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Critiques de Simonetta Greggio (361)
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Dolce Vita: 1959-1979

J'ai entamé ce livre en ne connaissant rien à l'histoire italienne. Alors parfois, les noms et les références, je ne les avais pas. Est-ce que cela m'a gêné dans ma lecture ? Absolument pas. Simonetta Greggio sait transmettre l'ambiance, les éléments importants de l'histoire italienne. Alors même si je n'ai pas retenu tous les noms, que j'ai compris certains éléments sur le tard, j'ai véritablement voyager dans le temps et dans l'espace. On s'imagine tellement les personnages, les lieux, le moments... les odeurs parfois, les sentiments beaucoup... la colère aussi. Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Nous sommes tous gris. Certains gris foncés. Que se cache derrière le masque de la Dolce Vita ? Cette période porte-elle bien son nom ?

Ce livre m'a fait beaucoup réfléchir. Ma  grand-mère est italienne, j'y vais tous les ans, je connais l'Italie... du moins c'est ce que je croyais. Ce livre m'a également permis d'ouvrir le dialogue avec ma famille, sur un passé dont j'ignorais l'existence. Et l'autrice... la question qui me reste en suspend est : qu'elle relation entretient-elle avec son pays d'origine ?

Bref, je n'irait pas plus loin, je laisse découvrir. Mais pour une fois, je mentionnerai que c'est un livre lourd à porter, parfois compliqué, qui demande de la concentration et qui parle beaucoup de politique et faits divers. Alors il n'est peut être pas adapté à tous les lecteurs
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L'ourse qui danse

Un petit livre entre poème et récit initiatique

Un jeune inuit séparé de sa famille et élevé et occidentalisé souhaite revivre comme ses parents et retrouver leurs pratiques ancestrales.Pour cela il va revêtir le costume traditionnel de son père et affronte la nature seul plusieurs mois.une magnifique rencontre avec l’Ourse

Ce livre est un plaidoyer en faveur du respect des cultures ancestrales , inuites dans ce petit roman qui se lit très facilement mais qui m’a ému
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L'ourse qui danse

C’est un livre très poétique, écrit comme un conte initiatique ou philosophique.

Mais tout est ancré dans une réalité documentée qui nous entraîne très facilement dans la connaissance de la culture inuit du nord du Canada.

Le récit évoque pour commencer la difficulté des personnes d’origine inuit à choisir entre leur culture et la modernité.

Puis l’aventure commence.

La relation à la nature, aux animaux. au froid,à la solitude, à l’isolement, à la vie, à la mort du point de vue de la culture inuit est étonnante et fascinante. La logique de notre monde ne s’applique pas dans celui-là.

Malgré la violence de certains passages, le narrateur nous emmène dans la communion avec son univers.

On en ressort étonnement ému et proche de l’ourse et du narrateur.

Extrêmement bien réussi.

J’ai lu que c’était une commande du musée des confluences de Lyon à l’auteure : bravo Mme Greggio.
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L'odeur du figuier

Un joli recueil de 5 nouvelles entre nostalgie et espoir. Quelques tranches de vie, en Italie, taillées avec poésie pour parler de l‘amour, de la séparation et de la solitude, notre lot commun à tous quoi que l'on fasse... Le lien entre elles est l'odeur du figuier qui reste à l'esprit comme un souvenir d'enfance parfumé de nostalgie et teinté d'espoir.

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L'ourse qui danse

Le principe de cette collection est de donner carte blanche à un auteur à partir d’une œuvre du musée. Et pour ce tout petit livre de 80 pages, c’est une sculpture « ours dansant » de l'artiste inuit Davie Atchealak qui sert de prétexte à l’auteur Simonetta Greggio. Fascinant. Nous suivons un homme inuit intégré dans la société occidentale, mais qui retourne à ses origines de chasseur. Son affrontement avec une ourse va bouleverser sa vie. Une citation : « Il est dit dans nos comptes que c'est seulement après la rencontre avec l'ours qu'un petit garçon passe du stade de l'enfant à celui d'homme. » YR
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L'ourse qui danse

Récit court et efficace. En quelques pages l'auteur nous emporte dans ces terres sauvages, rudes, froides partager le destin des inuits. Un conte initiatique !

