Yann Malaud

Pour commencer, ce livre est auto-edité, et à mon humble avis, il mériterait vraiment de paraître dans une maison d’édition de qualité car c’est un très très bon roman noir, intelligent, surprenant et bien écrit.

Vois l’avez compris, j’ai vraiment apprécié ma lecture.





« Moi, Caroline… » Le titre attire, on sent que nous allons suivre les pensées d’une personne, mais quelle personne !! Notre protagoniste se réveille amnésique après une opération chirurgicale, son visage est complètement bandé, elle ne se souvient de rien, bonjour l’angoisse.





Elle va se révéler tout au long du récit être une personne très attachante à laquelle nous allons nous accrocher et retenir notre respiration avec elle, c’est une personne sensée, aux prises avec le doute et la peur, en quête de son identité et de sa mémoire, mais c’est aussi une personne très intelligente.

Les autres personnages sont tous bien construits mais tous aussi donnent une impression de ne pas être qui ils sont vraiment, des parents au mari en passant par le médecin.





Vous me direz « classique », je vous répondrais non, car dans ce roman très sombre rien n’est ce qu’il paraît, « Yann Malaud » nous torture l’esprit autant qu’à Caroline.





Divers sujets son abordés, je ne peux pas tous vous les dire sans spolier la fin mais sachez déjà qu’on parle étique, perte de repères, médecine, génétique, argent, manipulation mentale, doute existentiel, mais bien d’autres sujets sont tout aussi importants (je ne dis rien de plus).





Pour les lieux, rien de vraiment spécial, une clinique, un château appartenant à une famille aisée, une chambre bleue.





La fin se révèle un des points forts de ce livre, on se fait manipuler, on découvre des choses en se disant ce n’est pas possible, et finalement d’autres éléments viennent en rajouter et nous laissent abasourdis.





A lire absolument si vous aimez les thrillers psychologiques ou les romans noirs.
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Après une incursion des plus immersives et déroutantes dans la vie de Caroline, je ressors ébranlée, chamboulée, de cette lecture on ne peut plus singulière.

Yann s'arme d'une plume contemporaine et affûtée pour nous plonger dans l'univers de son héroïne. Il manie les mots avec délicatesse, il nous conte son histoire au présent et à la première personne pour une immersion parfaite et des ressentis à la justesse exquise. La force de son choix de narration intime, et la construction efficace en quatre parties thématiques de son roman en font un récit de qualité indéniable pour les lecteurs exigeants. Il sait ménager ses effets et le soin apporté à la tension dramatique allant crescendo au fil du récit m'a indéniablement ensorcelée.



Caroline se réveille amnésique après une opération du cerveau, il semblerait qu'on lui ait greffé des cellules cérébrales d'une donneuse afin de la sauver d'une mort certaine... Mais qui est Caroline ? Qui était-elle ? Et qui sera-t-elle après cela ? Comment vivre avec un morceau de cerveau en moins mais surtout avec un morceau de cerveau en plus, partie d'un autre être humain ? Que devient notre "moi" ? Tant de questions vertigineuses qui m'ont secouée tout au long de cette histoire...



J'ai été littéralement catapultée au cœur même de l'esprit de Caroline. J'ai vécu sa "renaissance" avec elle, en elle, transpercée par ses doutes, ses émotions, sa façon de redécouvrir le monde, sa vie, ses proches alors qu'elle ne sait absolument plus qui elle est et qui elle doit être. Sa prise de conscience se veut fouillée, passionnante, captivante. J'ai été conquise par sa personnalité, jeune femme touchante, pugnace, qui ne va rien laisser au hasard et qui va prendre son destin en main malgré un passé et une mémoire incontestablement mis à mal et une machination bouleversante à laquelle elle doit faire face.



On est d'emblée séduit par l'intrigue au suspense délicieux et par la tournure de l'approche psychologique que l'auteur a pris soin de travailler dans les moindres détails. J'ai adoré la manière dont il amène des thèmes comme la greffe, la bioéthique, la mémoire, le trafic d'organes, la conscience, dans un roman absolument prenant et riche. Les connaissances précises nous comblent et s'il mise aussi sur l'ambiance et l'atmosphère on ne peut qu'être piqué d'une curiosité presque malsaine concernant les secrets liés au passé et aux tourments de Caroline... Elle ne se rappelle rien mais alors à qui va-t-elle pouvoir faire confiance ? Pourra-t-elle même être en mesure de se fier à ses propres intuitions ? Sa quête d'identité se veut troublante !



