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Critiques de William Irish (185)
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La Mariée était en noir

William Irish n'a pas été loin de réaliser le livre parfait. Pendant les quatre cinquièmes du roman j'étais persuadé de lui attribuer cinq étoiles. C'était époustouflant tant dans le scénario tout à fait nouveau, qu'avec le style vif et très moderne. Mais le chapitre concernant le dernier meurtre (plutôt la tentative) n'est vraiment pas réaliste. De même l'explication de la vengeance de la mariée en fin de roman n'est pas convaincante. D'ailleurs François Truffaut, himself, a senti qu'il ne pouvait dans son film suivre à la lettre William Irish . Les invraisemblances sautent aux yeux encore davantage sur grand écran...

Malgré cette déception en fin de parcours, je vous invite à lire ce roman car peut-être suis-je un peu tatillon et regarde de trop près chaque détail. À vous de me le dire.

Pour ma part, je ne peux donner davantage d'explications au risque d'ôter tout plaisir de découverte pour les prochains lecteurs.
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Concerto pour l'étrangleur

Prescott, flic de New-york en congé d'après-balle dans la peau, va goûter la tranquillité du bord de mer dans l' île de Joseph's Vineyard...

Comme le héro de "Un homme est passé" de Michael Niall, il arrive par le train.

Prescott, qui pressent un morne ennui, va devoir affronter un assassin particulièrement cruel, retors et diabolique. Il assiste, en cela, le shériff Benson.

Sur l'air de Yankee Doodle, petit air sifflé de terreur, les meurtres surviennent.

Si la trame de Concerto pour l'étrangleur est assez classique, William Irish déploie une atmosphère d'angoisse et de peur extrêmement prégnante.

S'y rajoute, aussi, un thème récurrent du coupable tout trouvé dans une collectivité envahie par la peur et la colère.

William irish, en grand maître, creuse dans le terreau américain en explorant avec Prescott une série de meurtres au mobile opaque.

Un livre impressionnant et captivant, donc, dans la lignée de J'ai épousé une ombre, la mariée était en noir et autres chef d'œuvre d' Irish.

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La Mariée était en noir

Cela fait fort longtemps que j'envisageais de lire ce livre. Plus ou moins depuis que je sais que le film de Truffaut est tiré d'un livre. Tout ado, en effet, je suis tombé par hasard sur l'adaptation cinématographique du classique de William Irish. C'est dire si, à chaque page, j'avais bien du mal à me défaire de l'image de Jeanne Moreau en Julie, veuve déterminée...



Souvent, en fermant les yeux, une sarabande unissant Humphrey Bogart et Jeanne Moreau s'envolait sous mes paupières closes. Oui, j'associe classique du roman noir à Humphrey Bogart... Je le voyais bien dans ce Wanger, flic opiniâtre, un brin désabusé, qui finit par éprouver une sorte de compassion, teintée de colère pour l'inutilité de la vengeance de Julie. Un flic intègre et humain. Ce n'est pas incompatible.



Le roman est construit de manière simple, chaque chapitre présentant de la même manière un crime perpétré par Julie. Seul le dernier chapitre diffère un peu, avec l'arrestation de la meurtrière, et la morale qui lui est faite par Wanger. Une morale comme en ferait un grand frère bienveillant mais juste, intransigeant.



Irish va à l'essentiel, à chaque fois. Deux ans et demi passent dans le roman sans que l'on s'y attarde. Parce que pour Irish, l'essentiel est dans le récit, pas dans le temps qui passe. Et Irish évacue cette dimension, très soucieux de cohérence. Tout est expliqué dans le dialogue sous forme d'aveux qui se déroule entre Julie et Wanger.



Tout se révèle à la fin, ce qui veut dire que le lecteur ne reçoit les clés qu'au terme du roman. Il est laissé dans l'incertitude, simple spectateur des crimes et de l'enquête, du désarroi de Wanger, de la dure détermination de Julie.



