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Citations de Sylvie Baron (267)


Un jardinier ne devait pas être plus coloré que ses légumes ! Ce n'était pas correct, pas sérieux.
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J'ai besoin de toi pour faire équipe. Je n'ai jamais voulu dépendre de qui que ce soit, mais là, je réalise que je dépends quand même de toi que je le veuille ou non ! Je ne peux supporter de te voir malheureuse, angoissée ou loin de moi. J'aime ton rire, je veux te voir, te toucher, t'admirer, je crois que je suis sacrément mordu. Le plus curieux, c'est que ça ne me gêne pas trop !
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En même temps, elle se sentait idiote et étrangement triste. Bien sûr qu’elle était bouleversée, fracassée même par ces morts violentes et inattendues, ces morts qui lui rappelaient la fragilité de l’existence et ramenaient en surface des souvenirs pénibles. Bien sûr qu’en réaction, elle voulait retrouver un sens à sa vie et profiter en vraie épicurienne de chacun des instants qui s’offraient : du soleil qui réchauffe la peau, comme de la pluie nourricière ou du vent qui balaie les regret
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[...] les mots ne se marchent jamais les uns sur les autres, ils savent garder entre eux une distance respectueuse, rester à leur place.
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«  Il comprenait son message .
Saurait - il pour autant effacer tous ces sentiments qui l’avaient hanté en huit ans de séparation ?
Souffrance , déchirement, vide, angoisse résignation, indifférence ......
C’est vrai qu’il savait y faire avec les abeilles qui le récompensaient de sa douceur , sa placidité et sa patience .
Saurait - il pour autant se comporter en père ? » ....
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Joséfa considérait habituellement que les enfants d’aujourd’hui étaient beaucoup trop sollicités par tout un tas d’activités scolaires, sportives, artistiques ou autres que les adultes s’ingéniaient à empiler sur leurs frêles épaules en leur imposant un rythme infernal. Sans cesse pressés, houspillés de toutes parts, stressés, fatigués, ils n’avaient plus guère le temps de jouer, encore moins celui de rêver. Elle trouvait ça vraiment regrettable,
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... il ne fallait jamais exiger trop de la nature, elle donnait ce qu'elle voulait à qui savait le prendre, la sagesse acquise au fil de ses expéditions lui ordonnait de s'en contenter.
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D'un côté, on nous vante la "mobilité géographique" comme remède aux blocages économiques, et paradoxalement on s'oriente vers une réduction des moyens de cette mobilité dans les territoires ruraux pour de simples raisons d'économie. On a rationalisé les cartes universitaires, judiciaires, hospitalières, obligeant les citoyens à plus de déplacements pour accéder aux services publics. On ne peut pas, dans le même temps, restreindre l'offre de mobilité. Les transports, c'est aussi de l'aménagement du territoire. Il faut arrêter de raisonner avec une politique comptable du ratio de voyageurs
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Seuls des gens intellectuellement supérieurs, forts dans leur tête, pouvaient se dégager de l’asservissement de la société de consommation. Il en faisait partie, évidemment, de même qu’Emma avec ses « Livres penseurs » qui montraient une bien belle liberté d’esprit.
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Vous, les femmes, vous voulez tout avoir. On dit déjà la terre, la lune, la montagne, on peut bien dire le maire, non?
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Elle adorait ce pays, bénissant la grâce qui lui avait été donnée un jour de pouvoir l’apprivoiser. Ces montagnes sauvages ne offraient pas à n’importe qui. Il fallait les mériter, les comprendre. C’était une alchimie subtile, un ensemble d’odeurs, feu de bois, terre grasse, foin coupé ; de couleurs, lichen jaune, maisons grises, vaches rousses ; de lumières, étoiles crépitantes, perles de brume, que le voyageur pressé ne pouvait pas percevoir
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La lumière ici était ailleurs, dans une coulée de lune, un crépitement d’étoiles, une aube blanche et pure, une neige immaculée, redonnant son sens à la notion de temps et des repères tangibles dans ce monde stressé. Cependant les enfants, bien trop déroutés, ne pouvaient en apprécier la singulière beauté.
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Robin etait un enfant solitaire et plein d'imagination qui vivait depuis toujours dans une famille de femmes. Il réalisait déjà, du haut de ses huit ans, que ce n'était peut-être pas forcément un "cadeau". Il n'avait pas de père. Sa mère disait en souriant qu'elle ne le connaissait pas. Partant de là, toute autre explication avec elle devenait impossible. Elle habitait l'auberge avec ses deux sœurs, qui n'étaient mariées ni l'une ni l'autre.
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Il ne peut s’empêcher d’apostropher Joséfa de son air goguenard habituel.
— Ça pleut sous le chapeau aujourd’hui ! La Grenouille est cuite, elle a fermé ses volets.
Il parle évidemment du bar-épicerie au nom du batracien qui lui fait face. L’antre de Reine Cazals, le refuge du Tricot-Club, toujours animé de maintes discussions, controverses, de débats, d’échanges, de résolutions de problèmes et d’éclaircissements d’énigmes en tout genre. Un vrai capharnaüm mais surtout un vrai lieu de vie, le seul endroit où on a envie de se retrouver après une journée de travail ou de solitude trop pesante.
Tout en retirant son casque et en essuyant la sueur qui coule d’abondance sur son front, Joséfa se contente d’un regard sarcastique. Elle connaît Fred, ses manigances pour renouer avec Reine, ses frustrations, ses coups de gueule, son regard enjôleur et son art de la repartie.
Pas question d’ouvrir une brèche !
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L’hiver convient mieux au Cantal.
C’est ce que pense Joséfa Casarès en bougonnant intérieurement. La chaleur de ce mois de juillet est accablante et la traversée de la Planèze au guidon de sa mobylette s’apparente à un voyage à dos de chameau dans le désert.
Route poussiéreuse, asphalte brûlant, herbes jaunies, prairies aux pelisses mitées, vaches somnolentes, insectes crépitants, odeurs de foin coupé, de pierres chaudes et d’ardoises cuites.
Même le bourg de Valuéjols semble endormi. Pourtant on est mardi, jour de marché et surtout jour du Tricot-Club.
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Comme il faut s’y attendre, les deux estaminets concurrents servent d’oasis aux humains les plus téméraires. Fred Berger, qui a déployé les stores du Rendez-vous des chasseurs, s’active en terrasse, sandales aux pieds et bocks de bière à la main.
Il ne peut s’empêcher d’apostropher Joséfa de son air goguenard habituel.
— Ça pleut sous le chapeau aujourd’hui ! La Grenouille est cuite, elle a fermé ses volets.
Il parle évidemment du bar-épicerie au nom du batracien qui lui fait face. L’antre de Reine Cazals, le refuge du Tricot-Club, toujours animé de maintes discussions, controverses, de débats, d’échanges, de résolutions de problèmes et d’éclaircissements d’énigmes en tout genre. Un vrai capharnaüm mais surtout un vrai lieu de vie, le seul endroit où on a envie de se retrouver après une journée de travail ou de solitude trop pesante.
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— À quoi penses-tu donc ?

