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4.08/5 (sur 103 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1985
Biographie :

Thaïs L est auteur de romance.

Lectrice passionnée depuis toujours, c'est par hasard qu'elle se met à écrire en Janvier 2017. En un mois, trois manuscrits voient le jour et poussée par ses proches, elle se décide à s'auto-publier.

"Si tout était possible" apparait donc sur la toile en février 2017 et les lecteurs sont au rendez-vous.

Mariée et mère de deux filles, elle habite à proximité de Paris.

page Facebook : https://www.facebook.com/Tha%C3%AFs-L-734090503412510/
Wattpad : https://www.wattpad.com/user/liloone28

Source : amazon
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
"La chose la plus difficile à supporter que ils s'en vont, ces amis tranquilles, c'est qu'ils emportent avec eux tant d'années de notre propre vie."
John Galsworthy
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Prologue :
«... Elle insiste et je repousse fermement le braillard qui se trouve entre ses mains d’un geste violent. Je la foudroie ensuite du regard et lui intime de faire son travail et de laisser l’homme derrière la porte s’occuper lui-même de ces précieux cadeaux. Il voulait un héritier, pour la peine, je lui en offre deux.
Il me faut plusieurs jours pour récupérer, mais désormais je suis prête. La maternité, bien que dégradante, m’a rendue plus sûre de moi. ILS portent le prénom de leurs grands-parents paternels. Liam et Mélanie. Je refuse de m’occuper d’eux. Ils ne sont rien de plus que mon billet d’entrée vers un milieu que je vais m’assurer d’intégrer dans les meilleurs délais.
D’ailleurs, la chance est avec moi. Je regarde ma nouvelle maison, la poitrine gonflée d’un sentiment indescriptible. J’ai donné tout ce que j’avais pour en arriver là et, plus d’un an après, je suis enfin propriétaire d’un bien digne de moi. Les jumeaux âgés de huit mois soupirent dans mon dos et je tourne la tête vers eux. Mon sourire se fige, comme à chaque fois que je les regarde. Ils ressemblent à leur père comme deux gouttes d’eau. Bien qu’éprouvante pour ma santé mentale, cette ressemblance a joué en ma faveur et a permis de révéler que l’homme si respecté dans cette société était un psychopathe. Trop heureux de montrer sa progéniture, il n’a pas douté un seul instant que les gens feraient le lien avec moi. Oui, il m’a touchée et de notre union dégradante sont nés Liam et Mélanie. La chute est arrivée plus vite que prévu pour lui et il s’est retrouvé dans l’obligation de tout me laisser, et de s’enfuir dans la honte et le déshonneur. Je suis désormais plus riche qu’il ne l’a jamais été et je compte bien réussir là où il a lui-même échoué. Il est hors de question que la descendance de ce monstre ne vienne obscurcir ce que je suis parvenue à accomplir.
Ma vengeance ne sera totale que lorsque ces petits trésors seront aussi brisés que lui. Mon plan est simple, mais efficace. Je vais leur préparer une vie qu’ils n’oublieront jamais. Je serai pire que le monstre qui m’a élevée et ferai tout pour obtenir vengeance. Plus je les regarde grandir et plus je vois mon beau-père reprendre vie dans leur petit corps décharné. Le seul fait de les regarder me rend malade et me renvoie à ma propre enfance aux côtés de leur père, m’obligeant aussitôt à les faire plier et à soulager mon esprit meurtri. J’aime les entendre hurler, ou voir leurs yeux bleus se voiler sous l’effet de la peur. Je me sens toute-puissante et ce sentiment me procure un bien-être nécessaire pour apprécier cette nouvelle vie.
Mais les années passent et je ne suis plus assez forte pour contenir mon fils qui devient de plus en plus fort. Je sens qu’il prépare son évasion. Je le vois dans son regard et dans ses poings qui se serrent lorsque j’use de la force avec Mélanie. Il est hors de question que je perde le contrôle et je dois me résigner à m’unir à un homme de la pire espèce. Son instinct de dominant lui permet de garder Liam tranquille, et c’est quand je le vois commencer à baver devant le physique de plus en plus aguicheur de ma propre fille que j’en viens à monter le plan le plus jouissif que j’aie pu avoir jusque-là. »
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Prologue :
«... Elle insiste et je repousse fermement le braillard qui se trouve entre ses mains d’un geste violent. Je la foudroie ensuite du regard et lui intime de faire son travail et de laisser l’homme derrière la porte s’occuper lui-même de ces précieux cadeaux. Il voulait un héritier, pour la peine, je lui en offre deux.
Il me faut plusieurs jours pour récupérer, mais désormais je suis prête. La maternité, bien que dégradante, m’a rendue plus sûre de moi. ILS portent le prénom de leurs grands-parents paternels. Liam et Mélanie. Je refuse de m’occuper d’eux. Ils ne sont rien de plus que mon billet d’entrée vers un milieu que je vais m’assurer d’intégrer dans les meilleurs délais.
D’ailleurs, la chance est avec moi. Je regarde ma nouvelle maison, la poitrine gonflée d’un sentiment indescriptible. J’ai donné tout ce que j’avais pour en arriver là et, plus d’un an après, je suis enfin propriétaire d’un bien digne de moi. Les jumeaux âgés de huit mois soupirent dans mon dos et je tourne la tête vers eux. Mon sourire se fige, comme à chaque fois que je les regarde. Ils ressemblent à leur père comme deux gouttes d’eau. Bien qu’éprouvante pour ma santé mentale, cette ressemblance a joué en ma faveur et a permis de révéler que l’homme si respecté dans cette société était un psychopathe. Trop heureux de montrer sa progéniture, il n’a pas douté un seul instant que les gens feraient le lien avec moi. Oui, il m’a touchée et de notre union dégradante sont nés Liam et Mélanie. La chute est arrivée plus vite que prévu pour lui et il s’est retrouvé dans l’obligation de tout me laisser, et de s’enfuir dans la honte et le déshonneur. Je suis désormais plus riche qu’il ne l’a jamais été et je compte bien réussir là où il a lui-même échoué. Il est hors de question que la descendance de ce monstre ne vienne obscurcir ce que je suis parvenue à accomplir.
Ma vengeance ne sera totale que lorsque ces petits trésors seront aussi brisés que lui. Mon plan est simple, mais efficace. Je vais leur préparer une vie qu’ils n’oublieront jamais. Je serai pire que le monstre qui m’a élevée et ferai tout pour obtenir vengeance. Plus je les regarde grandir et plus je vois mon beau-père reprendre vie dans leur petit corps décharné. Le seul fait de les regarder me rend malade et me renvoie à ma propre enfance aux côtés de leur père, m’obligeant aussitôt à les faire plier et à soulager mon esprit meurtri. J’aime les entendre hurler, ou voir leurs yeux bleus se voiler sous l’effet de la peur. Je me sens toute-puissante et ce sentiment me procure un bien-être nécessaire pour apprécier cette nouvelle vie.
Mais les années passent et je ne suis plus assez forte pour contenir mon fils qui devient de plus en plus fort. Je sens qu’il prépare son évasion. Je le vois dans son regard et dans ses poings qui se serrent lorsque j’use de la force avec Mélanie. Il est hors de question que je perde le contrôle et je dois me résigner à m’unir à un homme de la pire espèce. Son instinct de dominant lui permet de garder Liam tranquille, et c’est quand je le vois commencer à baver devant le physique de plus en plus aguicheur de ma propre fille que j’en viens à monter le plan le plus jouissif que j’aie pu avoir jusque-là. »
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Chapitre 1 :
Alys

