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Critiques de Simonetta Greggio (361)
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La Douceur des hommes

Quand Fosca, sa grand-mère de coeur meurt, Constance repense alors aux paroles échangées, au dernier voyage qu'elles ont fait ensemble et pendant lequel Fosca s'est confiée à elle et lui a parlé de toute sa vie et surtout des hommes. De sa vie dont Constance découvrira aussi d'autres aspects au travers de lettres et de journal intime retrouvés au fond d'un placard...



Se plonger dans La douceur des hommes c'est se plonger dans la relation douce et forte que lie Constance à Fosca. Les deux femmes se sont rencontrées un jour à Venise, et Constance est devenue aussi importante que la petite-fille de Fosca. Dès les premières pages on ressent ce qu'elles partagent ensemble, ce lien puissant qui les unit. Les deux, bien que terriblement différentes, se sont bien rencontrées.



Avec ce roman c'est comme si l'histoire nous était contée doucement sur l'oreiller, on se laisse bercer par les confidences de Fosca qui nous fait sourire par sa sincérité parfois déroutante. Sans pudeur alors qu'elle va bientôt mourir, elle se livre à Constance sur sa vie, sur l'amour et sur tout ces hommes qu'elle a aimé. Sur ses relations fortes et fragiles à la fois et sur cet amour qui l'a blessé mais aussi comblé.



La douceur des hommes c'est une vie racontée d'une personne à une autre, ce sont des derniers instants partagés pour que quelqu'un se souvienne de ce qu'on a fait et été, des confidences qui nous font revivre quelques moments passés mais aussi une sensualité dévoilée.



Livre sans grande prétention, pas de grande intrigue et une fin assez prévisible, La douceur des hommes réussit à nous faire passer un très bon moment. C'est un roman doux, simple mais attachant. Un livre qu'on lit en souriant, touché par Fosca a laquelle on s'attachera très vite mais aussi à Constance qui se dévoilera peu à peu au fil des pages. Roman court, Simonetta Greggio réussit pourtant à en faire une véritable réussite, à nous faire chavirer le coeur en quelques pages et à nous démontrer que les souvenirs sont ce qu'il nous restera toujours quoi qu'il arrive alors autant s'en faire avec tout ce qu'il y a de plus beau possible.



Si vous souhaitez passer un petit moment de lecture simple, tendre et doux en compagnie de deux femmes attachantes, La douceur des hommes de Simonetta Greggio est disponible aux Editions Le Livre de Poche.
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Les mains nues

Un roman complexe et beau, tant par le style de Simonetta Greggio, auteur italien qui écrit dans une langue de Molière toute en dentelle, que par les profondes réflexions sur la vieillesse, l'opiniâtreté et la beauté d'un métier qu'offre ces belles pages d'écriture.
Lien : http://lire-ecouter-voir.com..
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Nina

superbe livre qui vous emmène tout au long des pages dans la folie de l'amour éternel...
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Nina

Adrien veut mourir. Le cocktail de médicaments est prêt, nulle attache ne le retient. Son meilleur ami est en voyage, il n’a plus de contact avec son frère, pas de compagne. Mais avant de se donner la mort, Adrien veut conclure son histoire inachevée. Écrire une dernière fois à Nina, son amour d’enfance et d’adolescence, l’intensité du sentiment qu’il a toujours éprouvé pour elle. Lui avouer qu’il n’a pensé qu’à elle, pendant toutes ces années et que cet amour-là l’a empêché de vivre. Adrien va donc écrire, dans son appartement vide où seule une vieille gouvernante vient le visiter, une longue lettre d’amour, où il expose avec une infinie délicatesse sa passion et son désespoir. Il va ainsi revivre tous ces étés magiques passés à Ravello, sur la côte italienne, avec Nina et toute une bande de leur âge. Les secrets partagés, les goûts inoubliables de l’enfance, les défis, les serments. Adrien et Nina, leur relation solaire, fusionnelle, une certitude. Mais voilà, timidité, fierté, ni lui, ni elle n’ont pu lors de leur dernier été se dire leur amour. Dévoré de regrets, Adrien, dix ans plus tôt, a bien déjà tout dit dans sa première lettre. Pourquoi Nina n’a t-elle pas répondu ? Tout aurait pu être différent. Passion, mélancolie et drame, Simonetta Greggio et Frédéric Lenoir ont composé à quatre mains un roman bouleversant d’amour absolu.
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Nina

Voilà, à mon sens, un parfait roman…de plage !