Ils ont tous cette question en tête.

— Un château, bien sûr !

En susurrant ces mots, Philippe est certain de son coup.

Tous les visages sont désormais tournés vers Archie qui reste impassible. En apparence seulement.

(Non, cet imbécile ne va pas oser, tout de même !)

Philippe ose pourtant en se permettant même un zeste de triomphe dans la voix.

— Un colloque de deux jours sur Agatha Christie au château de La Rochette, avouez que ça aurait de la classe !

(Coincé, je suis coincé et ils me regardent tous comme si j’étais le Jésus de la crèche !)

Un coup d’œil à Odile suffit à le convaincre. Crainte et ravissement se disputent dans son regard.

(Impossible maintenant de faire marche arrière sans passer pour le mufle de service. Mon seul espoir, c’est qu’on ne trouve aucun intervenant. Cochon de Philippe, tu me le paieras !)
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Cet épisode lui a laissé dans le cœur une rage folle, un souci de vérité et de justice qui la pousse malgré tout à continuer.
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Joséfa Casarès appartient à ce pays, elle fait corps avec lui.
Elle en a à la fois la rudesse, la solidité, la patience et cette sorte de beauté austère et tranquille qu’on ne remarque pas de prime abord. Cette femme de ménage de cinquante ans en impose par sa taille et son caractère. La vie pourtant ne l’a pas épargnée. Veuve encore jeune, elle a multiplié emplois et travaux difficiles pour élever sa fille unique, Lydia. La disparition de celle-ci dans des circonstances atroces, à l’aube de ses vingt ans, aurait pu l’anéantir. Traquer et démasquer le coupable fut un temps sa seule obsession.
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Joséfa Casarès appartient à ce pays, elle fait corps avec lui.
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