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Critiques de Sara Greem (89)
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Abandonné à 30% de l'e-book.

Le pitch est très alléchant. Trop sans doute.



L'exposé des rites druidiques, quoi que relativement "faux" car adaptation modernisée, (et j'en sais quelque chose, après la lecture de "l'univers spirituel des Gaulois", qui tente de retracer mythes et rituels gaulois), reste intéressant, au tout début, même si ça fait exposé de 3ème, car le style pèche grandement. Mais bon, au début, même si ça me dérangeait, comme je me demandais où ça allait, j'ai continué ma lecture.



Sauf que, sur la durée, le style est pénible à lire. Répétitif au possible, que ce soit dans les idées ou dans les événements, dans les remarques sur les personnages. Ultra maladroit quand on lit des descriptions du style : "je me dirigeais vers l'accès quand une voix retentit dans le couloir. Je reconnus l'intonation d'Enora. Mais je ne pus percevoir celle de son interlocuteur. Je retournai m'asseoir sur le lit, car des pas approchaient." Sur 3 pages, ça va. Sur 20, ça agace, et sur 50, ça donne juste envie de balancer le bouquin à la poubelle (sauf que c'est un e-book, donc il va juste gicler de la liseuse).

Les dialogues sont à l'avenant plats et inintéressants. La première fois que les personnages parlent d'un événement, ça va, c'est intéressant (relativement, l'absence totale d'émotion c'est quand même un peu difficile à passer). A la première répétition, étant donné que ça n'avance à rien, ça m'agaçait déjà. A la troisième, basta, quoi. Quant aux remarques genre "ils me cachaient quelque chose" à propos de Merlin et Viviane, c'est dit au moins 10 fois, si ce n'est plus...



Les piques (répétitives, là encore) entre Deirdre et Herodias sont d'une gaminerie insupportable, le pire étant qu'Herodias n'est ni charismatique, ni attachante, et sa façon de jouer la fausse humilité de miss Parfaite m'a juste donné envie de lui foutre des baffes à longueur de page, ce qui fait qu'au final, Deirdre n'est pas si antipathique que ça, raté... Bref, ça tourne en rond ou ça avance péniblement, ce n'est pas formidablement écrit ("acariâtre" pour décrire la mer... C'est là que j'ai réalisé que je n'avais pas affaire à une traduction maladroite mais à une auteure française pas forcément au point sur le vocabulaire... Et là je suis acariâtre, lol...).



Par ailleurs, quand on se pique d'écrire de l'historique, fût-ce de la fantasy, la moindre des choses est de tenter d'être un peu cohérent avec l'époque. 17 ans dans l'antiquité, non, c'est n'est pas "trop jeune" et la plupart des femmes avaient déjà enfanté à un âge plus tendre que ça. Les enfants mâles d'une certaine "classe" étaient lâchés sur les champs de batailles à partir d'une dizaine d'années, et les filles et garçons de classe inférieure affectés aux mêmes travaux divers que leurs aînés dès l'enfance. Bref, le comportement adolescent tel que nous le connaissons et décrit en long en large et en travers dans ce roman n'avait pas du tout cours... Donc, je lâche l'affaire.



Et j'ajoute que plus ça va, plus je me méfie des notes des "nouveaux auteurs français" sur Babelio. Tout cela me rappelle beaucoup trop le copinage gamin et hypocrite de plateformes d'écriture genre wattpad, qui booste les moyennes d'auteurs du dimanche à coup de "si je te note bien, tu me notes bien, et tout le monde est content". Sauf les vieux lecteurs amateurs de vrais bons romans (et à côté de ça, le cycle d'Ys des Anderson n'est toujours pas fini d'être traduit. L'édition française c'est parfois incompréhensible)... Je sais que ça fait pas plaisir à lire, pour un auteur, un avis comme celui-là, mais trop, c'est trop, et je commence à en avoir marre de tomber sur des daubes avec des moyennes à plus de 4,5/5. Redescendre sur terre, il faut aussi, parfois...



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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 1

Babe.....

De nouveau un épisode très fluide qui se lit tout seul

Les oursons sont tjs égal à eux même

Ian se retrouve face a des choix, et découvre un endroit qui lui fait bien… ou pas….

Terry est a ses côtés

De nouvelles révélations en perspective .....

On enchaine avec l'épisode 2....

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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 2

Pocahontas....

Ian a enfin rejoint officiellement ses merveilleux petits oursons

Terry n'a toujours pas franchit le pas

Leur relation se poursuit et se renforce

Ian a présenté le géant à ses oursons

De nouvelles révélations sur le passé de Ian sont faites par le père de Ian et l'on apprend que le père de Terry y a joué un rôle....

Et pour finir le charlatan a pris un très gros risque qui pourrait bien signer la fin de l'idylle de nos deux amis....ou pas....

Vous ne comprenez rien a mon avis?? Foncez vite le lire et tout deviendra plus clair ;)
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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 1

Terry est peu présente dans cet épisode, elle a besoin de temps. Temps qu'utilise Ian pour continuer dans ses dérives, drogues, alcool. Avec son ami Patrick, qui a très bien comprit ce besoin de douleur qu'il ressent; Ian découvre un lieu de soumission, où pour lui il n'est pas question de sexe, car il veut rester fidèle à Terry; mais de douleur. il lâche totalement prise sous le fouet d'une dominatrice, et il aime ça; beaucoup trop peut-être. Encore ce mot "charlatan" répéter plusieurs fois, personnellement je le trouve de mauvais goût; mais ce n'est que mon avis...après tout il lui donne le nom qu'il veut.
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La malédiction de l'anneau des Niflungar

Sans être un inconditionnel de l’opéra (loin s’en faut) c’est pourtant par ce biais que j’ai été amené à m’intéresser à la légende de Siegfried. C’est en effet après avoir écouté et apprécié La Chevauchée Des Walkyries de Richard Wagner que je me suis penché sur son opéra L’Anneau Du Nibelung. Ne parlant pas allemand je n’ai rien compris à l’histoire, mais la musique, elle, m’a parlé ; poussé par la curiosité j’ai donc de nouveau creusé la question (toujours à l’ancienne).



