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Critiques de Thierry Berlanda (304)
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La louve de Mausecret

Trois petites étoiles pour cette petite intrigue ou enquête suite à des meurtres et suspicion de sorcellerie viennent apporter un petit suspense dans une histoire se déroulant en 1633 au sein de la ville de Bourges.



C'est d'ailleurs l'aspect historique le plus intéressant même si les développements de l'affaire sont confus et finalement partiellement aboutis lors du dénouement. On constate, une nouvelle fois si besoin, que les intérêts des humains priment toujours ou presque sur le droit et la légalité. A l'époque, les tendances s'inversaient vite et les héros d'un jour devenaient les traîtres et les victimes dès le lendemain.



Archambault, l'enquêteur, a donc bien du mal à débrouiller tous les fils qui le font remonter le temps pour découvrir que trois meurtres peuvent être liés à des actions malveillantes bien plus anciennes. Il est donc amené à combattre les bourgeois prétendument bien-pensants et même des hommes d'église, intouchables à l'époque. Il est aidé dans sa tâche par une femme entourée de loups, menacée elle aussi, vue comme sorcière par les ceux qui peuvent la redouter. Ce sont sans aucun doute les deux personnages les plus attachants de cette histoire qui a joute une belle note de fantastique avec des loups dociles quoique menaçants.



Même si la grande Histoire rejoint par moments la petite, l'ensemble donne un résultat plutôt moyen encore que certains dialogues, rehaussés par le vocabulaire du peuple de l'époque, soient assez réussis.



La louve est sympathique et les loups aussi, manque juste une certaine finesse pour donner à ce roman une plus grande dimension.
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L'Insigne du Boiteux

Une magnifique couverture, une quatrième de couverture alléchante il n'en fallait pas plus pour me décider à lire ce livre. Pourtant une belle couverture n'est pas souvent synonyme de réussite mais là, on peut dire que je me suis régalé.



Une intrigue certes classique, mais très bien écrite, rythmé et très compréhensible tout s'emboite à merveille...



Il y a pas mal de sang qui coule, c'est un polar avec les codes du bon thriller mais c'est aussi un roman Noir.



Les personnages sont parfois (rarement) caricaturaux, mais cela n'altère en rien le plaisir que j'ai pris.



Franchement si vous êtes amateurs du genre n'hésitez pas!!
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Deviation Nord

J'ai lu il y peu, L'affaire Creutzwald de Thierry Berlanda. Ce thriller m'avait bien accroché et je me suis dit qu'il serait intéressant de voir si l'écriture de Thierry Berlanda ferait encore mouche. Et bien oui… Son dernier thriller est tout autant addictif que le précédent. Et c'est Virginie des Éditions De Borée qui m'a donnée l'opportunité de le découvrir. Merci à elle.

Dans l'affaire Creutzwald nous nous trouvions dans la région Grand Est en Moselle, dans ce roman c'est dans le parc régional du Morvan en région Bourgogne Franche-Comté que se passe l'intrigue, très loin de ma Bretagne natale ;-)

L'enlèvement d'une famille, le père, la mère, la petite fille met toutes les brigades du secteur sur les dents. L'intrigue est bien ficelée, dynamique. le duo majeur de gendarmes qui mène l'enquête est un adjudant-chef tout prêt de la retraite, un rien désabusé par tout ce qu'il a vu dans sa carrière : Lehmann. Emilie Casanave sa jeune adjointe est ce que je dirais une profileuse en devenir. Très carrée, solitaire, n'ayant aucun sens de l'humour, mais d'une rigueur professionnelle et éthique très poussée. le moindre élément ne lui échappe pas.

A eux deux ils remueront ciel et terre pour retrouver les disparus. Contre même leur hiérarchie!!!

Ce qui me plaît aussi dans les romans de Thierry Berlanda c'est ce mélange de policier et de régional. On découvre des régions qu'on ne connaît pas forcément. Ici ce qui domine, c'est le froid, la neige, les forêts touffues, pratiquement inaccessibles à celui qui ne connaît pas les lieux. La couverture représente très bien l'ensemble : Route glacée bordée d'une barrière touffue d'arbres menaçants.

Un bon petit thriller à lire bien au chaud en ces temps de confinements.,
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Deviation Nord

Quel livre !! Tout en contraste, celui de la neige d’un blanc immaculé en plein milieu de la nuit noire, mais aussi celui de la vérité face à l’évidence et celui de la lumière qui éclaire les ténèbres.

Ces ténèbres, sont ceux de la disparition d’une famille, Milton, médecin réputé à la retraite depuis peu, sa jeune épouse Agathe anesthésiste reconnue pour ses compétences et sa gentillesse et leur jeune enfant, Lola. La lumière, sera celle produite par ce duo d’enquêteurs, le proche de la retraire, adjudant-chef Lehmann dont la carrière n’a jamais vraiment brillé et une jeune adjointe, la gendarme Casanave.

