Une pièce maitrisée du début à la fin! Des personnages d'une beauté folle, tous avec leurs défauts, leurs mensonges et leurs espoirs. Comment croire Blanche? Pourquoi ne pas la croire? Qui est réellement Stella? La plus heureuse des soeurs n'est pas celle que le crois au départ. La professeure d'anglais révèle quelques failles. Le mari de Stella, parfois brute, parfois violent et alcoolique voit pourtant très vite clair dans le petit jeu de Blanche.
Une pièce étouffante, une pièce magnifique! Chaque parole vous plombe ou vous fait tressaillir!
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Stella vit heureuse avec son mari Stanley dans un quartier pauvre de la Nouvelle-Orléans, jusqu'au jour où sa sœur Blanche arrive, soit disant pour l'aider... Elle essaie de convaincre Stella de quitter sa vie "minable", dans son petit appartement avec sa brute de mari, alors que c'est en réalité Blanche qui a besoin de sa sœur. Narcissique, mythomane, victime de crises d'hystérie, le passé de la jeune femme est loin d'être aussi idéal qu'elle le prétend et cache un lourd traumatisme...
Même si les personnages sont assez extrêmes, avec Blanche et son côté insupportable, en conflit permanent avec Stanley qui ne supporte pas sa belle-sœur et cherche dès le départ son secret pour lui nuire, la situation est assez classique, avec le trio couple + belle-sœur, qui permet une identification aisée. On a envie, comme Stanley, que Blanche s'en aille pour que tout redevienne comme avant mais, comme Stella, on doute que cela soit possible...
Cette pièce se lit assez facilement, même si les nombreuses didascalies la rendent parfois plus proche du roman tant les descriptions visuelles et sonores sont précises. La seule difficulté réside (du moins dans la version anglaise) dans le registre d'expression des personnages, qui ont un parler très populaire.
C'est une lecture que j'ai appréciée même si j'ai été un peu déçue par rapport à ce que j'avais lu auparavant : la citation d'un journal de l'époque sur la 4e de couverture de mon édition la qualifiait "d'une des meilleurs pièces américaines" de tous les temps... mais je ne lui ai pas trouvé tant de puissance que cela. Certes, la psychologie des personnages est bien travaillée et ce huis-clos a un rythme soutenu, surtout à la fin, mais je n'ai pas été si frappée par ma lecture.
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Tout n'est que Dualité. L'autorité parentale, l'homosexualité difficilement vivable. Tennessee Williams nage comme un poisson dans l'eau dans ce qu'il connait le mieux. Il règle ses comptes avec la lourdeur des coutumes et d'une famille régie par les lois paternelles, avec la difficulté des personnages à afficher ce qu'ils sont, ce qu'ils pensent, ce qu'ils veulent être mais aussi ce qu'ils ont raté. J'adore !!!!
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Très belle pièce de théâtre !
Dès le début j'avoue avoir pris position pour Catherine, car les propos de Madame Venable me semblaient étranges, la relation très fusionnelle qu'elle avait avec son fils...
De plus les thèmes comme l’homosexualité étaient rarement abordés à cette époque.
De plus j'ai apprécié le dénouement qui est bien ficelé, car pour moi sa mort est décrite de manière symbolique, les enfants qui lui couraient après, c'était les garçons avec qui il s'absentait l'après-midi... Pendant qu'ils le frappaient Sébastian est mort d'une crise cardiaque...
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La nuit de l’Iguane, par Tennessee Williams. Il s’agit d’une pièce de théâtre qui se déroule en 1940 sur la côte occidentale du Mexique, alors encore sauvage. Le décor est celui de la véranda d’un hôtel un peu délabré, au sommet d’une colline surplombant une plage. L’hôtel est tenu par Maxine, une femme maîtresse en volupté, devenue récemment veuve et qui est une amie du révérend Shannon, un pasteur défroqué reconverti dans le tourisme, un homme nerveux, fragile qui a fauté dans la paroisse qu’il administrait. Maxine, qui troquerait bien ses amants occasionnels pour Shanon, ne se déclare franchement qu’à la fin de la pièce. Imaginons dans les rôles de ces deux personnages, Ava Gardner et Richard Burton qui les ont interprétés dans le film de John Huston tiré de la pièce.
Dans une ambiance caniculaire et conflictuelle, les personnages s’animent. L’excitation est vite à son comble. Shannon, contesté par le groupe de touristes – des jeunes filles d’un collège baptiste – dont il a « séduit » la plus jeune, Charlotte, un canari chantant, un vrai « prodige vocal » – trouve refuge dans l’hôtel où il veut faire une halte. Ce n’est pas au programme, et la responsable du collège, Miss Fellowes, s’oppose vivement à Shannon. Surgissent alors deux saltimbanques, une jeune femme peintre, Hannah, et son grand-père Nonno, centenaire et poète, sourd et en fauteuil roulant. Maxine leur trouve « l’air un peu timbré » et rechigne à les héberger d’autant qu’ils sont complètement fauchés. Shannon s’apprête à séduire Hannah, qui est en fait un être équilibré malgré quelques fêlures intimes. Cependant, une famille allemande chante des chants nazis, l’oreille collée à un transistor qui commente la Bataille d’Angleterre.