Se glisser dans la peau de cette héroïne perdue, en proie à des questionnements constants se montre déstabilisant mais ô combien addictif. J'ai tourné les pages à une vitesse folle prise dans l'engrenage psychologique offert par Yann.

C'est bien amené, bien écrit, carrément haletant et il a un don certain pour pousser notre propre réflexion à l'extrême. J'ai lu la tranche de vie de Caroline quasiment d'une seule traite et la fin vient de me laisser carrément stupéfaite ! Malin, réaliste, original, je dois dire que ce récit ne me laisse pas indemne mais marquée de traces indélébiles. Le sujet bien traité et maîtrisé nous en met plein la vue (et l'esprit), les retournements de situations et la révélation finale nous transportent, c'est un roman véritablement réussi.



Si vous aimez les thrillers psychologiques, les lectures qui changent, celles qui vous marquent à coup sûr, je vous invite à découvrir Caroline de toute urgence : vous pourriez bien être surpris et remettre votre propre existence, vos propres croyances, et même votre conscience, en question ! Bon voyage dans l'univers atypique, fascinant et sombre de Yann Malaud.

bonjour mes amis!

Depuis un moment je voulais lire ce livre, et c'est chose faite grâce aux livres voyageurs, et je ne le regrette pas du tout! Aucun regret!

Cet excellent thriller, Moi Caroline, de Yann Malaud, premier livre que je lis de cet auteur, mais pas le dernier!

Caroline, se réveille à l'hopital, où aucun souvenir ne lui revient!

Qui suis je? Que s'est il passé? Mes parents viennent me voir, mais toujours aucun souvenir, et Michel, mon mari lui, si vieux, non pas possible, que m'a t-on fait pour que j'ai un bandage sur la tête!

Mes parents me disent tu t'appelles Caroline, je ne m'en souviens pas, et qui est ce garçon Roberto qui hante mes rêves la nuit, ainsi que ce grenier!

J'ai adoré ce thriller psychologique, et les questions que je me pose sur les bébés éprouvettes, jusqu'où la médecine peut -elle aller pour la soit disant dignité humaine!

L'auteur nous amène avec brio à ces questions que je me pose, et me faire réfléchir à ce sujet, en faisant dialoguer ses personnages intelligemment!

L'écriture est fluide, je ne me suis pas ennuyé et il me tardait de découvrir le secret de Caroline!

Je vous conseille ce thriller psychologique!

je mets 5 étoile!

Votre Martine






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Moi, Caroline... est une histoire originale mêlée à une enquête sur fond de bio-étique.

Dans ce thriller psychologique, nous retrouvons Caroline qui est hospitalisée. Celles-ci ne sait plus qui elle est, ni ce qui lui est arrivé. C'est alors que le mystère s'agrandit de plus en plus... Parviendra-t-elle à se sortir de ce gros trou noir? Ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas aussi simple. J'ai bien aimé l'intrigue et le suspense qui est vraiment à son comble. Belle découverte pour un premier roman !

Comment réagiriez-vous si vous vous réveillez amnésique dans une chambre d’hôpital ? C’est ce qui arrive à Caroline dans ce roman noir de Yann Malaud que je vous présente aujourd’hui.



« Moi, Caroline… » est un thriller passionnant qui plonge le lecteur dans une aventure riche en rebondissements et découvertes menant dans les tréfonds de la bioéthique. Dès les premières phrases, l’auteur nous emporte grâce au rythme qu’il donne à l’histoire, et à sa plume légère et précise. Je me suis personnellement retrouvée incapable de lâcher ce livre sauf à contre cœur pour dormir.



Le roman nous permet de prendre conscience des enjeux bioéthiques et de l’avancée de la science. Ce qui est le plus prenant dans ce livre, et qui pousse je pense à la réflexion, est le fait que nous ne sommes pas devant des enjeux scientifiques rocambolesques mais bien face à des choses que l’on trouve acceptables, et d’autres qui sont ou pourraient être actuellement probables. Cela nous renvoie à notre propre tolérance, et à notre propre acceptation de ce que l’on appelle « la vie ».



Le personnage de Caroline est très touchant. Son parcours, son avancée dans l’histoire et sa force de caractère en fait une héroïne que j’affectionne particulièrement. J’aime également le personnage de Joséphine qui est un adjuvant haut en couleur que l’on aimerait avoir comme amie ou comme force positive en cas de coup dur.