«…Une fois dans le véhicule, je vais, comme d’habitude, m’asseoir au fond. Je colle mon front contre la vitre et regarde à l’extérieur. Le soleil fait briller les flaques d’eau qui jonchent le sol. Elles reflètent le ciel, à présent aussi bleu que la mer des Caraïbes. Je remarque une ombre menaçante dans l’une d’elles, et c’est en levant les yeux que je découvre une voiture noire aux vitres teintées, garée juste en face. Mon cœur palpite alors dangereusement en reconnaissant l’homme du supermarché ouvrir la portière conducteur, prêt à s’installer. Mais il se fige et son regard emprisonne le mien. Il me fixe quelques instants, puis hoche brièvement la tête. Les poils de mes bras se redressent, je me sens blêmir. Paniquée, je me tourne de moitié, désireuse de rompre ce contact angoissant, tandis que le bus entame son avancée pour me ramener à mon appartenant.»
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Cette fois-ci, il faut que je garde mon sang-froid parce que je sais que je prends la meilleure des décisions pour nous deux. Nous ne pouvons pas nous enfermer dans notre relation alors que quoi ? Nous avons la vie devant nous. J’ai tellement peur qu’il ait des sentiments plus forts qu’une simple amitié pour moi. Son baiser était intense et j’ai eu tout le loisir de repenser à son comportement parfois ambigu avec moi. J’étais moi-même un peu perdue parfois, ressentant des émotions étranges et des envies moins pures qu’avant. Cette audition et son résultat étaient sûrement un signe du destin, celui qu’il nous fallait pour éviter de faire une connerie.