Sara Greem nous invite à (re)découvrir la légende de Siegfried en optant pour la transcription nordique (et non germanique) des noms et lieux dans un souci de cohérence. Ainsi Siegfried devient Sigurdr, le Nibelung (Nibelungen en allemand) devient le Niflungar… ceux qui, comme moi, connaissent la version germanique retrouveront rapidement leurs marques.



Pour donner corps à son roman, l’auteure intègre des éléments et des personnages issus de son imaginaire tout en respectant les grandes lignes de l’épopée de Sigurdr. Même en connaissant les tenants et les aboutissants de la légende, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette revisite romancée. Un récit captivant de bout en bout.



Comme elle l’avait fait avec ses Épopées Avalonniennes, Sara intègre à son récit de nombreuses références à la mythologie viking. Qu’il s’agisse d’étayer l’intrigue ou simplement d’y ajouter un bonus culturel et didactique à l’ensemble, les clins d’œil mythologiques trouvent naturellement leur place dans le récit sans jamais casser le rythme.



Et niveau rythme on va être généreusement servis, l’épopée de Sigurdr n’est pas vraiment une promenade de santé. Entre un dragon à terrasser et une horde de Huns à mettre en déroute, il n’aura pas vraiment le temps de souffler. Mais le roman ne se contente pas d’aligner les scènes de bataille, même dans les périodes d’accalmie, l’intérêt reste en éveil sans jamais faiblir.



Bien entendu j’ai aimé retrouver les personnages de la légende (avec un faible particulier pour Sigurdr et Brynhildr), j’ai trouvé que ceux imaginés par Sara apportaient un réel plus à l’intrigue. A commencer par le demi-frère de Sigurdr, mais aussi et surtout Knut le berseker au grand cœur.



Si d’aventure vous seriez appâté par l’or du Rhin, sachez que vous ne serez pas les premiers et sans doute pas les derniers à tenter votre chance. Si la sagesse populaire affirme qu’il y a une part de vérité dans toute légende, j’ajouterai simplement qu’il ne faut non plus tout prendre au pied de la lettre.
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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 3

L'épisode précédent nous avait laissés dans l'expectative vis à vis de Terry et j'avoue avoir été très surprise par sa réaction et son comportement dans la pièce SM. Une fois ce point éclairci (ce qui permet de resserrer encore les liens entre Ian et Terry) l'histoire (et la nouvelle agence de pub) suit son cours.



En ce qui concerne le père de Ian, je me demande ce qu'il cache encore ... Par contre, je n'ai absolument pas été surprise par ce que Ian a trouvé à Zurich, c'était prévisible depuis au moins deux épisodes.



Sur le reste, j'ai trouvé que l'histoire avançait peu : j'ai vraiment eu l'impression que cet épisode était un épisode de transition pour les oursons même si je sens que l'histoire va mal finir... (le fait qu'on ne voit pas du tout le père de Terry est assez inquiétant) Et j'aime de moins en moins le personnage de Terry, je la trouve vraiment trop douce...(alors que son coup d'éclat en début de tome m'avait fait espérer qu'elle devienne un peu moins gnangnan). En revanche tous les flashbacks de Ian au sujet d'Helen m'ont plu.





Ce que j'aime : l'équilibre toujours bien dosé entre érotisme et scénario. Le personnage de Ian, la bande des oursons





Ce que j'aime moins : Terry commence à m'agacer...





En bref : Un épisode qui pose les bases du prochain tome avec un Ian toujours aussi attachant et profond. Vivement la suite





Ma note





7/10
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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 1

Cette saison 2 démarre fort.







En effet Paul et Eva, les amis de notre héros, le trouvent dans une mare de sang dans son appartement. À son réveil à l'hôpital, Ian prend conscience de ce qu'il vient de faire et prend la décision de tous faire pour retrouver Terry, la femme qu'il aime.





Parviendra-t-il à convaincre Terry que leur amour est plus fort que tout ?

Quant à Terry, elle ne sais plus où elle en est.

Arrivera-t-elle à dépasser l'influence de son père ?







Nos deux héros n'ont pas été épargnés dans la saison 1, entre la révélation sur leurs parents, qui ont tout fait pour les séparer, mais aussi l'addiction de Ian aux drogues, et ses secrets qui refusent d'en parler à Terry, on aurait pu croire qu'ils auraient eu un temps mort. Eh bien non, car Sara, notre auteur, ne les ménage pas non plus dans cette saison 2, car ils doivent batailler pour être ensemble. Faut le dire, cette fois Ian et Terry, font face à leurs démons, tout d'abord lui, en se confiant à ses amis et en prenant la décision que plus rien se mettra entre lui et Terry même s'il sait que ça ne sera pas facile. Terry, malgré sa peur, passe outre sa peur de son père et décide de tout mettre en œuvre pour être avec Ian quelque soit les conséquences.



Sara Greem, nous offre un début de saison 2 explosive, pleines de révélations, de rebondissements, de franche amitié. La première saison m'avait déjà captivé, le démarrage de cette saison 2 m'a tout autant pris dans ses filets que j'ai qu'une envie d'avoir la suite avec hâte. Pour terminer, ne pas passer à côté de cette histoire, car la plume de l'auteur, vous subjuguera sans aucun doute.
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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 1

Au cas où vous auriez encore un doute il s’agit bien de littérature pour adultes, à chacun ensuite de choisir entre érotisme et pornographie, la frontière est aussi mince que non objective à mon goût. Par contre je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une simple succession de scènes de cul diverses et variées, l’intrigue se construit autour d’un réel scénario dans lequel les relations (et je ne parle pas uniquement des enfilades et enculades) entre les différents personnages tiennent une place de premier choix.



L’auteure a prévu d’en faire une trilogie, chaque tome se découpant en trois épisodes (une trilogie en neuf morceaux donc). Ce premier volet fait donc office de mise en bouche (sans mauvais jeu de mots) qui nous ouvre les portes de l’agence Russell & Buzz et nous fait découvrir les différents protagonistes de l’histoire.



