Cara est une ado tout ce qu'il y a de plus classique. Toujours accrochée à son téléphone, elle dort avec, mange avec, fait sa vie avec... d'autant plus qu'il lui permet d'être en contact avec le beau Sylvain ... enfin... "Syl", parce que "vain" ça fait looser. Nuit et jour, chez elle ou en cours, elle ne fait que penser à lui, comment elle pourrait faire de telle sorte qu'il vienne enfin vers elle. Parce qu'il faut pas déconner, il la bombarde de textos, lui dit qu'il l'aime, qu'elle est canon, mais elle n'attend qu'une chose : qu'il la kidnappe à la pause déjeuner pour aller manger dans le parc.
Cependant, lorsqu'elle prend par mégarde son téléphone à lui et qu'elle décide de fouiller dans son téléphone, elle va découvrir que le beau jeune homme n'est pas du tout le prince charmant qu'elle pense...
Un récit court, incisif auquel je ne m'attendais pas à grand chose. Bien écrit, efficace et dur, l'auteure fait son travail à merveille pour sensibiliser les ados au harcèlement et les mettre en garde contre les apparences, les forçant à voir au-delà et exercer leur sens critique.
Au début j'ai eu du mal avec certaines tournures de phrases qui, quand on y pense, sont vraiment celles des jeunes d'aujourd'hui.
Ce n'est pas un coup de coeur mais une agréable surprise, touchante et qui fait réagir !
Dommage cependant pour la couverture qui n'est pas franchement attirante.
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C'est l'histoire d'une adolescente qui ne peut pas s'empêcher de voler dans les magasins. Supportant de moins en moins cette irrépressible envie, elle se débat entre ses tentations, sa honte et son envie de changer.
C'est aussi l'histoire de collégiens et de lycéens qui ont aidé l'auteur Raphaëlle Frier à écrire ce roman. Bravo à tous, je l'ai bien aimé !
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Avis d'un lecteur de 11 ans :
Appelez moi MDL est un super roman pour les 10-12ans, qui pourront facilement s'identifier aux personnages.
J'ai aimé le style d'écriture, avec les introductions de chapitres, les pages d'agenda, les morceaux de rap, les illustrations qui rendent le texte plus vivant.
Madeleine et Fakir sont très complices et ne se laissent pas faire, et ils ont raison ! Surtout face à Théo et ses méchancetés homophobes !
J'ai été très touché par Ali car son histoire est vraiment triste et il se montre très courageux. La fin aussi m'a touché mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler. Je vous laisse la découvrir par vous même...
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L’album Les Lettres du rêve, reçu dans le cadre de Masse critique du mois de mai, est un vrai bonheur. Ouvrir cet appel au rêve est comme découvrir une boite au trésor : on cherche tous ses compartiments secrets, et puis on y revient, déchiffrant à haute voix des écritures, suivant du doigt des arabesques.
L’idée de ce livre illustré est de partir de la racine d’un mot arabe, et de décliner dans une promenade visuelle et poétique, l’arborescence et les résonances de cette racine. Les lettres du rêve font ainsi appel à la patience, la puberté, aux papilles gustatives, le champ sémantique est vaste. Le livre se lie, se déplie en dessins colorés où l’on découvre à chaque fois de petites histoires bien cachées comme des coquillages et l’on imagine bien la joie des enfants manipulant les pages.
On apprend beaucoup, aussi, lorsque l’on ne connait pas la langue arabe, à la fois la prononciation des sons et la transcription des arabesques de l’alphabet, qui font rêver. L’édition bilingue est une riche idée et une belle découverte. Le livre devient un jeu à plusieurs voix et offre ainsi plusieurs chemins pour l’arpenter.
Enfin, cerise sur le gâteau, les très jolis poèmes qui accompagnent les illustrations, joyeux et surréalistes, faisant appel aux sens et à l’imagination. Une pépite ensoleillée à goûter aussi bien par les petits que par les grands !