Pour l'ensemble de la chronique, rendez-vous au lien ci-dessous:
Lien : https://dwfstory.news.blog/2..

Je sors indécise de cette lecture qui a, selon moi, des maladresses à la hauteur de ses qualités. Commençons par les points de réserve : 1er point, le récit se déroule en 2009 et on trouve encore un « inspecteur » alors que ce terme est réformé depuis 1995, un basique lorsqu’on écrit du « policier ». Qui plus est, le personnage en lui-même manque de crédibilité et, avouons-le, d’utilité dans cette affaire. Ensuite, (et cela n’engage que moi et mon cœur de pierre) la fin, un peu trop « romance » facile alors que la thématique amoureuse dans le contexte difficile de l’histoire aurait pu être exploité de manière moins traditionnelle et plus efficace. Enfin, quelques réactions des personnages, un peu vite expédiées ou invraisemblable (mais demande-t-on à une fiction d’être absolument vraisemblable ? Non ! Donc ce n’est pas vraiment gênant. Puis, en guise de transition vers les point forts du roman, (et sans trop en dévoiler) le discours sur la bioéthique, les manipulations génétiques, les thérapies géniques, la PMA, l’euthanasie peut parfois paraître moralisateur à tendance catho conservateur, c’est vrai. Si cela peut embarrasser certains lecteurs, j’ai apprécie, au-delà des thèses défendues sur lesquelles je ne donnerai pas mon avis (n’étant pas là pour ça), j’ai apprécié l’engagement de l’auteur sur un sujet épineux et rarement traité sous cet angle en littérature. L’originalité du roman est justement de ne pas tomber dans le classique trafic d’organes/humains des polars ou dans le gore des fictions d’horreur, il prend le temps d’explorer l’étendue des dégâts physiques et psychologiques de certains dérives, interroge la conscience, l’éthique de manière fine et argumentée. Nous sommes prisonniers du cerveau amputé de l’héroïne, séquestrés dans des questionnements ontologiques vertigineux et nous plongeons dans un huis clos intense, inhabituel et si bien mené qu’on ne peut qu’éprouver une réelle empathie pour cette pauvre jeune femme. Cette analyse des profondeurs de l’être est servie par une écriture et une structure fluides et maîtrisées. Bref, un roman noir, qui donne à réfléchir et que je recommande +.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Yann Malaud pour l’envoi de son livre: « Le petit livre rouge de l’humour noir qui fait rire jaune ceux qui ne manquent pas de matière grise. Anthologie des exquis-mots. Volume 1 » format eKindle .

Évidemment le titre m’a tout de suite donné envie de découvrir ce petit bijou rempli d’humour corrosif et raffiné, à l’écriture poétique qui coule de source .

J’ai adoré les deux petites nouvelles « Les joies simples du bricolage (faire et défaire)et la fièvre du samedi soir (un Doliprane et au lit )qui m’ont fait pleurer de rire avec des personnages que l’on peut croiser tous les jours. Suit une petite comédie bien sympathique.

Merci Yann pour ce délicieux moment de détente!

✔️Mon ressenti : Forcément, un thriller avec mon prénom dans le titre ne pouvait que me donner envie d’y plonger. C’est sans doute idiot, mais il s’avère que très peu de personnages de roman portent ce prénom, alors là, le voir dans le titre…



Ce thriller psychologique nous entraîne dans la tête de Caroline tout juste réveillée suite à une opération du cerveau. Elle ne se souvient de rien, ni de son apparence, ni des personnes qu’on lui présente comme étant ses parents et son mari. On lui fait sentir qu’il ne faut pas faire confiance à n’importe qui. Mais quand on ne se souvient d’absolument rien, comment savoir ? Suite à sa volonté d’en connaître davantage, réussira t’elle à mettre à jour son véritable passé ?



J’ai beaucoup aimé ce roman qui se déroule sur un très court laps de temps. Je pense que cette façon de faire permet de maintenir l’angoisse et le suspense sans laisser au lecteur la possibilité de souffler. Avouez que c’est ce que l’on recherche dans un thriller ;) Nous sommes aussi perdus que Caroline, échafaudons 1000 théories. Je pensais avoir trouvé des les premières pages la clef de l’énigme mais c’était sans compter sur l’imagination de l’auteur,et j’en étais en réalité bien loin. L’auteur profite du roman pour parler d’un thème peu abordé : la bioéthique. De quoi faire réfléchir tout en passant un excellent moment de lecture.