C’est bien écrit, agréable à lire. A peine ce volume refermé que l’on a envie de se ruer sur la suite (c’est d’ailleurs ce que je vais faire) afin de suivre l’évolution des personnages (surtout celle de Ian… jusqu’où ira-t-il ? et en sortira-t-il indemne ?).



D’ores et déjà je peux affirmer que je ne regarderai plus jamais les ours en peluche de la même façon…
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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 1

Je remercie Jess pour m'avoir "vendu" ce livre dans le cadre de notre partenariat avec la maison d'édition Artalys. Quand j'utilise le mot "vendu" c'est tout simplement parce que c'est un livre qui a première vue ne m'attirait absolument pas, à cause de la couverture et du thème. Et au final, j'ai été agréablement surprise.



Ian est un jeune homme de 29 ans, DRH venant d'un milieu bancaire. Arrivé dans une agence de publicité, il va apprendre que la vie dans ces locaux sont totalement à l'opposé de son premier job. Le résumé en donne largement de trop, donc je ne dirais rien de plus sur l'histoire.



Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé ce premier épisode pour deux raisons.



La première c'est l'histoire en elle-même, le fait de découvrir ce qui se cache derrière une agence de publicité – j'espère juste qu'elles ne sont pas toutes ainsi mdr – mais les termes techniques, savoir qui travaille et comment. Bref tout ce mélange d'apprentissage du "milieu" est un bon point. De plus, la situation de Ian est semblable à celle de beaucoup d'hommes et de femmes, à savoir la difficulté de trouver un emploi, de le garder, de s'investir, d'intégrer une équipe déjà existante. Le fait que la vision soit à la première personne et vue par Ian, ce qui est assez rare, est intéressant, même si le Charlatan est un personnage à part entière. Qu'est-ce que j'ai pu rire avec ce mot une fois la définition trouvée rapidement.



La seconde raison est la suivante : personnage. Ces protagonistes semblent réels, même si certaines situations m'ont paru peu réalistes. Ian a des émotions, des pensées autre que sexuelles, quoique parfois c'était un peu lourd de ce côté. Mais j'ai apprécié le voir se poser des questions, ne pas foncer tête baissée dans les manigances de ces nouveaux collègues. Emy est celle qui m'horripile le plus, elle a un poste très haut placé, mais ne sait pas travailler et vu les dessous de cette femme, je plains le mari, sincèrement. J'ai bien aimé Terry, une douceur en elle fait qu'on a envie de la protéger. Patrick est aussi un personnage que j'ai apprécié, il est gentil, essayant de ne pas forcer Ian dans ces choix. Je mettrais Jérôme dans le même panier de crabes que Emy, j'ai eut beaucoup de mal avec ce type, trop sur de lui, trop imbu de sa personne, bref je ne l'aime pas.



Je n'ai pas aimé certains points, comme la profusion de sexe explicite. Une scène passe encore, mais j'ai trouvé qu'en plus elles étaient trop explicite - et la logique d'un homme qui voit une scène, je me suis demandé comment il pouvait voir ce qu'un homme faisait à une femme alors qu'il voit son dos, au vu de ce qui a été décrit auparavant. Alcool, sexe, drogue, techno – et non pas de rock and roll – beaucoup de vices qui sont répétés encore et encore amenant à une moralité proche du zéro, voire même en dessous.



En bref, le milieu de la pub est un infesté de requin qui cherche des proies faciles à se mettre sous la dent. Beaucoup de clichés, je me suis même demandé comment ces personnes pouvaient survivre après autant de vices cumulés, au bout d'un moment le corps ne suit plus, tout comme l'esprit au vu de certaines substances. L'histoire est intéressante, l'envers du décor d'une publicité qui montre ce qui est beau ; dans le fait de se retrouver à la place de Ian et de voir sa transformation s'effectuer dans un monde qu'il ne connait pas. J'oubliais une chose : l'humour de l'auteur est bien présent et c'est un bon point ! D'ailleurs, les oursons sont terribles dans leur rôle !





http://chroniqueslivresques.eklablog.com/publicite-pour-adultes-tome-1-episode-1-s-green-a118364006
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Hémisphère

J'ai lu « Hémisphère » par Sara Greem et Bernard Afflatet – Collection du Fou



XXIIe siècle… Une épidémie ravage les États-Unis. Tous les continents se confinent pour éviter sa propagation. L'armée européenne érige un mur d'ondes létales empêchant quiconque de franchir les frontières. Le destin de « l'Hémisphère » est scellé. Il commence à l'instant zéro…



Ce roman post-apocalyptique débute avec une épidémie qui semble faire écho à la crise sanitaire actuelle du coronavirus et se poursuit par le passage à un monde nouveau.



Nommés dans un premier temps « les Confinés », les hommes du vieux continent deviennent « les Désignés ». Face à eux, à l'extérieur, d'autres êtres humains tentent de survivre dans des conditions extrêmes : « les Exilés » qui puisent leur subsistance en prélevant les ressources de la nature.



Dans leur roman, Sara Greem et Bernard Afflatet confrontent deux mondes opposés : L'univers aseptisé des Confinés que le lecteur suit avec Devor-83, un Genevois qui possède un appartement sur le Lac Léman. Comme tous les habitants de l'Hémisphère, sa vie n'est qu'oisiveté et plaisirs. Désoeuvré la plupart du temps, protégé par des androïdes à son service et aussi dépendant d'eux, il s'ennuie et se pose de plus en plus de questions. De l'autre côté du dôme protecteur des Confinés vit Osnour le chasseur, un être intrépide qui ne se résout pas à vivre une existence précaire et incertaine d'Exilé.



L'intrigue qui débute par le risque d'une pandémie fait éclore deux mondes qui s'affrontent. L'un a développé des technologies futuristes et d'asservissements, et l'autre se retrouve plongé dans les affres de la survie, soit deux scénarios qui pourraient menacer l'humanité après une catastrophe mondiale.