L’intrigue, suite à la disparition de la famille Walsh est extrêmement bien ficelée et ne sera pas avare de nombreux rebondissements, les paysages du Morvan créent une ambiance glaçante, idéal décor à cette histoire, mais ceux sont vraiment les personnages, principaux ou secondaires qui donnent une profondeur à ce récit. Il n’y a pas de super-héros, juste des femmes et des hommes, comme il y en a des milliards sur Terre, qui vivent leurs vies avec plus ou moins de réussite et qui un jour se retrouvent confrontés à des choix, plus ou moins faciles à faire, qui vous torturent l’esprit et vous transformeront. Il est difficile de parler de l’ensemble des personnages sans dévoiler ce que nous découvrirons au fil des pages, néanmoins, le duo improvisé que forme Lehmann et Casanave résume à lui seul, cette teinte d’humanité qui donne vie à une fiction. L’adjudant-chef et la jeune adjointe ne sont pas de la même brigade, mais l’urgence de la situation et la perspicacité apparente d’Emilie Casanave, font que sur une première bonne impression, Lehmann la choisira pour essayer de retrouver cette famille au milieu de cette forêt enneigée. Chaque seconde compte…

J’ai vraiment été séduit par ce roman qui se dévore sans modération et j’ai particulièrement apprécié Emilie, à la fois par son caractère têtu et son absence totale de second degrés. Jeune femme intelligente, intègre et respectueuse des procédures, nous montre qu’il est possible quand l’objectif est grand, noble, de remettre en question ce qui nous paraît inaltérable. Merci Thierry de nous offrir un si beau roman.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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L'Insigne du Boiteux

Tout d'abord très surprise par le style d'écriture de l'auteur, un vocabulaire très riche, ce qui n'est pas toujours l'apanage dans ce type de roman.



Mais là, je dis "Chapeau", j'ai été totalement bluffé par ce roman, qui comme je vous le disais , allie un style inimitable (ce qu'on comprend mieux en découvrant à quel point l'auteur a de nombreuses cordes à son arc) et une ambiance angoissante.



Tout ceci fait de L'insigne du boiteux un thriller implacable.



Des scènes et des morts violentes, mais Thierry Berlanda, n'en abuse à aucun moment. Donc, nous voilà avec juste ce qu'il faut pour comprendre que nous avons à faire à un tueur sanguinaire de la pire espèce, mais dont le rituel et les motivations restent très mystérieux



Des personnages profonds, une enquête minutieuse et palpitante, un tueur machiavélique que la folie habite totalement, font très vite avancer la lecture.



L'auteur a ajouté à cette enquête une ambiance bien particulière, dont je ne peux vous dire plus, sans gâcher votre plaisir de lecture.



Donc en résumé, une très belle découverte, aussi bien concernant le roman que l'auteur.



Un livre que je ne peux que vous conseiller, de plus vous qui me lisez régulièrement, savez que j'attache beaucoup d'importance au livre lui-même en tant qu'objet, et bien celui-ci est très beau
Lien : https://livresque78.wordpres..
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L'affaire Creutzwald

Pour cette dernière masse critique, j’ai eu le bonheur de découvrir l’écriture de Thierry Berlanda. Sans fioriture, simple mais percutant. Un bon petit polar comme je les aime. Sans massacre ni sang à gogo mais des tordus oui.

Une bonne dose d’humour, de suspens, de fantastique. Des personnages attachant. Tout pour me plaire.

Le roman est en deux parties.

Au moment des faits en 2014, des événements très particuliers se produisent dans une petite commune de Moselle. Des quidams disparaissent dans de grands éclats de lumière. Aussitôt l’imagination déborde. Et c’est la découverte d’un manuscrit oublié, par Céline journaliste, ancienne junkie et désintoxiquée qui le découvre suite à un mail anonyme. Elle découvrira vite que c’est une policière en charge de l’affaire qui l’a mise sur la voie : Aurélie, brigadière de son état.

La deuxième partie se passe cinq ans après. Nos deux protagonistes sont réunies et vont effectuer un travail de fourmis. Remontant les pistes et surtout en se créant une solide amitié.

Une histoire qui peut paraître un peu bizarre au début, du polar, du fantastique. Une oppression dans le sujet, entre délire et rêve. On se demande où l’on va. Et puis petit à petit les pièces du puzzle sont réunis. Le Duo mène l’enquête et va de découvertes en découvertes.

L’auteur nous a concocté là, un bon roman policier crédible, et très prêt du terroir. On visite la région de Creutzwald, commune de Moselle, près de la frontière franco-allemande. De tout un pan de son histoire avec l’exploitation des mines et leur fermeture.

Une belle découverte. Merci à l’équipe de Babelio et aux Éditions De Borée.
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La louve de Mausecret

J’ai déjà lu Thierry Berlanda à travers L’affaire Creutzwald et Déviation Nord, deux polars se passant à notre époque moderne. J’aime ce sens du thriller mais aussi du terroir qu’à l’auteur.