– Non, il n’y a que si tu restes que tu me perds, soupiré-je.

Je prends ses mains chaudes entre les miennes dans un geste impulsif. Il se crispe mais ne les enlève pas ce qui me donne le courage de poursuivre.


– Promets-moi que tu vas accepter et tout donner pour réaliser ton rêve ? Je serai toujours là pour toi, mais c’est ta chance et tu dois la saisir. Je te jure que lorsque la mienne se présentera, je sauterai dessus. Mais pour l’instant c’est seulement ton heure.

Nous nous dévisageons longuement avant qu’il ne hoche la tête, presque imperceptiblement. Je souris de toutes mes dents même si bizarrement, je ne me sens pas forcément soulagée. J’ai peur de la suite, peur de le perdre malgré ce que je viens d’affirmer mais je dois garder l’illusion. Je penche la tête et enlace mes doigts aux siens.


– On fait la paix ?

Il lève les yeux au ciel et se redresse en m’entraînant avec lui, puis me serre dans ses bras. Je me blottis contre lui, espérant de toutes mes forces que nous resterons toujours soudés malgré les coups durs, persuadée que celui-ci n’est que le premier d’une longue série
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Un vrombissement nous fait brusquement tourner la tête vers la rue qui était, il y a quelques secondes, encore déserte. Je fronce les sourcils et me déplace à l'arrière de la voiture pour apercevoir le bout de la rue. Le bruit devient de plus en plus fort et je constate qu'une horde de moto roule à vive allure vers nous.

- Kelly, s'écrie ma sœur d'une voix angoissée, viens par là.

Je recule mais je reste les yeux fixé sur cet étrange convoi qui s'est mis à ralentir en passant devant notre maison. Il sont une bonne dizaine sur des motos magnifiques, aussi puissantes qu'imposantes. Les homme sont impressionnants, ils portent tous un gilet en cuir avec un énorme écusson sur l'arrière, représentant des lettres que je me mets à lire en silence.
DARK RIDERS

Je suis subjuguée par la force et la dangerosité qui émanent de ces hommes. Certains tournent la tête vers nous et l'expression de leur regard me fait froid dans le dos. J'ai les pied collé au bitume, incapable de faire le moindre pas, envoûtée par la vision de ces Bikers dont j'ai souvent entendus parler sans jamais n'en avoir vu un seul. Je reste un moment figée, alors que le denier motard disparaît au coin de la rue. Je me tourne vers Judi qui semble aussi bouche bée que moi.

- Ju', c'était des vrais de vrais? m'exclamai-je, sans pouvoir y croire.

- Je... je crois bien oui.

- Merde, c'est trop cool, on a atterri dans une ville de Bikers!

Elle secoue la tête, la mâchoire serrée, puis me fait signe de grimper dans la voiture.

- C'est loin d'être une bonne nouvelle, murmure t-elle en démarrant la voiture.
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Quatre heures du matin...

