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Citations de Robert Louis Stevenson (1036)


Robert Louis Stevenson
L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même
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«  Je songe parfois que si nous savions tout , nous n’aurions plus d’autre désir que de disparaître » .
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Les voies du destin offrent souvent un spectacle des plus divertissants à l'observateur désintéressé. Je ne puis, je l'avoue, m'empêcher de sourire en songeant que, pendant que Maurice et Jean s'ensanglantaient les mains pour cacher dans le sable le corps d'un homme qui ne leur était rien, leur oncle dormait d'un bon sommeil reconstituant à quelques cents pas d'eux.
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Quant à moi, je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L'important est de bouger, d'éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le nid douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants.
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Pour ce qui me concerne, étant donné la nature de mon existence, je me suis avancé sans faiblir dans une seule et unique direction : c'est sur le plan moral, et au sein de mon être seul, que j'ai appris à reconnaître la dualité profonde et primitive de l'homme ; j'ai découvert que, si deux natures se disputaient l'empire de ma conscience, on ne pouvait légitimement me réduire à l'une ou à l'autre : j'étais, à la fois et absolument, et tout l'un et tout l'autre ; et très tôt, avant même que le progrès de mes découvertes scientifiques m'eût seulement suggéré la possibilité d'un tel prodige, j'avais appris à m'attarder avec complaisance, comme dans une rêverie familière, sur l'idée que ces deux éléments puissent être séparés.
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Nous rencontrâmes un peu de gros temps, et l’Hispaniola n’en montra que mieux ses qualités. Tout le monde à bord paraissait enchanté, et il n’en pouvait guère aller autrement, car jamais équipage ne fut plus gâté, je crois, depuis que Noé mit son arche à la mer. Le double grog circulait sous le moindre prétexte ; on servait de la tarte aux prunes en dehors des fêtes, par exemple si le chevalier apprenait que c’était l’anniversaire de quelqu’un de l’équipage ; et il y avait en permanence sur le pont une barrique de pommes où puisait qui voulait.
- Ces manières-là, disait le capitaine au docteur Livesey, n’ont jamais profité à personne, que je sache. Gâtez les matelots, vous en faites des diables. Voilà ma conviction.
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On l’appelait Espirito Santo, un énorme vaisseau de guerre, à plusieurs ponts, muni de canons, chargé de trésors, monté par des grands d’Espagne et d’intrépides soldats. Maintenant, c’en était fait de ses voyages et de ses prouesses, il gisait pour toute l’éternité, en Écosse, au fond de la baie de Sandag, à l’ouest d’Aros. Plus de salves d’artillerie pour le majestueux Saint-Esprit, plus de vents favorables, plus d’heureuses aventures ; il n’avait rien à faire désormais qu’à pourrir dans le fouillis des algues enchevêtrées, au bruit de la clameur des Gais Lurons.
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Mes connaissances en français se sont trouvées suffisantes pour me permettre de dissiper de l'argent à Paris presque avec la même facilité qu'à Londres; bref, je suis pétri de talents variés.
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C'est par le côté moral, et dans ma propre personne, que j'appris à reconnaître la dualité profonde et primitive de l'homme. Même si je pouvais à juste titre me réclamer de l'une ou l'autre des deux personnalités qui se disputaient le champ de ma conscience je vis que c'était seulement parce que j'étais foncièrement les deux à la fois.
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La bête me fut cédée à raison de soixante-cinq francs et d'un verre d'eau-de-vie. Le sac avait déjà coûté quatre-vingts francs et deux verres de bière, de sorte que Modestine (ainsi la baptisai-je sur-le-champ) était, tout compte fait, l'article le meilleur marché. En vérité, il en devait être ainsi, car l'ânesse n'était qu'un accessoire de ma literie ou un bois de lit automatique sur quatre pieds.

VELAY, I : Le bourriquet, la charge et le bât.
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Robert Louis Stevenson
"Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le seul but de la vie".

