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Critiques de Sophie Henrionnet (837)
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Sur les balcons du ciel

À 14 ans, Vadim est un adolescent écorché vif, mutique et solitaire. Son stupide accident à cause d'un chihuahua et d'une voiture sera d'ailleurs vu, aux yeux de sa famille et du milieu hospitalier, comme un suicide. Même s'il n'en est rien, il se rend compte qu'il n'a rien fait pour éviter la Grande Faucheuse. Celle là même qui lui a pris son père lors des attentats du Bataclan, à peine 5 ans auparavant, et son amie, Valentine, il y a un an. Deux deuils dont il peine à se remettre, malgré le soutien de sa maman et de son nouveau compagnon ainsi que l'innocence et les sourires de son demi-frère, Tom. Il s'isole de plus en plus et est, aujourd'hui, incapable de retourner à l'école...

Alma, jolie trentenaire, chirurgien-dentiste, semble une jeune femme épanouie et heureuse. Sauf que Alma ne fait que donner le change devant ses copines, devant ses patients ou ses parents. Son quotidien est rôdé entre son boulot, ses sorties, ses courses à pied et ses relations qui ne durent jamais longtemps. Des hommes qui traversent sa vie depuis six ans et qui, là encore, sont autant de tentatives de croire à un semblant d'équilibre. La faute à un seul homme : Ben...



Deux solitudes. Deux écorchés. Deux bleus à l'âme et au cœur. Et les balcons du ciel comme lieu de rencontre... Une rencontre improbable, insolite et pourtant terriblement salutaire pour chacun d'entre eux. Alternativement, l'on suit le quotidien de Vadim, adolescent presque reclus chez lui, et Alma, jeune femme à qui tout semble réussir, entourée mais ô combien seule. Jusqu'à leur rencontre inévitable. Sophie Henrionnet, en donnant la voix à chacun, réussit parfaitement à endosser les deux rôles. Un langage plus jeune et pourtant réaliste et l'utilisation du « je » lorsqu'elle se glisse dans la peau de Vadim ; des mots plus contenus et soutenus et l'utilisation du « elle » lorsqu'elle se glisse dans celle d'Alma. Deux portraits de deux solitudes attachantes qui donnent un roman touchant, émouvant parfois, doux-amer, empreint d'humanité mais aussi d'une certaine tristesse qui n'empêche en rien l'espoir et la lumière de se faufiler.



Une profonde et douce histoire d'amitié...
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Drôle de karma !

Joséphine, trentenaire, s'est toujours considérée comme une fille moyenne. Taille moyenne, travail moyen et relations amoureuses moyennes. Jusqu'à l'arrivée de Jules dans sa vie. Un bonheur de courte durée puisqu'il a trouvé la femme de sa vie et le lui annonce alors que Joséphine avait organisé un déjeuner-surprise au restaurant avec leurs parents. Déprimée, elle ne veut plus sortir de chez elle, ignorant tous les appels et sms de ses amies, de sa maman et de sa sœur et feignant une mauvaise grippe à sa patronne. Mais, cette dernière, pas dupe, la vire aussitôt. Faut croire que la poisse lui colle à la peau puisque ce même-jour, la jeune femme se fait cambrioler. Si sa sœur est venue lui remonter le moral, elle en profite pour lui annoncer qu'elle laisse tomber sa thèse, ne supportant plus les exigences et chantage de sa directrice de thèse, et part dans l'Aveyron sur un site de fouilles. Le lendemain, Joséphine assiste en direct à un accident tragique : sa voisine de palier reçoit un pot de fleur sur la tête et meurt sur le coup. Pour conjurer le mauvais sort et s'éloigner de Paris, elle décide d'usurper l'identité de sa sœur, qui devait aller garder des enfants en Angleterre, et s'envole là-bas...



Drôle de karma ou maudit karma ? Car, il n'y a pas à dire mais Joséphine accumule les tragédies, les mauvais coups du sort, les catastrophes, les drames... Bref, rien ne va plus pour elle. Ses deux meilleures amies étant momentanément absentes, l'une enfantant, l'autre étant partie à Miami, elle quitte l'air de Paris et s'installe dans la campagne anglaise afin de donner des cours de français aux deux jeunes enfants. Là-bas, elle va vivre des aventures beaucoup plus sympathiques et rencontrer une famille incroyable, allant même jusqu'à croiser une grande actrice. Pétillante, drôle, enjouée, Joséphine est loin d'être une fille moyenne, bien au contraire. De par son entrain et sa spontanéité, elle saura déjouer les mauvais coups du sort. Sophie Henrionnet nous offre une escapade en Angleterre des plus réjouissantes où l'on côtoie des personnages hauts en couleurs, que ce soit l'intrépide Joséphine, la fausse râleuse Lady Mona, une grand-mère de 90 ans pleine de vie et de surprises, ou encore le charmant Charly. Un roman bourré d'humour, de fraîcheur, aux dialogues jouissifs et à la plume vivante.
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Plus immortelle que moi