Comédie ou tragédie ? Les effets comiques de cette pièce n’effacent pas le cheminement inéluctable de chacun – et chacun de son côté, avec une personnalité unique – vers une destinée dominée selon les cas par la culpabilité, la solitude, des petites satisfactions, de grandes justifications. Et malgré tout quelques espérances, comme l’iguane « qui tire sur la corde qui le tient attaché. Il essaie d’aller plus loin que le bout de sa corde. Comme vous. Comme moi. Comme votre grand-père. » dit Shannon à Hannah.
Délires et réflexions, dans cette pièce, existentialiste façon Oncle Sam.
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Blanche Dubois débarque chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski avec ses fourrures, ses couronnes, son histoire, ses rêves, son désir… Déchirée entre sa libido et son idéal de pureté, Blanche nous emmène dans un voyage mouvementé. Cela se passe dans le Vieux Carré de La Nouvelle-Orléans avec, en filigrane, notes de blues, senteurs de banane et de café et chansons populaires...
Je suis allée à Nola en 2013 voir ce tramway nommé désir, celui dans lequel arrive Blanche, et j’ai été émue en pensant aux grandes questions qui traversent le chef-d’œuvre de Tennessee Williams : la folie de Blanche, sa relation avec Stanley, le rôle du blues, la poésie de Williams.
Cette pièce de théâtre culte, jouée pour la première fois en 1947, a été adaptée au cinéma et cela a permis de la faire connaitre ; en tout cas, moi c’est comme ça que je l’ai découvert, grâce à Kazan et au charme de Marlon Brando dans le rôle de Stanley.
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Madame Kareen Stone est une ancienne actrice américaine "en retraite". Elle s'est installée à Rome et vit entourée , selon son "amie " Meg Bishop, d'une "bande de putains somptueuses et de dandys androgynes", dont Paolo. Paolo, qui lui a été présenté par une comtesse, entremetteuse à ses heures perdues, entre de beaux jeunes hommes désargentés, et de riches femmes, surtout américaines. Une commission au passage sur les bénéfices ne fait pas de mal.
Madame Stone surnage au milieu de ces personnages, consciente de sa beauté fanée, de ces gigolos qui l'entourent, et jouant parfois leur jeu en acceptant leurs demandes financières.
Le temps qui passe ne serait rien sans les propos méchants de ceux qui veulent abuser de ces femmes à la dérive.
Cette dérive chez elle se traduit par ce qu'elle appelle la perte de sa dignité, l'abandon de toute retenue.
Le soleil qui se couche sur Rome, c'est le soleil qui se couche sue la vie de Mme Stone.
Comme le dit Paolo, p 31, "Je hais le soleil mort. je cesse de l'aimer quand la chaleur l'abandonne". Lui ne s'intéresse aux femmes que lorsqu'elles ont encore quelque chose à donner...de l'argent.
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Dans ce recueil, une nouvelle, "Le masseur noir", m'avait particulièrement touchée. J'en ai fait la lecture, sous un arbre, à un petit groupe de personnes réunies par "L'Usine bis", association culturelle de Bruxelles. Excellentes réactions.
T. Williams est indémodable.
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La toute première pièce de théâtre que j'ai lu en anglais, of course. Magnifique est la plume du grand dramaturge Tennessee Williams. Les relations décrites entre les personnages de cette famille, sont à la fois émouvantes et dramatiques. Le héro est magnifique et courageux. Sa mère, dans sa détresse, peut nous donner un sentiment de pitié. Et sa soeur, bouleversante de fragilité. A lire, et relire.
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Si un tramway nommé Désir m'avait submergée par sa puissance brute, la ménagerie de verre m'a bien moins plu.
Lu dans sa version originale, le livre n'est pas mauvais, mais ne comporte pas une intrigue digne de ce nom. En effet, le livre, bien que très court, traîne dans son action, et présente des personnages que l'on abhorre rapidement : le frère aigri par son travail et ses rêves inaccessibles, la jeune sœur simplette, timide tirant sur le pathétique, et la mère dont la seule préoccupation est de trouver pour sa fille un mari, perpétuant en cela la tradition des "Southern Belle". A ce trio infernal vient s'ajouter le seul et unique amour de la fille, invité comme par magie à dîner.