🎯Mots Clefs : Amnésie / Opération / Méfiance / Bioéthique / Thriller



🏆Ma note : 18/20

Une bien agréable lecture, pour tenter de démêler l'histoire de cette femme confrontée à de multiples doutes et interrogations, et en quête de son identité profonde. Un sujet très bien amené avec des aspects psychologiques développés avec finesse et sensibilité.

En prime, un scénario machiavélique avec, en toile de fond, des thèmes importants tels que la bioéthique et les dérives de la recherche médicale, proposant une réelle réflexion sur les manipulations médicales et leurs impacts.

*Merci à l'auteur pour sa confiance*



Dès les premières phrases, on est dans un tourbillon de questions venant de Caroline. Elle se réveille à l'hosto où elle est choyée, miraculée. Entre Joséphine, l'infirmière qui lui parle comme à une enfant, le docteur Béclère, chef de la clinique, ses parents, son mari moche (c'est pas moi qui l'dit, c'est elle ! - ça m'a fait marrer !)... Plein de personnes aux petits soins, peut-être trop, pour elle.



MAIS, où est le problème alors ?



Il est partout le problème ! Caroline, elle sait plus qui elle est, elle sait même pas ce qu'elle fait là, elle a TOUT oublié ! Mais vraiment tout, une big amnésie de fou qui serait liée à son opération du cerveau pour la sauver. Rien que ça.



Le fil du livre, c'est vraiment la recherche d'identité, parsemée de soupçons chelous, de rêves étranges, de mises en garde venant de proches, de confessions à demi-mots venant d'autres personnages plus secondaires... Un gros rouage infernal autour de sa personne, qui n'est personne...



Des tas de questions auxquelles l'auteur répond au fur et à mesure, ya pas de place au hasard.

Tout le long, ya cette redondance de questions : qui suis-je, d'où viens-je ? Ou vais-je ? Qu'est-ce que j'ai mangé s'matin (non ça c'est faux) J'ai un peu trouvé dommage d'utiliser souvent (beaucoup trop ?) les mêmes questions, parce qu'arrivé au tiers du livre, on comprend bien le questionnement de Caroline, on a saisi l'ampleur de l'horreur de sa situation. On sait, comme elle, que quelque chose ne va pas, qu'il y a un hic quelque part.



Caroline, elle va chercher, elle va fouiller, elle va rencontrer des gens qui vont l'aider, à se retrouver, à savoir qui elle est. Et elle va aussi tomber des nues, pleurer...



En parallèle, on comprend nous-même qu'en plus de son amnésie, ya un autre souci : d'où vient le cerveau utilisé pour sa greffe ? Comment c'est possible cette affaire là ? De où wesh ?



Et là, entrent dans la danse les enquêteurs, les preuves de certaines actions de personnes proches. Caroline va avoir des réponses et on se les prend en même temps.



Le m'sieur Malaud, ya pas fait les choses à moitié : il nous laisse croire tout et n'importe quoi pour mieux nous la faire à l'envers sur la fin. Plusieurs foi j'ai cru détenir la clé, mais en fait non, la fin m'a mise sur le séant. Je m'y attendais pas, j'aurais pourtant pu, mais les éléments sont posés de sorte qu'on n'arrive pas à la conclusion avant Caroline, et ça mec, c'est bien joué !



Des ptits défauts ? Oui. Certaines réactions de personnages que je ne trouvais pas cohérentes avec les moments. Par exemple, un passage où Caroline fait des joyeusetés avec un ptit monsieur, et qu'il remarque certaines choses, les réactions m'ont semblées un peu stériles, et aussi son retour à la maison (château) de ses parents, ça m'a semblé un peu plat, mais, peut-être est-ce aussi parce que ce sont des gros snobs... j'sais pas, ça m'a un peu fait tilter, les gens ont tous l'air de trouver tout normal, sans plus quoi, alors que Caro, elle s'est fait opérer du cerveau, c'est pas rien !



Ceci dit, ça ne gâche pas le plaisir de la quête de vérité !



En plus de la quête donc, on a aussi une prise de conscience sur l'éthique de la médecine génétique. Pma, dépistage de maladies in-utéro, manipulations génétiques, et tant d'autres domaines... Bien sur, ici on a un parti pris très visible, néanmoins, les éléments sont posés et relativement complets sur la genèse de la manip médicale sur la nature humaine et les avancées du même monde. On peut facilement se faire notre propre idée en lisant, en balayant le parti pris de l'auteur (je pense notamment à la PMA que je ne rangerais pas dans l'eugénisme à proprement parler, tel qu'il est dépeint dans le livre. Un exemple, tout simplement hein.)