Avec La louve de Mausecret nous plongeons dans une autre atmosphère, celle de la ville de Bourges en 1633 du règne de Louis XIII, au temps des persécutions des Huguenots et des épidémies de peste qui ravagent les contrées de l’époque.

Ce roman démarre par l’assassinat de deux bourgeois reconnus de leur communauté. L’échevin Archambault des Mousseaux aux ordres du bailli Claude Biet est chargé de résoudre l’affaire. Celle-ci le ramènera à ses plus amers souvenirs mais aussi au tréfonds de l’âme humaine, superstitieuse, cruelle, prête à tout pour ses intérêts.

A ses côtés, une jeune femme, accompagnée d’une meute de loups, lui viendra en aide. On la considère sorcière alors qu’elle n’est que femme. Et en cette époque il n’est pas facile de l’être si on ne se soumet pas aux dictats de la société et de la morale.

Une atmosphère sombre, lourde et oppressante. Tout est bien rendu à travers la plume de Thierry Berlanda. Il emploie un vocabulaire et une syntaxe d’époque qui nous transporte en plein 17ème siècle. Il m’a fallu beaucoup de concentration, bien que nombres de mots soient traduits en bas de page. La tournure des phrases demande une grande attention. Et il est jubilatoire de mettre en parallèle le parler des notables et celui du petit peuple qui emploie argot et patois. Tout cela produit une immersion totale dans cette ville du Berry où les guerres de Religion continuent à faire des ravages.

Les personnages sont intéressants, les joutes verbales entre Archambault et Jeanne qui ont des caractères bien trempés tous deux, nous les rendent attachant. Les dialogues entre les différents notables du conseil montrent la différence des corporations, le fossé entre les bourgeois, les nobles et le clergé. La politique du pouvoir royal et du clergé est omniprésent.

Et puis la présence de la meute de loups nous fait bien prendre conscience que l’homme est pire loup que l’animal, qui ne tue pas pour le plaisir mais pour se nourrir.

Comme vous l’aurez deviné j’ai beaucoup apprécié ce polar par son côté historique, humain, et linguistique.

Il me reste encore d’autres livres à découvrir de cet auteur, et je n’y manquerai pas.

Merci aux Éditions Christine Bonneton pour cette belle découverte.





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Deviation Nord

Agathe Walsh est mariée avec un ponte de la médecine, Milton Walsh. Ils vivent dans l'aisance et ils leur tardent de fêter le réveillon de Noël, surtout leur fille Lola. Ils prennent la route en pleine tempête de neige pour se rendre dans un chalet loué à l'occasion par le frère d'Agathe. Mais sur la route tout ne va pas se passer comme prévu. Un accident va devoir leur faire faire un détour, et la fatigue se faisant sentir, Milton décide de s'arrêter un petit quart d'heure histoire de repartir en pleine forme. Mais avant de s'arrêter sur le bas-côté il décide de sortir pour vérifier qu'un fossé ne se cache pas sous la poudreuse. Milton disparaît donc dans la nuit en laissant Agathe et Lola dans la voiture. Agathe commence à s'inquiéter quand un camion s'arrête derrière eux. Pensant avoir trouvé de l'aide, elle se sent rassurée mais c'est un cauchemar qu'elle et sa fille vont vivre.

Pendant ce temps, Sébastien, le frère d'Agathe et sa femme sont morts d'angoisse de ne pas voir arriver leurs invités. Ils préviennent rapidement les secours qui curieusement prennent l'affaire au sérieux. Surtout le gendarme Lhemann qui sent que quelque chose de pas normal est arrivé. Il se prend d'affection pour Emilie Casanave qui travaille dans une autre gendarmerie et il décide de faire équipe pour retrouver la famille Walsh. Casanave a une sorte de don, elle sent les choses et a un flair imparable. Un peu asocial et ne comprenant pas le second degré ni les métaphores elle est plutôt difficile à cerner mais quand elle s'accroche à quelque chose et à une idée elle ne lâche rien. J'ai beaucoup aimé ce personnage atypique. Il change des enquêteurs habituels.



Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce polar c'est qu'on a l'impression de tout savoir dès le départ : le nom du coupable, le pourquoi et le comment. Mais en fait tout n'est qu'une illusion. On sait que Casanave a un début de scénario en tête sur ce qu'il s'est véritablement passé mais les pièces du puzzle sont difficiles à mettre en place et on n'aura aucune information avant la fin du livre. J'ai essayé d'émettre des hypothèses, de chercher à comprendre ce qu'il a pu se passer ce fameux réveillon mais je n'ai pas réussi à mettre le doigt sur quelque chose. (...)
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La fureur du Prince

Ce livre est la suite de L’insigne du boiteux dont je vous parlais il y a quelques jours:



https://livresque78.wordpress.com/2015/03/19/linsigne-du-boiteux-de-thierry-berlanda/



Ce nouveau roman de Thierry Berlanda est tout aussi machiavélique que le précédent, sinon plus.