Dans leur oeuvre, les auteurs mêlent avec subtilité science-fiction, fantasy et univers post-apocalyptique. En y ajoutant certains rites de la mythologie égyptienne, ils étoffent l'intrigue et les personnages et créent le fil rouge de l'histoire.



Une coécriture réussie, attrayante, pleine de rebondissements et du suspense jusqu'au bout.



Je remercie Simplement Pro, Sara Greem et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.






Lien : http://irisyne.wordpress.com
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Epopées avaloniennes, tome 3 : Hérodias et le s..

Le tome précédent laissait présager un monde riche en surprises et je peux vous assurer que ce royaume des fées tient toutes ses promesses, et même bien au-delà ! Vous vouliez des créatures fantastiques ? Vous allez en avoir à foison. Au fil de leur périple, nos aventuriers rencontreront des ondins (royaume de l’Est, élément eau, dirigé par Dame Loreleï), des nains (royaume du Sud, élément terre, dirigé par le Seigneur Matol’ch), des elfes (royaume de l’Ouest, élément air, dirigé par le Seigneur Ménéthas) mais aussi des trolls, des farfadets… et même des dragons ! Et, en bonus, quelques héros de la mythologie celte…



Et encore je ne vous parle là que des alliés potentiels pour nos héros (à condition qu’ils parviennent à mettre tout le monde d’accord), de leur côté les nécromanciens d’Azgor n’hésiteront pas à déployer un impressionnant bestiaire afin contrecarrer les plans d’Hérodias.



Vous en voulez encore ? De la magie et encore de la magie, blanche ou noire selon les lanceurs de sorts, curative ou dévastatrice… il y en a pour tous les goûts. La clé de la victoire pourrait bien résider dans le plus puissant des artefacts magiques, le Graal (si, si vous avez bien lu). Évidemment il ne s’agit du Graal version chrétienne (la coupe qui a recueilli le sang du Christ), ni de sa version alternative « hérétique » (le sang royal, la descendance de Jésus)… c’est là un objet magique qui résulte de l’assemblage de quatre artefacts légendaires.



Bref, les amateurs de fantasy en auront pour leur argent. Mais aussi, et c’est aussi l’une des particularités de ces Épopées Avaloniennes, les amateurs de mythologie celte. Comme dans les tomes précédents, Sara profite de son intrigue pour nous faire découvrir divers aspects du celtisme, qu’il s’agisse de symbolique ou de l’épopée de ses figures mythiques ces apartés s’intègrent parfaitement au récit. Une entrée en la matière qui devrait combler les simples curieux et donner envie aux profanes d’aller plus avant dans la découverte de cet univers qui ne s’arrête pas à la légende arthurienne.



Vous l’aurez compris la quête d’Hérodias et de ses compagnons les mèneront à de nombreuses rencontres, à commencer par les seigneurs des différents royaumes qu’ils devront rallier à leur cause. Des personnages au caractère tranché, chacun ayant sa propre personnalité ; je reconnais avoir eu un faible pour le seigneur nain, Matol’ch, son côté bon vivant y est sans doute pour beaucoup.



Mais nos aventuriers feront aussi d’autres rencontres capitales au cours de leur périple, notamment les sœurs jumelles Ava et Karma, des espionnes elfes qui sillonnent le royaume des fées et détiennent donc des informations qui pourraient s’avérer précieuses pour la suite des événements.



Ai-je besoin de préciser que ce chapitre final fait la part belle à l’action ? Les batailles se succèdent et vont crescendo au fur et à mesure que notre fine équipe s’approche du but. Ça bastonne dur, le fer se croise, la magie fuse… jusqu’à une grande bataille finale franchement épique !
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Sara Greem m’avait fort agréablement surpris avec sa très aboutie trilogie Publicité Pour Adultes, un récit érotique construit autour d’une réelle intrigue avec des personnages complexes plutôt que de se contenter d’une simple succession de scènes de cul. Du coup, dès que j’ai appris qu’elle se lançait dans une trilogie fantasy avec en toile de fond le monde Celte, j’ai eu le curiositomètre qui a grimpé à son maximum.



Forcément quand Sara m’a proposé de découvrir, en avant-première, le premier tome de ses Épopées Avaloniennes je n’ai pas hésité avant d’accepter et de bouleverser mon programme de lecture (malgré tout, du fait d’un emploi du temps professionnel particulièrement lourd, je n’ai pas réussi à rédiger cette chronique avant la publication du roman). Je commencerai donc par remercier du fond du coeur Sara pour son amitié et sa confiance renouvelée.



La transmission des us et coutumes des peuples celtes a été exclusivement orale, il est donc difficile aujourd’hui (surtout pour un profane comme moi) de faire le tri entre la réalité historique, la légende et les théories plus ou moins pertinentes entourant l’univers celtique.



Le cas de l’Avalon, théâtre du présent roman, illustre parfaitement cette difficulté. Il y a ceux qui clament haut et fort que cette île n’a jamais existé, elle ne serait donc qu’un lieu légendaire. Certains affirment toutefois que l’île existerait encore de nos jours et serait située soit au large des côtes bretonnes, soit au large du Royaume-Uni (avec, dans chacune des hypothèses, diverses localisations avancées). Pour d’autres l’île aurait tout simplement disparu, à l’instar de l’Atlantide. Et pour les plus rêveurs, Avalon serait, aujourd’hui encore, le berceau d’un savoir ancestral réservé à une poignée d’initiés et protégé par des brumes magiques.



Hérodias & Le Guerrier Au Linceul est bel et bien une oeuvre de fiction, mais une fiction qui repose sur certains faits historiques et sur d’autres faisant partie des légendes celtiques. Il me semble toutefois important de préciser qu’en matière de druidisme, Sara Greem sait de quoi elle parle, ayant elle-même été initiée à ce savoir.



Il serait peut-être temps d’entrer dans le vif du sujet et donc de partager avec vous mes impressions de lecture de ce roman, non ?



La première belle surprise est visuelle, je trouve que cette couv’ est superbe et donne bien le ton du récit qui va suivre. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… France Gall, si tu me lis, je te salue et t’offre un paquet de sucettes à l’anis. Tout ça pour dire que, sans être essentiel, ça demeure une sympathique mise en bouche (non je ne parle pas des sucettes à l’anis d’Annie, mais de la couverture du bouquin… faut suivre, bon sang !).



