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Citations de René Char (1425)


René Char
La seule signature au bas de la vie blanche,
c'est la poésie qui la dessine.


" La parole en archipel"
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Lettera Amorosa

L'air que je sens toujours prêt à manquer à la plupart des êtres, s'il te traverse, a une profusion et des loisirs étincelants.

Je ris merveilleusement avec toi. Voilà la chance unique.
(p. 95 / Poésie Gallimard, juillet 1990)
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Dans la chambre devenue légère et qui peu à peu développait les grands espaces du voyage, le donneur de liberté s'apprêtait à disparaître, à se confondre avec d'autres naissances, une nouvelle fois.

L'épi de cristal égrène dans les herbes sa moisson transparente
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René Char
Dans l'éclatement de l'univers que nous éprouvons, prodige ! Les morceaux qui s'abattent sont vivants.
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si le monde est ce vide, eh bien! je suis ce plein
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Il semble que l'on naît toujours à mi-chemin du commencement et de la fin du monde. Nous grandissons en révolte ouverte presque aussi furieusement contre ce qui nous entraîne que contre ce qui nous retient.
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MÉDAILLON

Eaux de verte foudre qui sonnent l'extase du visage aimé, eaux cousues de vieux crimes, eaux amorphes, eaux saccagées d'un proche sacre... Dût-il subir les
semonces de sa mémoire éliminée, le fontainier salue des lèvres l'amour absolu de l'automne.
Identique sagesse, toi qui composes l'avenir sans croire au poids qui décourage, qu'il sente s'élancer dans son corps l'électricité du voyage.
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Je ne confonds pas la solitude avec la lyre du désert. Le nuage cette nuit qui cerne ton oreille n'est pas de neige endormante, mais d'embruns enlevés au printemps.
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René Char
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.
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Les femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et l'amour.


(extrait de "Excursion au village" / "Aromates chasseurs") - p.170
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Les enfants s'ennuient le dimanche. Passereau propose une semaine de vingt-quatre jours pour dépecer le dimanche. Soit une heure de dimanche s'ajoutant à chaque jour, de préférence, l'heure des repas, puisqu'il n'y a plus de pain sec.
Mais qu'on ne lui parle plus du dimanche.
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  L'imagination jouit surtout de ce qui ne lui est pas
accordé, car elle seule possède l'éphémère en totalité.
Cet éphémère : carrosserie de l'éternel.


LE MARTEAU SANS MAÎTRE, Moulin premier, XXX
p.70
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Venez à nous qui chancelons d'insolation, sœur sans
mépris, ô nuit !


p.218
Fureur et mystère/Feuillets d'Hypnos/n° 179
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Mort, devant toi je serai le Temps en personne, le Temps sans défaut. Mais voilà, tu me regarderas avec les yeux seuls de la vie. Et tu ne me verras pas.
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Notre voix court de l'un à l'autre, mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré, la tire à lui, la retient, l'interroge. Tout est prétexte à la ralentir.
Souvent je ne parle que pour toi, afin que la terre m'oublie. (p.33)
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Le jardinier invalide sourit
Au souvenir de ses outils perdus
Au bois mort qui se multiplie.
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De quoi souffres-tu ?
De l’irréel intact dans le réel dévasté ?
De leurs détours aventurés, cerclés d’appel et de sang ?
De ce qui fut choisi et ne fut pas touché ?
De la rive du bon au rivage gagné ?
Du présent irréfléchi qui disparaît ?
D’une étoile qui s’est la folle, rapprochée et qui va mourir avant moi ?
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Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer.
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René Char
Comment montrer, sans les trahir, les choses
simples dessinées entre le crépuscule et le ciel?
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"Scrute tes paupières", me disait ma mère, penchée sur mon avant-sommeil d'écolier. J'apercevais flottant un petit caillou, tantôt paresseux, tantôt strident, un galet pour verdir dans l'herbe. Je pleurais. Je l'eusse voulu dans mon âme et seulement là.
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