On y retrouve tous les protagonistes, mais je ne vous dirai pas dans quel état…Je vais simplement vous dire à quel point j’aime le style de l’auteur, j’aime aussi Le Prince, qui n’est pourtant pas un héro sympathique et attachant dans cette histoire/ Mais il faut lui reconnaître une personnalité, une motivation et un charisme incroyable.



De nouveaux enquêteurs vont faire leur entrée, ainsi que de nouveaux protagonistes, qui vont croiser le chemin de notre tueur fou.



Jeanne est toujours le personnage central de cette histoire, sa vie s’est arrêtée depuis qu’elle a croisé le chemin de ce criminel qui a terrorisé toutes les familles d’île de France l’année précédente.
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Deviation Nord



Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Déviation Nord », roman de Thierry BERLANDA et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cet auteur.



La couverture intrigante et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.



L'auteur nous transporte donc un 24 décembre où nous faisons connaissance avec la famille Walsh : Agathe, anesthésiste, Milton son mari, chirurgien à la retraite et Lola leur fille âgée de huit ans. Cette famille prend la route pour passer le réveillon avec le frère et la belle-soeur d'Agathe, dans un gîte du Morvan.



Alors qu'un camion vient de se coucher et bloque la route très enneigée où se trouve leur véhicule, Milton se dirige vers la « Déviation Nord » afin de gagner du temps.



Qu'est-il arrivé aux passagers de ce véhicule ?



L'auteur nous plonge dans une atmosphère lourde, noire et glaciale en nous entraînant, au fil de ses mots, dans des paysages neigeux, sur des routes de campagne où il ne fait assurément pas bon se perdre ou être poursuivi par un camion...



Je me suis de suite sentie happée par cette histoire mystérieuse très intéressante, au suspense constant.

L'enquête est menée tambour battant par Lehmann, gendarme proche de la retraite et Emilie, jeune enquêtrice particulièrement perspicace dans ses intuitions et déductions.



La lecture de ce roman est vraiment addictive et j'ai ainsi tourné les pages à une vitesse grand V tant j'avais hâte de connaître le dénouement.

J'ai eu froid dans le dos en imaginant certaines scènes et situations. J'ai ressenti de la peur, une angoisse et eu des sueurs froides en essayant d'imaginer ce qu'il était advenu des protagonistes de ce roman mais en vain : il faut dire que Thierry BERLANDA a le don de nous guider sur de fausses pistes, ainsi l'on croit avoir trouvé la solution mais il n'en est rien !



J'ai beaucoup aimé ce thriller très bien écrit, aux multiples rebondissements qui tiennent vraiment le lecteur en haleine et que je conseille aux amateurs du genre.



Un très bon moment de lecture.



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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


















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Deviation Nord

Enfin un nouveau thriller de Thierry à se mettre sous les yeux, et quel thriller: un qui vous tient dans le froid glacial, qui vous remue régulièrement avec ses scènes glauques et puissantes, et qui vous percute car franchement, le gros camion qui vous suit dans la neige, la nuit, vous n'avez juste pas envie de savoir qui il y a dedans et ce qu'il pourrait vous faire, on est d'accord!



Infailliblement, j'ai de suite eu des sueurs froides, une empathie démesurée pour cette femme et sa fille, et une interrogation concernant le mari: mais il est où bon sang! Qu'est ce qu'il en a fait?



Et à leur recherche Lehmann, gendarme à l'orée de la retraite et Emilie, une jeune adjointe hyper particulière, vont tout donner pour résoudre ce fait divers. Emilie, whaou, elle est juste saisissante: avec une capacité de déduction phénoménale, elle relève ce qui se cache, ce qui est détourné, ce qui n'est pas sans interpeller son collègue.

Mais cette faculté la fragilise énormément tant physiquement que psychiquement. Complétement asociale, elle vit dans son monde où chaque chose et fait doit être à sa place. Elle est douce et en un mot adorable.



Quel contraste que ce roman entre le charme d'Emilie, son collègue plus flegmatique mais têtu, et ce qui se déroule au cœur de ce bois où se sont évaporés les trois membres d'une même famille respectable.



Le thème le plus prégnant ici est celui des évidences: si vous cherchez à faire coller votre hypothèse aux faits, il y aura toujours un moment où tout cela ne sera pas aussi malléable que vous l'auriez souhaité. Et quelles conséquences cela peut il avoir collatéralement parlant? Cette histoire fait réfléchir sur les certitudes propres à chacun, pour diverses raisons. Mais au cours d'une enquête cela peut juste être délétère.



Un vrai coup de cœur, de ceux où en fermant le livre vous êtes encore dans l'histoire. Merci Thierry, auteur que j'admire et dont chaque écrit est un petit bijou de lecture! Je suis partiale? Peut-être bien oui!!