Bref, un très bon moment. Trop court. Mais c'est aussi la force d'Irish: ne pas trop en faire, ne pas diluer, ne pas allonger une sauce qui ne doit pas l'être. Là où un Adler-Ohlsen ou un Carrisi feraient 700 pages, Irish se contente de 130. Avec la même réussite (au moins).
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Une incroyable histoire

Un bon suspens, mais pas le genre de livre que je conseillerais à un enfant de 10 ans. C'est quand même assez violent, et le style littéraire pauvre, voire familier.
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Les yeux de la nuit

Une petite déception pour mon premier contact avec William Irish.

Tout de même, c'est une lecture agréable, rapide, et l'auteur sait créer et entretenir le suspense. Un suspense basé sur une date et une heure de mort annoncée, c'est un procédé plus facile que nouveau, ça n'emporte pas mon admiration (car s'il fallait admirer tout ce que je ne sais pas faire...) mais peu importe, c'est réussi et ça se lit bien.

Je suis encore plus sceptique sur plusieurs aspects. Un des chapitres est un récit fait par une femme angoissée, mais heureusement qu'on nous a bien expliqué combien elle l'était, allant jusqu'à vouloir se suicider, car le récit est en gros fait avec le ton sur lequel je raconterais mon dernier repas avec les copains. Problème de traduction (par François de Mecquenem, copyright 1952) ? Je ne crois pas. Je ne suis pas non plus convaincu qu'Irish se soit souvenu par la suite du début du livre, car quand le père de la jeune femme est à son tour angoissé, sa fille ne l'est plus, sans qu'on juge nécessaire de nous l'expliquer. Je comprends d'ailleurs pourquoi le père est obsédé par les pendules, mais pas bien pourquoi la fille l'était par les étoiles.

Serais-je mauvais public ? Il faut dire que j'ai ressenti un autre problème dans cette lecture. De très nombreux faits étranges (on est à la limite du fantastique) méritent d'être expliqués. Arrivé à quelques pages de la fin, j'espérais (sans avoir de Poirot, de Holmes ou de Marple en vue, je le reconnais) que tout serait éclairci. Et : plouf, la conclusion tombe, happy end ou presque et débrouillez-vous tout seul pour 90% des explications. C'est un peu facile, et pour moi complètement indigne d'un auteur aussi célèbre.

Aussi je pose la question aux assidus : fait-il toujours comme ça, suspense oui, dénouement non ?
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Le chien à la jambe de bois

On ne présente plus William IRISH, à la bibliographie impressionnante et dont plusieurs romans ont été portés à l'écran. Les films tirés de ces livres ont tous connu un grand succès (La Sirène du Mississipi, La Mariée était en Noir, J'ai épousé une ombre...)



J'ai lu une grande quantité des romans et nouvelles d'IRISH mais je ne connaissais absolument pas ce petit recueil de modeste apparence, car le temps a fait son oeuvre. Néanmoins, le texte est bien lisible !



Ces nouvelles, courtes et incisives, sont dignes de leur auteur. Très originales, elles traitent toutes du crime et de ses conséquences, mais dans le style d'IRISH, intelligent et sensible. J'ai tout spécialement apprécié la première : « Le Chien à la Jambe de Bois » histoire jolie et touchante.



Un bel éventail de personnages pittoresques ou attachants et une immersion dans l'atmosphère des villes américaines à une époque très différente de celle d'aujourd'hui !