Je craignais un début un peu poussif, le temps de planter le décor et le contexte. Sur ce second point, l’auteure nous livre un rapide rappel historique et le tour est joué. Pour le reste je me suis laissé embarquer dès les premières phrases, je me suis retrouvé en totale immersion dans le récit quasiment sans m’en rendre compte.



L’écriture est d’une extrême fluidité et résolument moderne, la lecture est donc aussi aisée qu’agréable, on vit au rythme des événements. Événements qui ne tarderont pas à gagner en intensité et iront crescendo jusqu’à la fin du roman.



Qui dit fantasy dit magie, et donc magie vous aurez. Une magie qui puise tout naturellement ses sources dans la mythologie celtique ; mais pas que… à la fin de ce tome nous ne savons pas grand-chose des mystérieux et maléfiques mages noirs d’Azgor, alliés des tyranniques chrétiens (fallait bien que je place une pique anticléricale).



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Hérodias, partagée entre son attachement à sa foi et son envie de prendre les armes contre les chrétiens. J’ai aussi un faible pour son côté impertinent et rebelle, allez savoir pourquoi…



Le fameux Guerrier au Linceul est Kai, un seigneur chinois venu se venger des chrétiens. Un combattant hors pair d’un calme olympien (la zénitude incarnée) que Hérodias sauvera d’une mort annoncée. Un personnage entouré de nombreux non-dits.



Hérodias et les habitants d’Avalon pourront aussi compter sur le soutien d’Adalrik, un chef de guerre viking venu avec ses hommes prêter main-forte au peuple celte. Un combattant tout en muscle, un tantinet impétueux peut-être.



Un trio de choc issu de trois cultures différentes, mais uni pour combattre un ennemi commun. Les autres personnages ne sont pas en reste, tous bénéficient d’un soin particulier, je pense notamment à Lena la fidèle amie d’Hérodias, mais aussi à Hermès, un corbeau particulièrement futé qui va adopter Hérodias.



L’intrigue dose à merveille l’action (avec quelques scènes de batailles épiques), le quotidien des gens d’Avalon et même une histoire d’amour entre Hérodias et Kai. Amour impossible me direz-vous ? Allez donc savoir… Cerise sur le gâteau, le roman est ponctué de touches d’humour bienvenues pour faire baisser la tension.



Vous l’aurez compris j’ai adoré ce premier tome des Épopées Avaloniennes, il me tarde de découvrir la suite, beaucoup de questions restant sans réponse. Un second opus qui s’annonce d’ores et déjà magique, à plus d’un titre.
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Publicité pour adultes: Tome 2 - Episode 3

Voici le dernier avis de lecture du mois de décembre 2016.



Je remercie Jess des éditions Artalys pour la lecture de la suite des aventures de Ian, Terry et les oursons en folie.



Cela faisait un moment que je ne m'étais pas penché sur cette série (devenue une trilogie) et il est vrai que j'avais envie de savoir le final de l'histoire. Il me reste un dernier opus, qui sera terminé en janvier niveau lecture.



Le dernier épisode lu nous avait laissé avec une Terry en pleurs qui ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait et qui semblait totalement perdue. Nous al retrouvons dans la même situation, mais pas le même mental. Elle semble prendre du poil de la bête et même prendre plaisir à ce que Ian lui demande de faire : lui faire mal par le biais du SM. Après cette séance, leur lien va se renforcer, ce qui est un bon point pour leur couple. Par contre pour côté boulot c'est le problème. Démissionner était une chose, pouvoir remonter une autre agence en est une autre surtout lorsque les oursons font de plus en plus de bêtises.



Concernant les autres épisodes, j'ai trouvé celui-ci plus lent avec toujours les mêmes problèmes qui les poursuivent. Cela prend du temps je le conçois surtout lorsqu'il s'agit de tribunal. Dans le même temps il y a pas mal d'avancement entre Ian et Terry, du bon comme du moins bon. Je dois avouer que Terry m'énerve, faire des cachotteries non, avoir un jardin secret oui. Sauf que là elle sait des choses qui pourraient lui faire mal, mais préfère se taire. Mauvais choix, de mon point de vue. Certaines choses sont prévisibles, comme le comportement de Paul qui était de plus en plus déviant et là on le voit bien. De toute façon Ian en parlait déjà avant ou bien les relations avec son père. Cela se voyait également ce qui se passe entre sa mère et sa copine.



Concernant les personnages, ils sont plus ou moins égal à eux-mêmes. Même si j'ai retrouvé avec plaisirs les oursons, j'ai tout de même senti que mon engouement diminuait. Dans cet épisode il y a un peu plus d'érotisme et de charlatan en manque et un peu moins d'histoire, comme un prélude à quelque chose. Je pense qu'un seul volume derrière me suffira, je peux me tromper aussi.



En conclusion, J'ai trouvé que l'histoire d'une manière générale stagnait, même si certains points sont plus en avant. Je ne sais pas trop quoi penser, car au vu de ce qui est laissé la suite ne me semble pas être forcément une belle fin, ce qui ne me dérange absolument pas si c'est le cas. Je le saurais bien assez vite de toute manière. Pour ma part il s'agit plus d'un épisode de transition.



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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 3

Ce troisième épisode est moins « déluré » que les précédents, après l’insouciance festive c’est l’heure de la douche froide pour les oursons en peluche. Face à la situation catastrophique de l’agence, ils vont devoir s’adapter… tant pis si leur réponse n’est pas très légale ! Ils pourront toujours compter sur le soutien de Ian. Même si lui aussi est confronté à l’incompétence flagrante de sa hiérarchie et à dilemme personnel qui pourrait bien mettre en péril sa relation avec Terry.



Un tome qui se concentre sur l’aspect professionnel de la vie de l’agence. Une immersion dans le réel qui donne une autre dimension à l’intrigue.



