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Critiques de Sophie Loubière (1089)
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De cendres et de larmes

Bonsoir ce soir je vous parle "DE CENDRES ET DE LARMES" Alors déjà je n'ai pas aimé ce roman je l'ai ADORE dévoré des yeux en une journée. Ce livre relate l'histoire de la famille MaraA la suite d'une promotion Christian le mari obtient le poste de conservateur au cimetière avec le pavillon de fonction. La maison révèle lentement ses secrets , Christian sombre un peu à la façon shining!!!! La famille se desodalirise il y a de quoi. Pour la fin je vous laisse lire ce très bon livre mais ceci n'est que personnel bien sûr

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L'enfant aux cailloux

A part de déflorer une partie de l'histoire, je ne vois pas ce que je pourrais dire ...

Un livre parfaitement rédigé, dont la lecture est facile. Je me suis laissé prendre par cette ambiance, de la vie d'une respectable (ou pas !) vieille directrice d'école à la retraite.

L'autrice sait s'y prendre pour créer cette atmosphère, sans nous rebuter, en diversifiant les points d'intérêt et les actions d'Elsa (c'est la vieille dame; je l'appelle par son prénom car nous sommes maintenant très proches ! )



Un livre qui m'a touché. A découvrir, vraiment..
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Cinq cartes brûlées

Je dégaine le bandeau « Breaking news », « Alerte coup de foudre », et « Sors vite ta liste de bouquins à acheter ».



Les romans estampillés « thrillers psychologiques » sont à mon sens trop nombreux, et j’ai l’impression que la grande mode est de coller cette étiquette à tous les romans un peu tordus dans lesquels l’auteur se targue de perdre son lecteur (ça, c’est dit ! ). Là, mon cher lecteur, c’est d’un vrai thriller psychologique dont je vais te parler, et ça ne sera pas, pour une fois, une énième histoire de bonne femme sous l’emprise d’un conjoint pervers narcissique. Il en faut du talent pour écrire un vrai thriller psychologique, et du talent, Sophie Loubière n’en manque pas.



L’auteure va nous faire suivre la vie de Laurence, de sa plus tendre enfance avec ses parents et son frère jusqu’à sa vie d’adulte. Dire que son parcours familial est cabossé est un euphémisme : dernière née d’un foyer aux revenus modestes, elle grandit aux côtés d’un frère tyrannique qui s’est juré, à sa naissance, de lui pourrir l’existence. Tout est fait pour provoquer de l’attachement avec cette petite fille, et dès le début il y a quelque chose de très fort qui s’est tissé entre elle et moi. J’ai l’instinct maternel d’une huître morte sur un plateau de Noël (bon à part avec les chats), et pourtant j’ai ressenti une affection infinie pour elle, avec le besoin viscéral de la protéger contre toutes les agressions de sa misérable existence.



Cinq cartes brûlées est l’occasion pour Sophie Loubière d’évoquer des sujets sociétaux, flirtant ainsi avec le roman noir. Il est question de chômage, de maladie, de troubles psychologiques et alimentaires, du système de justice, des rapports difficiles qu’il peut exister entre des enfants et de leurs parents, de rejet de l’autre parce que trop différent, parce qu’il ne rentre pas dans le moule, parce qu’il est fragile et trop gentil. Mais la gentillesse peut parfois laisser place à quelques chose de bien plus sombre, parce qu’elle aura été trop usée, trop malmenée. On se protège alors, il y a une revanche à prendre sur cette saloperie de vie, sur ce passé qu’on traîne comme un boulet et qui nous empoisonne l’existence. Est-ce que Laurence se sentira mieux une fois sortie de sa chrysalide, les ailes déployées vers un avenir qu’elle aura choisi elle-même cette fois ? Pas certain… Parce que certaines épreuves sont trop difficiles à supporter et qu’ils changent irrémédiablement un individu, le marquant au fer rouge pour le reste de sa vie.



Derrière une intrigue magistralement déroulée, l’écriture de l’auteure est absolument remarquable dans le sens où il s’en dégage des émotions surpuissantes, une profondeur comme il y en a trop peu, il y a quelque chose de terriblement féminin dans cette écriture pourtant sans concession, elle a ce pouvoir de créer du beau, du palpable et même un peu de poésie dans un environnement tellement sombre, tellement difficile.