L’histoire s’ouvre sur un dialogue à sens unique, de ceux qui naissent et se développent en confidences simplement ponctuées d’encouragements à poursuivre…Si Mathilde interpelle son interlocutrice par son prénom, c’est un artifice :



«Je vous vois déjà retenir un soupir, c’est que moi aussi je commence à vous cerner, Docteur. Ou Dorine, puisque vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je vous appelle Dorine durant nos séances? » Patiente , mais refusant de perdre le contrôle de la situation...



Le décor est donc planté, mais le mystère est encore entier sur les raisons qui ont amené cette jeune femme au langage expressif et élaboré à se confier à une professionnelle. Et c’est peu à peu, à pertes touches que le tableau se complète : où sommes-nous, que s’est-il passé, et de quel genre de folie souffre notre narratrice ?



Le récit est très bien construit , amenant le lecteur à découvrir pas à pas, avec de fausses pistes adroitement proposées, toute l’histoire.



Les résidents, compagnons d’infortune font partie du décor, de la « colocataire » parano, au perroquet incarné, tous réunis lorsque Mathilde leur propose des séances de lecture à voix haute. On a même un embryon d’enquête policière, où les victimes sont des culottes disparues.



La gravité du thème n’exclue pas un ton presque guilleret, comme si la narratrice oscillait entre fanfaronnade et barrière de défense utilisant l’humour, ce qui rend le récit très agréable à lire.



Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Plus immortelle que moi



Puisque les rendez-vous en tête-à-tête ne donnent rien depuis pourtant déjà quatre mois, Dorine, sa psy, lui a conseillé d'écrire afin de laisser aller ses pensées... Mathilde s'est pliée à ses conseils mais comment commencer ? Par quels souvenirs ? Alors, Mathilde se lance. Le domino initiateur qui a tout déclenché : la journée du 4 mai. Le jour de son anniversaire. 40 ans pourtant mais personne n'a pensé à le lui souhaiter. Ni ses collègues à la pharmacie, ni son fils, Ruben, ni son mari. Ce même jour, elle rencontre, à l'officine, l'homme à la mèche, et entrevoit aussitôt une histoire d'amour. Dans la soirée, son mari finira à l'hôpital avec 5 points de suture. Est-ce vraiment cette journée qui a fait basculer Mathilde dans une sorte de folie pour qu'elle se retrouve enfermée dans cette maison de repos, Les Airelles ? Ou bien s'agit-il d'un événement plus dramatique ?



Comme une confession qui lui permet de mettre des mots sur ses maux, Mathilde remonte le fil de ses souvenirs et dépeint, également, avec plus de légèreté, son quotidien aux Airelles. De ses relations avec son mari et son fils, de l'homme à la mèche qui l'a bouleversée plus que de raison, du lien fort qui l'unit à son frère, Charly, de sa rencontre hasardeuse avec Daphnée, une jeune femme pétillante, sa colocataire parano, l'infirmière tyrannique dont elle aime à se moquer... La quarantenaire réussit, grâce à l'écriture, à se livrer. Et c'est avec beaucoup d'émotion que l'on découvre peu à peu les raisons de son hospitalisation, sans se douter un seul instant du drame survenu. Tout à la fois drôle et terriblement poignant, ce roman, haletant et habilement mené, met en lumière sur ce qui, parfois, peut faire basculer une vie et combien il est important de mettre des mots sur ce qui, peu à peu, vous ronge.

Émouvant...

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Plus immortelle que moi

J'ai découvert l'auteure Sophie Henrionnet avec ce court roman aux multiples avis positifs.

Nous y rencontrons Mathilde une femme de quarante ans, qui se trouve enfermée dans un institut de repos.

Ecrit à la première personne ce livre a la forme d'un journal intime.

A l'intérieur elle se livre sur ses états d'âme, sur les souvenirs de son enfance, son travail. Mais aussi ses relations avec les membres de sa famille. Elle nous fait part en toute franchise sur sa vie passé et sa vie actuelle dans l'institut.

De nombreuses révélations vont apparaître. Elles vont nous aider à répondre à ces questions : Que lui est-il arrivé ? Pourquoi a-t-elle perdu pieds ? Pourquoi Mathilde se trouve enfermée dans un institut de repos ?

Une chose est sûre, en elle se cache un profond mal être.

