le mariage de Christian Autissier. Léanne devra faire des choix, peser à chaque fois les risques, non pour elle, elle sait très bien ce qui peut leur arriver, à elle et à sa carrière, les risques pour les jeunes gens portés disparus. Combien de temps ceux qui les ont enlevés auront besoin d'eux ? Là est toute la question. 

Ce tome 9 est un roman fort, un roman qui nous rappelle aussi que la police souffre de la volonté des gouvernants de réformer, coûte que coûte, sans penser aux conséquences, juste pour imposer sa marque. Il nous parle surtout d'un fléau dont on ne parle pas tant que cela : le trafic de drogue, comme s'il n'existait pas, ou plus. Ce n'est pas le cas, bien sûr, et je trouve très bien qu'un roman nous le rappelle. 
Commenter  J’apprécie          90
Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Non mais franchement ? Qui aurait pu croire qu'être auteur de romans policiers puisse être dangereux ? A croire qu'ils seront bientôt classés dans les professions à risque, que plus personne n'osera écrire des polars, et que l'on devra se contenter de romans à l'eau de rose ou pire, de séries télévisées dont j'aurai la charité de taire le nom. Les victimes ont plusieurs points communs : elles participent à des salons du polar (et ils sont nombreux !) et ils ont été lauréat du prix Quai des orfèvres comme... Pierre Pouchairet lui-même. Reste à savoir qui peut bien vouloir leur mort !

L'enquête ne prend pas son temps, elle prend du temps et emmènera nos enquêtrices très loin, bien plus loin qu'elles ne l'auraient pensé. Elles renoueront aussi avec un auteur de polar qu'elles avaient déjà croisé lors d'une précédente enquête (le tome 5, de mémoire) et elles se seraient presque passées de le revoir, tant celui-ci peut être un peu, beaucoup horripilant, loin des personnages qu'il campe dans ses propres romans. Je ne veux rien dire, mais j'ai eu l'impression qu'il se repentait de tous les crimes sanglants qu'il avait commis à la pointe de son stylo ! Un autre auteur, un autre lauréat devrais-je plutôt dire, a lui décidé de vivre le plus normalement du monde - il ne s'agit pas de provocation, non, c'est simplement, de ne pas se laisser abattre, dans tous les sens du terme, par quelqu'un qui veut vous faire vivre dans la peur.

Je terminerai en disant simplement qu'il existe des truands honnêtes, des truands qui rappellent qu'il est bon de faire son métier de truand sans chercher à truander autrement que dans les règles prescrites par le patron, le second travail malhonnête pour mettre du beurre demi-sel dans les épinards, on oublie !

Et c'est sur cette note que je vous quitte en cette veille de Noël, en espérant vous avoir donné envie de découvrir ce roman !
Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Pouchairet (841)Voir plus

Quiz Voir plus

Les liaisons dangereuses : qui a dit quoi ?

Qui a écrit dans sa lettre « Oh ! je ne lui ai écrit qu'une fois, et même c'était, en partie, pour lui dire de ne plus m'écrire : mais malgré cela il m'écrit toujours ; et comme je ne lui réponds pas, je vois bien qu'il est triste et ça m'afflige encore davantage ; si bien que je ne sais plus que faire, ni que devenir, et que je suis bien à plaindre » ?

La présidente de Tourvel
Cécile de Volanges
Madame de Rosemonde
La marquise de Merteuil

12 questions
140 lecteurs ont répondu
Thème : Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de LaclosCréer un quiz sur cet auteur

{* *}