Le temps d’un chapitre on fait aussi connaissance avec les parents (divorcés) de Ian, des gens aisés qui vivent à Zurich. Ian est nettement plus proche de sa mère que de son père, il faut dire aussi que c’est lui qui les a abandonné pour aller se faire astiquer le goupillon ailleurs.



Du fait de la situation du couple, Terry est assez peu présente dans cet épisode… mais elle est omniprésente dans l’esprit de Ian. On découvre d’ailleurs que elle non plus n’a pas été totalement honnête avec Ian, mais je ne dévoilerai pas son secret.



Le lecteur aura lui aussi le droit à une douche froide, le dernier chapitre nous laisse en état de KO technique.
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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 2

Cette suite regroupe les chapitres 8 à 12 (soit l’équivalent papier de 249 pages).



Les relations entre les personnages se précisent, l’intrigue prend une nouvelle dimension, plus strictement économique. Bref tout est fait pour que le lecteur ne se sente jamais dans la routine. Et ça fonctionne à merveille !



Ian essaye de combiner au mieux sa relation naissante avec Terry (qui refuse toujours de se mêler aux virées drogues / sexe / beuveries de ses collègues) et ces fameuse virées lors desquelles il s’autorise tous les excès. Un cocktail qui peut se révéler explosif s’il est mal maîtrisé

En parallèle il découvre aussi que l’on ne lui a pas dit toute la vérité quant aux conditions de son embauche et ses missions. La situation de l’agence n’est pas aussi brillante que sa façade le laisse supposer, tout comme les conditions de travail… ce qui n’est pas sans répercussions sur les choix des oursons. Bienvenue dans la réalité et son lot de désillusions !



La mise en bouche étant avalée il est temps de passer au plat de résistance. Les virées du premier épisode étaient déjà bien relevées, mais à côté de ce que Ian va découvrir au fil des pages c’était du petit lait ! Qu’il est loin le jeune DRH coincé et timide ! Le nouveau Ian s’avère être un excellent élève dans son apprentissage de la débauche. Et ce n’est pas nous, lecteurs, qui allons nous en plaindre.



Les scènes érotiques (et plus si affinités) sont parfaitement intégrées à l’intrigue, on fini même par s’habituer à la démesure. Une suite qui confirme la bonne impression laissée par le premier épisode. Inutile donc de préciser (trop tard, je suis en train de le faire, que je vais illico enchaîner sur le troisième épisode.
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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 1

Je tiens tout d'abord a remercier l'auteur, la douce et charmante Sara Gremm, qui après quelques échanges privés ma fait l'honneur de découvrir cette saga qui au départ n'était pas prévu de lecture, mais comme on dit "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" et j'ai été contente au final de m'être laisser tentée.



J'ai beaucoup aimée ce premier tome, car le héros, qui est aussi le narrateur est un homme "Alléluia", ce n'est pas souvent qu'on a se cas de figure dans la romance, alors quand ça arrive, on en savoure chaque pages.



L'histoire est drôle, originale et rafraichissante et Ian dès le quasi début du livre devient vite attachant.

Bon j'avoue, j'ai trouver le personnage trop fleure bleu, pas assez masculin, mais j'ai épluchée ce pauvre Ian comme un oignon et j'ai vite changer d'avis pour vouloir lui faire un énorme câlin.



En général le livre est bien construit malgré quelques petites maladresse. Sara a su créer une ambiance, posé ses personnages, créer un lieu où on a envie de revenir avant d'arriver aux scènes de sexe.

Ici pas de "je chute en arrivant dans le bureaux" et en 2 ans "hop je suis mariée, maman, soumise et dépucelée" (non, non je ne critique pas, je constate seulement voyons !!)



Mille merci Sara pour cette belle découverte.
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Publicité pour adultes, tome 1, épisode 2

Je remercie Serge des éditions Artalys pour l'envoi de ce service presse numérique.



Le premier épisode de ce tome ne m'avait pas emballée plus que cela, contrairement à celui-ci qui apporte plus au niveau émotions des personnages. Ici nous sommes en présence de la suite directe de la fin du dernier. Vous allez me dire que cela ne vous apporte rien de plus et que cela vous fais une belle jambe. Je suis d'accord, il s'avère juste qu'il n'y a pas de décalage entre les deux épisodes.



Ian, le nouveau DRH de cette agence de publicité fait partie intégrante de la "Confrérie des Oursons". J'aime bien cette expression, et c'est tout a fait le cas. Une confrérie est un ensemble de personnes qui se protègent, gardant les secrets des uns et des autres. Les occupants de cette agence, à quelques exceptions près, sont soudés. Malgré tout, Terry, qui n'en fait pas partie est la protégée de l'une d'entre elle. Qui est-elle dans ce cas et pourquoi autant de secrets autour d'elle ? En comparaison de Ian qui se dévoile un peu plus. Il est sombre, et tout sauf tendre au lit.Cette noirceur montre un réel malaise en lui depuis qu'un tragique événement s'est produit dans sa vie.



Ce qui est étrange, c'est le pourquoi il a besoin de cela pour se sentir vivant. La drogue, même s'il n'en prend pas régulièrement, il l'use pour oublier la mort de son ex compagne. Mais que s'est-il réellement passé ? Pourquoi ce côté sadomasochiste ressort autant ? Beaucoup de questions sans réponses et une relation particulière s'instaure entre Terry et lui. La jeune femme va tenter de le sauver, mais il ne semble pas vouloir se laisser faire.



Deux parties s'opposent en cet homme : celui de bien faire et celui qui veut lâcher prise. Il veut absolument être les deux et pour cela s'attache autant à Terry, qu'à ces gentils petits oursons. Le côté femme-objet m'a quelque peu refroidi, mais je pense que ce n'est qu'un avant-gout, une excuse peut-être pour la suite des événements.



C'est sans compter sur le fait que l'agence n'est pas si idyllique que cela. En effet, tout semblait si parfait, si mignon, avec quelques travers, mais il n'en est rien. Si le DRH a été envoyé ici, c'est pour restructurer, évincer du personnel. Les conditions de travail sont devenues déplorables et ce qui se cache derrière cette façade de sourires et de jovialité, n'est qu'amertume. Les "hauts penseurs" imaginent jouer avec la vie des gens, ils ne sont que des pions à leurs yeux, mais quelqu'un semble vouloir les leurs ouvrir ces paupières.