Beau

Magistral





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Elsa mon amour

Une envie de découvrir Elsa Morante, par le biais de cette biographie romancée. Au début j'ai trouvé ce texte très décousu; et puis petit à je suis rentrée dans l'histoire. J'ai aimé cette femme forte et fragile le livre m'a donné envie de lire Elsa Morante, Pasolini, redécouvrir Malaparte, et moi qui avais aimé les livres de Moravia je n'ai pas trop aimé le bonhomme dans ce texte.
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L'odeur du figuier

Des nouvelles sensuelles aux parfums italien et parisien. La "dolce vita ", mais aussi son envers cruel.
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Nina

Très franchement je ne pensais pas que ce serait un tel coup de coeur pour moi 😆

Cela démarre doucement avec la lettre d'Adrien, qui perso ne m'a pas parue longue.

Une histoire d 'amour avec un grand A dont on ne se remet jamais car inachevée.

Des non dits des amours d'adolescence mais qui ont perduré malgré la distance, le silence et les années...

On se dit que tout ca est un tel gâchis et pourtant... Très belle écriture vraiment touchante ... J'ai beaucoup aimé 😆
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Elsa mon amour

Pas facile de se glisser dans la peau de son idole. C’est pourtant l’audacieux pari tenté par Simonetta Greggio dans "Elsa mon amour". Elle y prend le parti d’écrire une biographie romancée d’Elsa Morante à la première personne du singulier, comme si Simonetta était Elsa, comme si Elsa était vivante. Arrivée à la fin de sa vie, Elsa se souvient par bribes des moments clés de son histoire et écrit son propre roman intime. Incarnation d’une Italie d’après-guerre étincelante de création, d’art, de beauté et de contradictions, Elsa Morante est elle-même un paradoxe, à la fois idolâtrée et méconnue. Sa vie étonnante navigue entre fiction et réalité, entre rêves et désillusions, entre chagrins et amours et l’écriture de Simonetta Greggio, pourtant fluide et délicate, manque de souffle pour épouser cette fantaisie tragique. Je suis sorti de ce voyage avec une impression de survol, une sensation d'effleurement de la vie de ce génie littéraire oublié même si "Elsa mon amour" rend un bel hommage à la Morante.
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La Douceur des hommes

Premier roman de Simonetta Greggio qui signera ensuite La Dolce Vita et les nouveaux monstres. Premier essai où Constance nous raconte la vie bien remplie, triste et joyeuse de Fosca au crépuscule de sa vie.
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Dolce Vita: 1959-1979

« le théâtre doit être ce que le théâtre n'est pas. »



Simonetta Greggio pourrait très bien reprendre la fameuse citation de Pietro Paolo Pasolini à son compte en en modifiant deux mots : le roman doit être ce que le roman n'est pas.



Et pour le coup, c'est réussi ! Ce roman a tout de l'incroyable fresque romanesque sans en respecter le moindre code. On ne cesse de s'interroger : Dolce Vita : 1959-1979 est-il une peinture ? Une pièce de théâtre ? Une série de tableaux sagement alignés dans une galerie d'art ? Un ensemble de sketchs arbitrairement choisis ? Un objet littéraire non-identifié comme on se plait à dire aujourd'hui ? Je ne sais. Toujours est il que c'est passionnant.