Enjoy!
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Cerro Rico

Le monde devient fou: une lutte presque impossible à enrayer

*

Je crois que je n'ai encore jamais lu de techno-thriller.

Celui-ci est le dernier opus d'une trilogie. Je n'ai pas lu les 2 premiers tomes.

J'avoue que c'est bien la couverture flashy et colorée qui m'a attirée en premier lieu (eh oui, je suis faible, bon, on va plutôt dire "sensible à l'esthétique du livre-objet :))

*

Dur de résumer sans spoiler les deux premiers tomes (pour ceux qui aimeraient découvrir cette saga). Imaginez un monde (la planète entière!) dominé par une société privée. Un conglomérat écrasant les Etats, forçant ceux-ci à utiliser leurs produits (nanotechnologie entre autres). Rajoutez à ça des jeux télévisés sanguinaires dont les habitants sont les cobayes malgré eux. Un monde nouveau dont l'être humain sera évincé peu à peu par une intelligence artificielle dominante. Brrr, roman d'anticipation?

Une bande de résistants essaie pourtant de contrer cette abomination.

Un journaliste quelque peu chétif, une agent spéciale à la retraite, un haut-fonctionnaire français révolté. Voici un trio hétéroclite qui va pourtant tout faire pour renverser ce pouvoir obscène.

Y arrivera-t-il? Cela vous intéresse de le savoir? Alors, je vous invite à lire ce thriller au rythme redoutable et haletant.

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Le début est certes difficile à appréhender, notamment dans les termes de géopolitique et également les évènements sur les épisodes précédents. Mais l'auteur a réussi a distiller intelligemment les informations nécessaires à la compréhension du récit. Les actions s'enchaînent efficacement d'une manière à composer un puzzle entier. A savoir une fresque humaine sur fond de dérives environnementales, économiques, scientifiques et militaires.

*

L'écriture assez soutenue est redoutable en efficacité. Il faut s'accrocher aux termes un peu techniques. Les personnages sont savoureux dans la composante psychologique. Parfois clichés certes. Le récit se passe à plusieurs endroits et, chouette ! , d'un vol d'avion, le lecteur se trouve vite embarqué :)

Un fin surprenante qui m'a déboussolé. Je m'attendais à un happy-end classique mais là encore, l'auteur a choisi une alternative plus plausible. Même si on espère que ce ne soit que fictionnel....

A l'issue de cette lecture, je pourrais le qualifier plutot de genre science-fiction puisque l'on parle bien de l'avenir de l'humanité à long terme.

*

De distrayant, le récit est devenu matière à réflexion. Alors, souhaitons que cela reste dans l'imaginaire....

*

Merci aux Editions du Rocher pour cet ouvrage intéressant.

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Naija

Un industriel français, enlevé, est retrouvé inconscient dans une bétaillère, pleine de bovins, encorné, piétiné, meurtri.

L'affaire est confiée à la section Titan, composée de deux membres, le chef d'équipe Salmon, la cinquantaine triste et de son adjointe, Justine Barcella d'abord stagiaire puis titularisée récemment grâce à ses dons hors du commun.

Titan ne reçoit d'ordres que du président de la république soi même et de personne d'autre. Ce qui peut générer quelques réticences de la part des interlocuteurs plus ou moins haut placés dans la hiérarchie policière.

L'enquête amène les deux agents de Titan à suivre la piste de trois femmes, mannequins, africaines ayant posé pour une affiche ventant les mérites de la société du PDG enlevé, d'abord à Marseille puis au Nigéria, à Lagos.



Lagos ville tentaculaire, 24 millions d'habitants, où se côtoient riches et miséreux, ville de tous les dangers où la loi de l'argent règne en maître et où vivent plusieurs ethnies africaines et donc plusieurs langues et dialectes.

Les bidonvilles et les quartiers riches ne se mélangent pas, les uns étant interdits ou déconseillés aux autres et réciproquement.



C'est dans cette ville de Naija (Nigéria) que vont s'affronter les deux agents de Titan aux édiles du groupe de nanotechnologie Histal dont Seymour Silverstone (SS), le vilain vice président de ce groupe. Sous un semblant de respectabilité, Histal verse, certes, dans la nanotechnologie et ses petits robots sont destinés à développer les avancées de cette technologie dans le domaine de la cosmétique mais surtout dans la recherche de l'éternel jeunesse. Rien ne semble donc dévier dans le respectable sauf que la nécessité de greffe d'organes est pratiquée, outre pour les favorisés de ce monde mais au détriment de la population locale dont le prélèvement est effectué sur des vivants. D'où l'intervention des services spéciaux français.