En bref, il y a beaucoup de souffrances dans cet épisode, autant physique que mentale. Des secrets qui ne se laissent pas dévoiler si facilement, avec des personnages qui cachent bien leur mal-être par des soirées bien arrosées entre autres. Au moins il ne s'agit pas d'une romance où tout va bien dans le meilleur des mondes, bien au contraire. Plus nous avançons, plus la noirceur nous submerge. Je me demande bien ce qui va se passer par la suite !



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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Les voix du dieu cornu et de la grande Déesse ont parlé. Hérodias a été désigné pour devenir la future Grande Prêtresse. Pour cela, elle doit accomplir un rituel sacré d’une nuit. Tout ceci semble beau et paisible mais la guerre entre les chrétiens et les autres religions approche. Hérodias montrera son vrai visage afin de rétablir la paix et soutenir son peuple.



Hérodias est une femme que j’ai trouvé espiègle. Tentée par l’interdit, elle n’hésite pas à désobéir. Elle m’a fait penser à Mulan des dessins animés Disney de nombreuses fois. Désignée et formée à un rôle « féminin », son désir d’aventures et de mener sa propre vie comme elle l’entend est grand. Sara Greem nous apporte une femme guerrière aux multiples talents. Kai est un personnage que j’ai bien aimé. Je l’ai trouvé tendre, attentionné, combatif. J’ai apprécié cet homme, ce qu’il était et ce qu’il a apporté à l’histoire. Lena, meilleure amie d’Hérodias était également sympathique. Cependant, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de personnages et il m’est arrivé de me perdre entre les noms et les rôles de chacun.



Le rythme de l’histoire est plutôt lent et j’admets qu’il m’est difficile d’imaginer une allure plus rapide dans un univers atypique et ancien comme celui-ci. Les mots ont un sens véritable, maniés avec précision et délicatesse. En revanche lors des grandes péripéties, tout s’accélérait et j’avais la sensation d’être dans un film. Je m’explique : une action et tout de suite derrière arrivait une autre action. J’ai adoré ces moments-là, je visualisais parfaitement tous les éléments dans ma tête sans m’arrêter, en rythme avec les péripéties. De plus, l’univers celtique offert par Sara Greem est parfait. Les noms des personnages, les peuples cités et le vocabulaire utilisé m’ont permis d’imaginer ce monde qui m’était inconnu.



Je suis surprise de cette lecture. J’ai tenté l’expérience car j’étais intriguée du contenu du livre et de cet univers mais j’avais tout de même quelques doutes. J’ai apprécié ce premier tome et particulièrement Hérodias qui, je trouve, met en valeur la puissance et le pouvoir des femmes. La guerre elle-même était intéressante mais ce n’est pas ce qui m’a le plus plu dans cette histoire. Je ressors heureuse de cette découverte même si ce monde n’est pas le mien.
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Epopées Avaloniennes, tome 2 : Hérodias et le p..

Si le premier volume de ces Epopées Avaloniennes se déroulait exclusivement sur l’ile d’Avalon et ses environs, il en va autrement avec sa suite. En effet, dès le premier chapitre Hérodias et ses compagnons vont devoir quitter l’ile pour un périple qui les mènera plus loin dans le continent (sur les terres du Seigneur Mordred) afin de gagner une autre île mythique de la tradition celtique (surtout bretonne), Ys.



La première étape de leur va donc mener notre fine équipe sur les terres de Mordred, le jumeau maudit de Goulven, celui dont Avalon se défend de prononcer le nom depuis qu’il a tué le roi Arthur, son père. L’occasion pour Sara Greem de nous proposer une version alternative du mythe afin de coller à son propre récit. Après tout quel mal y’a-t-il à détourner une fiction au bénéfice d’une autre fiction ?



De là, embarquement immédiat (ou presque, leur bref séjour chez Mordred ne fut pas de tout repos) pour la cité d’Ys où se déroulera la majeure partie du récit. Une île sur laquelle règne le roi Gradlon, bien que converti à la religion du Dieu unique, il n’impose pas sa foi à son peuple. Ce qui permet à sa fille, la princesse Dahud, de perpétuer les croyances d’Avalon… en apparence du moins.



J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Hérodias, Adalrik, Goulven et même Cadoc… Pardon ? Côa ? Ah oui, bon sang, mais c’est bien sûr ! J’allais oublier ce brave Hermès. Sorry l’emplumé, l’injustice est réparée. Si ton ramage se rapporte à ton plumage… Côa encore ? Ah, Ok, on ne te la fait pas. Au temps pour moi.



Mais il n’y a pas que de belles retrouvailles au menu, Hérodias et ses compagnons auront la désagréable surprise de découvrir que non surement l’abject Gwénolé les a précédés sur Ys, mais qu’il a en plus su gagner la confiance du roi Gradlon.



Si dans le précédent opus tous les chrétiens semblaient se réunir sous la bannière de Gwenolé, on découvre ici qu’il y en a qui n’apprécient guère ses méthodes, mais le craignent trop pour oser s’opposer à lui. Certains moines pourraient même s’avérer fort sympathiques, si, si c’est possible !



J’ai déjà eu l’occasion de mentionner quelques nouveaux acteurs majeurs de ce second opus, difficile de passer sous silence le fameux « Porteur de Lumière » dont il est question dans le titre, le comte Luigi Siferio. Inutile d’être un latiniste distingué ou théologien avisé pour deviner la véritable identité de celui qui se cache sous ce titre et ce nom.



Au fil de son récit, l’auteure intègre des explications sur la mythologie celte, que ce soit à travers ses personnages ou ses traditions. Explications qui se fondent naturellement dans le récit sans jamais nuire au rythme de l’intrigue (il faut dire aussi que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup… sans doute mes lointaines origines bretonnes qui se rappellent à moi). Pour ma part je trouve que le mélange des genres (fiction 100% imaginaire et mythologie) fonctionne impeccablement.