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Une incroyable histoire

nul
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Valse dans les ténèbres

J'ai aimé relire cette série de nouvelles.
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Nouvelles, tome 1

Relu après de nombreuses années. J'apprécie toujours William Irish mais certaines de ses nouvelles me semblent maintenant désuètes.
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Valse dans les ténèbres

William Irish, (le pseudo de Cornell Woolrich) est un auteur qui à évolué à la même époque que Chandler et Siménon. Voilà pourquoi il est un peu passé sous le radar de la célébrité. Ces nouvelles (elles sont 5 dans ce recueil) sont pourtant très bonnes. Aujourd'hui elles ont perdu leurs coté effrayant mais n'en demeure pas moins que ce sont d'excellentes nouvelles du genre policier.
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La Sirène du Mississipi

Fin XIXe, à la Nouvelle Orléans. Louis Durand, 37 ans et entrepreneur prospère, se prépare. Aujourd'hui, il se marie. Avec Julia, une femme de son âge, qu'il n'a jamais vu à part en photo, et avec laquelle il correspond depuis quelques mois...

Au débarquement, une jolie surprise l'attend : Julia est en fait bien plus jeune et bien plus ravissante. Louis est immédiatement sous le charme. Mais qui est-elle finalement, cette beauté inattendue ? Une jolie « escroqueuse » : elle réussit à s'enfuir un beau matin avec tout son argent... Louis, fou de rage et de douleur, part à sa recherche. Et pour lui commence une lente descente aux enfers.



Des personnages captivants, une femme plus que fatale, une ambiance envoûtante, servis par une plume admirable : le doute s'insinue, comme un poison, puis l'auteur surprend le lecteur, jusqu'à son dénouement fatidique.



Je découvre l'univers de William Irish et j'y replongerai avec plaisir. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma et sont devenus des classiques : Fenêtre sur cour, La mariée était en noir entre autres...

Un superbe découverte.
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La Mariée était en noir

Vu le film, pas lu le livre. Désormais, c'est fait. Un petit bijou au style simple, direct, sans fioriture. Aucun mot ou détail superflu. Que l'essentiel pour raconter une sorte de tragédie moderne.
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Valse dans les ténèbres

Ce recueil regroupe des nouvelles publiées entre 1939 et 1968. Comme toute compilation, le résultat est inégal. Mais globalement, j'ai passé un bon moment de lecture.



Dans "crime d'emprunt", un pauvre type s'accuse d'un meurtre pour que sa femme touche la récompense promise à qui permettra l'arrestation, récompense qui leur permettra d'espérer soigner leur fils, atteint de la tuberculose.

Cette nouvelle est très bien construite. Les rebondissements s'enchaînent les uns aux autres, le suspense est très présent.

Il y a un côté social très prononcé avec la peinture de cette famille si pauvre que l'illégalité semble être la seule voie possible pour sauver leur fils.

Il y a aussi un côté ludique dans la résolution de l'enquête par un flic malin.

"Crime d'emprunt" est donc une très bonne nouvelle, équilibrée, narrativement efficace et servie par une belle écriture. Ma préférée du recueil.



"Dans la jungle d'Hollywood" est une nouvelle très divertissante. Une panthère s'est échappée et arpente les rues de Los Angeles. Bientôt, on retrouve un corps déchiqueté. Il semble que cela soit l’œuvre du félin. A moins que...

La résolution de cette intrigue est un peu tirée par les cheveux. D'ailleurs, l'ensemble de l'histoire est peu crédible. Cependant, on passe un bon moment grâce à de jolies séquences d'angoisse. Certains passages dégagent une atmosphère quasi-surnaturelle qui m'a fait penser au film de Tourneur "la féline". A la lecture de ces scènes, je me dis qu'Irish aurait été bien inspiré de s'essayer au fantastique au cours de sa carrière.



"L'affaire de la manucure maladroite" est la nouvelle la plus faible du recueil. L'histoire est beaucoup plus conventionnelle que les précédentes. On retrouve ici une enquête menée par un détective privé tout ce qu'il y a de plus classique.

On ne s'ennuie pas grâce à l'écriture d'Irish et de son sens de la formule mais ce récit est très anecdotique et reste dispensable.



La nouvelle suivante, "escamotages", est bien plus réussie. Cette histoire de kleptomanes assassinées est très prenante. Une construction habile et un rythme soutenu font de cette nouvelle maligne et ludique une des meilleures du recueil.