C'est un roman introspectif avec une écriture simple où les sentiments sont bien décrit. Il se lit très rapidement avec intérêt, dommage que la fin ne m'ait pas surprise.

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Sur les balcons du ciel

Paris.



Ses toits. Porte ouverte sur un ciel de vivre. Ces toits où on peut aller contempler un bout de ciel au milieu de la ville immense. Où on peut s'abriter, se cacher, un peu aussi.



Les temps sont étranges et les belles histoires raisonnent différemment en nous.



Sur mes étagères, il y a ces auteures que j'aime car elles font du bien là où ça fait un peu mal. Je profite d'écrire ces quelques lignes pour les remercier. Les livres ont cette force de là. Nous sortir un peu de ce que nous sommes, de là où nous sommes.



Ce roman, délicat, parle de solitudes. de celles qui se rencontrent pour mieux se compléter, pour se soulager un peu d'exister.

Vadim. Alma.



Deux prénoms si bien choisis. Deux prénoms si romanesques.

Héros modernes au coeur de la ville qui rend seul. Deux pans d'un mal de vivre contemporain. J'ai ouvert hier soir ce livre et je l'ai lu presque d'une traite. Les pages raisonnent en moi, comme l'écho de nos vies entre parenthèses où l'autre peut nous sauver de nous-même.



Ce roman où on part à la rencontre de ces êtres si lointains, si proches, nos voisins. Ces vies qui ressemblent à la nôtre, et qui pourtant, semblent être à des années-lumière.



Il y a de la mélancolie dans ce roman, il y a de la douleur certes. Mais il y a aussi un peu, beaucoup de lumière, celle qui réchauffe, celle qui fait du bien partout.



Sophie Henrionnet signe un joli roman, doux amer. Sophie Henrionnet, par les hasards du calendrier, sort un livre au moment où on ne peut sortir. Peut-être est-ce le moment de découvrir la lecture numérique ? Pour donner la chance à ce roman de se faire un chemin jusqu'à votre coeur ?


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Vous prendrez bien un dessert ?

Lorsque Marie-Odile, la belle-fille du patriarche Louis Labarre, a proposé, à la va-vite et sans réfléchir selon son mari, Charles, de fêter Noël et les 90 ans de Louis tous ensemble, dans un chalet, pour quelques jours, c'était sans compter que cette idée allait déplaire à tout le monde. Mais personne n'osera se défiler. C'est ainsi que, le 24 décembre, toute la famille se trouve réunie, les 4 enfants de Louis et les petits-enfants. Ce qui devait être un beau réveillon va finalement tourner au règlement de compte...



Sophie Henrionnet nous offre une comédie familiale réellement grinçante, cynique, pointée d'humour noir mais ô combien jouissive. Entre des mariages de raison plus que d'amour, des enfants non désirés, des femmes cocufiées ou bien encore des carrières imposées ou refoulées, chacun semble avoir ses petits secrets et cacher ses véritables sentiments. Ce séjour à la neige risque fort de faire éclater les bulles dans lesquelles chacun s'est enfermé. L'auteur a pris un malin plaisir en dévoilant peu à peu la vraie personnalité de cette famille, d'apparence normale et bien sous tous rapports. Heureusement, il reste quelques bonnes âmes parmi elles même si chacune en prend pour son grade. L'on déguste ces portraits au vitriol avec appétit et l'on se délecte de chaque situation et chaque parole, et ce jusqu'à la toute dernière phrase.

Vivement le dimanche de Pâques!
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Sur les balcons du ciel

Je connaissais Sophie Henrionnet, sous l'étiquette chick-lit, donc drôle et pétillante, je la découvre sous un jour plus "sérieux", et je préfère l'ancienne version...



Vadim est un adolescent en pleine crise. Ayant perdu son père dans les attentats du Bataclan, à l'âge de dix ans, puis sa meilleure amie Valentine, il n'arrive pas à remonter la pente. "Etiquetté" suicidaire,victime de phobie scolaire, ne réussissant pas à dépasser les trois rues de son quartier, il se réfugie dans la journée, sur le toit de son immeuble, en compagnie de bières achetées au clochard du coin. Sa mère a refait sa vie (comme on dit) avec quelqu'un de bien, à l'écoute , et il a un petit-frère, mais ces derniers, ne réussissent pas à établir un vrai contact avec lui.

Le contact salutaire sera fait par le plus grand des hasards, avec une voisine de trente-six ans, bien paumée elle aussi, dans une relation amoureuse toxique et manipulatrice. Leurs deux solitudes vont se compléter et une belle amitié en sortira. Une amitié qui fait "guérir"...