Et enfin, on a aussi des questionnements réels sur la conscience liée et de la biologique modifiée, l'existence et sa valeur après manipulation. L'humain et la médecine...



Comme cité dans le livre : "Ce n'est pas la médecine qu'il faut redouter, mais la folie des hommes" (de Jérôme Lejeune, professeur / biologie cellulaire)



La documentation liée à tout ce petit monde est travaillée, on sent que l'auteur avait à coeur d'exprimer les choses, et il l'a bien fait. Les sources sont vérifiables (sauf certaines inventées, soyons lucides).



La quête de Caroline est donc semée d'embûches et d'informations réelles que j'ai eu plaisir à lire et enregistrer dans mon p'tit cerveau. Un thriller manipulateur comme je les aime.






Lien : https://www.horror-stories.fr

Un roman bien écrit qui provoque une réflexion éthique sur les sujets abordés. Un thriller psychologique ? Effectivement et réellement bien mené avec une histoire qui reste toujours haletante, suspense maintenu jusqu’au bout. L’auteur embarque son lecteur autant dans la quête identitaire de Caroline que dans des questions d’éthique médicale qui se mêlent parfaitement au récit.



Malgré une couverture étrange, ce roman n’est pas si noir. L’espoir reste présent et Caroline a la force de mener sa quête jusqu’au bout, même si ses découvertes sont déstabilisantes.



Alors qui est Caroline ? Vous le saurez en lisant ce roman que je vous recommande sans aucune hésitation.

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Je ne vous cache pas que vous allez vous embarquer dans une quête qui vous laissera de nombreuses questions. Mais pour ne pas spoiler, je n’en dirai pas plus que la quatrième de couverture.



La plume de l’auteur est addictive. Ce roman est un page turner qui commence avec les simples questions d’une jeune femme amnésique et qui vous attire peu à peu vers l’inimaginable. Dans sa quête, Caroline est en danger, elle ne doit pas retrouver la mémoire ni comprendre les enjeux familiaux. Elle en arrive à se poser des questions sur le donneur : d’où vient la part de cerveau qui lui a été greffée ? Existe-t-il un marché de pièces détachées humaines pour les plus fortunés ? Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ?
Lien : https://bujo-addict.org/moi-..

Bonjour les amis lecteurs,

Tout d’abord je remercie chaleureusement Yann Malaud pour l’envoi de son livre dédicacé: « Moi, Caroline... » et merci aux administrateurs du groupe Mordus de Thrillers pour leur confiance.

J’ai adoré cet excellent thriller psychologique, passionnant et haletant. La plume est fluide , percutante et addictive, on est en apnée dès les premières pages.

Les personnages sont bien décrits on se met facilement à la place de Caroline , on souffre, on a peur, on s’interroge . On vit cette angoisse profonde de la perte de mémoire et ses cheminements. L’intrigue est très bien construite, l’auteur s’est parfaitement documenté sur un sujet difficile d’actualité: la bioéthique. J’ai apprécié les nombreux rebondissements et le suspense vertigineux. Un premier roman auto édité très prometteur lu d’une traite. Foncez les amis à la découverte de Caroline !

Caroline se réveille en salle post-op : son esprit est brumeux, flou, douloureux même. Un câble de perfusion sur le bras, un énorme bandage enserre son crâne, sa mâchoire, ses épaules.



Un infirmier quelque peu dynamique vient s’enquérir de sa santé. La réponse est évasive car Caroline ne sait pas vraiment où elle est, ce qu’elle fait ici, ce qui se passe ; mais le plus irréel, c’est qu’elle ne sait même pas qui Elle est…



L’infirmier lui parle comme si la vie suivait son cours. Il lui explique que son opération du cerveau est une réussite, que le greffon était de bonne qualité mais Caroline reste perdue.



Très vite, elle aura la visite d’un homme et d’une femme d’un certain âge, rassurés que l’opération se soit bien passée et enfin d’un Michel, heureux aussi qu’elle soit en vie et qu’elle rentre à la maison..



Des moments hors du temps, comme dans une bulle prête à exploser. Acquiescer, sourire, comprendre, se laisser entraîner par ces personnes pourtant bienveillantes mais qu’elle ne reconnaît pas. S’ajoute à cela une montée d’angoisse, des phrases en espagnol qu’elle énonce instantanément et la terrible sensation d’être enfermée dans un corps et des souvenirs qu’elle ne contrôle plus vraiment.