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Il est séduisant, il est énigmatique, il est riche et il arbore une barbe bleue qui fascine d’emblée Marie, notre héroïne. Elle quitte tout pour emménager avec lui : logement, travail, sœur, ami. Mais d’un ciel bleu sans ambages, à la barbe bleue envoûtante, il faudra une petite clé jaune, dont elle aura l’interdiction de se servir, et l’absence de son prince charmant bientôt transformé en bourreau, pour qu’une peur bleue s’empare définitivement de notre jeune narratrice, à la découverte du rouge sang des victimes dans la pièce interdite…
Le narcissisme, les mécanismes de l’emprise psychologique, l’angoisse et la terreur, poussés à leur paroxysme n’auront jamais aussi bien été transcrits graphiquement. De même, l’expression « une peur bleue » n’aura jamais aussi bien été illustrée, et c’est de fait la couleur qui domine dans ce roman graphique qui, vous l’aurez compris, propose une réécriture contemporaine du conte de Perrault La Barbe bleue. Ainsi, grâce à une écriture résolument moderne et percutante, l’autrice en rappelle le caractère intemporel et met en lumière les féminicides qui étaient au nombre de 122 pour l’année 2021...
Un récit nécessaire et saisissant qui tient son lecteur en haleine, le souffle court jusqu’à la fin. Un récit qui accompagne les victimes et les témoins et rappelle l’importance de la parole. Un récit pour donner du courage. Un récit pour ne pas oublier que l'on peut toutes et tous être concernés quel que soit notre milieu social. Un récit pour garder espoir et rêver à de vrais beaux lendemains. Car la libération finale de Marie sonne comme un espoir pour toutes les femmes (et hommes) en proie à des personnalités narcissiques qui sous couvert de les mettre sur un piédestal dans un premier temps finissent par les détruire petit à petit. Mais qu’il est long le parcours pour sortir de la barbe dans laquelle on s’est noyé… Enfin, un récit à la 1ère personne, d’autant plus saisissant et percutant, qui se fait l’écho des voix féministes, les véritables, qui se battent pour le respect de tout un chacun.
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Bonjour
J'ai apprécier le livre car le premier parlait et le deuxième répondait en 2 histoire différentes. Mais je n'ai pas compris du quel côté commencer car le livre et en 2 partie. Je ne savais pas s'il fallait commencer par ça gratte ou ça pue.
Léonore
Je n’ai pas beaucoup aimé ce livre. Je le trouve un peu trop court et les personnages sont trop irrespectueux à mon goût. Malgré tout il est simple à lire mais pas à comprendre à cause des 2 sens possibles je me suis vite perdue.
Diane
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Ado sapiens c'est l'histoire de jeunes "modernes" qui partent en colo-écolo.
Le livre est très court, un tout petit peu plus de 100 pages, un format idéal pour les petits lecteurs.
Avec si peu de pages, l'histoire est un peu simpliste mais néanmoins originale et surtout, ce n'est pas triste ni moralisateur comme beaucoup de titres de la collection.
C'est un tantinet niais : les ado rebelles qui râlent constamment mais qui finissent par avoir un petit flirt et qui s'aperçoivent que la nature finalement, c'est intéressant.
Distrayant tout au plus.
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Lili et Emma, deux cousines, sont inscrites au camp Ado-Sapiens dans le Vercors, comme cadeau de Noël de leurs parents . Malgré leurs tentatives pour tomber malade et éviter d'y aller, les voilà dans le bus avec d'autres adolescents plus ou moins volontaires et enthousiastes... Pendant une semaine, les adolescents vont affronter la nature : randonnées en montagne, toilettes sèches, douche spartiate (3 litres chacun), pas de téléphone ni internet, corvées de cuisine, de vaisselle, de cueillette… Pas facile pour nos deux ados, avec la pluie qui s'n mêle... Mais la découverte des autres, des paysages, des animaux... peut les amener à changer leur vision des choses...
Un court roman frais et rafraîchissant comme une brise de montagne, léger et mignon, parfait pour la canicule !
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Encore un chouette roman de Raphaële Frier à découvrir !
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Malala est une jeune fille pakistanaise et musulmane. Elle lutte contre les intégristes musulmans parce qu'ils pensent que l'école n'est pas pour les filles et qu'elles doivent obéir aux hommes. Un jour en rentrant de l'école elle se fait tirer dessus et est transférée en Grande-Bretagne, après de longs mois d'hôpital et plusieurs d'opérations, elle continue sa lutte dans le monde entier.
Nous avons aimé ce livre car nous avons appris comment se passe la guerre au Pakistan et dans d'autres pays. Le fait que ce soit une histoire vraie nous permet de comprendre les difficultés dans le monde.
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