Un vieil homme, le Prince Malo, est à l'article de la mort. Réfugié sur l'île d'Ischia avec le jésuite Saverio, il confesse son histoire douce-amère : celle d'un enfant gâté et débauché, d'une aristocratie décadente et d'une fin de règne qui n'en finit pas pour un pays qui jamais ne sut régler les comptes avec son passé. Entre les lèvres de Malo, les mots filent et s'échappent. Tout y passe : les années de plomb, les affaires de moeurs, les scandales financiers, les attentas à la bombe, les enlèvement, le meurtre d'Aldo Moro, le début des intrigues Berlusconiennes, les manoeuvres au Vatican...



Avec Dolce Vita, la romancière italienne Simonetta Greggio dépeint une vaste fresque politique et sociale de l'Italie de 1959 à 1979, énumérant, les unes après les autres, toutes les sales affaires qui ont entaché le pays et continuent de le salir aujourd'hui. Des Brigades Rouges à la loge maçonnique P2 en passant par le meurtre de Pasolini, autant de faits divers que Simonetta Greggio nous livre en de plus ou moins longues scénettes, toutes plus truculentes et passionnantes les unes que les autres, déposées en vrac, sous nos yeux. Si certaines semblent un peu obscures pour une non-initiée, piètre connaisseuse de l'histoire Italienne après le XVIème siècle comme moi, elles témoignent d'une infinie richesse, d'un véritable travail de journaliste d'investigation et d'un remarquable art de la narration.



Le roman couvre vingt années. Vingt petites années au cours desquelles la face de l'Italie change du tout au tout. Après l'effervescence des années 60, années de liberté, d'émancipation, de débauche et de luxure parfois, viennent la répression, les affrontements constants entre les forces d'extrême gauche et les néofascistes, et la confusion la plus totale. La mafia traite avec les services secrets américains, le Vatican mouille dans les pires scandales financiers et de moeurs, Bologne et Milan meurent sous les bombes artisanales, dans des bains de sang.



C'est un livre parfaitement documenté que nous livre la brillante Simonetta Greggio, un roman qui se dévore d'un seul tenant, un livre infiniment plaisant. L'écriture est vive, emportée, parfois orale, intempestive, cinématographique. On entend les coupes de champagne tinter, les balles s'enfoncer dans les coeurs, les rires et les larmes s'entrechoquer. Et l'on se sent un peu privilégié aussi,

d'en avoir appris un peu,

d'en avoir appris beaucoup.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Elsa mon amour

Lu dans le cadre du prix des lecteurs du salon littéraire La grande évasion de Pessac 2019.

Ce roman brillant dresse le portrait de la flamboyante Elsa Morante. Son enfance entre dénuement et faste, entre sa mère qui adule le talent de sa fille-écrivain et sa marraine qui lui fait côtoyer la richesse.

Une écriture très poétique qui donne envie de découvrir l'oeuvre d'Elsa Morante que je ne connais pas. Certains passages digressifs font cependant perdre de la force à ce récit.
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Elsa mon amour

Un amour éternel



Elsa Morante, la prodigieuse est le sous-titre révélateur du dernier roman de Simonetta Greggio, consacré à cet écrivain, comme toutes les deux aiment être définit et non des écrivaines. Cette adoration pour cette femme à la vie sulfureuse dans une Italie de la dolce Vita accouche d’un roman témoignage Elsa mon amour, ce petit bébé au frontière imaginaire, au cœur biographique à l’âme sensuelle.

Petite présentation de Simonetta Greggio, née le 21 avril 1961 à Padoue en Italie, est une romancière française, débutant comme journaliste dans des revues françaises puis son premier roman édité en 2005 sous le tire de La Douceur des hommes, paru chez Stock, puis d’autre romans parurent comme Dolce Vita 1959-1979, éditions Stock. Finaliste du prix Renaudot et du prix Interallié, en 2010, au total plus de 12 romans.