Pourquoi ne se rappelle t’elle de rien ?



Qui sont ces gens qui semblent tenir à elle ? Des parents ? Un mari ?



Foule de questions dérangent son esprit et il lui faudra attendre son retour à la maison et plusieurs évènements troublants pour qu’elle découvre une terrible conspiration dont elle est victime.. voire peut être à l’origine.



Caroline lutte pour retrouver sa vie partie dans les méandres d’une mémoire inexistante ; elle est balancée au milieu de cette famille aimante mais inconnue, d’une passion dévorante pour les chevaux, d’un ami Daniel avec qui elle aurait eu des liens forts et d’un journal intime qui retrace quelques années de son adolescence. Reprendre sa vie oui, mais où l’a t’elle laissé ? Aussi, elle se raccroche à ce rêve permanent, dans un grenier, avec un autre enfant puis une dame qui lui parle en espagnol. Ils sont peut-être une des réponses mais qui sont-ils pour elle ?



Difficile d’en dire plus sans spoiler l’immonde machination dans laquelle vous allez embarquer.



Il m’est aussi extrêmement compliqué de vous donner un avis bien défini.



C’est d’abord la couverture qui m’a énormément plu mais aussi mise sacrément mal à l’aise : cette femme entourée de noir et de bandages, les yeux cerclés eux aussi de noir, comme si elle revenait d’entre les morts.. Était-elle consciente ? Libre ? Le résumé qui annonçait des réflexions sur l’identité et la dignité humaine.. Tout cela me dérangeait autant que cela m’attisait. Ce roman aurait pu me laisser sur le carreau car il touche à des angoisses très fortes chez moi.



Les limites de la médecine et de l’éthique y sont très exploitées : l’humain est-il prêt à tout et au nom de quoi, de qui ? Mais aussi la génétique, notre rapport à la religion, à l’être, à la vie et à la mort, à l’amour… Yann Malaud nous ouvre la porte sur ce qu’est la conscience, où s’arrête t’elle ? Nul doute que l’auteur exploite un sujet qu’il aime et qu’il a réellement travaillé. Et pour cela, j’ai trouvé ce roman excellent.



Seulement voilà, je m’en veux autant qu’à lui, mais je n’ai pas été « surprise ».



J’ai trouvé que le style n’avait pas suivi, trop convenu, gentillet, à la limite du cliché sur la fin. Ce type de roman noir mérite une plume sans gants, mordante et percutante. J’ai eu l’impression que l’auteur s’était retenu, qu’il n’avait pas ‘osé’, de peur de tomber dans le gore.



Pourtant pas besoin de sang et de boyaux ici, la thématique fait largement son job de nous glacer l’esprit.



Vous l’aurez compris « Moi, Caroline… » est passé à deux doigts du roman parfait, : il est vraiment prometteur mais reste perfectible à mon sens. Autant j’ai adoré le sujet, autant le style m’a fait lever les yeux.



Après un échange téléphonique très enrichissant, j’ai la certitude que Yann Malaud a encore beaucoup à dire et qu’il a l’étoffe d’un grand. Reste à savoir si le courage et l’envie sont là, « Moi, Caroline… » mérite amplement sa place parmi les très bons thrillers psy.
Lien : https://felicielitaussi.word..

merci aux mordus et à Yann Malaud de nous avoir fait connaître son livre. un thriller addictif que l’on a du mal à lâcher. L’auteur a fait des recherches sur bioéthique d’où la vraisemblance de l’histoire. un vrai coup de cœur. une écriture agréable fluide. on s’attache à Caroline. une fin inattendue.

Un thriller psychologique sur fond d'amnésie à la suite de l'opération du cerveau de l'héroïne du roman, j'en salivais d'avance :)



Le traitement des personnages m'a paru un peu inégal, mais j'ai vraiment aimé le travail effectué autour de la psychologie de Caroline. J'ai ressenti une profonde empathie pour elle et ce à quoi elle était confrontée.



Le style est fluide et agréable mais c'est avant tout l'intrigue qui vaut le détour. Caroline va chercher à se souvenir, à comprendre, à démêler le vrai du faux, à se méfier... mais tout ce qu'elle aurait pu imaginer ne sera rien face à ce qu'elle va découvrir. Le tout manque parfois un peu de crédibilité mais bizarrement ça ne m'a pas vraiment gêné... Possiblement car l'attachement au personnage de Caroline a pris le dessus sur mon côté cartésien.