Le mot de la finCinq cartes brûlées ne frôle pas la perfection, il est la perfection.



Si vous ne deviez acheter qu’un roman en ce début d’année, c’est celui-ci.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Écouter le noir

#EcouterLeNoir

#NetGalleyFrance



11 histoires ayant toutes pour point commun le bruit ou l'absence de bruit, je connais tous les auteurs ayant participé à l'élaboration de ce recueil de nouvelles, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ces nouvelles.

Il est toujours difficile de pouvoir dire que l'on a adoré un recueil de nouvelles, certaines étant plus intéressantes que d'autres, mais dans ce recueil, je ne peux pas dire non plus que j'en ai détesté, elles étaient toutes plaisantes à lire.

Le bruit, voilà un sujet intéressant, qui n'a jamais été incommodé par le bruit d'un moteur, d'un chien qui aboie, de travaux proches, de cris d'enfants... mais qui n'a jamais dit qu'il doit être difficile de vivre en souffrant de surdité.

J'apprécie de plus en plus de lire des recueils de nouvelles, surtout qu'il y en a de plus en plus écrits par des auteurs que j'apprécie énormément, je ne pourrais donc qu'encourager ce genre de livre, qui pour ma part, créé un réel plaisir de lecture.
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L'enfant aux cailloux

Des carambars, deux assistantes sociales de la protection de l'enfance, le canada et Bastien.. on mélange et nous obtenons L'enfant aux cailloux.



C’était une écriture fluide mais je l'ai sentie vieillissante à l'image de Elsa ancienne institutrice à la retraite humaine et isolée. C'est comme si je lisais ce thriller il y a une bonne dizaine d'années... Vous voyez une lecture passée disons... Peut être un rythme trop soutenu ou lent

Une nouvelle intrigue que je conseille pour une lecture douce et sans contraintes mais pas glaciale : Un thriller au gout caramel...
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Black coffee

Si le chapitre préliminaire s'ouvre sur une attaque aussi violente que sanglante, le reste du roman laisse une marque très succincte.



L'auteure mêle deux récits qui, surprise!, vont finir par se relier. Tout tourne autour d'un mystérieux tueur de la route 66, cette route mythique empruntée par pléthore de touristes en mal de rêve américain et de grands espaces. Pourquoi pas?

Le personnage principal est un criminologue américain renommé qui a cependant du travail en matière de psychologie personnelle et familiale(avec circonstances atténuantes malgré tout). Le second est une jeune femme française (de Nancy) dont le mari l'a laissée en plan avec ses enfants lors d'un road-trip sur la route 66. Reprenant contact en lui envoyant les confessions qu'il aurait reçu du fameux tueur, elle décide de repartir prendre la route avec sa fille et son fils.



L'intrigue reste convenue. J'ai trouvé de trop nombreuses longueurs à ce roman. Les personnages demeurent assez superficiels; il est difficile de s'attacher à eux, ou même d'en avoir envie.

Quant au dénouement, les ficelles, trop épaisses à mon goût, ont eu du mal à passer.



Une lecture pas franchement ennuyeuse mais pas franchement indispensable, eu égard pour tous les bons romans sur le marché.
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L'enfant aux cailloux

Un roman, qui traite à la fois de la solitude des personnes agées et de la maltraitance sur les enfants.

L'ambiance est pesante, le personnage de l'institutrice à la retraite est attachant, la narration fait que les chapitres passent sans que l'on puisse refermer le bouquin. Tout se met en place, tranquillement, mais sûrement.

Un dénouement à couper le souffle.

Ce livre ne vous laissera pas indemne, nous avons tous à en tirer quelque chose...

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Obsolète

2224, Rachel a bientôt cinquante ans. Dans cette société rétro futuriste, les femmes qui atteignent la cinquantaine sont retirées de la société. Elles vont être recyclées car elles ne sont plus bonnes pour procréer. En effet, l'humanité est en danger et la priorité est de repeupler et faire des enfants. Que va devenir Rachel maintenant qu'elle est obsolète ?

J'ai eu un petit coup de cœur pour ce livre.

Dans la même veine que La servante écarlate de Margaret Atwood, j'ai nettement préféré celui-ci.