Le dernier récit est assez différent des autres. En effet, "valse dans les ténèbres" devait au départ être le dernier chapitre d'un roman. En l'état, cela ressemble à un bel exercice de style. Il n'y a pas vraiment d'intrigue. Mais la lecture de ce texte vaut la peine. "Valse dans les ténèbres" permet d'apprécier le talent de l'auteur pour instaurer un climat et permet d'apprécier l'écriture d'Irsish, sa noirceur poétique.



Challenge Multi-défis 2017 - 24 (63 - un livre "déniché")

Challenge 1914-1968 entre 2 points de bascule

Challenge ABC 2016-2017 - 22/26

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Une incroyable histoire

J’avoue avoir choisi ce livre par hasard dans le rayon « adulte » d’une bibliothèque, simplement à cause du nom de l’auteur pour le Challenge ABC… Par contre, une fois chez moi et en enregistrant ce livre sur Babelio et Livraddict, je me suis rendu compte qu’à la base, ce roman est un polar jeunesse/ado imprimé aux éditions Syros. La version que j’ai empruntée est en gros caractères et sans illustrations. Cela ne m’a pas dérangée, toutefois je reconnais avoir été surprise, car la couverture des éditions Encre Bleue fait très adulte et ne reflète pas très bien l’ambiance du récit… Celui-ci met en scène Charlie, alias Buddy, un enfant qui a l’imagination fertile : il s’invente des choses pour sortir de son quotidien misérable. J’ai adoré le fait que l’on soit directement dans l’action. Tout se passe en une nuit et les faits sont rapportés en temps réel. Par le regard de Buddy, on va assister à un meurtre violent de la part d’un couple avide d’argent. Pour dissimuler les preuves, le mari se débarrasse du corps de façon bien sanglante qui rappelle « Le Père Noël est une ordure »… Dès le début, l’auteur annonce la couleur : il y a eu un crime et le pauvre Buddy, unique témoin de la scène, est en danger. Malheureusement pour lui, personne ne le croit. Tel le garçon qui criait au loup, la crédibilité du jeune garçon n’existe plus à cause de ses nombreux propos imaginaires…



Ce livre se dévore très vite, car il n’y a qu’une centaine de pages et le rythme donne envie de lire à toute allure. En effet, plusieurs éléments rendent la lecture addictive : une course-poursuite haletante, des tueurs qui n’hésitent pas un seul instant à tuer un môme, un bon suspense avec de la tension, notamment quand Buddy est seul et enfermé chez lui, etc. Pour un habitué du polar, le scénario est, évidemment, très attendu et vraiment classique, toutefois je trouve que ça fonctionne bien. La plume de William Irish est immersive et dynamique, si bien que l’on rentre facilement dans l’histoire. J’ai passé un bon moment ! On a là un premier thriller prenant et sans temps morts à découvrir dès 10/11 ans !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Crains la femme avant le serpent

Une écoute réjouissante d’un peu plus de deux heures, en compagnie d’êtres finalement bien peu recommandables sous leurs airs de bourgeois bien éduqués. Les chutes sont superbes pour les deux nouvelles comprises dans ce livre audio.



« Crains la femme avant le serpent »



Cela commence bien agréablement et de manière fort quelconque. Dans un salon de thé, deux femmes parlent de choses bien futiles. Enfin, c’est ce qu’on pourrait imaginer si nous n’écoutions pas de manière indiscrète leur conversation. L’une est en fait en train d’expliquer qu’il est possible de tuer une personne par le pouvoir de l’imagination. Trouvons sa peur la plus profonde, et cette personne aura une attaque mortelle, sans qu’aucune arme ou poison ne soit utilisé. Le pouvoir de l’esprit. Ou plus exactement le pouvoir du mauvais esprit et ces deux braves dames n’en manquent pas. Précisons qu’il en est une qui n’est pas heureuse en mariage… une idée de la suite ?