Bonjour les livrophiles !

Je vous emmène à la découverte d’un livre atypique signé Yann Malaud. « Le petit livre rouge de l’humour noir qui fait rire jaune ceux qui ne manquent pas de matière grise. » Rires et sourires garantis ! (gratuit au format Kindle !)

Pourquoi atypique ? (Mis à part la longueur du titre évidemment !) Parce que l’ auteur nous propose ici une anthologie, c’est-à-dire des extraits choisis de certains de ses livres. Parce que non, il n’a pas écrit que le thriller Moi Caroline (excellent d’ailleurs)

Comme il le dit lui-même, cet ouvrage a pour but de nous donner l’envie de découvrir les livres en entier. Et c’est réussi ! De l’humour, de l’humour et encore de l’humour tout au long des pages. Un anti stress à consommer sans modération d’aut ant plus qu’il est gratuit en format Kindle. Alors pourquoi se priver ?

Deux parties dans ce livre : Les « chroniques t’amères » , avec un humour parfois un peu acide) et les « approximaginations » ( plus poétique et/ou absurde).

On y trouve un bricoleur du dimanche (je pense que certains se reconnaitront, ou reconnaitront quelqu’un…) , des discussions sur le programme télé ou les sorties du samedi soir, des discussions en 199 autour de sujets variés. La seconde partie est un peu différente. On découvre des « leçons de choses » : qu’est-ce qu’un homme ou un chat ou un bidule ? (définitions humoristiques bien entendu). Mais aussi des « il était une fois », quelques petites histoires d’amour.

Une chose est certaine, le sourire n’est jamais loin. Les personnages et situations paraissent terriblement réalistes qui immanquablement nous font penser à quelqu’un.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre . Quand on a découvert un auteur avec un thriller bien prenant, difficile de l’imaginer dans un autre style ! Ici on est très loin de l’atmosphère angoissante de Moi Caroline. Ici, on rit et on sourit. Deux domaines différents, un auteur, et deux réussites.

Un moment de lecture sympathique qui donne envie d’en découvrir plus.

Caroline,Maria,Marie, qui sont elles vraiment?? Caroline se réveille après une opération sans souvenirs aucun si ce n'est quelques flashs dans ses rêves. Au fil de son histoire elle va aller de surprises en surprises. Livres en 4 parties ou j'ai bien aimé les 3 premières en essayant de savoir ,de comprendre même si j'ai eu ma petite idée (mais je me suis trompé même si j'en étais pas loin) la 4eme partie dévoile la vérité et que restera t-il de Caroline, Maria et Marie???je pense que le lecteur ou la lectrice ne sera pas decu(e). Bien sur ceci n'est que mon avis personnel

Un roman dont on n'en sort pas indemne et qui questionne sur des thèmes de bio éthique au bord de la science fiction. Caroline est amnésique, elle ne sait pas ce qu'elle fait là, au réveil de l'hôpital, ni qui est elle. C'est un long cheminement pour découvrir des souvenirs, des visages, des sensations. A-t-elle déjà été touchée? A-t-elle déjà aimé? Qui est son mari? Pourquoi ne ressent elle rien à ses cotés? Elle doit faire confiance à ses sensations, à ses songes. Qui est ce petit Roberto et Maria? Peu à peu, on découvre que chacun n'est pas ce qu'il semble être et qu'un plan presque machiavélique a été fomenté autour de son opération et de ses enjeux... Le mystère s'épaissit et fait place à l'horreur.



La lecture m'a beaucoup interrogé car je ne lis pas forcement ce genre de livre à la limite de la science fiction, car il s'agit bien de cela. Sans dévoiler le sujet réel du livre, je dirais que l'auteur nous questionne sur un sujet bien plus vaste qu'une simple opération chirurgicale. Un livre qui questionne sur le fondement même de notre identité personnelle. Est ce nos souvenirs? Ou ceux que nous construisons? Qui fait que nous sommes nous? Caroline se réveille sans aucune identité. Comment peut on vivre, côtoyer son mari et ses parents quand on ne sait même pas qui ils sont? Quel est le fondement de notre identité? Notre nom? Notre prénom? Un visage ? Qui fait que nous sommes ce que nous sommes? Une histoire qui semble étayée par une recherche approfondie en la matière, le sujet semble bien maitrisé. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.
Lien : http://www.mayasoleil.fr/pag..