Écrit pour être touchant et délicat, la Ménagerie de verre n'a pas selon moi rempli son office...Je lui préfère de loin la force et la puissance brute de Streetcar Named Desire !
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La quête du chevalier un court roman, ou une longue nouvelle, n’est sans doute pas le meilleur écrit de Tennessee Williams. Les autres nouvelles présentent non plus d’ailleurs.
Je n’ai pas été pris par l’intrigue mais je lui reconnais des thèmes intéressants comme la description d’une Amérique orwellienne, le racisme, ou encore la discrimination. Seulement voilà, l’intrigue met du temps à démarrer, et quand elle commence enfin ce n’est pas vraiment prenant. Elle manque de rythme et des peps, je me suis assez ennuyé durant ma lecture de ce recueil. Côté écriture j’ai connu mieux aussi, il y a beaucoup de longueurs dans ce récit et les personnages ne sont pas vraiment approfondis comme je l’aurais souhaité.
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Tennessee Williams nous offre, dans ce livre, une pièce de théatre sur l'inquiétude d'une mère seule quant à l'avenir de ses enfants.
Le texte est simple mais d'une telle sensibilité qu'on arrive à se mettre dans la peau de chaque protagoniste.
C'est simple, c'est court et c'est beau. J'ai versé des larmes d'émotion...
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C’est une pièce qui laisse un sentiment de malaise. On est envoûté par l'ambiance moite et étouffante et par ces personnages. On se laisse porter, mais avec un sentiment de malaise, face à cette femme tout dans les apparences et qu’on découvre peu à peu puis au traitement qui lui est fait, face à cet homme sensuel mais brute et macho, face à cette autre femme qui par amour laisse faire. C'est aussi une pièce sur le rejet de l'homosexualité, les conventions, la condition de la femme et les violences faites aux femmes, et la fin laisse un goût amer. Ma lecture a été gênée un peu par les nombreuses et longues didascalies et par mon envie d'entendre les musiques indiquées... j'ai enchaîné par le film qui donne vraiment vie à cette pièce.
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Un tramway nommé la vie ! Refus ou acceptation de ce que l'on pourrait-être ou ne pas être. Les personnages s'entrechoquent tantôt dans la brutalité de leurs différences, tantôt dans le dessein de leur choix de vie affiché, voulu ou contrarié, simple ou compliqué. La force de Tennessee Williams se trouve là, dans le chaos des âmes perdues, dans la violence du choix de l'un ou de l'autre de s'écarter de tout ce qui pouvait sembler raisonnable ou conforme à son éducation. Le 1+1 affronte le 1 et 1 qui ne font que très rarement l'unité mais bien la dualité. Tennesse Williams étale ses démons familiaux sur la table. Au menu, la liberté, le libre arbitre individuel et sa confrontation avec les peurs de chacun, les doutes, les envies les plus inavouées et les plus inavouables. L'homme est abrupte , la vie tout autant. Ce tramway sème le désir de trouver la clé, sa clé à soi. Pour cela, il faut accepter de se débarrasser des préjugés et de la lourdeur souvent imposée par l'éducation parentale, l'environnement direct de l'adulte pas si endormi que ça dans sa peau d'enfant. Blanche se confronte à tout cela. L'adaptation cinématographique et le choix des comédiens est l'une des plus belles réussites de cet oeuvre magistrale. Brando a juste besoin d'être là pour écraser une Vivien Leigh bipolaire, malade et soeur jumelle de Blanche.
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Tennessee Williams est un parfait connaisseur de l'âme humaine et il a le don de retranscrire les sentiments avec le brio que l'on attend d'un grand écrivain.
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Les mémoires de W. faulkner par lui-même. Beaucoup d’anectodes, de petites histoires, de rencontres, développées dans un ordre plus ou moins chronologique.
Une lecture plaisante qui permet de découvrir la vie de cet auteur autrement que par une biographie plus classique.
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Cette pièce se passe dans la Nouvelle-Orléans des années 40, c’est-à-dire dans l’univers de prédilection de Tennessee Williams ou encore d’Henry Miller. Gris est la couleur prédominante de cette univers avec pour bande son la raffut du métro qui passe à hauteur des ensembles de logements cage à lapins dont les échelles escaliers extérieurs rendent si caractéristiques.
Dans l’un de ces appartements on nous donne à assister à la descente vers la folie de Blanche, venue rejoindre sa sœur Stella qui, elle, y avait trouvé un équilibre avec son mari Stanley. Blanche qui, peu à peu, penche une folie qui la fait se transposer dans une vie hors de portée faite de strass, d’argent, de gloire va sombrer en débarquant chez sa sœur où, tout est à l’inverse de ce que sa folie la fait fantasmer.