Je n'arrive pas à dormir. Ma décision est prise mais je ne sais pas quand, ni comment je vais lui annoncer. Mon père m'a conseillé de le faire rapidement. Le cacher trop longtemps va la blesser encore plus. Quand il a lancé le sujet à table, j'ai cru que le moment était venu. Mais je me suis dégonflé en voyant à quel point ce sujet la touchait. Elle se doute de quelque chose et je souffre de ne pouvoir lui avouer. Je sais qu'elle se sentira trahie. Nous en avons parlé tellement de fois qu'elle est à mille lieux de la vérité. Je n'en peux plus de cette attirance qui me ronge dès que je suis près d'elle. La voir embrasser ce Bastien me rend dingue. Marjorie ne me suffit plus. Elle n'a rien en commun avec ma princesse. C'est vrai que c'est pour cela que je l'ai choisie au début, mais à présent, je n'y arrive plus. Je ne peux plus faire semblant. M'éloigner est la seule solution que j'ai trouvée. Mes études de droit ne me conviennent pas. Je n'y suis inscrit car c'est le rêve d'Emma et je veux être avec elle quoi qu'il en coûte. Mais la paperasse, ce n'est définitivement pas mon truc. J'ai vécu avec les idéaux "d'aider et de servir" pendant toute mon enfance. Je veux être présent pour mon pays et défendre sa cause. Cela fait quelques mois que les papiers de recrutement sont cachés dans le tiroir de mon bureau.
Mes parents sont fiers de mon choix mais ils comprennent mon inquiétude. Emma, c'est toute ma vie.
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Eve :
" ...
Des couples s'étaient rapprochés pour danser collé serré et je me décalai afin de leur laisser un peu plus de place. Un corps vint se loger dans mon dos et je sursautai inévitablement. Lançant un regard noir vers l'opportun, je m'exilai de l'autre côté de la piste, en face du bar. J'avisai le jeune homme qui y était accoudé.
Il avait repris sa conversation avec le barman mais il me fixait avec intensité. Mes yeux revenaient sans cesse vers lui.
Je ressentais une alchimie incongrue entre nous.
Je le sentais m’observer même lorsque je baissais mes paupières. Il leva un sourcil après un bref regard sur l'objet de mon agacement. Je me surpris à hausser les épaules.
Mais qu'est-ce qu'il me prenait?
Pourquoi interagir avec lui alors que cela ne me ressemblait pas. Cet homme était hors de portée. Je devais garder la tête froide. Ce genre de mec pouvait avoir toutes les nanas qu’il voulait. Je ne pouvais plus me laisser aller à des sentiments aussi primaires. Aimer était un sentiment destructeur et j’en avais suffisamment fait les frais. Mes pensées repartirent sur cette solitude qui me pesait et qui m’avait surtout été imposée. J’étais en colère contre ce destin qui continuait de s’acharner. Tout dans ce bar était synonyme de joie et de vie. Je devais faire abstraction de tout. La musique. Elle seule m’importait pour l’instant.
..."


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Ma vengeance ne sera totale que lorsque ces petits trésors seront aussi brisés que lui. Mon plan est simple, mais efficace. Je vais leur préparer une vie qu’ils n’oublieront jamais. Je serais pire que le monstre qui m’a élevée et ferais tout pour obtenir vengeance. Plus je les regarde grandir et plus je vois mon beau-père reprendre vie dans leur petit corps décharné. Le seul fait de les regarder me rend malade et me renvoie à ma propre enfance aux côtés de leur père, m’obligeant aussitôt à les faire plier et à soulager mon esprit meurtri. J’aime les entendre hurler, ou voir leurs yeux bleus se voiler sous l’effet de la peur. Je
me sens toute puissante et ce sentiment me procure un bien-être nécessaire pour apprécier cette nouvelle vie.
Mais les années passent et je ne suis plus assez forte pour contenir mon fils qui devient de plus en plus fort. Je sens qu’il prépare son évasion. Je le vois dans son regard et dans ses poings qui se serrent lorsque j’use de la force avec Mélanie. Il est hors de question que je perde le contrôle et je dois me résigner à m’unir à un homme de la pire espèce. Son instinct de dominant lui permet de garder Liam tranquille et c’est quand je le vois commencer à baver devant le physique de plus en plus aguicheur de ma propre fille, j’en viens à monter le plan le plus jouissif que j’ai pu avoir jusque-là.
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Chapitre 3 : Cade :
"... La partie est engagée, et la proie a bien compris où était le danger. les mecs enfourchent leurs motos tandis que je reste encore un instant pour les voir s'engouffrer dans la voiture. la conductrice tremble de tous es membres. je le vois même à cette distance. elle démarre alors sur les chapeaux de roue, en chassant de l'arrière ce qui fait hurler de rire les gars.
Et ouais, ma belle, je crois que tu es loin de te douter dans quel guêpier tu t'es fourrée !"
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