Autant j’aime la plume de Simonetta GREGGIO quand elle parle d’Italie (et les quelques jolis souvenirs d’étés italiens dans ce roman doivent être de sa main), autant là, je suis restée presque de marbre en lisant ce livre.

Sans doute une trop grande facilité dans l’intrigue (le gentil / sa belle amoureuse / le frère jaloux / le meilleur pote / la bonne dévouée / le chien fidèle / l’odieux mari), sans doute trop de bons sentiments (ça commence à m’agacer ces histoires très manichéennes, on sait que dans la vie tout n’est ni tout blanc ni tout noir..), sans doute le côté «Frédéric Lenoir» qui fait sa pub pour une humanité fraternelle et aimante …D'ailleurs, je préfère cet écrivain dans «L'oracle della luna» que dans ses traités religieux.

Je ne sais pas pourquoi je suis restée en retrait, il y a de jolis passages (les premiers émois amoureux avec l’Italie en fond) mais il y a aussi du presque sirupeux écoeurant. Finalement, ce roman aurait pu être «intéressant » si le héros était vraiment mort ?

Donc, bof, lecture d’été, lecture un peu eau-de-rose qui m’a déçue.
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Les mains nues

N°356– Aout 2009

LES MAINS NUES – Simoneta GREGGIO– Stock.





J'aime bien les artistes italiens, les différents articles de cette revue en attestent. J'ai donc lu ce roman, dont je ne connais pas l'auteure et dont j'apprends qu'il est écrit directement en français, avec une curiosité favorable, d'autant que le style narratif se teinte parfois d'une agréable poésie.



L'histoire, puisqu'il faut bien commencer ainsi, est celle d'un retour brutal d'un passé qu'Emma aurait sans doute souhaité révolu « Je me vois à travers les années, une série de poupées russes, la plus petite, toute neuve, loin dans le temps, la dernière encore debout dans son vernis écaillé ». Emma, donc, 43 ans, célibataire, vétérinaire de campagne, à la vie rude, solitaire mais sexuellement libérée et ne vivant que pour son travail, reçoit un soir la visite de Giovanni, bientôt 15 ans, en rupture avec sa famille et dont elle a jadis connu les parents, Raphaël et Micol, partageant avec eux quelques années d'une jeunesse qu'elle aimerait mieux oublier.



Avec cet adolescent, c'est donc son passé qui lui revient en pleine figure et, calée dans son quotidien solitaire et laborieux, Emma souhaiterait que Giovanni parte au plus vite, mais il n'en fait rien et s'installe entre eux une relation ambiguë qui se transforme rapidement en liaison amoureuse. A cause de l'âge des deux amants, cela devient tabou, Giovanni n'est plus un enfant mais pas encore adulte, il y a donc détournement de mineur et la chose, bien sûr se termine devant les tribunaux. Le juge cherchera à comprendre et pour cela fouillera dans le fameux passé qu'on aurait souhaité définitivement enfoui.



C'est que, avant le mariage de Raphaël, Emma et lui ont été amants, qu'il avait voulu renouer leurs relations intimes longtemps après son mariage mais qu'elle avait refusé puis sans doute accepté et cette visite de Gioavanni c'est un peu, sans qu'il le sache, comme souffler sur de vieilles braises mal éteintes, raviver des souvenirs qu'on voudrait à jamais effacés.