Construit comme une sorte de journal, un coup c'est Vadim qui s'exprime, un coup c'est la trentenaire Alma, mais je n'ai senti aucune différence d'ordre générationnel, ou de genres. Alors qu'il eut été amusant de marquer le changement de ton entre une adulte sérieuse (elle est dentiste) et un adolescent , il n'en est rien. Mis à part quelques surnoms ( très amusants) donnés aux personnes qui l'entourent , Vadim n'a rien d'un ado, Pas de verlan, pas de gros mots, de vocabulaire jeun's, alors qu'on rentre dans ses pensées intimes. C'est un parti pris, mais ça ne m'a pas plu parce qu'il n'y a aucune recherche pour coller à l'époque.

Quand à Alma, à la fois forte (dentiste /joggeuse "enragée") et tellement soumise... Essayant de nouer d'autres relations amoureuses, tenir quelques semaines, puis tout casser sans leur laisser une chance, parce que son Ben, elle l'a dans la peau. Je ne suis pas une experte en relations toxiques, manipulatrices, mais je n'ai pas réussi à mettre ces deux souffrances sur le même plan. Faire le deuil d'une relation amoureuse et survivre à deux deuils à l'âge où l'on se construit, pour moi, ne peuvent pas être racontées en parallèle..

Tout cela manque de "chair", de passion du côté d'Alma et de mots "noirs", sombres du côté de Vadim.

On est tout de même en compagnie d'un ado suicidaire, et d'une femme au fond du trou, et cela n'est pas palpable dans l'écriture .

Cette amitié me parait bien fragile telle qu'elle est décrite, bien improbable.

Qu'Alma ait envie d'aider Vadim, on la comprend.

Mais que lui se sente en empathie vis à vis de sa relation amoureuse à elle, qu'il ait, avec tous ces deuils à faire, son manque de peps, de l'énergie à consacrer à une personne comme elle, lui qui n'arrive à entrer en relation avec personne, je n'y ai pas cru.

Quelle ait , en tant qu'adulte responsable ( elle est dentiste ), une envie d'amitié , de confidences avec un gamin de 14 ans, je n'y ai pas cru . Elle n'a pas des amis ? des collègues de boulot pour faire le "job"?



Mais ces deux personnages , pris individuellement, sont très touchants dans leurs souffrances.

Une romancière à qui il a manqué quelques pages pour affiner, donner de la chair à ses deux héros. C'est une histoire qui aurait mérité de "s'étaler" davantage.

C'est un joli roman un peu trop court ,qui laisse sur sa faim quand résonne le mot Fin, on aurait bien continué un peu avec Vadim et Alma...
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Y aura-t-il trop de neige à Noël ?

Au départ l'idée était bonne :

Six comédies romantiques , six nouvelles écrites par six auteures différentes , avec pour seul impératif : que ça se déroule le soir du réveillon de Noël .

Mais les histoires se succèdent sans que je m'amuse ou qu'il y est du suspens . Je suis même choquée par la première nouvelle où le mari se barre avec la soeur de sa femme .. Ou Isabelle Alexis voit que c'est romantique ce genre de plan ? Glauque: oui !

Les personnages se suivent et se ressemblent: caricaturaux. Histoires improbables, qui ne font pas rêver , humour trop rare ...

Et surpriiise , au milieu du bouquin, on prend les mêmes et on imagine une suite un an après. Sauf que je m'ennuie toujours autant . Et je suis tellement déçue par ces écrivaines que j'adore en temps normal ..

Allez , si je dois, en sauver une , je prend l'histoire de Tonie Behar avec son couple black, et son dealer corse... au moins ses personnages sont originaux dans le paysage de la chick-lit.

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Qui veut la peau d'Anna C. ?

Mais qui est donc cette Anna Costello ?

Pour avoir sorti ce nom à la place du sien , à un jeune homme qui la draguait et dont elle voulait se débarrasser, Marie , jeune bibliothécaire (jusque là) sans histoire, se retrouve propulsée dans un monde à la James Bond…

Agressée à la sortie du café, sauvée par un autre jeune homme avec qui elle sympathisera au point de l'héberger, les événements s'enchainent sans qu'elle n'y comprenne rien. Heureusement, elle pourra compter sur l'aide de ce nouvel ami, sur sa voisine ( et meilleure amie) et sur de nouvelles rencontres tout aussi frapadingues qu'elle .



Comédie romantico-policière qui part au quart de tour, " Qui veut la peau d'Anna C ? " est hautement distrayant. Sophie Henrionnet réussit parfaitement à doser la fraicheur, le rythme, l'humour et le suspens. Les événements tous plus improbables et farfelus , les uns les autres se succèdent et on y CROIT ! Et ça , ce n'est pas évident…



J'ai adoré le personnage de Marie, jeune femme cultivée et bosseuse qui voit passer sa promotion sous son nez, au profit de la maitresse du maire, (une sex-bomb , certes), mais une gourdasse de compétition.

