Du printemps 1936 au printemps 1945, Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune, dénonce la barbarie et la folie qui se sont emparées du Monde. Sur le terrain, dans les coulisses, femme libre, insoumise, indépendante et faisant fi des conventions, de Rome à Alexandrie, de Madrid à Berlin, elle va dire… Dire les atrocités que l’on préfère taire, dire les bombes, la peur, la montée du fascisme et du nazisme. Dire la barbarie. Dire l’innommable.
“La guerre n’avait rien d’abstrait, elle broyait des individus, des hommes, des femmes, des enfants”.
Son engagement absolu, sa quête d’un idéal qu’elle va rechercher à travers les hommes qu’elle croisera et auprès desquels elle tentera de combler des failles profondes, feront d’elle une âme lumineuse.
Femme aussi forte que fragile, passionnée et passionnante, “ elle sauve du néant celui à qui elle se donne”.
La vie ne danse qu’un instant est un formidable roman aux multiples facettes. Roman historique, et je ne peux qu’être totalement admirative face au colossal travail fourni par Theresa Révay. Roman d’amour, car oui, de l’amour il y en a… Roman de moeurs, qui révèle combien être Femme dans ces années tourmentées était compliqué… Roman contemporain enfin, car comment ne pas faire le parallèle avec notre monde actuel !
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