Elsa mon amour ressemble à une porte ouverte vers Elsa Morante à différents moment de sa vie, comme si nous étions invités à vivre ses émois avec elle, spectateur de ses états d’âmes et de sa vie qui de scènes en scènes, devient le théâtre de sa propre existence. Un de mes libraires lors de ma rencontre avec ce roman biographique, me disait que c’était une biographie à l’américaine, prendre un événement pour l’approfondir, comme si nous étions ce décors pour la vivre encore et encore, nous devenions en quelque sorte le regard du passé pour ce présent de lecture.

De prime à bord je ne connaissais pas du tout cet écrivain Elsa Morante, juste son époux Alberto Moravia, puis aussi Malaparte, mais depuis je suis parti chez mon libraire favori pour acheter La Storia pour me plonger dans cette œuvre majeur de Morante.

Il y a toujours une fascination lorsque l’auteur d’une biographie prend la voix de l’artiste qu’il met en scène, il y a toujours une double voix qui résonne dans ma tête comme un schizophrène, celle de l’auteur entremêlé avec le héros, un duo d’un son unique, celui de la prose du roman, ce refrain fredonné par l’auteur de la biographie. Elsa Morante se matérialise soudain comme une héroïne vivante du roman, elle nait devant nous, pour nous faire revivre sa vie.

Cette mélancolie de la pluie berce beaucoup cette biographie, comme les larmes de notre héroïne. Sa jeune vie embrasse celui de sa marraine la prenant sous son aile, avec un papa évaporant et son don incroyable pour l’écriture, de son plus jeune âge.

Chaque petit chapitre sème une petite graine de la vie de cette femme, avec un titre simple, J’étais jeune, Il pleut, L’enfant, J’étais une fois, Histoire d’une poupée, Printemps 1918, Visage d’ombre, La ragazza, Mes seins, Ma virginité, Ma marraine, Elsa debout, J’aimais jouer, Il pleut, Un lac, kintsugi- L’art de réparer, R.T.M, Il pleut, Moriavia, Il pleut, Karma, Malaparte, But i loved you, damned !, Un ange veille sur ma nuit, Via dell’Angelo, Le jour de mon mariage, Amour conjugal, La guerre, Le Mal, Tout devint calme, vide et paix, Mensonge et sortilège, Il pleut, Pasalini, 12 février 1945, Malghe Topli Uork, Il pleut, Leonor Fini, J’ai rêvé, Visconti, Il pleut, Quelqu’un m’a dit, L’Île d’Arturo, Bonjour et adieu, Le Mépris, Moon river, Main tenant, Il ne pleut pas, et son dernier paragraphe au titre révélateur Elle est moi Mais je ne suis pas elle Et elle n’est pas moi, conclut à merveille ce roman. Tous ces titres sont comme une petite chanson intime du cœur d’Elsa, avec cette pluie qui sans cesse tournoie son âme, sa vie ses amours.

Elsa Morante flotte comme un soupir dans ces mots empruntés par Simonetta Greggio, avec sa prose la vie d’Elsa étincelle de son esprit de son âme. Ce style direct du je, fait revivre cette grande dame de la littérature dans une roman plus personnel avec en substance ces avis sur le monde qui l’entoure, de ces amours, de ses amis, de ses émotions. Quel plaisir de pouvoir découvrir des personnes sous l’œil acides et critiques d’Elsa sous la plume de Simonetta Greggio, comme Malaparte, Pasolini, son mari Alberto Moravia, Visconti. Je lis avec beaucoup de plaisir les anecdotes choisies par Simonetta Greggio comme des petits tableaux de vie s’animant devant moi, certaines huiles peintes de mots d’Elsa elle-même, glanés ci et là par notre écrivain tinte en moi comme le son d’une cloche au début d’une messe, ce bruit reste en moi, ce son pénètre ma personne, je les ressent au fond de ma chair pour les savourer et me fondre dans cette époque et ce milieu inconnu. Voici quelques-unes pêle-mêle de ses anecdotes.