J 'ai adoré que Marie soit "obligée" de faire son boulot , cela donne lieu à des répliques savoueuses.

J'ai adoré son côté fonceur et gaffeur , sa mère qui n'écoute rien, sa voisine avec qui elle vit une amitié fusionnelle et tellement précieuse.

Je me suis méfiée du sauveur SDF, un peu trop gentil pour être honnête, et puis d'autres rencontrés quelques pages plus loin, et puis je me suis trompée…

Etrangement , j'ai pensé durant toute ma lecture au roman d'Agatha Christie " L Homme au complet marron" ...
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Et puis Colette

Il fallait des dessins de style enfantin et de jolies couleurs vives pour égayer cette BD qui aborde le thème du deuil d’une jeune femme qui vient de perdre sa sœur et qui se retrouve avec sa nièce de 7 ans sur les bras, sans l’avoir désiré.

Comment accepter de chambouler toute sa vie du jour au lendemain ?

Anouk a la trentaine, elle vit à Paris où elle travaille comme bibliothécaire et se retrouve forcée de s’occuper d’une enfant qu’elle ne connait pas.

Comment décider si vite si on est d’accord pour chambouler son quotidien, si le sens du devoir doit se placer au-dessus de sa propre qualité de vie, si les décisions d’un mort doivent primer sur nos propres envies ?

J’ai bien aimé cette BD qui ne s’appesantît pas sur le chagrin mais axe tout sur le futur et sur la relation naissante entre Anouk et la petite Colette, deux personnes qui vont s’apprivoiser peu à peu.

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Plus immortelle que moi

Une rencontre étrange, avec « cet homme à la mèche » qui croise son regard et qu’elle interprète comme une histoire d’amour possible, un anniversaire que tout le monde a oublié (ses quarante ans ce n’est pas rien !) et voilà que Mathilde explose en vol (ou implose) et se retrouve dans un établissement psychiatrique, aux bons soins de Dorine qui, voyant que les échanges verbaux sont inconsistants pour ne pas dire stériles, lui conseille d’écrire, de poser des mots sur son mal-être.



Un peu au ralenti sous l’effet des psychotropes, elle a tendance à tourner un peu en rond, avec des allers et retours dans le temps, tandis que sa voisine de chambre Véronique, qui, officiellement du moins, ne parle pas car elle est « surveillée » par la CIA ou autre, car elle se dit agent secret. Toujours est-il que Véro lui parle de manière à ne pas être vue (les fameux angles morts des caméras de surveillance) et lit en douce les carnets sur lesquels Mathilde prend ses notes.



On a d’autre personnages truculents, tel ce jeune homme informaticien qui a tout oublié, ou un homme qui se dit général et donne des ordres à tout le monde, le tout chapeauté par une infirmière psychorigide qu’elle a surnommée…



Peu à peu les souvenirs vont remonter, l’enfance où elle a toujours subi, le petit frère Charly qui captait l’attention, le mariage, la naissance de son fils Ruben (miracle car elle est atteinte d’endométriose, jusqu’au passage à l’acte, la fuite avec Daphné, pour enfin commencer à vivre ce qui va nous réserver pas mal de surprise…



J’ai bien aimé ce roman, la manière dont Sophie Henrionnet a construit son histoire, les liens très (trop ?) forts qui unissent Mathilde et son frère, le roman familial et le grain de sable qui fait basculer un édifice apparemment solide mais qui était quand même miné.



L’analyse de l’absence de réaction de l’entourage qui ne voit rien, ne fait rien est très juste, car c’est ce qui se passe très souvent, la personne qui souffre s’enferme dans une carapace, refusant de montrer ce qui pourrait être un signe de faiblesse, en mode « je serre les dents et j’avance » en attendant que les autres comprennent sans qu’elle ait besoin de le dire.



J’ai aimé l’idée de la lecture à voix haute que fait Mathilde aux autres patients, idée qui a beaucoup contrarié Moustache qui avait l’impression qu’on empiétait sur ses prérogatives. Mathilde obtient, à force d’insister un lieu et un créneau horaire pour partager cette lecture avec un petit groupe qui sera de moins en moins passif.