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Dans son héritage écossais, Stevenson n'avait pas trouvé seulement les scrupules puritains, mais aussi le goût des évasions. Il n'est que de suivre sa carrière dans l'attachant récit qu'en a donné Jean-Marie Carré pour voir que, dès sa jeunesse orageuse, il avait été un rebelle et un bohème avant de devenir un nomade.
Il n'ignorait rien des âpres réalités et il avait exploré bien des bas-fonds quand il vint s'établir, en 1887, sur les bords du lac Saragnac, dans le nord de l'état de New-York, à l'ouest du lac Champlain.
Il avait alors 37 ans et aurait pu dire déjà ce qu'il devait confesser plus tard à Marcel Schwob :
"Je suis pour six dixièmes artiste et pour quatre dixièmes aventurier".....
(extrait de la préface signée René Lalou et apposée en début de l'ouvrage paru aux éditions "Stock" en 1946)
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Ce Hyde était un démon. Il n'y avait rien d'humain en lui, rien de vivant, sauf la terreur et la haine !
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Nous étions arrivés maintenant, en matière de temps, à un degré de soumission rarement atteint, sauf dans les Highlands en Écosse. Un pan de ciel bleu ou un rayon de soleil enchantaient nos cœurs et, quand la pluie cessait d'être diluvienne, nous considérions la journée comme presque belle.
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- Et maintenant, il me faut choisir ?
- Et maintenant, il te faut choisir, crois-moi.
- Eh bien, je ne suis pas assez sot pour ne pas très bien savoir ce que j’ai à attendre. Quoi qu’il doive m’arriver, cela m’est égal. J’en ai trop vu mourir depuis que je vous ai rencontré. Mais il y a deux ou trois choses que je dois vous raconter, dis-je, très surexcité à ce moment. Voici la première. Vous êtes dans une mauvaise passe : navire perdu, trésor perdu, hommes perdus : toute votre entreprise a fait naufrage ; et si vous voulez savoir à qui vous le devez, eh bien, c’est à moi !
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Ce qui effrayait surtout le monde, c’étaient ses histoires. Histoires épouvantables, où il n’était question que d’hommes pendus ou jetés à l’eau, de tempêtes en mer, et des îles de la Tortue, et d’affreux exploits aux pays de l’Amérique espagnole. De son propre aveu, il devait avoir vécu parmi les pires sacripants auxquels Dieu permît jamais de naviguer. Et le langage qu’il employait dans ses récits scandalisait nos braves paysans presque à l’égal des forfaits qu’il narrait.
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Cela faisait une dizaine de jours que je me trouvais à la residencia, lorsque se leva un vent âpre et violent, qui charriait des nuages de poussière. Il provenait des basses terres infestées de malaria, après avoir traversé plusieurs sierras neigeuses. Ceux qui y étaient exposés avaient les nerfs tendus et discordants ; leurs yeux rouges de poussière ; leurs jambes lourdes sous le poids de leur corps ; et le toucher d'une main sur l'autre s'avérait odieux. Le vent, avec cela, dévalait les ravins des montagnes et tempêtait autour de la maison avec un bourdonnement, un sifflement caverneux dont le son impressionnant était pénible à l'oreille et dont le caractère lugubre était déprimant pour l'esprit. Il soufflait moins en rafales qu'avec le bruissement continu d'une chute d'eau, de sorte que cette pénible situation ne connaissait point de rémission aussi longtemps qu'il soufflait. Mais plus haut dans la montagne il était probablement d'une intensité plus variable, avec des sautes de fureur, car descendait parfois jusqu'à nous une plainte lointaine, infiniment douloureuse à entendre ; et parfois, sur l'un des hauts plateaux ou terrasses, se formait puis se dispersait une colonne de poussière pareille à la fumée d'une explosion.
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Ainsi, pour la plus grande jubilation des anges, nous lançons des Évangélistes l'un contre l'autre, semblables à des écoliers qui se chamaillent dans la neige.

LE HAUT GÉVAUDAN, II : Cheylard et Luc.
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Je n'aime pas les chasses au trésor, dit le capitaine, je ne les aime surtout pas quand elles sont secrètes et que le secret [...] est connu du perroquet.
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Comment peut-on avoir envie de visiter Luc et Le Cheylard ? C'est une chose qui dépasse la puissance de mon imagination. Pour ma part, je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour marcher : par amour du voyage. L'important est de bouger, de sentir de plus près les nécessités et les besoins de la vie quotidienne, de quitter le lit douillet de la civilisation pour toucher de nos pieds le granit de la terre parsemé de silex coupants. Hélas, tandis que nous avançons en âge, nous sommes plus préoccupés de nos affaires, il nous faut travailler, même pour mériter quelques jours de vacances. Maintenir un paquet sur un bât contre le vent glacé du nord, n'est pas un art supérieur, mais cela sert du moins à occuper et à calmer l'esprit. Quand le présent est si absorbant, qui pourrait se tourmenter de l'avenir ?
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