J’aime la dualité de cette femme, s’inventant sa première fois avec homme mature pour enjoliver son fantasme de jeune fille, un mensonge croustillant et le jouet qu’elle deviendra sous les mains de Visconti, cet homme homosexuel, de cette liaison pervers, la vie près de cet homme était pour elle, « andonte allegro », lui offrant son chat Arturo.

« Tomber amoureuse d’un homosexuel permet beaucoup de choses. DE rêver. D’implorer, de souffrir-et de ne pas tromper son conjoint. »



Son premier roman Mensonge et sortilège est le fruit des ténèbres, elle voulait une épopée, une tragédie, c’est en fait pour elle un opéra. Elle parlera de son bacille des ruines 20 ans plus tard dans son roman éponyme La Storia.

De Naples, Elsa Morante dira « Il faut avoir lu La Peau de Malaparte pour comprendre ce que c’était la ville. » De cet homme Malaparte aura une complicité trouble avec son mari, la complexité est diffuse dans cet être, comme ses écrits, j’ai à ma grande surprise acheté des romans de cet auteur et lu Le soleil est aveugle pour continuer l’histoire de ce roman, découvrir cette prose baroque surtout et nourrir mon appétit de lecture croissante, une véracité de plaisir.

Je finirais par le passage du film Le mépris avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, mise en scène de Jean-Luc Godard, d’après le roman d’Alberto Moravia, une petite éclaircit de l’éclat de ce film « ennuyeux et admirable » où Elsa reconnait dans ces mots les disputes passées avec son mari, comme écho profond et lourd traversant le temps pour perdurer l’amour maladroit entre ces deux amants mariés, puis séparé sans divorcer.

C’est un roman initiatique personnellement, il m’ouvre un univers peu connu celui de la littérature italienne de cette époque, de cette vie italienne, avec ce septième art comme refuge, pouvoir apprendre et aimer un monde nouveau, c’est de ce roman cette force, cet atout, la découverte. Simonetta Greggio s’identifie parfaitement à cette femme qu’elle encense depuis son enfance, c’est sa muse, son idéale, un miroir d’identité, ce roman est une déclaration d’amour pour cette grande dame de la littérature Italienne et je terminerai par cette phrase de Simone Weil.

« Notre vie réelle est plus qu’aux trois quarts composée d’imagination et de fiction ».

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L'odeur du figuier

Ce livre m’a été offert pas mon libraire. Sans livre, je m’y suis donc plongée même si je ne suis pas amatrice de nouvelles. J’ai lu les deux premières sans grande conviction. Je ne sais même plus de quoi ça parle !
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L'homme qui aimait ma femme

Par le titre alléchée, je me faisais une joie de découvrir cet auteur.



Dans le Paris des années soixante, deux jeunes frères Yann et Alexandre, vont rencontrer la séduisante Maria.

Si les premières années de leur vie d’étudiant ont la liberté et la saveur de cette époque, imprégnées par le cinéma de la nouvelle vague (d’ailleurs le titre du livre raisonne avec le film de Truffaut «L’homme qui aimait les femmes») et les idées des nouveaux penseurs, on sent bien qu’un drame se tisse dans les mailles de leur destin.



J’ai eu beaucoup de plaisir au début de ma lecture, d’autant que c’est une période que j’aime particulièrement, mais mon enthousiasme s’est essoufflé au fil des pages. Le récit se perd dans un mélo et les personnages se transforment doucement en caricature d’eux-mêmes.

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Black messie

Tout d’abord un grand merci à Babelio et aux Editions Stock qui m’ont permis de découvrir ce roman qui avait particulièrement attiré ma curiosité, roman nous contant la traque à Florence d’un tueur de couples, en alternant les points de vue des enquêteurs, d’un professeur et du tueur.

Malheureusement, je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à réellement entrer dans l’histoire et à m’intéresser aux personnages.