Je découvre l’auteure avec ce livre et c’est une belle expérience, les choses sont bien abordées, sans avoir recours au pathos qui pourrait faire sortir les mouchoirs, et il faut reconnaître que la chute est extraordinaire, tant on ne la voit pas venir, même si on la subodore…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Rocher (Elidia) qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure dont le style original me donne envie d’explorer davantage, avec notamment « Sur les balcons du ciel » mais, vu l’encombrement défiant toute concurrence de ma PAL, il risque d’attendre….



Jolie couverture que l’on peut interpréter comme on veut…



#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance
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Noël et préjugés

On savoure ces petites nouvelles qui se déroulent toutes au moment de Noël. Cadeaux, sapin, neige, décorations...sont au rendez-vous pour mon plus grand plaisir. C'est une lecture sans prise de tête et qui fait du bien en cette période de fin d'année. Pourquoi "Noël et préjugés"? Dans toutes les histoires, vous retrouverez le livre "Orgueil et préjugés" de Jane Austen (Grand classique de la littérature anglaise). J'ai passé un excellent moment avec chacune des nouvelles car elles sont toutes différentes de par l'histoire, les lieux... Chaque auteure a son style. (...)



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Y aura-t-il trop de neige à Noël ?

Je n’avais jamais lu de romances de Noël avant de tomber sur ce livre dimanche dernier dans la boîte à livre près du marché couvert de ma ville. C’était le moment idéal pour me lancer et je ne le regrette pas car je j’ai passé un bon moment.



Toutes les histoires se passent le soir du réveillon de Noël, moment propice aux tensions en tous genres, vous en conviendrez… C’est évidemment, léger mais surtout plein d’humour, de tendresse et de bienveillance entre psychodrames, retournements de situations et fins heureuses.



Les six autrices nous offrent six nouvelles avec des fins plus ou moins ouvertes. Mais surprise, arrivé à la moitié du livre, la bonne idée est de nous offrir six autres nouvelles qui font suite aux précédentes mais dont l’action se situe un an plus tard. L’occasion de voir l’évolution des personnages et des situations parfois surprenantes.



Si je me suis globalement plutôt bien amusé, mes préférences vont aux trois premières nouvelles signées Isabelle Alexis, Tonie Behar et Adèle Bréau qui m’ont vraiment plu, ambiance, personnages et écriture.

Un grand merci à toute la #teamromcom pour cette première plongée dans l’univers des romances de Noël !



Y aura-t-il trop de neige à Noël ? À vous de le découvrir !

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Et puis Colette

Une petite douceur littéraire à découvrir en cas d’une petite baisse de moral ! Cette bande dessinée fait du bien et, malgré le sujet, redonne le sourire. Pour ma part, j’ai été émue par Anouk, cette bibliothécaire parisienne qui va perdre sa sœur Zoé. Comme si cette étape n’était pas assez difficile à surmonter, elle va apprendre que la défunte lui confie sa fille : la petite Colette. Le hic, c’est que l’enfant habite loin de la capitale et que notre héroïne n’imaginait pas sa vie avec des enfants ! On comprend ses craintes qui sont assez bien exprimées que ce soit dans les dialogues ou à travers certaines scènes. Et pourtant, la bambine est un véritable rayon de soleil : vive, intelligente, drôle, pétillante… mais le cœur à vif ! Elle est très mignonne.



Cette histoire touchante n’échappe malheureusement pas à plusieurs clichés… De plus, on peut affirmer sans mal que l’intrigue est à la fois facile et prévisible néanmoins, cela fait du bien. Voir ces deux demoiselles s’apprivoiser est attendrissant. En outre, on ne s’attarde pas directement sur le deuil, mais les répercutions et la reconstruction. C’est bien ce qui va arriver à nos deux personnages principaux : d’un drame va naître un tout nouveau départ… On regrettera le dessin pas toujours très joli, mais c’est une question de goût (j’ai d’ailleurs aimé le style de Mathou dans d’autres titres…). L’essentiel est que les auteurs arrivent à susciter plusieurs émotions à travers certaines scènes et c’est bien le cas ici. Une BD pleine de bons sentiments qui met en scène des protagonistes qui avancent malgré la douleur et la peur de l’inconnu.
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Plus immortelle que moi

Mathilde a été placée dans ce que pudiquement on appelle une maison de repos. Cette quadragénaire toute récente (même si son anniversaire est passé inaperçu) a disjoncté. Elle tente de reprendre pied et à la demande de son médecin va écrire sur ce qui l'a amenée ici, mais aussi sur sa vie d'avant, les relations avec sa famille et son frère en particulier, sa fatigue, mais aussi sur ses compagnons d'infortune et la vie dans cet univers fermé.

L'écriture va se révéler bénéfique et permettre à Mathilde de comprendre ce qui lui est arrivé.