La société décrite par Sophie Loubière, à la différence de celle de Margaret Atwood, n'est pas violente ni obscure. Il n'y a pas de violence, puisque chaque adulte est équipé d'un bracelet décelant le moindre mouvement d'humeur et qui délivre de quoi équilibrer la santé mentale. Ainsi tout crime semble complètement impossible. Et pourtant, deux fillettes sont retrouvées mortes...

La société est totalement tolérante sur l'orientation sexuelles de chacun, en revanche quand l'individu est fertile, il se doit de procréer. Les femmes de plus cinquante ans devient obsolète et les hommes doivent choisir une autre femme jeune et fertile.

J'ai aimé la plume de l'auteure pas trop descriptive mais suffisamment pour que l'on se représente très bien cette société. L'univers décrit de prime abord fonctionne très bien mais quand on gratte le vernis, elle n'a rien d'idéal.

Beaucoup de thèmes sont abordés et font réfléchir sur notre système actuel.

Bref c'est un tres belle découverte !
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Obsolète

Les dystopies sont peu représentées dans le choix littéraire, souvent dénigrées par les maisons d’édition et les lecteurs, qui l’assimilent à de la science-fiction. Avec Obsolète et les éditions Belfond, Sophie Loubière donne du sens à ce style littéraire et les retours dithyrambiques témoignent de sa légitimité dans l’offre littéraire. Pour ma part, cette lecture m’a beaucoup plu.



2224, la vie sur terre a changé. Suite aux dérèglements climatiques, à l’épuisement de ressources, l’homme s’est adapté. Le recyclage est au cœur de cette nouvelle société, un recyclage qui concerne aussi les femmes de cinquante ans !

A travers les différentes phases du processus, on suit Rachel de ses souvenirs d’enfance jusqu’au fameux domaine des hautes-plaines d’où personne n’est jamais revenu.



Une très belle plume et une idée originale.

Une vision futuriste sur notre société plutôt réaliste et pessimiste avec l’hyperconnexion, la surconsommation et toutes les aberrations de notre ère. Écolo-féministe ce roman n’est pas pour autant militant ni moralisateur. C’est surtout un constat et chacun y voit sa vérité.



A regretter, quelques longueurs.



Ce roman interroge et invite au débat. A lire absolument.
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Obsolète

Après l’effondrement de 2050, les humains survivent et doivent s’adapter aux conditions météorologiques particulières. En 2224, les naissances viables sont difficiles et trop de femmes naissent par rapport aux hommes. Et par conséquent, les femmes, dès qu’elles atteignent l’âge de 50 ans, partent pour le Grand Recyclage dans le domaine des Hautes Plaines. Elles laissent leur place à de jeunes femmes qui pourront donner naissance à de nouveaux enfants.



Dès que j’ai eu connaissance de ce roman et de sa thématique, je n’avais qu’une envie l’acheter car je voulais savoir ce que devenaient ses femmes puisque je m’associe à elles ayant 50 ans et je ne me sens absolument pas obsolète !



Attention, il ne s’agit pas d’un roman policier ni d’un roman noir comme l’autrice a pu en écrire. C’est un roman d’anticipation où nous découvrons le village n°6, comment il est organisé, comment se déroulent les journées pour le bien de la civilisation et comment il est régulé par une intelligence artificielle. Cette découverte se fait au travers de la famille de Rachel, coiffeuse, avec son mari, archéologue, ses enfants, son père, sa belle-mère puisque sa mère a laissé sa place à cette jeune femme après ses 50 ans. Je me suis attachée à cette famille, à leurs émotions même si elles sont régulées (je vous laisse découvrir comment), le vide qu’engendre un départ. Mais ce roman aborde des thématiques qui nous fait réfléchir : notre surconsommation, notre action sur les ressources, l’écologie, notre individualisme. Et c’est surtout un livre féministe : la femme est au cœur de ce roman.



Et j’ai adoré me plonger dans ce récit futuriste, au rythme lent qui pose cet environnement, ces personnages pour lesquels j’ai eu beaucoup d’empathie et c’est avec tristesse que je les ai quittés en refermant la dernière page.
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White Coffee

Dans ce roman l'autrice revient sommairement sur son précédant roman pour mettre le lecteur dans le contexte.



Puis l'on suit trois des personnages ayant joué un rôle dans son précédent roman dans leur vie de retour à la normalité. Des chapitres sans presque aucun intérêt créant des longueurs qui succèdent aux longueurs sans parvenir à susciter l’intérêt du lecteur.