Et puis, la liaison révélée, il y a ce déferlement médiatique, les journalistes charognards qui se croient tout permis au nom de l'information mais qui sont surtout avides de scoop et pour cela n'hésitent pas à dire et à écrire n'importe quoi, à bousculer quiconque pourra s'opposer à ce qu'ils fassent « leur métier ». D'autant qu'à la campagne, une femme vivant seule, sans enfant et sans homme à ses côtés, cela inquiète[« Non, les braves gens n'aiment pas que, on suive une autre route qu'eux » chante Brassens] ! Il a y aussi cette vindicte populaire allumée par la presse pour faire vendre du papier, et qui se croit obligée de se nourrir du scandale et de recouvrir d'opprobre au nom d'une morale désuète ce qui n'est après tout qu'une aventure amoureuse dont ceux qui la dénoncent rêveraient peut-être pour eux-mêmes sans oser se l'avouer. C'est ici un tabou qui a été bousculé, une vengeance ainsi vidée qu'Emma assume, un témoignage émouvant sur la solitude et sur la déconvenue amoureuse d'une jeune femme qui voit son amour de jeunesse lui échapper. Raphaël ne s'est-il pas vu forcer la main par la fausse promesse de Micol d'un enfant à naître, ce Giovanni justement qui, après toutes ces années revient auprès d'Emma, comme pour lui donner enfin l'amour qu'elle n'avait pas eu avec Raphaël? C'est l'expression d'une vengeance entre deux femmes amoureuses du même homme, comme si une justice immanente existait, différente bien sûr de la justice des hommes qui passe et peut-être apaise?



Mais, heureusement, à la fin, les choses reprennent leur vraie place, l'espace s'emplit de gestes quotidiens à l'image de cette nature si joliment évoquée.



 Hervé GAUTIER – Aout 2009.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Les mains nues

Emma est vétérinaire, elle vit seule à la campagne, en contact étroit avec la nature. Son métier est tout pour elle. C’est les mains nues qu’elle va sortir les veaux de l’utérus de leur mère. Petit à petit, Emma se raconte, elle dit les trahisons qui l’ont amenée là où elle vit. Celle de Raphaël, qu’elle a aimé et qui lui a un temps préféré Micol, qui était aussi l’amie d’Emma. Celle de Micol qui s’est attaché Raphaël en lui faisant un enfant, Gio. Plus tard, lorsque Raphaël est revenu vers elle, Emma l’a renvoyé vers son foyer, vers Micol et les enfants, encore blessée par le passé, et elle a fui vers la campagne.

Les années ont passé. Un jour, Emma a la surprise de voir Gio, âgé de quatorze ans, débarquer dans sa campagne, il a fugué et vient se réfugier chez elle. Il repart chez lui au bout de quelques jours, pour revenir s’installer chez Emma, à la faveur des vacances et en accord avec ses parents. Pour Emma, habituée à la solitude, la présence de Gio réactive des sensations de jeunesse et de liberté, qu’elle n’avait plus éprouvées depuis longtemps. Ils deviennent amants. Mais lorsque Micol découvre leur relation, Emma doit faire face à la justice et à la réprobation de son entourage.



En cherchant sur Internet la photo de couverture du livre pour illustrer ce billet, je remarque le bandeau qui l’accompagnait lors de sa parution, avec la mention « Le diable au corps ». Je trouve que cette mention est vraiment trompeuse, car la relation entre Emma et Gio tient une place assez réduite dans cette histoire, même si elle constitue évidemment un pivot dans l’existence d’Emma. L’auteur reste très sobre dans sa description des relations entre la jeune femme et l’adolescent, même s’il est clair qu’elle en assume complétement le côté amoral. D’ailleurs, les moments que passe Emma en compagnie de Gio sont vraiment des instants de bonheur, comme une récompense des expériences douloureuses du passé, et qui lui serviront à supporter la suite des évènements.



J’ai beaucoup aimé dans ce livre le rapport d’Emma à la nature et aux animaux qu’elle soigne avec passion, ainsi que les souvenirs de sa mère, évoqués avec une grande tendresse. En revanche, j’ai moins apprécié la narration des relations entre Emma, Raphaël et Micol, un peu caricaturales à mon goût.