« Parions une vie ! »



La seconde commence avec un pari entre deux hommes, dont l’un est un professionnel des jeux d’argent et qui ne joue que pour gagner. Aussi quand l’objet du pari est-il connu, le pire est à craindre. En effet, gagnera la mise celui qui aura réussi à pousser au crime un parfait étranger choisi au hasard dans la rue, prouvant ainsi que tout à chacun est capable de nourrir la violence nécessaire pour commettre un meurtre de sang froid. Pour lancer les jeux et trouver le cobaye de cette expérience un billet de mille est posé sur la table. On tremble à l’idée de ce pari morbide. Heureusement, un homme intervient pour déjouer les pièges tendus à la victime désignée. Mais...



William Irish écrit très bien, les histoires sont originales, le suspens est très bien amené et réellement les chutes forment de bien belles pirouettes. Un bon moment d’écoute, les voix de Noëlle Rech pour la première nouvelle et de Julien Daubigné pour la seconde étaient agréables et justes dans le ton.
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Une incroyable histoire

J'aime ce livre car il y a beaucoup de suspense, exemple quand Joe a pris Buddy au cou on a l’impression qu'il va le tuer. Les personnage sont malheurs, exemple quand le père enferme Buddy dans sa chambre.

L'histoire est excellente car les policiers ne croient pas Buddy au début mais a la fin les policier le croient et Ross lui a donne sont insigne. Je recommande ce livre pour ceux qui aime les histoire tristes et ceux qui aime les livre faciles a lire car c'est écrit assez gros.
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Du crépuscule à l'aube

William Irish excellait dans l'art de la "short storie" d'angoisse.

L'inspecteur n'aime pas se presser, est l'une de ses toutes meilleures nouvelles.
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Une incroyable histoire

Un court roman en (presque) temps réel, durant lequel le jeune Buddy est successivement témoin d'un meurtre, traité d'affabulateur, puis mis en danger par les meurtriers.

Une écriture très visuelle, quasi cinématographique, qui donne envie de découvrir ce grand nom du roman noir à travers une œuvre plus consistante.

Mon édition était une édition en gros caractères, donc pour adultes a priori, ce n'est donc qu'après lecture que j'ai constaté que ce roman était désormais considéré comme destiné à la jeunesse, voire étudié en classe. Il est pourtant loin d'être évident, mais le processus d'identification à Buddy peut marcher je pense. Néanmoins, cela reste très noir (danger imminent pour l'enfant, belle course-poursuite...), mais très classique, donc à découvrir.

Mais très court, donc ne laissera pas un souvenir impérissable !
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J'ai épousé une ombre

suspense jusqu'au bout, super livre
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J'ai épousé une ombre

Un roman noir d'une perfection classique.

Helen, jeune fille enceinte, abandonnée et sans famille, qui semble mal partie dans la vie, prend le train pour San Francisco avec cinq dollars et dix sept cents, toute sa fortune...Elle rencontre dans les wagon bondés un couple rayonnant d'amour et de bonheur, Hugh et Patricia Hazzard. Pat, super sympa, prend Helen sous son aile dans le train. Alors qu'elles sont dans le cabinet de toilette, le train soudain ...Et badaboum toutes les cartes de la vie d'Helen sont rebattues...

C'est rafraichissant, même si Irish ne devait pas l'envisager ainsi, de lire un roman policier sans massacres à la tronçonneuse, énucléations, éviscerations, tortures médiévales...A se demander pourquoi les héros se prennent la tête pour si peu de chose, un petit meurtre, même pas pervers !!! Pas de quoi fouetter un chat, les enfants !

Il n'y a que peu de mystère, en réalité, tout est dans la tension, le suspense, l'ambiance, l'écriture.

Enfin si, il y a un gros mystère, tellement gros que...bref, c'est pour ça que, bien que j'ai fort apprécié l'opus, je n'ai mis que quatre étoiles.

Un bon moment, en tout cas.
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