L'autrice essaye également et vainement de capter l'attention du lecteur avec une enquête sur Pierre Lombard le confident du sérial-killer sujet du précédant roman. Mais c'est une enquête que l'on suit de loin en loin sans en connaître les aboutissants.



Seuls quelques chapitres présentant un peu d’intérêt lors de la découverte du corps sans tête d'une vieille femme et quelques moindres larcins effectués dans des maisons. Une enquête qui occupe que quelques chapitres et noyés dans la masse.



Un roman qui ne peut que présente un intérêt que pour un lecteur ayant lu black coffee.

En tout cas celui-ci ne donne nullement envie de découvrir un autre écrit de l'autrice.
Lien : https://imaginaire-chronique..
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Dernier parking avant la plage

Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture de 309 pages sur ma liseuse.

3e livre que je lis de cette autrice et dès le début je me suis dit que j'allais avoir du mal avec cette lecture . Et bien ça n'a pas loupé.

Un manque de suspens, des situations invraisemblables,des personnages clichés et malgré un sujet difficile et grave j'ai vraiment eu beaucoup de mal à accroché malheureusement que par moment je lisais en diagonale!!!

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

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De cendres et de larmes

Dans la famille Mara, on rêve d’un logement plus grand dans lequel chacun aurait son espace. Mais quand on n’a pas de gros moyens et qu’on vit à Paris, l’espoir est vite battu en brèche. Sauf quand on décroche un poste avec logement de fonction à la clé : un pavillon de 180 m2 et des voisins plutôt tranquilles. En effet, Christian devient conservateur au cimetière de Bercy. Il faudra juste que la famille s’habitue au décor : tombes et croix à l’envie avec quelques visiteurs parfois surprenants. Dorénavant, Christian va être bien occupé par son travail, tout comme Madeline, qui elle poursuit sa mission prenante de sapeur-pompier. Quant aux trois enfants, s’ils ont chacun leur chambre à présent, il va leur falloir s’accoutumer au lieu et aux nouvelles règles. Au fil du temps, la maison se révèle dans ses mystères et un passé particulier, tissé de noir et de mauvais songes. Et l’ambiance singulière des lieux vient peu à peu déteindre sur ses occupants, rouvrant des failles secrètes, jusqu’à un soir d’orage…



« De cendres et de larmes » est un formidable roman noir écrit par Sophie Loubière. C’est d’abord un roman d’atmosphère, construit autour d’un lieu de travail et de vie bien peu anodin : celui d’un cimetière. L’auteur décrit à merveille la pesanteur des lieux et la façon dont elle imprègne peu à peu ses nouveaux habitants, venant raviver d’anciennes fêlures.



Ce roman n’est pas un policier à proprement parler, avec une enquête déroulée de A à Z. C’est davantage un roman noir, psychologique, qui distille un suspense, d’abord ténu et qui gagne en puissance. L’auteur joue habilement sur la dualité entre l’extérieur et l’interne, la maison et ses phénomènes étranges, le vécu et les ressentis de chacun. Son style est incisif, ponctué de très belles descriptions, alternant phrases longues et brèves. La construction est bien pensée, chaque partie sous l’égide d’un symbole dont le sens est présenté : « l’alliance », « le lierre », jusqu’à « la flamme » et « la faucille ». L’auteur use d’humour noir à bon escient, allégeant çà et là un propos qui devient pesant.



Chacun des personnages est touchant dans ses espoirs, ses rêves et ses peurs intimes, depuis les enfants jusqu’aux adultes. Chacun essaie, à la mesure de son âge, de s’adapter au mieux à son nouvel environnement. La petite Anna pose d’innocentes questions, s’assied au pied des tombes pour inventer une histoire à ses occupants. Eliot se réfugie dans son lit et une consommation effrénée d’apericubes pour échapper au quotidien de l’école où il est harcelé. Et puis Michael l’adolescent, se désole du manque de réseau et de débit, ce qui ne l’empêche pas de tourner des vidéos dans sa chambre qu’il pense hantée et de les poster sur YouTube. Madeline, quant à elle, vit toujours à rebours des autres, très prise par son quotidien de sapeur-pompier. Et Christian va s’installer un atelier pour donner libre cours à une âme secrète d’artiste trop longtemps tue.