Il faut dire aussi que niveau rythme on est servi. Ca bastonne dur au fil des pages, quand les personnages ne croisent pas le fer, c’est la magie qui prend le relai et, soyons fous, parfois nous avons même le droit à des combats mêlant les armes et la magie. On en prend plein les mirettes, et on en redemande !



Est-il besoin de vous dire que j’attends avec impatience le troisième et dernier (?) tome de ces Epopées Avaloniennes ? L’occasion de découvrir enfin le mystérieux royaume des fées et de lever le voile sur toutes les questions demeurant encore sans réponse (nous n’en apprenons guère plus sur les mages d’Azgor dans ce second opus, il faut dire que nos héros ont d’autres chats à fouetter et que certains seront parmi les plus coriaces).
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Hérodias et le guerrier au linceul est ma troisième lecture par le biais de SimPlement, et je remercie les éditions du 38 pour leur confiance. Outre la superbe couverture, c'est le titre qui a su attirer mon regard, et plus particulièrement le mot "avaloniennes"; en effet, si je ne suis pas très calée en matière de mythes et légendes celtes, j'ai toujours été fascinées par tout ce qui a attrait à Avalon, légendes arthuriennes, druides... Le résumé promettait une grande aventure et il ne m'en a pas fallu plus pour me laisser embarquer.

Ce premier tome des Epopées Avaloniennes m'a énormément plu. Je ressors de ma lecture avec l'envie de connaître la suite, car on peut dire que l'auteur ne nous laisse pas dans une situation des plus calmes. J'ai beaucoup aimé l'écriture et la manière de Sara Greem de traiter ses personnages et le fantastique qui les entoure. Si, sur le début du roman, on hésite sur le style adopté, on comprend rapidement que, bien qu'encré dans la réalité et basé sur des faits avérés (tel que la christianisation), Hérodias et le guerrier au linceul intègre un aspect fantastique, basé sur les légendes celtes et fait référence à des personnage imaginaires.

Nous suivons Hérodias, qui est sur le point d'accéder au statut de Grande Prêtresse d'Avalon. C'est un personnage très attachant (comme la plupart des personnages de Sara Greem), ses origines particulières (elle est à moitié grecque, bien qu'ayant grandi sur l'ile) et son physique masculin, en font quelqu'un d'à part, qui attire les jalousies. Elle est dévouée à la Grande Déesse et est prête à tout pour sauvegarder ses croyances. C'est quelqu'un de profondément bon, qui aime les hommes et la nature, qui essaie de faire au mieux; malgré tout, elle se laisse dévorer par sa haine et sa rancœur envers les chrétiens. Par moment, je l'ai trouvée un peu agaçante à cause de sa manière d'agir, comme une tête brulée, sans réfléchir et en se jetant au devant du danger; mais c'est aussi ce qui fait qu'elle est elle, et il ne faut pas oublier que rien n'arrive par hasard. Comme si tout était écrit par avance, qu'il fallait croire au destin.

J'ai apprécié retrouver des personnages emblématiques, tels que Merlin, Morgane ou encore Viviane. Ils font figure de personnages secondaires, mais sont des soutiens indispensables pour Hérodias. Sara Greem introduit également des créatures de légende dont je tairai le nom pour ne pas gâcher la surprise.

Les chapitres de ce premier tome sont très longs (ce qui m'a quand même dérangée, moi qui ait l'habitude de lire "au chapitre"); la première partie présente les personnages ainsi que l'ile, les coutumes des druides, l'agencement de leurs lieux de vies. L'intrigue se tisse petit à petit. L'action intervient pile au bon moment, quand je commençais à trouver longs les questionnements d'Hérodias.

Outre les celtes, nous côtoyons également des Vikings, notamment avec le personnage d'Adalrik, et les Chinois, avec Kai. Ces deux personnages sont chacun à leur manière, forts, loyaux, attachés à leur traditions et apportent beaucoup à l'histoire. Ils sont la preuve, que d'anciens ennemis peuvent arriver à s'entendre, voire à devenir amis lorsqu'ils ont un but commun. Tous deux proches d'Hérodias, ils mettent leur vie au service d'Avalon, pour la protection de l'ile. Ils tissent des liens très forts et permettent d'intégrer humour et bonne humeur aux sujets plus graves traités dans le livre. Sujets tels que l'extermination des païens par les chrétiens, la trahison ou la disparition de certaines croyances.

D'autres personnages, tels que Gwenolé ou Deirdre, font directement naitre des sentiments négatifs; j'ai eu plus d'une fois envie de les frapper l'un comme l'autre. Deirdre, compagne d'Hérodias sur l'île d'Avalon, est présentée comme une petite peste. Elle déteste Hérodias et l'humilie dès qu'elle le peut. Parfois, j'ai trouvé son personnage un tantinet exagéré, ne collant pas forcément avec ce qui l'entoure. Pourtant, on découvre une autre Deirdre sur la fin (même si elle voue toujours une haine viscérale à Hérodias). Je pense que l'un des messages forts du roman est que peu importe la religion, si les hommes qui la pratiquent sont mauvais, avides de pouvoir, seules de mauvaises choses peuvent en découler. C'est un sujet très d'actualité: la guerre au nom de la religion alors que la dite religion ne prône absolument pas ce genre de principe.

J'ai adoré découvrir les pratiques des prêtresses, ainsi que quelques légendes de la bouche d'Hérodias. L'intrigue est bien menée et, si j'avais débusqué la traitresse bien avant l'heure, il y a d'autres choses que je n'ai pas vu venir (notamment l'identité du moine Cadoc); des surprises donc, des rebondissement, de l'action et des sentiments forts à travers cette lecture.

Tout sort un peu un vrac, mais une chose est sûre, j'ai été totalement transportée par Hérodias et le guerrier au linceul, je suis passée par toute une palette d'émotions et j'ai beaucoup appréciée l'ambiance magique qui nous suit tout au long du récit.

Je lirai donc sans hésiter le tome 2, dont je ne connais pas encore la date de sortie !



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