Un polar par un auteur français que ne renieraient pas les anglosaxons. Une langue qui « déménage », une intrigue menée tambour battant, des scènes d'action qu'envierait Ian Fleming, le père de James Bond et, pour finir, la présence d'une imitation de ce bon docteur Frankeinstein doublé par un frère proche du docteur Moreau dont la Banana Island pourrait faire l'affaire de son ile.



J'avoue que le livre se lit bien et facilement et que s'en séparer ne serait-ce qu'une nuit paisible est ardu tant c'est prenant, cependant et c'est un reproche que j'adresse à l'auteur (qui n'en saura jamais rien) il y a trop d'images, de personnages cités, actuels, dont le lecteur, principalement moi, ignore tout, obligé de chercher dans le dictionnaire de notre époque, à savoir madame G..gle. Mais ce n'est rien par rapport aux résultats obtenus dont, notamment, des illustres inconnus à choisir dans une liste mêlant jusqu'à une brave pédicure qui n'avait rien demandé à personne .



Une suite est prévue.



Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions M+ pour m'avoir fait parvenir ce roman.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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L'affaire Creutzwald

C’est un bouquin que j’aurais normalement abandonné au bout de 50 pages, mais, parce qu’il m’a été aimablement offert dans le cadre d’une masse critique mauvais genres, me voila bien en peine de devoir expliquer pourquoi il m’est si souvent tombé des mains (alors qu’il est très bien noté sur Babelio et que j’ai pris soin de le lire sur l’autoroute de Metz - c’est que je prends très à cœur mon boulot de critique).

Alors, bien sûr, le défaut le plus évident et le plus rédhibitoire, c’est que c’est mal écrit. Le livre est bourré de dialogues, ce qui est généralement une très mauvaise idée parce qu’il faut naviguer entre deux écueils. Le premier qui consiste à croire qu’il suffit d’écrire comme on cause, avec force points d’exclamation et vulgarités lexicales. Au hasard, p. 122, 29 lignes police 14, 9 points d’exclamation, 3 points d’interrogation, 3 points de suspension, un « dégueulasse », un « magnez-vous », un « putain ». Sauf que personne ne parle ainsi, parce qu’il aurait aussi fallu supprimer les négations et élider plein de lettres, parce que c’est un roman et qu’on n’est pas dans un film où le talent des acteurs peut faire sonner juste des dialogues approximatifs. Deuxième écueil : l’auteur qui parle à travers ses personnages. Alors, trop souvent, les personnages s’expriment plus ou moins pareil (à un mot près. La prof de français se signale en disant « lémure », l’ado « téma » et le vieux « ma guéchotte ») et très mal, le réalisme pataud cédant à l’emphase amphigourique : « On aurait dit que son palais de la honte dégueulait la foudre par toutes ses ouïes ! »

D’accord, mais c’est un polar, me dira-t-on. Alors, le suspens? J’admets que le pitch est malin, cet histoire de tapuscrit ésotérique qui devient le support d’une enquête rationnelle. Mais pour me donner l’envie frénétique de tourner les pages, il aurait fallu des coutures un peu moins visibles que celles du genre, au fait, ça n’a rien à voir avec ce qu’on racontait jusque là mais vous êtes au courant, hein, que le témoin principal prenait des médicaments dont l’effet secondaire principal est de déclencher des hallucinations ?

La même maladresse m’a permis de comprendre qui était coupable bien des pages avant la fin, dès lors que ce qui n’était qu’un personnage secondaire fait incidemment l’objet de précisions inattendues : le voilà avec un passé, et qu’est-ce qui peut bien justifier ce traitement réservé aux personnages principaux, sinon sa culpabilité ?

Bon, alors, c’est au moins un roman noir engagé mettant au jour les horreurs de ce monde? C’est en tout cas un roman arc-bouté sur de solides principes idéologiques. Patron = salaud. Immigrés = gentils. Immigrés noirs faisant le sale boulot dans un hôpital = super-gentils. Et comme si ça ne suffisait pas, toutes les femmes sont des victimes et tous les méchants sont des hommes. Méchants et pervers. Dont le désir est de « saisir au cou l’ensorceleuse à portée de sa main et de lui fourrer sa bite en surchauffe dans la bouche. » Quant aux filles entre elles, elles se « font des câlins » et tout ce qu’elles sucent, ce sont leurs pouces.