J'ai beaucoup aimé la forme de ce roman, sous forme d'un journal dans lequel Mathilde se livre peu à peu. Elle y aborde beaucoup de choses, revoit sa jeunesse, sa relation avec son frère, essaie de comprendre ce qui lui est arrivé. Des pages à l'humour bienvenu alternent avec l'introspection quand elle décrit les autres patients et l'infirmière Moustache, redoutable avec les patients, nous permettant de reprendre notre souffle. On la voit évoluer, accepter de s'ouvrir peu à peu aux autres, renouer le contact avec sa famille.

Sa prose se révèle beaucoup plus vivante que la femme qu'elle était, qui donne l'impression qu'elle se contentait de suivre les évènements, sans réellement y prendre part, sans réellement exprimer sa volonté, ses désirs. Et un jour elle est tombée. Et personne ne s'y attendait, tellement elle avait à coeur de ne rien montrer, d'être conforme à ce qu'on attendait d'elle.

Le journal de Mathilde va peu à peu nous livrer les clés sur ce qui s'est passé, les évènements qui peu à peu ont eu raison d'elle. Et c'est très troublant. J'avoue que contrairement à d'autres lectrices, je n'avais pas vu venir le dénouement.

Cependant, je ne me suis pas attachée à Mathilde, ce roman m'a beaucoup moins parlé, moins émue que le précédent de l'auteure (Sur les balcons du ciel). Un ressenti très personnel au vu des autres critiques.

Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher pour ce partage #Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

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Et puis Colette

Il y a quelques mois, j'ai assisté à une rencontre avec Mathou, l'illustratrice de cette bande-dessinée, et ça m'a donné envie de la lire. L'occasion s'est présentée lorsque je l'ai vue parmi les livres en présentation à la médiathèque.



L'histoire, c'est celle d'Anouk, une femme d'une trentaine d'années qui vit à Paris et travaille dans une bibliothèque. Son quotidien va être bouleversé lorsqu'elle va apprendre le décès de sa soeur, Zoé, qu'elle n'a pas vue depuis des années... mais qui l'a inscrite comme étant tutrice de sa fille. Anouk va faire la rencontre de sa nièce qu'elle ne connait pas, une enfant de sept ans : Colette. Cette dernière va lui apprendre certaines choses, notamment à l'apprivoiser...



De prime abord, avec un tel résumé, on pourrait s'attendre à une intrigue assez triste mais il n'en est rien ! La scénariste, Sophie Henrionnet, a construit des personnages sensibles et attachants, mais qui sauront également nous faire rire. Malgré le décès de la mère de Colette, le ton reste plutôt léger... C'est probablement aussi grâce à Mathou qui a réussi à faire des illustrations un peu enfantines, rondes et colorées et qui apportent beaucoup de gaité à cet ouvrage.



Pour conclure, c'est une bande-dessinée drôle, légère mais qui aborde tout de même des thématiques importantes (la mort, l'adoption d'un enfant, et même le fait de vouloir rester célibataire...) sans pour autant être dramatique. J'ai trouvé que les problèmes étaient un peu trop facilement résolus, mais c'est une chouette lecture qui fait du bien !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Vous prendrez bien un dessert ?

Aie, ça pique !

*

C'est un court roman que je n'avais pas l'intention de quitter sitôt la dernière page lue.

L'auteure a réussi , en quelques pages, à m'attacher à chacun des personnages de cette famille dysfonctionnelle.

Une famille française comme tant d'autres. Une tribu qui essaie de "sauver les meubles" en apparence seulement. Car derrière le vernis, ça se fissure petit à petit, ça craque.

Ici, dans ce roman choral, chaque personnage décrit ce qu'il ressent, ce qu'il pense, ce qu'il voit en l'espace de quelques heures. le réveillon de Noel plus précisément.

1 personnage par chapitre. Au début, une citation d'auteur souvent classique est proposée et permet de "représenter" la personne (émotions et états d'âme).

Des secrets, des non-dits, des défauts, rien ne nous est épargné. Et tout cela, dans des tons divers, ajustés suivant le caractère de chacun.

La justesse des propos permet de se faire une idée sur la nôtre de famille. Je suis sûre que beaucoup de lecteurs s'y sont projetés!

Le repas de Noel est certainement la période de rassemblement la plus importante (et aussi la plus stressante quant à la pression que la société nous impose).

*

Ce livre est classé dans la chick-lit, je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs. Un ton léger? Non certainement pas. Ironie, cynisme, sensiblerie à fleur de peau oui! Pas de romance cette fois.

Le dernier chapitre raconté par Jeanne la matriarche est brillant, il se termine par une phrase-choc qui appelle une suite (ou pas). Oh, je voudrais tellement savoir ce qui se passe entre le fromage et la bûche....

