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Citations de Robert Merle (785)


La Médicis est l'âme de l’État, elle qui n' a pas d'âme !
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- C'est beau, des longues jambes, dit-il, ça donne de la classe, je trouve. Ma femme avec ses longues jambes, elle a l'air d'un lys.
- Un lys n'a pas de jambes.
- Je sais ce que je dis. Elle a l'air d'un lys, ma femme.
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Ses vues sont simples : un taureau, c'est fait pour saillir. La dévergondée, c'est la vache. Du moins quand elle recherche le taureau, au lieu, comme c'est son devoir, de le subir.
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Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'État. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux.
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- Est-ce qu'on ne pourrait pas du moins épargner les femmes ?
Schmolde secoua la tête.
- Il va sans dire que c'est surtout elles qu'il faut détruire. Comment peut-on supprimer une espèce, si l'on conserve les femelles ?
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Le fait qu'une chose est illogique, Mister Maillat, n’embarrasse jamais un anglais.
Page 116
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Je me dis que le monde d'avant n'existant plus que dans ma tête, il cesserait d'exister si je n'y pensais pas.
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À Mespech on ne lésinait pas sur le manger au temps des foins. Et les faucheurs, vers les quatre heures, s'étaient calé la panse au château d'une forte soupe aux légumes et lardons suivie d'un copieux chabrol.
Alignés en bordure du Haut Pré, ils regardaient sans parler l'herbe onduler sur la pente jusqu'à l'orée du bois en contrebas. Mille Dious, elle avait bien profité des pluies, la garce : haute, verte, luisante, épaisse comme chevelure de femme et il y en avait tant et tant, et une telle immensité d'étendue qu'on se disait qu'on ne pourrait jamais la faucher toute, même à neuf, d'ici ce soir. Valait mieux n'y penser point trop, mais se dire qu'à onze heures il y aurait beau pain de froment, quantité de chair salée et piquette sans parcimonie.
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Ha certes ! Si enflammé que je fusse à galoper en ce mois de juin avec mon gentil frère Samson et notre valet Miroul par les montées et les dévalades des grands chemins de France, cependant j'avais, par bouffées, le coeur mordu de laisser si loin derrière moi dans le Sarladais la baronnie de Mespech.
Peu s'en fallait que, chevauchant, ne me vint larme à l'oeil chaque fois que je me ramentevais le grand nid crénelé où j'avais éclos et mis mes plumes, protégé des troubles du temps par ses remparts, mais plus encore par la bravoure de mon père, de l'oncle Sauveterre, de nos soldats, car notre dicton périgordin dit vrai :
- Il n'est bons murs que de bons hommes -.
(extrait du chapitre premier)
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— C’est bien ce que je disais, c’est la soupe. Regarde cette sacrée machine : Si tu lui donnes pas à manger, elle non plus, elle fonctionne pas. Mais elle, Mensch, elle ! On la soigne ! On la nourrit ! Elle vaut de l’argent ! (…)
— Hugo, dit « Peau de citron »… Combien ça vaut, une bétonneuse ?
Hugo cracha.
— J’suis pas acheteur.
— 2 000 Marks ! cria Siebert en déchirant un sac de ciment.
La poussière de ciment vola, nous enveloppa, et je me mis à tousser.
— Et nous, dit « Peau de citron », combien on vaut ?
— La pièce ?
— Oui.
Il y eut un silence. (…)
— 20 Pfennigs.
— Et c’est bien payé, dit Edmund.
« Peau de citron » lança rageusement sa pelletée.
— C’est pour dire.
— C’est pour dire quoi ?
— L’homme, il est très bon marché.
(1922)
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N'est ce pas émerveillable, quand on y songe, que le tissu de notre présent ne soit fait que de notre futur, soit que nous y ayons un ardent appétit, soit que nous l'appréhendions. Et n'est ce pas une bien grande folie et déraison de ne pas vivre à plein les jours qui coulent en notre vie si brève, par l'espérance ou la crainte que nous entretenons de l'avenir.
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N'est-il donc point de bachelette en cette belle ville à qui un honnête drôle peut confier son nephliseth désoccupé, sans perdre pour autant son poil et sa denture ? Vais-je vivre ici affamé à table comme chien, escouillé au lit comme ermite en sublimant moi aussi mon solide corps dans les aigres vapeurs de la chasteté ? Mais quoi , comment y tenir ? C'est clore trop durement l'aludel et tant il est opprimé de fumée sans issue qu'à la fin il éclate !
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Dire, comme le fait Emmanuel, que la Genèse est un "magnifique poème", c'est oublier un peu trop les erreurs scientifiques dont elle fourmille.
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J’arrivai mal à fixer mon attention. Je reposai le livre (de géométrie) sir la table, je pris mes chaussures, et je me mis à les cirer. Au bout d’un moment, elles se mirent à briller et j’éprouvai du contentement. Je les posai soigneusement au pied de mon lit, en veillant à aligner les talons sur les lignes du parquet. Puis, je me plaçai devant l’armoire à glace, et comme si une voix m’en avait donné l’ordre, brusquement, je me mis au garde à vous…
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L'amitié est comme une viole dont les cordes ne doivent pas être jusqu'aux larmes tendues.

P.48
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-Tiens ! dit-il au bout d'un moment, la vie civile, voilà ce que c'est ! Tu es dans la merde jusqu'au cou, et personne pour te donner des ordres ! Personne pour te dire ce qu'il faut faire ! C'est toujours à toi de décider pour tout !
Je réfléchis un moment là-dessus et je pensai qu'il avait raison.
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Voyez le Navarre et la Margot. Il ne l'aura point pucelette. Elle aimait trop le Guise.Et elle ne l'aura point seulette, il appète trop le cotillon. Mauvais bargouin que ces noces.
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A un moment donné, le Procureur s'écria : « Vous avez tué 3 millions et demi de personnes! » Je réclamai la parole et je dis : « Je vous demande pardon, je n'en ai tué que 2 millions et demi. » Il y eut alors des murmures dans la salle et le Procureur s'écria que je devrais avoir honte de mon cynisme. Je n'avais rien fait d'autre, pourtant, que rectifier un chiffre inexact.
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« Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s'éclaira...
- Le Führer, dit-il d'une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe.
Il fit une pause et ajouta :
- Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche.
Je le regardai. Il dit sèchement :
- Vous avez l'air effaré. Pourtant, l'idée d'en finir avec les Juifs n'est pas neuve.
- Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu'on ait choisi... »
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Himmler reprit :
-- Le parti est en train de mettre au point, dans différentes parties de l'Allemagne, des camps de concentration qui ont pour but de régénérer les criminels par le travail. Dans ces camps, nous serons également contraints d'enfermer des ennemis de l'Etat national-socialiste, afin de les protéger contre l'indignation de leurs concitoyens. Là aussi, le but sera, avant tout, éducatif.
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Roman historique lauréat du prix Goncourt publié en 1949 racontant la retraite d'un groupe de soldats français lors de la défaite franco-britannique lors de la seconde guerre mondiale. Mon titre est "week-end

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