Voilà. Je pourrais encore parler de l’hystérisation des sentiments, Quoi??? C’est dingue, figure-toi que le fils vit avec sa mère!!! Nan??? Ma chérie, c’est du lourd ce que tu as trouvé!!!! Mais je crois que j’en ai assez fait et que je peux reposer le dossier de « L’Affaire Creutzwald » le moral en berne quoique l’esprit en paix pour tenter de piocher dans ma pal une prochaine lecture moins daubesque.
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Deviation Nord

Avis mitigé sur ce roman au sujet duquel je lis pourtant d'excellentes critiques. Il ne fait aucun doute qu'on est très vite pris par l'histoire, celle de ce couple et de leur fillette qui, circulant sur les routes enneigées le soir du 24 décembre, se voient contraints de changer de direction à cause d'un camion qui s'est renversé. Cette déviation imprévue va modifier considérablement le cours de leur soirée, mais également celle de l'adjudant-chef Lehmann et de la jeune policière Emilie Casanave, un poil trop perspicace à mon goût. C'est le premier défaut du roman. Emilie comprend tout, très vite, trop vite. On se dit qu'il n'y a pas réellement d'enquête puisque tout semble démêlé au fur et à mesure, en un claquement de doigt, et ça finit par être tellement gros que l'on comprend que toutes les résolutions successives vont forcément mener à un retournement de situation qu'on guette donc, et dont on peut deviner quelques aspects… Il y a en tout cas des éléments qui m'ont semblé assez évidents même s'il était bien sûr impossible de démêler tous les fils de l'intrigue. Cette intrigue, justement, ne m'a pas emballée plus que cela, pas plus que les personnages, je dois l'avouer, même si je comprends que le personnage d'Emilie puisse prêter à sourire. Je dirais que j'ai préféré le début de l'intrigue où l'angoisse du changement de direction et de la conduite sous la neige est bien palpable à la suite, que j'ai trouvée moins prenante, même si je reconnais que l'ensemble se lit assez facilement.

Je remercie Babelio et les Editions de Borée pour cette lecture !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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La louve de Mausecret

A chaque fois que j’ai reçu un livre en masse critique, j’ai toujours eu la chance que celui-ci me plaise. Aux vues des nombreuses critiques positives lues sur « La louve de Mausecret » de Thierry Berlanda, j’ai démarré ma lecture avec enthousiasme, d’autant plus que je suis totalement fan des romans policiers historiques. Malheureusement, je suis passée totalement à côté de l’histoire.



Celle-ci se passe à Bourges en 1633. Deux commerçants prospères sont retrouvés pendus par le lieutenant de police Archambault. Il semblerait à première vue que ce soit des suicides. Mais très vite, celui-ci comprend qu’il s’agit de meurtres. Le maire Claude Biet le presse alors de résoudre urgemment cette affaire, d’autant plus qu’un troisième assassinat vient d’être découvert.

Cinq ans après la grande peste qui avait amputé la ville d'un tiers de ses habitants, il ne s’agirait pas que ces morts provoquent la suspicion de la population à l’égard de leurs représentants.



Malgré la contestation des membres du Conseil, le lieutenant va partir à la recherche d'indices et d'un éventuel coupable. A ses côtés, une jeune femme, accompagnée d'une meute de loups, lui viendra en aide. Considérée comme sorcière, parviendra t’elle à l’aider malgré l’animosité féroce de la population et des hauts dignitaires de la ville ?



Tout dans ce roman était fait pour me plaire : l’intrigue, les personnages…et surtout l’époque qui caractérise la chasse aux sorcières et les guerres de religions notamment entre catholiques et protestants. D’autant plus que l’auteur a su recréer à merveille et avec talent l’atmosphère et les mœurs de cette période du 17ème siècle en Province.



Peut-être est-ce l’emploi un peu trop souvent d’un vocabulaire d’époque qui m’a troublé ? Mais ce ne serait pas la première fois que cela m’arrive sans en être particulièrement gênée. Ou bien tout simplement : n’était-ce pas le bon moment pour moi de le découvrir.



Malgré ma déception, j’invite toutes celles et ceux qui souhaite le lire à ne pas être freinés par mon avis. Je suis tout à fait certaine qu’il plaira à beaucoup d’entre vous : preuve en ait les autres critiques sur Babelio.



Bien évidemment je remercie Babelio et les éditions Christine Bonneton pour l’envoi et la découverte de ce roman.

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Deviation Nord

Ca aurait pu être un thriller époustouflant mais le soufflé est malheureusement retombé très vite en ce qui me concerne.

J’ai été happée par le début de l’histoire, lorsqu’un couple accompagné de leur fille et de leur petit chien prend la route le soir du 24 décembre pour aller fêter Noël en famille.

Mais la météo est mauvaise, la neige bloque les routes et un accident les oblige à prendre une déviation…ils n’arriveront jamais à destination.

Assez rapidement j’ai soupçonné une partie de ce qui allait arriver, et qui s’est avérée exact à la fin.

Les personnages auraient mérité un traitement plus approfondi, on a la sensation que certains sont à peine ébauchés alors qu’ils jouent parfois des rôles importants, et la jeune policière « surdouée » ne m’a pas semblé crédible une minute, ses suppositions tiennent davantage de la révélation magique que de la déduction.

J’ai donc lu en travers toute la seconde partie du roman, qui m’a ennuyée, juste histoire d’avoir le fin mot de l’histoire, lequel a eu un air de « déjà lu » ailleurs.

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Cerro Rico



Troisième et dernier volet de « La trilogie des cercles » ce thriller atypique de Thierry Berlanda détonne dans l'univers du thriller.