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Le tumultueux quotidien d'Olympe McQueen : ..

Attention ,coup de foudre , oui mais .... !

Ceci est le premier tome d'une série ( moitié chick-lit , moitié policière ) , à ne pas lire dans les transports en commun , sous peine d'avoir l'air idiote avec la banane perpétuelle et un fou rire vers la page 300...



A la suite d'un regrettable concours de circonstances , fâcheusement malchanceux , Olympe McQueen est virée de son job de photographe culinaire . Mais comme , il faut qu'elle fasse bouillir la marmite, cause qu'elle est divorcée et en charge d'une délicieuse enfant prénommée Aglaë , (12 ans ); elle accepte , [ supplie !] son "meilleur poteau" Hugo , de l'engager dans son agence de détective privé .

[ Photographe culinaire /photos volées au gros téléobjectif = même combat ] .Désormais elle planque dans sa voiture ( laquelle est devenue sa résidence secondaire ...), fait la connaissance de son collègue Vincent (Hum... les yeux noirs) , de son voisin Mathieu (sympathique physique également et accessoirement capitaine de police ...) . Olympe tient le choc ; finalement ," tout est sous contrôle" : sa famille de fous, son ex-mari et sa nouvelle femme , et même l'éducation de sa fille .

Olympe assure , et nous ,on se marre . Chaque réplique est savoureuse, chaque situation est jubilatoire . Tout est parfait !



C'est pour tout ça que je pardonne à Sophie Henrionnet , de légers (!) emprunts à l'héroïne de Janet Evanovich , Stéphanie Plum .

[Non, sans rire , ça pourrait être sa cousine américaine ... ]

Tout comme Miss Plum, elle arrive au métier de chasseuse de prime (/ici : détective privé) ,pressée par le chômage et n'a aucune compétence .

- Hugo, le patron est le meilleur ami / Vinnie le patron de Stéphanie ,est aussi son cousin .

- Stella , la collègue à forte personnalité et au physique impressionnant / Lulla, l'américaine est une collègue au caractère bien trempé, et au popotin bien rembourré .

- Son coeur balance entre son collègue Vincent et son voisin flic / Steph hésite entre son collègue Ranger (qui a aussi les yeux noirs ) et Morelli , flic .

- Olympe est débordée face à l'éducation de sa fille / Stéphanie s'occupe à peu près autant, de son hamster .

- Olympe a une famille de dingues , des repas de famille épiques, et une mamie Barbara Cartlandesque / Steph pareil ...

- Quand à la gamine de 12 ans , elle n'est pas sans rappeler la dernière de la famille Spellman , (détectives privés eux aussi ... tiens donc !!!) , autre série savoureuse , crée par Lisa Lutz ...

J'arrête là ma démonstration, d'autant que j'ai vraiment aimé ce roman mais je tenais à rendre à César ... d'autant que, pas une fois Sophie Henrionnet ne cite Janet Evanovich. ou Lisa Lutz ...et ça , c'est pas très fair-play !



Alors , j'ai adoré , , j'ai eu un coup de foudre.

Oui mais ... j'ai l'impression d'avoir trahi deux, de mes meilleures amies ...
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Plus immortelle que moi

Hier soir j'ai commencé Plus immortelle que moi de Sophie Henrionnet et je n'ai pas lâché le livre , je l'ai lu d'une traite .

Impossible de raconter l'histoire sans spoiler je vais tout de même dire quelques mots au sujet de cette lecture .

L'héroïne Mathilde va avoir 40 ans , elle ne le fêtera pas son anniversaire, elle l'a décidé .

Elle va tout simplement ne pas rappeler à ses collègues et à sa famille que ce jour est celui de son anniversaire , elle qui voulait voir à quel point elle est transparente , va être servie au delà de ses espérances , elle recevra tout de même un sms de ses parents .

C'est l'histoire d'un mal être qui a sa source dans l'enfance , la vie d'une jeune femme parfaite mais ça n'existe pas n'est ce pas ?

Et ce qui arrive , le pétage de plomb n'est pas une surprise .

J'ai été littéralement happée par le dénouement totalement inattendu pour moi .

Une lecture qui atteint son but , surprendre , sortir des sentiers battus .

Est ce un premier livre , je le pense .

J'ai hésité pour les 5 étoiles mais quelques petits défauts , des raccourcis , des formulations un peu maladroites me font pencher pour 4 étoiles .

Ce n'est pas la première fois que je le pense mais c'est la première fois que j'ose l'écrire , qu'est ce que ça me plairait de

relire les textes avant leur parution , ce serait pour moi une joie de donner des conseils .
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