Le final reste surprenant, poignant, d’une humanité saisissante.
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L'enfant aux cailloux

Une première partie très courte où l’on découvre de brefs moments de vie d’Elsa, pendant son enfance, son adolescence, son mariage, son divorce et sa relation avec son fils et son petit-fils. Une partie où j’ai été un peu paumé mais nécessaire pour la compréhension de l’histoire. Puis on la retrouve, vieillissante, pleine de manies, et d’actes assez étranges. Une solitaire jamais à court de fantaisie. La question se pose très vite : ne serait-elle pas atteinte d’une maladie mentale ? Quand elle se met à croire que ses voisins maltraitent un de leurs enfants, on se demande… Réalité ou hallucinations ?

Et nous voilà pris dans cette histoire (de dingues) avec Elsa, personnage auquel je me suis beaucoup attaché, même si à cause de certains de ses actes, il m’est aussi arrivé de la haïr. On a parfois envie de protéger cette dame frêle dont au final peu de personnes se soucient. Elle peut attirer l’empathie comme nous donner dans les minutes suivantes, l’envie de lui mettre des baffes. Un personnage tout en contradiction.

J’ai douté, me suis fait un avis pour douter de nouveau quelques pages plus loin… Et ça tout le long du livre. Parfois j’ai été perdu parce qu’il faut le dire, dans la tête d’Elsa tout est un peu brouillon. Ce qu’elle vit, voit et entend, est-ce réel ? Des détails sont distillés à peu partout dans le récit, détails qui parfois nous font voir certaines scènes d’une manière totalement différente.

Sans temps morts, ce roman efficace ne vous laisse aucun répit. Plus les pages défilent, plus l’ambiance est sombre et on se dit que tout ça va mal finir.

Si j’avais deviné l’un des événements du dénouement, cela ne m’a pas empêché d’être encore très loin du compte !

En résumé, je suis passé par toutes sortes d’émotions avec ce roman, sans parler de ce final où l’on comprend que l’auteur a réussi à nous berner complètement. En refermant le livre, ma première réaction a été de me dire « Mais quelle histoire ! » Je vous le recommande vivement si vous ne l’avez pas encore découvert.


Lien : https://onparlelecture.wordp..
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De cendres et de larmes

Madeline et Christian élèvent 3 enfants dont le fils aîné, que Madeline a eu d'une précédente union. Elle est sapeur pompier alors que Christian végète à un poste d'entretien des espaces verts. Aussi, quand un poste de gardien de cimetière se présente à lui, avec en bonus une maison à l'intérieur de celui-ci comme logement de fonction, Christian et Madeline, à l'étroit dans leur appartement et serrés financièrement, n'hésitent pas longtemps avant d'accepter. Mais au lieu de voir se produire l'épanouissement escompté, les comportements de chacun vont changer et les relations entre eux se détériorer.



Pour moi, ce n'est pas un thriller et je ne comprends pas qu'il soit classé dans les polars. J'ai peiné sur une bonne première partie du livre que j'ai trouvé trop longue, plate et globalement ennuyeuse. Les personnages sont bien décrits mais malgré cela je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour eux. On ne voit pas bien où l'auteure veut nous emmener et je n'ai pas vraiment cru à son histoire. Malgré la plume de Sophie Loubière, fluide et agréable à lire, ma lecture a été poussive, même si la fin est un peu plus dynamique. Donc, BOF.
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De cendres et de larmes

Lorsque l’on est pompier sous la plume de Sophie Loubière, on ne fait pas que déverser l’eau sur les flammes.

Lorsqu’on est gardien de cimetière sous la plume de Sophie Loubière, on ne fait pas qu’accompagner les inhumations.

Lorsque Sophie Loubière créé des personnages, ils sont attachants et cabossés, ils évoluent et montrent leurs failles, frôlent le drame et parfois …Ils baignent surtout dans une ambiance angoissante, stressante comme aime à nous les construire l’auteure. Les murs chez elle sont des personnages à part entière, ils modèlent les comportements, influencent les relations sociales. Je me souviens d’un transformateur électrique dans son précédent roman.

La nouvelle demeure de la famille Mara répondra—t-elle à ses attentes ?