Avec un thème très peu exploité en littérature, l'auteur ne pouvait que me donner envie de plonger son univers avec ces multinationales qui deviennent plus importantes que les États et décident du sort du monde. Dans un futur, dont nous n'avons pas de date précise, ce qui donne un aspect encore plus proche à notre quotidien, ces multinationales détiennent quasiment toutes les richesses mondiales et n'hésitent pas à effectuer les pires exactions.



Jane Kirkpatrick, vice-présidente de LamarCorp, une femme d’affaires sans scrupule, compte faire main basse sur une mine de lithium en Bolovie. Une intrigue différente, mais une trame assez classique, puisque s'il y a des "méchants", il y a des "gentils" qui luttent. Ici, les « Guetteurs », quelques journalistes indépendants qui vivent cachés aux quatre coins du monde, menés par Antoine Dupin, ont un seul but : faire connaître la vérité.



L'auteur arrive à brosser ses personnages, en leur donnant des personnalités propres. Malgré le nombre important de personnages, au risque de s'y perdre, on arrive facilement à faire le tri entre les deux camps.



Un thriller que j'ai pris plaisir à découvrir, avec un thème que j'apprécie particulièrement, puisqu'on oscille entre le thriller d'anticipation, la dystopie, et la technologie. Un techno-thriller, mais pas seulement. C'est un peu plus qu'une simple étiquette. Il y a plusieurs genres dans Cerro Rico. L'auteur a une plume visuelle, les descriptions sont travaillées et on se projette facilement dans cet univers atypique.



L'univers de la série brésilienne 3% m'a accompagné durant ma lecture. Une série que j'ai par ailleurs beaucoup appréciée et dont je vous parlerais bientôt...



J'ai découvert la plume de l'auteur avec l'insigne du boiteux et la fureur du prince et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise. La plume est beaucoup plus travaillée, fluide et c'est un vrai plaisir. Une érudition, déjà présente dans les livres dont je parle, mais mieux dosée avec un bel équilibre entre intrigue et visuel.



L'univers est très bien travaillé et même si je n'ai pas lu les deux premiers de la trilogie, même si j'ai parfois regretté le manque d’information par méconnaissance du sujet, j'ai apprécié l'univers de l'auteur avec ses un enjeux politiques, militaires et scientifiques.


Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Deviation Nord

Morvan sous la neige, veille de Noël, Agathe, Milton et leur fille Lola poursuivis par un camion, Milton disparu, Agathe et Lola kidnappées.



Bien vu, le vieil adjudant-chef Lehmann, qui va faire équipe avec la petite nouvelle, Emilie, surdouée et dont l'intégrité lui confère une touchante candeur.



Se risquant hors des clous malgré la menace du major, une enquête dont on arrive pas à décrocher!



Un récit sans temps mort, deuxième excellente rencontre avec Thiery Berlanda.



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Deviation Nord

C’est le soir du réveillon de Noël. Agathe, une anesthésiste respectée, est heureuse de passer les fêtes en famille. Avec son mari, Milton, sa fille, Lola, et leur chien, Abricot, ils doivent rejoindre son frère qui a loué un gîte. La médecin a peur d’arriver en retard, car les conditions climatiques sont effroyables. La neige rend la route glissante et restreint la visibilité. A mi-chemin, la route est coupée : un camion s’est renversé en travers de la route. Les gendarmes les orientent vers une déviation. Alors qu’ils font une pause, au bord de la route, leur vie plonge dans l’enfer. Ne les voyant pas arriver, Sébastien, le frère d’Agathe, alerte les forces de l’ordre.





L’adjudant-chef Lehmann et Émilie Casenave unissent leurs forces pour retrouver les disparus. Lui, est proche de la retraite et ne s’embarrasse pas des procédures. Elle, a un esprit de déduction remarquable, mais ne comprend pas le second degré, elle n’entend que le sens littéral des mots. Leur duo est jubilatoire. Ils sont tous les deux déterminés et prennent tous les risques pour sauver la famille et débusquer le coupable. Ils mettent leurs vies et leurs carrières en danger.





Cependant, dans cette course contre la mort, le suspect a de l’avance… Bien, qu’au début, les faits soient aussi relatés par les victimes, nous craignons pour elles et nous ne comprenons pas les intentions de celui qui leur veut du mal. Puis, arrive le moment qui nous fait basculer encore plus dans l’angoisse : la communication entre le lecteur et les disparus est coupée. Les messages s’emmêlent et la confusion s’empare de nous. Les apparences et les évènements sont contradictoires : l’angoisse monte. Les éléments, tels que la neige, le brouillard et le froid, épaississent l’atmosphère anxiogène de cette tragédie. Alors que le paysage est paré d’un blanc immaculé, c’est la noirceur qui nous entoure, celle de la peur.





[…]





La suite sur mon blog...




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