Qu'est-ce que j'aime ce genre de lecture atypique !

C'est en effet un roman audacieux et singulier que nous propose Yann Malaud.

Avec Rira bien, on est catapulté dans un futur proche où le rire n'a (malheureusement) plus du tout sa place, il est même proscrit et condamnable. On découvre alors le quotidien de notre héros de 84 ans, qui a connu le monde d'avant (le nôtre) et a dû malgré lui se faire à cette nouvelle société. Quentin travaille pour le commissariat des archives sensibles et se retrouve au cœur d'une enquête débutant par des citations détournées sur le rire inscrites dans ce Paris du futur, devenu une cité-État, et de meurtres louches impliquant d'anciens humoristes.

L'univers est hyper bien construit, rien n'est laissé au hasard, même une réforme de l'orthographe nous est proposée (accrochez-vous) et tout paraît si réaliste que ça en devient déconcertant.

L'auteur charge son roman de références aussi drôles que philosophiques et tout cela cohabite avec une harmonie délicieuse, aussi étonnante soit-elle.



J'ai passé un superbe moment dans cette lecture, qui pose beaucoup de questions et nous permet de réfléchir sur les dérives de notre société actuelle et celle à venir.

C'est un superbe hommage au rire, à l'humour et au bien-être qu'ils peuvent apporter au cœur de nos existences pas toujours roses...

L'aventure que j'ai traversée dans ce roman m'a fait beaucoup de bien, et j'ai aimé ce mélange des genres. L'auteur a assurément fait beaucoup de recherches, ses messages et sa morale sont aussi justes qu'intelligents.

Il parvient à mêler imaginaire, documentation et réflexion avec brio pour nous offrir un récit palpitant et captivant, qui sort des sentiers battus et se montre incontestablement inoubliable.

Je ne peux que vous le conseiller, ce livre original en vaut vraiment la peine !

Coucou les mordus 💀💀💀💀



Après m’avoir confié en lecture « Moi Caroline », Yann Malaud m’a fait l’énorme surprise de m’offrir « Rira bien ».

Peu habitué aux dystopies qui ne sont pas dans mes préférences de lecture, je me suis quand même lancé rien que pour ce titre racoleur et tellement d’actualité.





Imaginez un grand cataclysme qui obligera une partie de la population à vivre, enfermé dans Paris, en autonomie totale.



Imaginez-vous dans 54 ans, vivre en autosuffisance, mais sous le cadre juridique contrôlé en partie par les IA, politiquement correct, avec l’acceptation des genres et des différences qui ne devraient plus en être, et avec surtout l’interdiction à l’humour.



Le sujet en lui-même est prenant et interroge beaucoup. Yann se sert de toute l’actualité actuelle, pour nous immerger davantage.



Mais mon début de lecture a été difficile. Yann nous décrit tout l’environnement de ce monde dystopique, ses nouvelles règles, ses lois, son fonctionnement.



Et pour bien marquer ce nouveau « politiquement correct », Yann fait parler ses personnages en écriture plus qu’inclusive et avec toutes les dérives de l’orthographe possible….tous sauf Quentin, haut fonctionnaire de plus de 80 ans, qui a connu l’avant grand cataclysme, et qui se réjouit d’avoir un langage soutenu, qui lui permet d’avoir un lâcher prise sous forme d’ironie, mais parfois si difficile à suivre.



Et justement, Quentin, de par ses connaissances de l’avant cataclysme, va devoir être associé à un juge inquisiteur et à une nouvelle génération de IA afin de démaquer l’auteur d’une série d’attentats. En effet le syndicat du rire sévit dans Paris, au risque de provoquer une insurrection.



La deuxième partie sera pour moi plus fluide, j’en oublie le dialogue soutenu ou moins soutenu de cette période, pour me prendre de sympathie pour ce drôle de personnage qu’est Quentin, mais aussi pour cette IA, qui doit apprendre de l’homme pour se perfectionner. Je les ai suivi, dans leur recherche, dans leur compréhension, car pourquoi aurait-il été décidé qu’il n’y avait plus le droit de rire.



Et effectivement, on se prend au jeu, car comme le dit l’auteur « de la farce au drame, de la comédie à la tragédie, quand l'humour est une arme, on passe vite du rire aux larmes. »



Alors pourquoi ne pas tenter ce roman dystopique, qui non seulement nous interroge, mais finit par nous faire passer par différents sentiments, dont l’amitié et le rire.