Mais l’impression globale à l’issue de cette lecture est plutôt positive et je lirai certainement les autres livres de Simonetta Greggio pour la découvrir davantage.
Lien : http://ruedesiam.blogspot.fr..
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Nina

Avant de se suicider, Adrien repense à son première amour d'enfance Nina qu'il n'a jamais oublié. Il décide de lui écrire une dernière lettre avant d'avaler un mélange de médicaments où il va lui faire une longue déclaration d'amour.Suite à son geste, Adrien tombe dans le coma.Cette lettre va bouleverser plus de monde qu'il ne pouvait imaginer



J'avais un peu peur de tomber sur une histoire d'amour manquée un peu remplit de guimauve mais non ce livre est très bien écrit, histoire émouvante,touchante.

Du coup il nous fait repenser à notre tour à notre premier amour, qui sait peut être que certaines personnes vont essayer de le retrouver suite à la lecture du livre. Morale du livre : oser pour ne rien regretter, ça évitera des années de malheur
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L'homme qui aimait ma femme

Entre Alexandre, le grand frère extraverti et volage, et Yann, le petit frère prodige de la réflexion et de l'étude, une jeune femme Maria, belle et séduisante, qui ne sait choisir entre ces deux extrêmes.

Avec l'homme qui aimait ma femme, Simonetta Greggio nous propose un conte doux-amer sur l'amour. Entre la passion dévorante et l'amour profond et spirituel, lequel apporte le bonheur ? Y a-t-il un véritable et seul bonheur ?

Sur cette question de l'amour, l'auteur lance des pistes de réflexions. On a parfois un peu de mal à saisir ce que recherche Yann, en quête d'absolu, mais on se laisse bien captiver par ce trio romantique qui oscille entre moments de grâce, de trivialité et de tragédie.

En somme, un court roman sur l'amour et ses différentes facettes, doux et amère à la fois !
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L'odeur du figuier

Recueil de nouvelles. La première parle d'un couple fusionnel qui passe l'été dans la mer, le soleil, le sel, la chaleur et l'isolement. Le couple se craquelle.

Les autres nouvelles sont écrites à partir d'histoires d'amour de l'auteur.

Simonetta Greggio écrit bien. Très bien même. Une écriture sensuelle, riche de goûts, de sensations, d'émois.

Mais si j'ai aimé son écriture qui attrape, qui capte, je n'ai pas aimé ses histoires. Je m'y suis ennuyée. Pourtant on sent la vie mordue, griffée, giflée, juteuse, brûlante sous sa plume. Mais il y a quelque chose qui manque. Dommage.



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La Douceur des hommes

Premier livre que je lis de cet auteur, et je vais continuer à la lire.

Je donnerais un conseil pour ce livre ne pas tenir compte de la quatrième de couverture. C’est bien plus que ça ce livre.

Pour moi ce roman se passe en deux temps, en premier, l’histoire de Fosca, 87 ans, qui au cours d'un voyage en voiture de la France vers l'Italie, raconte à Constance, une jeune femme de trente ans, sa vie. Qu’elle a aimée, voulue, choisie, subit quelque fois, le tout sans pudeur, avec sa joie de vivre, son rayonnement et le sourire, toujours. En second, Fosca n’ayant pas eu le temps de tout révéler à Constance, lui laisse un courrier qui la conduit sur des carnets. Je ne vous dirais rien de plus.

C’est un livre sur l’amour, mais surtout une très belle histoire d'amour qui se cache dans cet ouvrage au milieu de toutes les histoires qui nous sont racontées. A découvrir !!!
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L'homme qui aimait ma femme

Deux frères, une femme, un trio amoureux vu déjà des centaines de fois, le tout ponctué par des cours de philosophie, des textes littéraires qui allongent le livre mais n'amènent rien au récit. Peu de plaisir reçu par ce livre.
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L'homme qui aimait ma femme

J'ai été trop occupée à comprendre qui parlait à chaque chapitre (Maria, la femme aimée ?Alexandre le frère choisi et infidèle ? Yann le cadet blessé ? Allis qui raconte leur histoire ?), et un peu noyée dans les nombreuses références aux penseurs en tout genre, pour plonger vraiment dans ce drame amoureux traitant de l'infidélité et du sentiment de possession. La forme m'a gâché le fond et j'ai regretté l'écriture si douce et forte des premiers livres de Simonetta Greggio qui me donnait envie de cueillir chaque phrase. A trop vouloir dire, son propos m'a échappé. Mais je termine le livre en me disant "je le relirai", ce n'est donc pas une si mauvaise lecture...
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Dolce Vita: 1959-1979