Elle n’est pas la seule à bouleverser leur vie. Dans cette entreprise de déconstruction, elle peut compter sur l’emprise du métier de pompier de Madeline, sur la découverte de sa vocation d’artiste peintre de Christian, sur l’envie d’espace personnel de Michael ... Et une étrange infection pulmonaire pour Anna.

Un suspense hitchcockien nous est ainsi présenté par Sophie Loubière, dont la plume élégante nous fait (parfois) oublier les horreurs qu’elle nous susurre.

En raison d’un contexte personnel particulièrement douloureux, j’ai eu cependant quelques difficultés avec les pratiques professionnelles des fossoyeurs car disons que l’auteur ne fait pas dans la suggestion …reconnaissons-lui cette aptitude à objectiver les détails.

Une lecture à la hauteur de mes attentes, dérangeante !

Je remercie les éditions Fleuve noir pour leur confiance




Lien : https://collectifpolar.wordp..
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L'enfant aux cailloux

Gros gros coup de coeur pour ce roman de Sophie Loubière. L'enfant aux cailloux m'a été recommandé par plusieurs lecteurs et, adepte des thrillers, je me suis lancée dans sa lecture sans lire le résumé. Je préfère de plus en plus faire confiance aux autres lecteurs sans lire un quelconque début de résumé, de peur de me faire spoiler (ce qui arrive trop souvent) ou même de ne pas pouvoir plonger dans le livre en connaissant une partie de l'intrigue. C'est une manière un peu radicale de faire mais pour l'instant, ça me réussit bien.



Cela étant dit, je ne vais donc pas vraiment vous parler de l'intrigue mais plutôt de mon ressenti pendant cette lecture. J'ai eu un mal fou à lâcher ce bouquin, tellement envie d'en savoir plus et en même temps, pas envie de le terminer. Jusqu'à la dernière page, Sophie Loubière nous tient en haleine et nous fait tourner en bourrique, ce que j'adore ! L'intrigue est vraiment originale et nous fait découvrir une histoire vraiment forte dans un contexte aussi "simple" qu'une retraitée qui regarde chez ses voisins. Elsa Préau, cette fameuse retraitée, est vraiment attachante et sa dualité psychologique est à mourir de rire.



Au final, L'enfant aux cailloux est un thriller psychologique vraiment touchant, et l'autrice mène le lecteur par le bout du nez, on ne sait pas quoi penser jusqu'au bout et j'ai aimé les touches d'ironie ponctuant ce récit. Un vrai bon livre à mettre dans toutes les mains !
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L'enfant aux cailloux

Je viens de terminer "L'enfant aux cailloux" de Sophie Loubière.

J'ai lu de-ci de-là des avis très variés, du coup de coeur au livre que l'on a abandonné... pour ma part j'ai vraiment aimé, je crois que j'ai accroché dès le départ, l'histoire m'a intriguée.

Je ne sais si on peut le qualifier de thriller psychologique, en tout cas l'intrigue est bien présente et nous tient en haleine.

Il y est surtout question de la vieillesse qui s'accompagne parfois de solitude, d'incompréhension ou de mépris de la part de l'entourage. Ici cela va tourner au drame.

J'ai du mal à parler de ce livre, c'est un roman original qui m'a interpellée, sa lecture a été un vrai plaisir et j'avoue être un peu décontenancée par les quelques avis très négatifs que j'ai pu lire, comme quoi...
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L'enfant aux cailloux

Une histoire intéressante où il est question de la maltraitance sur enfants, des difficultés à l'identifier , mais aussi de l'isolement de ceux que l'âge a conduit à la déficience mentale. Le style assez décousu correspond bien à la situation du personnage principal. J'ai cependant un peu regretté la menée des deux thèmes en parallèle, au détriment de l'approfondissement de chacun, conduisant à un scénario un peu caricatural. Le suspens est malgré tout bien entretenu et le livre se lit sans temps mort.
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Black coffee

Un vrai coup de cœur que cette histoire qui m’a emportée par l’ écriture et l’imagination de l’auteur que je ne connaissais pas. Ce livre m’a fait pensé à l’etat d’esprit de l’Affaire Harry Québert. J’ai adoré, j’ai vibré, j’ai tremblé. Bref ! Une pépite de plus, quel régal ! En attendant la suite… que je suis impatiente de découvrir.
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