Certes l’écriture est d’une très grand qualité, tranchante, épurée, et son rythme saccadé traduit parfaitement le manque total d’humanité du tueur, ses obsessions, sa folie pure. Mais elle fait du roman un vrai bloc de froideur et de noirceur, dans lequel on doute de tout et de tous, sans jamais vraiment s’attacher à quiconque, ni chercher à comprendre qui que ce soit. Seule exception : l’enquêteur principal, qui confronté au pire de l’humanité, se raccroche autant qu’il peut à l’amour absolu qu’il porte à ses filles.

Par ailleurs le personnage du professeur m’a posé problème, : j’ai en effet eu du mal à l’intégrer dans le récit, sans jamais vraiment comprendre ce qu’il faisait là et apportait réellement ; par moment je me suis même perdue dans l’histoire secondaire (le décès de sa femme il y a des années) sans trop en saisir la fin.

Par contre, la description de Florence en filigrane tout au long du roman est tout simplement magnifique : une Florence noire, brutale, mais malgré tout somptueuse, intemporelle, magique. Une Florence qui vous donne envie d’y passer des jours à flâner dans ses rues, ses musées.

Bref, un avis très en demi-teinte finalement, avec tout de même une bonne part de déception, malgré la beauté de l’écriture.


Lien : http://desmotssurunepage.ekl..
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Black messie

En Italie, des meurtres sont commis selon le modèle de crimes perpétrés près de quarante ans auparavant. S’agit-il du même coupable, jamais arrêté, ou s’agit-il de copieurs ? Le capitaine Jacopo D’Orto, cinquante-six ans, va devoir répondre à cette question.

Le livre est construit selon une suite de courts chapitres. Le narrateur de chaque chapitre change à tour de rôle et l’on passe d’un des personnages du roman à un autre.

J’ai trouvé ce roman inutilement violent. J’ai l’impression que cette violence ne sert qu’à cacher un manque de consistance, d’intrigue et de fil conducteur.
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Black messie

Simonetta Greggio change de registre ! Après les deux tomes de Dolce vita et des Nouveaux monstres qui évoquaient les années de plomb en Italie, elle flirte avec le polar et revient sur "le monstre de Florence", une affaire de meurtres qui a secoué l'Italie et qui n'a jamais été vraiment résolue ! Le tueur en série a d'ailleurs inspiré le personnage d'Hannibal Lecter...

(pour une vue sur cette série de meurtres, voir ici )



De 1968 à 1985, il tue huit fois, en suivant un rituel quasi immuable : il surprend des amoureux en pleins ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limites : les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés. L 'enquête elle-même devient monstrueuse : 56000 pages de dossier, des dizaines de milliers de personnes interrogées, des procès retentissants, trois hommes arrêtés, condamnés à de lourdes peines.

Narration un brin déroutante quand les mots s'étalent en logorrhée, intrigue parfois téléguidée (que vient faire Charles Manson dans cette affaire ?), et même si j'ai eu la sensation d'être un peu passée à côté, ce roman se lit pourtant d'une traite.

Les personnages, Jacopo le flic, Miles le prof de littérature, Indie sa fille, sont habilement travaillés et permettent de s'attacher à l'histoire qui flirte avec l'ésotérique et les sociétés secrètes. La conclusion de l'affaire toutefois est un peu facile, l'alternance de point de vue narratifs tentant d'expliquer ce qui s'est passé sans que cela soit réellement convaincant et crédible.

Mais il y a Florence, la ville, en points de suspension, dans sa splendeur et sa décadence !..
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Nina

Avant de se donner la mort,Adrien écrit une lettre à Nina.Nina c'est la petite fille de 10 ans qu'il a rencontrée et qu'il retrouve plusieurs années de suite en Italie,c'estaussi son seul et unique amour.

Il se rate et tombe dans le coma.

La famille et les amis défilent autour de son lit et Nina qui a connaissance de sa lettre arrive aussi...

Livre écrit avec la romancière italienne Greggio Simonetta.

Des personnages sympathiques,un style alerte,une bien jolie histoire.

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