Pièce sombre mais écrite avec une précision qui faisait et fait encore aujourd’hui un des grands auteurs du théâtre américain et tellement bien adapté par le cinéma par ces réalisateurs et immenses acteurs de l’Actor’s studio.
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Roman très court, 100 pages, qui se lit de manière très agréable de part la richesse du vocabulaire, la finesse d'étude des personnages qui sont en plus d'un nombre très restreint.
Mais il n'y a pas de véritable action dans cette histoire toute en retenue, ce qui fait que quelques pages de plus, et l'ennui serait là.
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Memoirs
Traduction : Maurice Pons & Michèle Witta.
C'est pour de l'argent que Thomas Lanier Williams, plus connu sous le pseudonyme de Tennessee Williams, accepta de rédiger ces "Mémoires d'un vieux crocodile" qui ne peuvent laisser au lecteur qu'un sentiment d'intense frustration.
Avec un acharnement exceptionnel et à l'encontre du principe même des mémoires, objet par essence autobiographique, le dramaturge sudiste se dépeint tout à la fois comme un hypocondre, un obsédé sexuel quasi priapique, une caricature d'homosexuel truffant ses discours de "adorable", de "charmant" et de "merveilleux" extatiques, un égoïste maniaque incapable de s'attacher durablement, voire simplement de s'intéresser à autrui ... bref, comme un homme qu'on ne peut regretter de ne pas avoir connu. Pour un peu, il parviendrait à convaincre le lecteur influençable de jeter à la poubelle tous les recueils de ses textes, poétiques ou théâtraux, qui ont fait sa joie !
Sur le théâtre, qui fut tout de même, le pivot central de son existence, Williams ne donne que de très parcimonieuses indications. A la limite, il préfère évoquer son travail en tant que comédien - car il joua dans nombre de ses pièces - plutôt que son oeuvre d'écrivain qui, selon lui, parle d'elle-même. Evidemment, il n'a pas tout à fait tort : l'oeuvre d'un créateur est le premier révélateur de sa personnalité et peut-être le seul vraiment authentique puisque, par l'acte même de la création, littéraire ou autre, l'être se révèle absolument complet. Mais de là à n'en rien dire du tout - ou si peu - tout au long de 340 pages en édition de poche, il y a un abîme !
Que Tennessee Williams franchit avec une désinvolture à la fois fausse et grinçante. Lui qui, dans son théâtre, sut si bien nous décrire les mères abusives, les maris trop faibles et les enfants perdus dans la folie ou la marginalisation sociale se révèle ici incapable de regarder en face toute la haine qu'il éprouve envers ses parents et aussi envers lui-même pour avoir abandonné sa soeur Rose à l'emprise familiale.
Oh ! bien sûr ! Cà et là, il lance une pique qui révèle la présence en lui de cette souffrance qui n'a rien oublié, rien pardonné. Mais ça ne va pas plus loin. Que son lecteur, surtout s'il est cinéphile, se rappelle Mrs Venable/Katherine Hepburn tentant de faire lobotomiser sa nièce. Ou qu'il évoque les délires de Blanche Dubois, "vraie jeune fille du Sud", qui l'amènent à se faire violer par son beau-frère. Lui, Williams, ne peut exprimer tout cela s'il ne se réfugie pas derrière les décors de son théâtre. C'est au-dessus de ses forces.
Cette faiblesse ultime, qu'on peut interpréter comme la lâcheté d'un enfant qui fut toujours le préféré de sa mère, apparaît comme la bas non seulement de ces "Mémoires ..." mais aussi comme celle de la vie tout entière de leur auteur. Bien que l'on pressente également le masochisme et la culpabilité qui ne cessèrent d'accompagner Tennessee Williams, bien qu'on se dise qu'il grossit le trait à dessein afin que nul reproche ne puisse rejaillir sur ses parents, et surtout pas sur sa mère, on sort de cette lecture non seulement frustré mais très, très déçu. Et l'on ne peut s'empêcher de penser que le dramaturge américain vécut en fai une schizophrénie similaire à celle de sa soeur. Seulement, plus chanceux (?) et parce qu'il était né dans un corps d'homme, il eut plus de facilité pour la transposer dans un monde imaginaire qui prit vie sur les scènes du monde entier.
Et si Tennessee Williams est parvenu un jour lui aussi à cette conclusion, nul doute que son état ne s'en soit pas trouvé amélioré, bien au contraire ...
Ces "Mémoires d'un vieux crocodile" sont donc à lire comme une curiosité, en sachant pertinemment que leur auteur triche effrontément et se dérobe du mieux qu'il peut à son passé et à son lecteur, notamment en usant d'une méthode assez brouillonne
pour évoquer ses souvenirs. L'étape suivante sera de dénicher une bonne biographie impartiale. Mais ça doit pouvoir se trouver ... ;o)
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