Très beau et très fascinant ouvrage, où un homme, le Prince, Malo pour les intimes c'est-à-dire à peu près tout le monde, raconte la vie de l'Italie en ce qu'elle se confond avec la sienne, à son confesseur --jésuite, profondément ennuyé puis enrollé par le Prince et au fur à mesure (on se doute qu'il ne s'agit pas de n'importe qui) se déroule une histoire éponyme où les forces politiques son mues par les passions humaines, et comme dans la Dolce Vita, les évènements sans lien apparent se révèlent en réalité tous très étroitement imbriqués par quelques forces telle le Vatican, les secrets inavouables, l'homosexualité refoulée.les complicités trop évidents entre banquiers, policiers,magistrats.



La dame Greggio écrit un très beau français qui lui permet d'avoir une certaine distance par rapport à ce tumulte que sont les vingt années qui défilent dans ces pages.



J'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai regretté que ce ne fut pas un chef d'oeuvre car tous les ingrédients y sont ! Je me suis alors demandé, que lui manque-t-il à ce livre pour être parfait? Il me semble que ce qui manque est en fait la surabondance, trop de gens, de faits, d'évènements qui ne sont pas tous racontés avec la même voix. Simonetta Greggio hésite parfois, elle hésite sur qui raconte et cela est une erreur. Du coup la voix du roman se dilue. Et cela entraîne une erreur de rythme: le feu follet change trop vite, les 2 pages et demi en moyenne de chaque unité sont trop courtes, et simultanément il y a un rythme trop implacable, une unité de ton trop parfaite. Il manque un crescendo.



En dehors de cela c'est un très beau livre et sonde l'histoire de l'Italie à travers ce prisme révélateur qu'est ce permanent dévoilement vécu par les italiens pendant ces années terribles.

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Col de l'Ange

Nunzio, architecte célèbre, disparaît subitement, sans laisser le moindre indice à son entourage. Il vient de mourir et va passer quelques jours à "flotter" autour de Blue, son amie de toujours, mannequin à la beauté irrésistible.

La suite sur mon blog.
Lien : http://histoires-de-livres.o..
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Dolce Vita: 1959-1979

"Que disais-je ? La Dolce Vita, l'Italie d'alors ... " (page 63)



L'Italie des années 1960 et 1970, c'est celle des Brigades Rouges, de l'assassinat d'Aldo Moro, de la loge P2, de la Dolce Vita, de Pier Paolo Pasolini, des derniers guépards, de la libération sexuelle, des premières mini-jupes, des derniers feux de l'aristocratie oisive et licencieuse, et des débuts du féminisme. Simonetta Greggio nous y entraîne dans un vertigineux tourbillon (dont l'ambition n'est pas sans rappeler le non moins bon Waltenberg).



La forme, d'abord, surprend. Le récit alterne en effet la confession de Malo, prince mourant à Ischia en 2010, et les instantanés et les tableaux de cette Italie de la Dolce Vita, le tout sans fil chronologique bien défini. De fait, j'ai eu un peu de mal à m'adapter à ce rythme qui me désorientait au départ, mais c'est lui qui donne son originalité et son côté "cadavre exquis" au livre.



On replonge ainsi dans une ambiance, depuis les orgies des dandys de la noblesse romaine qui donnent ses notes légères au début du livre, jusqu'au climat de plus en plus tendu et oppressant des années 1970, des attentats et des assassinats politiques qui révèlent des connexions dangereuses entre le pouvoir politique, les services secrets, les loges maçonniques douteuses, l'Eglise et la mafia.



Davantage récit que roman, voilà un livre d'atmosphère, qui donne envie d'approfondir cette période (avec l'Affaire Aldo Moro de Leonardo Sciascia, par exemple, ou en découvrant Pasolini) et de s'y replonger (d'ailleurs l'auteur nous y invite avec sa filmographie et sa discographie).



Fascinants fantômes et troublants mystères italiens ...



"Vous savez, un jour, par le plus grand des hasards, je me suis retrouvé dans un hôtel de Belgrade à la fin de la guerre des Balkans, et tout d'un coup il m'a semblé comprendre plein de choses. Comme si mes yeux se dessillaient. Comme si toutes ces choses que je savais, soudain, commençaient à avoir un sens. Le hall et le bar grouillaient d'hommes d'affaires, de journalistes, de commerçants, de mafieux, de gardes du corps, de prostitués femmes et hommes, de représentants d'organismes humanitaires catholiques, juifs et islamistes, de vrais méchants armés de gros pistolets. C'était bizarre, on ne savait pas qui était qui. Et ce n'était pas si important, après tout. J'ai pensé voilà, l'Italie, c'est ça." (pages 238-239).
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La Douceur des hommes

Il y a des livres dont on extrait des phrases, collection de mots qu'on emporte en soi, dont la langue souple dit impeccablement...
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Mes nuits sans Bardot

Une femme dépose des mots sous un caillou près d’une maison à Saint-Tropez, ces mots sont parfois accompagnés d’un bouquet de violettes, de confidences et quelque fois de colères.

Une femme se met à correspondre derrière ces hauts murs avec la star qui y vit cachée. Elle attend des réponses, veut comprendre le mythe qui entoure les plus célèbres initiales et cherche surtout à percer la solitude, la sienne et celle de l’artiste.

A travers ces lettres, l’auteure revient sur le mythe BB. A travers des photos volées dans les magazines, elle raconte des fragments de la vie de la comédienne.

Ses premiers pas comme mannequin, ses premières auditions, son premier rôle.

De la brune adolescente à la femme fatale, désormais blonde.

Des grands amours, des amours furtifs, des coups de foudre. Des passions amoureuses toujours débordantes, des ruptures qui se terminent avec une belle voiture, des mariages qui s’étiolent au fil des années.

Des succès cinématographiques, des rôles qui resteront à jamais, des films qui marquent les générations et d’autres qui subiront les foudres de la critique.

Une vie exposée aux yeux de tous et puis le choix de vivre loin des paillettes, de vivre cachée, de ne plus voir sa vie faire la une de la presse à scandales, de ne plus être poursuivie par une horde de photographes en quête de la photo qui vaudra des millions.

De l’actrice à la militante.

De la femme surexposée à la femme cachée.

Les lettres s’interposent à ces instants de vie reconstitués grâce aux souvenirs, aux écrits qui restent et à ceux imaginés par l’auteure.

L’auteure s’amuse même à donner la parole à Bardot, à lui inventer des pensées sur les souvenirs de sa vie.

Un roman touchant qui tout en évoquant le mythe autour de Brigitte Bardot, raconte surtout le portrait d’une femme moderne, d’une actrice et dans le même temps d’une partie de l’histoire du cinéma.


Lien : https://www.quandleslivresno..
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Bellissima

Je n'ai rien compris à l'histoire ! On dirait que l'auteure a ecrit un livre dont il ressort certains passages tres bien ecrit, decrit au niveau paysages..d'une belle poesie mais qui au final a mélanger toutes les pages !

Ca fait l'effet d'une histoire toute decousue ! C est dommage.

Je suis fan de l Italie mais entre elle et P Cognetto je viens d'etre bien decue !
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L'ourse qui danse

Certains petits livres laissent une grande impression. Ce fut le cas avec L'ourse qui danse dès la première phrase :

"Je suis un Homme. Tel est le nom que nous nous donnons les uns les autres.

Pour vous, je suis un Inuit".



A travers la quête d'un homme, c'est un peuple que nous découvrons avec ses renoncements et ses failles. Entre passé et présent, rites de passages et réalités contemporaines, nous plongeons dans le froid arctique, nous marchons sur la banquise, et surtout, nous allons à la rencontre de l'ourse.



J'ai été touchée par cette histoire, par cette relation entre l'homme et l'animal, par cette connexion avec la nature et son côté bestial. Je suis ressortie de cette lecture la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres.







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